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 a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)

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César

César
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) - Page 2 EmptyJeu 29 Nov 2018 - 7:44

César ne pensait peut être pas faire autant plaisir à Anouchka lorsqu'il avait accepté de dormir avec elle, mais sa réaction le toucha sincèrement et plus encore le fait qu'elle dise être sur le point de passer la meilleure nuit de son aventure. Il aimerait bien que ce soit vrai et compenser un peu ce qu'elle devait vivre depuis qu'il l'imaginait passer la plupart de ses nuits toute seule, entre les départs de ses partenaires et le fait que cette semaine encore elle se retrouvait avec quelqu'un qui ne devait pas souvent être là. S'il pouvait la faire se sentir un peu moins seule et atténuer ce qu'elle pouvait ressentir en s'endormant près d'elle, alors il serait ravi. Il lui confia qu'on ne lui avait jamais donné l'impression qu'il ronflait, mais que c'était une information à prendre avec des pincettes étant donné qu'il avait des troubles du sommeil qui pourraient expliquer que personne n'ait noté ce genre de détails chez lui. Il jugeait normal d'évoquer la question alors qu'Anouchka l'invitait à dormir avec elle, il ne voulait rien lui cacher ni lui donner l'impression que c'était plus dramatique que ça en avait l'air, raison pour laquelle il esquissa un doux sourire lorsqu'elle parut inquiète. « Non, c'est rien de grave. Juste quelque chose de commun chez les aveugles, je connais ça depuis que je perçois plus aucune lumière mais je prends de la mélatonine pour essayer de réguler mon rythme de sommeil. Petit à petit, je crois que ça s'arrange un peu. » Il avait longtemps été esclave de cette fatalité, mais depuis quelques mois il testait un traitement censé permettre aux personnes atteintes de cécité totale de retrouver un rythme de sommeil proche de la normale, et même s'il n'avait pas encore observé d'effets miraculeux, il sentait une amélioration progressive. « Ça m'aide aussi de dormir avec quelqu'un. Et j'ai le sentiment qu'avec toi cette nuit, je serai apaisé. » Il reprit doucement, ses lèvres dessinant l'esquisse d'un sourire sincère. Il avait déjà remarqué que la qualité de son sommeil augmentait parfois quand quelqu'un dormait près de lui, jusqu'ici dans cette aventure le fait de partager son lit avec Lucy avait un peu raréfié ses troubles. Et il avait le sentiment que la présence d'Anouchka pourrait avoir des effets d'autant plus bénéfiques parce qu'elle adoucissait énormément de choses en lui sans même en avoir conscience et qu'il savait qu'il se sentirait bien à ses cotés même s'il devait dormir dans un endroit qu'il ne connaissait pas. Il en fut même d'autant plus convaincu lorsqu'il sentit ses mains se déposer sur son visage, dans un contact d'une infinie douceur et qui fit faire à son cœur plusieurs sauts à l'intérieur de sa poitrine tant la sensation de ses doigts sur sa peau lui était agréable. Elle lui avoua le trouver parfait, et il resta d'abord incapable de répondre quoi que ce soit, troublé par cette nouvelle proximité et par le fait qu'Anouchka ait retenu à quel point les contacts physiques étaient apaisants pour lui. Il souriait tout en profitant de chaque seconde, avant de formuler ce qu'il avait sur le cœur et de laisser entendre qu'il donnerait certainement n'importe quoi pour pouvoir la voir ne serait-ce qu'une seconde. Il le pensait et ça lui procurait un sentiment de mélancolie assez inqualifiable, simplement parce que lui aussi aimerait pouvoir lui dire qu'il la trouvait ravissante, même s'il savait que ça n'était sûrement pas important pour elle. Mais ça l'était pour lui, alors il la laissa faire lorsqu'elle saisit ses mains pour les poser cette fois sur son propre visage. Son sourire s'étira doucement pendant que ses doigts jouaient à s'y promener, caressant la surface de sa peau et redessinant lentement ses contours. Il lui avait dit qu'il aimerait y poser ses mains pour mieux la visualiser et ça le touchait profondément qu'elle s'en soit souvenue. Doucement il laissa ses pouces lui caresser les joues puis glisser jusqu'à sa mâchoire avant de quitter son visage, continuant de lui sourire comme pour la remercier d'arriver aussi bien à le comprendre, alors que les mots n'arrivaient pas forcément à sortir. Il resta silencieux quelques secondes, à profiter du sentiment de bien-être qui s'était répandu en lui, avant de lui assurer que sa gentillesse et la générosité dont elle faisait si naturellement preuve n'étaient pas des choses qu'il pourrait lui reprocher, pas alors qu'il était rare de trouver des cœurs comme le sien. Il s'amusa ensuite de sa prochaine remarque. « Peut être, mais je crois que je préfère être bien entouré que riche. » Il souffla doucement et d'un ton à la fois rieur et sérieux, parce que dans les faits c'était exactement sa définition du bonheur et qu'il n'avait jamais été convaincu que l'argent pouvait l'offrir. César se sentit ensuite un peu coupable lorsqu'il comprit que les rapports d'Anouchka avec sa famille étaient plus complexes qu'il ne l'imaginait, toutefois rassuré par le contact de sa main sur la sienne et par les mots qu'elle souffla. « C'est vrai, et la famille est souvent notre plus grande faiblesse. » Il étira un sourire tendre et mélancolique, parce qu'il ressentait le manque de ses proches mais aussi parce qu'Anouchka avait raison quand elle disait que la famille apportait son lot de complications. Lui demandant ensuite si un autre endroit que l'Angleterre pourrait lui donner envie d'y poser ses valises et peut être de s'y installer, il esquissa un sourire plus amusé quand elle évoqua New York. « Je suis certainement pas très objectif, mais je suis sûr que tu t'y plairais. Et je dis pas ça uniquement parce qu'à moi ça me plairait de te la faire visiter. » Et pourtant c'était vrai, il ne savait pas à quel point elle était sérieuse mais lui avait un peu de mal à cacher le fait qu'il adorerait pouvoir lui montrer la ville dont il n'était jamais parti. Mais il n'était définitivement pas objectif parce qu'il savait très bien pourquoi il lui disait ça et pourquoi il y gagnerait si elle pouvait un jour en tomber amoureuse et décider de s'y installer. Il lui fut reconnaissant de lui avouer qu'elle avait pu douter de la véracité de son handicap avant de le rencontrer et avait vu ses doutes se dissiper par la suite, parce que c'était tout ce qu'il voulait entendre et qu'il n'avait aucune raison de lui tenir rigueur de ce qu'elle avait pu penser avant d'apprendre à le connaître. Il confessa ensuite avoir des pistes sur son secret mais malheureusement pas d'argent pour les vérifier, et sa remarque l'amusa. « Je n'ai pas dit mon dernier mot. » Il souffla d'un ton entendu, parce qu'il n'avait pas franchement envie de rester à sec toute son aventure ni de faire une croix sur la chasse aux secrets, alors que le sien et plusieurs autres l'intéressaient réellement. « Je pense qu'il est possible qu'on me perçoive un peu autrement à cause de mon secret, mais je ne sais pas si ça m'inquiète ou si c'est ce qu'une partie de moi espère inconsciemment. » Il reprit plus doucement lorsqu'elle l'interrogea à son tour, peinant à exprimer clairement ce qu'il en pensait parce qu'au même titre qu'elle définissait son secret comme quelque chose de compliqué, le sien n'était pas tout à fait simple non plus. Il ne redoutait pas forcément qu'on le voit autrement, et pour certaines raisons il avait peut être hâte de pouvoir en parler librement – ce qui ne l'empêchait pas d'avoir envie de le défendre le plus longtemps possible. Il parvint à la rassurer quant à ses propres craintes, et la conversation dévia vers quelque chose de plus surprenant lorsqu'il lui posa les deux questions qu'il avait en tête et qui étaient à la fois indiscrètes et amusantes s'il en croyait la réaction d'Anouchka. Et ça le rassurait, parce que la dernière chose qu'il voulait c'était la choquer ou lui donner envie de le virer de son lit à coups de pieds aux fesses. Elle semblait à l'aise sur un terrain qu'il arrivait lui aussi à évoquer plutôt librement, et c'était agréable de pouvoir parler sans tabou ni peur du jugement. « Je me sens pas coupable d'aimer faire l'amour le matin, plutôt que ce soit la réponse qui m'est venue à ce moment-là. Cela dit, j'ai aussi dit que j'aimais les grasses matinées. » Il souffla dans un léger rire, se demandant ce que les casteurs avaient bien pu penser quand cette réponse lui était venue, alors qu'ils avaient du entendre plus de candidats leur parler de nourriture. Il acquiesça doucement lorsqu'elle lui donna raison quant au fait de suivre ses envies, sentant sa main s'attarder sur son torse dans des caresses agréables. Sa deuxième question amena Anoushka à le questionner sur sa sexualité, et ça le surprit simplement parce qu'il ne pensait pas qu'elle avait ce genre de doutes. « Non, tu ne m'as pas vexé du tout. » Il lui assura, dans un sourire. « Déjà parce que je n'ai aucun problème avec ça, et ensuite parce qu'au moins maintenant la question ne se pose plus. » Et César, ça n'était pas l'archétype du macho qui se mettait en colère quand on mettait son hétérosexualité en doute, il avait toujours pensé qu'il n'y avait que ceux qui n'étaient pas totalement en accord avec ce qu'ils étaient qui se vexaient pour ce genre de choses. Anouchka rebondit au sujet de Gio, et il se sentit tout à coup assez mal de lui avoir donné l'impression qu'il avait absolument besoin de savoir qu'il ne l'intéressait pas, parce qu'il était le premier à dire que Gio avait tout pour plaire même sans jamais l'avoir vu. « Oui, Gio est un type super et je suis pas du tout étonné que tu me dises que tu le trouves séduisant. Il manque de confiance en lui mais je sais qu'il devrait pas. » Il repensa à leur échange de la semaine dernière où Gio avait laissé entendre qu'il lui était parfois difficile de plaire. « Et je... enfin, je l'adore alors si tu m'avais dit qu'il t'intéressait j'aurais absolument pas pu te le reprocher... Même si ça m'aurait pas laissé indifférent. » Il reprit tout bas, dans un sourire un peu gêné parce qu'il ne savait pas vraiment comment lui dire qu'une partie de lui aurait été attristée si ça avait été le cas. Mais il se montrait sincère quand il disait que Gio était le dernier garçon dans cette aventure pour qui il aurait pu lui reprocher d'avoir développé de l'intérêt, parce qu'il était l'un de ses coups de cœur et quelqu'un qui méritait qu'on lui prouve qu'il pouvait plaire sincèrement. Sa main toujours calée contre son dos, il tenta de reprendre un peu de contenance et s'amusa de sa question elle aussi orientée. Mais il joua le jeu, avouant cultiver son propre plaisir par des moyens finalement ordinaires et lui confiant entre autres aimer écouter ses voisins faire l'amour, un peu gêné quand même parce qu'il ne savait pas trop ce que ça faisait de lui ni si elle ne jugerait pas ça un peu étrange. Mais elle le rassura. « Viens à New York et je te les présenterai. » Il suggéra dans un rire, ses mains renforçant légèrement son étreinte tandis qu'il demanda à lui poser une question qui cette fois n'avait rien de tendancieuse. Une question qui lui tenait à cœur mais qu'il eut un peu de mal à formuler, et il comprit au moment où elle y répondit que tout ce qu'il avait réussi à faire, c'était la troubler. « Non, ça n'a pas d'importance. Je sais pas pourquoi je t'ai demandé ça, évidemment que tu n'as aucun moyen de le savoir... » Sa voix devint plus faible et il poussa un léger soupire, réalisant qu'il n'avait pas su s'y prendre et que sa réponse était bien plus réaliste que toutes celles qu'il aurait pu recevoir. Il se sentait idiot, et il avait un peu peur d'avoir gâché quelque chose. « Je suis désolé, c'était vraiment pas... » Il s'interrompit tout à coup, au moment où il sentit ses lèvres se déposer sur les siennes pour les embrasser. Figé de surprise, le cœur battant à une vitesse affolante, il reçut d'elle un baiser tendre et profondément agréable, dans un contact qui procura à son corps plusieurs frissons et une sensation de bien-être qu'il fut incapable de mesurer. Il mit plusieurs secondes à réaliser. « … une question piège. » Il souffla lorsque leurs lèvres se séparèrent, à la fois pris de court et profondément troublé par ce qui venait de se passer, lui qui avait tout juste eu le temps de la sentir approcher avant qu'elle lui offre ce baiser délicat. Il se pinça les lèvres, sentant sa main quitter d'elle-même la hanche d'Anouchka pour remonter le long de son bras, de son cou, et se déposer contre sa joue. Il approcha à son tour son visage du sien, hésita l'espace d'une seconde parce qu'il n'oubliait pas qu'ils étaient dans son lit, et lui vola un baiser un peu plus appuyé. Mêlant son souffle au sien, il profita des sensations que procurait le fait d'embrasser quelqu'un à l'aveugle, même quand fermer les yeux était précisément un réflexe dans ces cas-là et y compris pour lui. C'était malgré tout plus puissant, plus particulier, d'embrasser des lèvres qu'on n'avait jamais vu. Les siennes avaient un goût sucré et il essayait de les visualiser. Il se détacha doucement. « Est-ce qu'on n'est pas entrain de dépasser ton couvre-feu ? » Il demanda tout bas, dans un rire un peu troublé, parce qu'il réalisait qu'il n'avait plus la moindre idée de l'heure qu'il pouvait bien être et qu'il ne voulait pas l'empêcher de dormir.
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) - Page 2 EmptyVen 30 Nov 2018 - 15:42

César lui parle de troubles alors forcément elle s’inquiète un peu. Même s’il lui demande de se rassurer. C’est qu’elle s’inquiète forcément lorsque cela touche une personne qu’elle apprécie ou même un peu plus que simplement apprécier. Il lui dit que ce n’est rien de grave, lui expliquant qu’effectivement cela est en lien avec le fait qu’il soit aveugle. Qu’il pense que cela s’arrange un peu grâce à ce qu’elle imagine être des médicaments. Elle ne peut s’empêcher de faire une petite moue. « J’espère aussi que ça s’arrangera… Ce ne doit pas être facile tous les jours… Enfin toutes les nuits… » Elle parle doucement, essayant de se persuader qu’effectivement ce n’est pas si grave. Avant d’esquisser un sourire toujours aussi tendre face à ce qu’il peut dire, mais également un sourire plutôt enjouée. Parce que l’idée qu’il puisse penser que leur nuit l’apaisera la comble de joie. Elle mordille sa lèvre et ses petites joues s’empourprent légèrement comme une midinette devant son crush, qui lui avoue la kiffer aussi. Elle est heureuse tout simplement. Et n’hésita pas à le lui « montrer », à le lui signifier, par le biais du toucher. Elle détaille son visage avec toute la délicatesse qu’elle peut contenir, troublée par de yeux si bleus, si profonds, même s’il ne peut plus les utiliser. C’est vrai qu’elle en profite aussi, elle la tactile, elle qui aime être proche des autres, qui aime le contact. Elle qui veut tout simplement se rapprocher de César. Ce n’est pas tant un mystère puisque Gio lui-même a compris son attirance pour l’américain. L’américain à qui elle prend les deux mains pour les poser à son tour sur son visage. Certes il ne pourrait la voir, mais il peut la sentir. Il peut l’imaginer sous ses doigts. Profitant de la moindre de ses caresses, elle ferme les yeux et se laisse transporter. Il discerne ses joues, sa mâchoire. L’arrondi de son visage. Et son petit nez. Elle ne dit rien mais sent son cœur se soulever dans sa poitrine et son souffle s’accélérer lorsqu’un de ses doigts lui provoque un frisson. Elle aimerait que ce moment dure une éternité, mais elle rouvre les yeux et sourit spontanément en regardant le sien de sourire. Et n’hésite pas à prolonger ce silence de quiétude. Et lorsqu’elle le brise, ce n’est que pour sourie et rire. Enfin, même en riant il reste touchant. « Je préfère l’argent mais je vais me contenter de bonnes présences… Oh non je rigole évidemment ! » Qu’elle dit en lâchant un rire une main devant sa bouche et son visage enfuit contre le torse de César, sachant pertinemment que ce dernier ne la croirait vénale. Elle qui était justement prête à lui donner une partie de sa cagnotte. Effectivement les liens avec sa famille sont assez compliqués et elle n’a pas particulièrement envie d’en parler, surtout dans ce contexte. Mais elle n’a pas envie non plus qu’il se sente coupable de quoique que ce soit. Alors elle acquiesce au fait que lui-même acquiesce à ses propos, sentant que sa famille lui manquait tout de même bien plus que la sienne. Elle avait compris que ses sœurs lui étaient importante. Alors elle prend sa main doucement, tendrement. Et quand il lui demande où est-ce qu’elle aurait envie de s’installer, elle saute sur l’occasion pour lui répondre sa ville, qu’il aimerait beaucoup lui faire visiter. « Ca me plairait vraiment aussi de la visiter avec toi... » Elle ne passe pas par quatre chemin tout simplement parce qu’elle a vraiment envie de voir le monde et que pour le coup New York en fait partie totalement. Enfin, ce n’est pas que pour ça évidemment, l’envie de s’imprégner dans l’univers du jeune homme. Et justement pout ça, elle s’intéresse vraiment beaucoup à son secret. Et si elle craint un peu d’être perçue différemment pour le sien apparemment lui ne semble pas plus touché que ça. Oui il pense que ça pourrait changer les regards et en quelques sortes il l’espère que cela changera. Elle, tout ce qu’elle espère, c’est qu’il n’a tué personne. Après peu importe ce que son secret pourrait avoir comme atteinte à leur rapprochement. Parce qu’il faut bien le dire ainsi : petits à petits les deux candidats se rapprochent, par leur geste, par leur étreinte. Anouchka peut faire un câlin à n’importe qui mais rien d’aussi fort qu’en ce moment. D’ailleurs il faut, en même temps d’être ouvert d’esprit, assez proche pour oser poser le genre de question que lui pose César. La rouquine n’est évidemment pas choquée et répond toujours aussi spontanément et heureusement que d’habitude. Que ce soit faire l’amour au matin, au soir, en pleine journée ou en pleine nuit, Anouchka s’en moque, ne s’en cache même pas et surtout ne regrette rien. Pas même lorsqu’elle le fait dans des droits plus étonnent. Parce que pour cerner la rouquine, il faut bien plus que s’arrêter à l’apparence. En apparence elle semble plus enfant que femme mais elle est une femme. Et malgré son jeune âge et aussi son origine, une femme plutôt accomplie au niveau de sa sexualité. Alors forcément lorsqu’il ajoute ne pas être coupable de faire l’amour le matin, elle se met à sourire spontanément. « J’en suis très heureuse alors… » Qu’elle souffle dans un énorme sous-entendu, avant de hausser un peu ses épaules. « Je n’aime les grasses matinées que quand je suis en bonne compagnie… » Qu’elle ajoute alors, encore une fois dans un sous-entendu plus que compréhensible : évidemment que celle de César est bonne, même mieux que bonne. Elle lâche d’un coup un rire, se rendant compte que son propre plaisir coupable tournait autour de la sexualité. « Pour le mien de plaisir coupable… J’ai dis les livres érotiques… » Qu’elle souffle doucement. Et si elle n’avait répondu que ça lors de son casting, c’est bien parce qu’elle se voyait peu ajouter dans la fouler « et me toucher en lisant » parce que ça lui arrive. Ca lui ait arrivé. Mais elle ne le précise pas à son camarade. Qu’il l’étonne lorsqu’il lui demande concrètement si elle aime Gio. Si elle en est attirée. Etonnée dans un premier temps, elle se doute qu’il n’est pas homosexuel. Contrairement à ce qu’il lui dit, la question ne s’était jamais posé dans son sens. Mais Gio… Anouchka avait un petit doute concernant la sexualité de ce dernier, si tant est qu’il en ait une en vérité. Comprenant où il voulait en venir, la rouquine le rassura en lui affirmant qu’elle ne ressentait absolument rien pour lui. Oh si, mais des sentiments amitieux. Elle sourit attendrit par la manière qu’à César de parler de leur camarade. Avant de lever un sourcil clairement étonnée. « Qu’est-ce que tu veux dire par indifférent ? » Qu’elle s’enquiert de demander, comprenant évidemment bien ce qu’il voulait dire par là. À nouveau elle se met à sourire au-delà de la joie. Même lorsqu’il lui propose de lui présenter ses fameux voisins assez bruyant pour lui procurer une espèce de plaisir. Elle ne trouve pas l’idée bête, même plutôt plaisante. Excitante. Mais de là à les rencontrer… « On les écoutera à deux ? » Qu’elle demande alors le plus innocemment. Se pinçant les lèvres pour éviter d’en rire. Et puis finalement César lui pose cette question. Est-ce qu’elle aurait prêté attention à lui ? Une question qui la trouble, qui la fait se questionner forcément. Mais n’entamant pas la sincérité de la jeune femme qui pense toujours qu’il est mieux de dire la vérité. Elle n’en sait rien, mais tout ce qu’elle sait c’est qu’elle passe à côté de millier de gens chaque jour. Lui aussi. Et n’importe qui dans le monde en fait. Alors elle le lui dit, spontanément, s’emportant un peu certainement dans son explication. Parce que ça la touche. Parce que ça la touche et qu’elle se demande comment César va le prendre. Il semble troublé et elle l’est toujours tant. Tant qu’elle pense que c’est le bon moment. Oh elle avait eu envie de l’embrasser tout à l’heure dû à leur proximité, mais elle avait refreiné cette envie de peur d’être repousser. Rien est jamais moins certain qu’une attirance, même lorsque tout les signes concordent. Pourtant cette fois elle se laisse porter. Elle approche ses lèvres de celles de César et l’embrasse tout doucement. Certes elle ne met pas de fougue, mais si la fougue caractérisait Anouchka ça se saurait. Non tout comme dans ses gestes elle y met de la tendresse, de la délicatesse. Elle savoure tout simplement ces lèvres qu’elle ne connait pas. Alors défaisant ce premier contact elle ne peut s’empêcher de sourire. Honnêtement sur le coup elle ne l’écoute plus. Non ses yeux captent la main de César s’approchant peu à peu de son visage. Et c’est à son tour de lui donner un baiser. Cette fois plus marqué, plus fougueux justement. Elle ne mène pas la danse alors elle profite, posant ses mains autour de sa taille. Son cœur se soulevant de savoir vraiment qu’elle l’attire autant qu’il l’attire. Plus de sous-entendu. Plus de questionnements. Deux preuves concrètes. Lorsque leur lèvres se séparent, sa question la fait rire de bon cœur. « Oh non… Enfin je ne sais pas pourquoi mais ce soir je n’ai pas vraiment sommeil… » Qu’elle lui répond alors le plus innocemment possible. Continuant à rire. Avant de soudainement sauter dans le lit, sur ses genoux. Evidemment César ne peut la voir mais elle s’en moque. Elle lève les bras dans les airs comme soudainement revigorée et continue de sautiller pour signifier à son camarade sa soudaine joie. Elle se lève sur ses jambes et tournicote. Elle devient un peu folle. Mais c’est ce qu’un baiser réciproquement adoré cause en elle : une espèce de bien être qu’elle veut montrer au monde. Mais bientôt elle retombe. Pas n’importe où, sur les genoux de César. Doucement elle s’assoit sur lui, ses fesses se posant délicatement sur ses jambes. « Je… Je… Oh je suis trop troublée que je n’arrive plus à parler… » Qu’elle annonce alors cachant son visage sur l’épaule de son camarade. « C’était très agréable… Je trouve que tu as les lèvres très douces… » Qu’elle avoue sans plus de détour.
César

César
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) - Page 2 EmptySam 1 Déc 2018 - 12:28

César sentit un peu d'inquiétude dans la voix d'Anouchka lorsqu'il évoqua ses troubles du sommeil, c'est la raison pour laquelle il ressentit le besoin de la rassurer histoire qu'elle n'aille pas s'imaginer quelque chose de grave ou qui affecterait sa santé. C'était en fait simplement un phénomène naturel lorsqu'on perdait la vue et qu'on n'était plus capable de caler son rythme de sommeil sur les différentes variations de lumières que les yeux percevaient normalement sur l'ensemble d'une journée. Pour un aveugle, il n'y avait plus ni de jour ni de nuit, et s'il avait passé un certain nombre d'années à essayer par toutes sortes de moyen de se réguler, il tentait depuis quelques mois de le faire par le biais d'un traitement spécifique et il avait le sentiment que les choses s'étaient un peu arrangées au fil des mois. « J'ai l'habitude de sortir me promener quand j'ai du mal à trouver le sommeil, parce que c'est un bon moyen de se fatiguer naturellement. C'est apaisant de marcher dehors la nuit même quand on ne la perçoit pas, et parfois j'ai la chance d'avoir un peu de compagnie. » Il souffla doucement, cette fois encore pour la rassurer. Ce n'était jamais désagréable de profiter d'un moment de calme à la nuit tombée, il préférait généralement ça au fait de rester allongé sur son lit, à écouter la respiration de Lucy qui dormait comme un bébé. « A l'extérieur, ça fait partie des moments que je préfère partager avec mon chien. » Il reprit dans un doux sourire, repensant à leur premier échange lorsqu'ils avaient évoqué Dougie et qu'Anouchka avait certainement compris quelle importance il avait à ses yeux. César vivait seul dans un appartement qui pouvait facilement devenir triste quand le sommeil mettait un peu trop de temps à venir, alors quand son chien était partant – et il l'était souvent – il aimait bien de temps en temps partir en balade avec lui, faire le tour du patté de maisons et rentrer. Il confia cependant à Anouchka avoir le sentiment que cette nuit avec elle l'apaiserait suffisamment pour qu'il ait moins de mal à trouver le sommeil. Parce qu'il savait qu'il arrivait mieux à dormir quand il y avait quelqu'un près de lui, mais qu'il se sentait surtout proche d'elle et savait quels effets sa présence avait sur lui chaque fois qu'ils passaient du temps ensemble, ce soir tout particulièrement. Comme lorsqu'elle déposa ses mains sur son visage et les fit glisser sur sa peau dans des caresses profondément agréables et apaisantes. Puis lorsqu'elle saisit ses mains pour les déposer sur ses joues et lui permit à son tour d'y promener ses doigts avec douceur, dans des gestes qui l'aidaient énormément à percevoir ses traits et tout ce qu'il ne pouvait pas percevoir autrement que par le toucher. La pulpe de ses doigts s'attarda sur son front, sur son nez, sur tout ce qui pouvait lui permettre de la visualiser un peu mieux, et c'est un sourire ravi qui naquit sur ses lèvres en même temps qu'il crut la sentir réagir au contact de ses mains. C'était un moment particulier pour lui et il avait le sentiment de s'être davantage rapproché d'Anouchka rien qu'en redessinant les contours de son visage, parce que c'était très précieux pour lui de compenser le fait de ne pas voir par ce genre de contacts. Un court silence s'installa autour d'eux, avant qu'ils ne plaisantent sur leur rapport respectif à l'argent. La remarque d'Anouchka lui fit émettre un rire. « Je me disais bien que tu ne faisais pas une vénale très crédible. » Il souffla d'un ton amusé, bien conscient que si une personne ne risquait pas de placer l'argent au centre de ses préoccupations et surtout avant les autres, c'était bien elle. Sa générosité était l'une des choses qui l'avaient frappé en premier lors de leur rencontre, et il suffisait de voir à quelle vitesse elle lui avait proposé de l'aider financièrement pour comprendre qu'elle accordait beaucoup plus d'importance à ce qui par définition n'avait pas de prix. C'est l'une des choses qui le touchaient particulièrement chez Anouchka, en plus du fait qu'elle semble garder beaucoup de choses pour elle et n'avoir pas vécu que des moments évidents, notamment à l'échelle de ses liens avec sa famille. Il ne la forcerait pas à se confier si elle n'en avait pas envie, mais il aurait envie de l'écouter si c'était le cas un jour, parce que la famille représentait beaucoup pour lui et qu'il savait à quel point ça pouvait parfois être une faiblesse. Elle lui confia songer à s'installer définitivement en Angleterre ou ailleurs et il montra un certain enthousiasme lorsqu'elle évoqua New York, parce qu'au delà même du fait que c'était une ville qui représentait beaucoup pour lui et qu'il n'avait encore jamais réussi à quitter, c'était un endroit qu'il adorerait pouvoir lui faire visiter. Anouchka confessa en avoir très envie aussi, et son sourire s'étira. « Il paraît que mon appartement offre une jolie vue sur toute une partie de Manhattan. » Son ton se voulait complice, parce qu'elle comprendrait certainement que c'était sa façon de lui donner d'autant plus envie de la visiter, mais aussi qu'il avait acheté son appartement après avoir perdu la vue et ne connaissait donc celle qu'offrait son balcon que d'après ce que ses proches lui en avaient dit. Interrogé sur ses éventuelles craintes au sujet de son secret, il lui confia ne pas complètement s'inquiéter du fait qu'il puisse changer d'une certaine manière le regard que les autres portaient sur lui, et l'espérer même dans une certaine mesure bien qu'il ne puisse pas développer sa pensée. Il espérait ne pas inquiéter Anouchka, qui de son coté avait avoué appréhender que la façon dont il la voyait puisse changer lorsqu'il connaîtrait son secret, parce que le regard qu'elle porterait sur ce qu'il cachait serait également très important pour lui. Les moments qu'ils passaient ensemble comptaient beaucoup à ses yeux et les gestes qu'ils initiaient l'un envers l'autre tout autant. Il avait craint l'espace d'un instant que les questions qu'il lui avait posé soient trop indiscrètes à ce stade de leur rapprochement, mais comprit qu'Anouchka pouvait parler très librement de sexe et fut troublé de l'entendre confier certaines choses qui, si elles collaient bien avec la spontanéité qu'il avait cerné chez elle, contrastaient assez avec l'innocence qu'elle avait montré jusqu'ici. Elle s'avérait donc au moins aussi surprenante qu'il le pensait, et cette idée lui plaisait. Il lui confia à son tour aimer faire l'amour le matin et n'y voir en fait aucun plaisir coupable, et la réplique de la jeune femme lui tira un rire qui eut certainement un peu de mal à masquer le trouble qui l'avait envahi sur le moment et la teinte un peu rosée qu'avaient prises ses joues. La savoir heureuse était toujours une satisfaction, mais à cet instant c'était aussi une pensée assez troublante. Se pinçant les lèvres, il se concentra sur la suite et retrouva un fin sourire. « Je veux bien m'éterniser un peu demain matin si tu es sûre que tes compagnons de chambre ne vont pas trouver curieux que je dorme dans ton lit. » Il souffla dans un sourire teinté de malice, parce qu'au même titre qu'il n'avait pas l'habitude de dormir en dehors de sa chambre, il imaginait facilement que ses colocataires n'avaient pas l'habitude d'accueillir des candidats extérieurs à leurs quartiers, et César préférerait s'assurer que sa présence ne risquait pas de déranger avant de prendre ses aises. Question de principes, et puis il n'avait pas envie de lui causer des problèmes. Anouchka mentionna son propre plaisir coupable, et son sourire se fit plus amusé. « Je te comprends, tu peux pas savoir comme je regrette que ce genre de livres soient presque introuvables en braille... » Il avoua d'un ton exagérément déçu, bien qu'il déplore très sérieusement que le choix en la matière reste réduit et qu'il ne soit pas toujours évident de trouver des librairies ou des bibliothèques proposant des ouvrages accessibles aux non-voyants, ce qui valait aussi pour la littérature érotique puisqu'il pouvait plonger dans n'importe quelle histoire pourvu qu'elle soit prenante. Éclaircissant ensuite un point au sujet de sa sexualité, il l'interrogea indirectement au sujet de Gio et se sentit un peu mal de devoir lui avouer qu'il n'aurait sûrement pas été indifférent si elle avait éprouvé une forme d'attirance pour le jeune homme. « Simplement qu'une partie de moi aurait été assez triste... » Il eut un sourire plus timide, pas certain d'arriver à formuler ce qu'il voulait dire de la bonne façon, mais persuadé malgré tout qu'elle comprendrait. Parce qu'il leur portait à tous les deux une affection sincère mais qu'avec Anouchka, il y avait quelque chose de particulier qui faisait qu'il ne la percevait pas vraiment comme une fille de la bouche de qui il aimerait entendre qu'elle était attirée par un autre. Il se sentait attiré par elle et tenait beaucoup à l'idée de la garder près de lui, la méfiance qu'il exprimait généralement lorsqu'il se rapprochait d'une femme avait tendance à s'évanouir face à la douceur qui ressortait d'elle. Il retrouva un air amusé lorsqu'il fut question de ses voisins, heureusement pas très sérieux dans sa proposition de les lui présenter, tandis que sa remarque lui fit étouffer un rire. « Il faudrait pour ça qu'ils ne tombent jamais sur cette séquence, parce qu'ils risqueraient de se faire plus discrets. » A moins d'aimer l'idée que toute une partie de leur immeuble puissent entendre leurs ébats rien qu'en ouvrant la fenêtre, après tout s'il y avait des gens pour trouver ce genre de choses excitantes, il devait y en avoir qui appréciaient l'idée de se donner en spectacle. Sa prochaine question eut pour effet de le troubler lorsqu'il comprit qu'il aurait sûrement mieux fait de la garder pour lui, parce qu'il ne voulait pas lui donner l'impression qu'il s'agissait d'une question piège ou que sa réponse risquerait d'altérer ce moment. Son embarras se dissipa toutefois subitement lorsqu'Anouchka déposa sur ses lèvres un baiser qui fit instantanément s'évanouir toutes ses pensées et lui coupa toute autre envie que celle de profiter de cet instant profondément agréable, presque suspendu dans le temps. A tel point en fait qu'il mit plusieurs secondes à réaliser ce qui venait de se passer lorsque le contact de leurs lèvres fut rompu. Le sourire qu'il afficha à ce moment-là en dit plus long sur ce qu'il en avait pensé que tous les mots qu'il aurait pu trouver, et bientôt sa main remonta jusqu'à la joue de la jeune femme pendant que ses lèvres partaient cette fois conquérir les siennes dans un baiser plus appuyé, poursuivant les sensations qu'il avait éprouvé l'instant d'avant lorsqu'il avait goûté à ces lèvres qu'il n'avait jamais vu. Il oublia l'espace d'un instant tout ce qu'il pouvait y avoir autour d'eux, et notamment cette chambre qui pourrait très bien se remplir d'un instant à l'autre. Car lorsque leurs lèvres se séparèrent à nouveau et qu'il se retrouva incapable de formuler quoi que ce soit d'intelligent, César lui fit remarquer qu'ils étaient peut être entrain de dépasser son couvre-feu. Il n'avait pas la moindre idée de l'heure qu'il pouvait être, et s'en inquiétait surtout parce qu'il n'était pas venu la rejoindre pour l'empêcher de dormir. « C'est pas moi qui vais me plaindre si tu me tiens compagnie un peu plus longtemps. » Il souffla d'un ton malicieux, parce que lui savait qu'il ne trouverait probablement pas le sommeil avant un petit moment et aurait patienté sagement si Anouchka s'était endormie, mais qu'il préférait forcément veiller un peu plus longtemps avec elle. La sentant échapper à son étreinte, il afficha un air aussi surpris que rieur lorsque la jeune femme bondit tout à coup sur le lit et sauta sur le matelas dans ce qui ressemblait à un élan d'enthousiasme qui le laissa interloqué. Il se mit à rire, attendri par cette scène que son esprit essayait de se représenter, puis eut un léger sursaut lorsqu'elle se laissa finalement retomber sur ses genoux, ses lèvres étirant un doux sourire tandis qu'il se redressa sur le matelas pour se retrouver en position assise, passant doucement ses bras autour de sa taille pour l'enserrer. « Je le suis moi aussi... » Il confia dans un souffle, parce que troublé il l'était définitivement depuis plusieurs minutes, et y compris à cet instant. Sentant son sourire s'élargir à sa prochaine remarque, il laissa l'une de ses mains rejoindre le visage d'Anouchka et glisser jusqu'à son menton. Il s'aida de ce repère pour identifier de nouveau ses lèvres, mais cette fois c'est son pouce qui remonta pour aller à leur rencontre dans une caresse lente et délicate. « Moi aussi j'ai beaucoup aimé. Et ce sont tes lèvres qui sont douces... » Et il le pensait d'autant plus sincèrement après ce contact, qui n'était finalement que la continuité de celui de tout à l'heure, lorsqu'elle l'avait laissé détailler son visage à l'aide de ses mains. « J'arrive à les visualiser, et je crois qu'elles sont aussi très belles. » Il souffla tout bas et dans un nouveau sourire teinté de douceur, son pouce terminant d'en dessiner les contours et d'en apprécier la forme et la texture. Il croirait voir leur esquisse apparaître devant lui, là où seule son imagination pouvait pourtant se les représenter. « Dis-moi une chose sur toi que j'ignore et que tu voudrais que je sache. N'importe quoi du moment que ça a de l'importance à tes yeux. » Cette fois il ne lui posait plus de question, il voulait qu'elle se sente libre de partager ce qu'elle voulait avec lui, tout détail aussi petit soit-il qu'elle jugerait important ou symbolique et qui l'aiderait à la découvrir davantage.
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) - Page 2 EmptyDim 2 Déc 2018 - 15:34

César lui explique finalement qu’il a l’habitude se promener, que ça le fatigue naturellement et que finalement ça l’apaise. Elle sourit tendrement. Un peu plus lorsqu’il mentionne son chien Dougie. D’ailleurs qu’elle meurt d’envie de rencontrer, n’ayant jamais eu la chance d’avoir un animal de compagnie à elle, même si ce dernier est bien plus qu’un simple animal de compagnie : un compagnon de route, de vie. Et si elle ne lui propose pas de la réveiller au cas où il aurait envie de se promener cette nuit en cas d’insomnie, elle tapote doucement son torse en lui répondant un « Je suis rassurée alors… » pour ne pas lui avouer tout de même son inquiétude : enchaîner les insomnies, les troubles du sommeil n’est pas bon. Mais à quoi bon le répéter ça ne changera rien à sa vie ou plutôt à ces troubles. Alors doucement elle veut lui chasser ses idées. Elle veut aussi se rapprocher ça le dire clairement. Explorer son visage doucement pour l’inciter à en faire de même. C’est lui qui, lorsqu’elle lui avait demandé s’il faisait ça, avait précisé la proximité et l’intimité qu’il fallait avoir et que cela prouvait créer. Alors forcément elle initia l’instant auquel il répondit pour son plus grand bonheur. Il avait raison. On ne peut pas faire ça à n’importe qui, des frissons prenant l’entièreté de son corps quand les mains de César caressait doucement ses traits fins. Sentant son cœur se soulever un peu trop, elle désamorce l’instant en riant. Il a totalement raison, elle est très peu crédible en femme vénale surtout quand elle est capable de distribuer son argent alors même qu’elle ne l’a pas encore gagné. Par contre elle est totalement sincère quand elle dit vouloir visiter New York. Évidement pour découvrir la ville mais aussi parce qu’elle vivrait particulièrement mal le fait de ne plus voir César en dehors du jeu. C’est une chose maintenant qui lui semble impensable. Alors forcément quand elle évoque New York, ce n’est pas que pour visiter la ville, mais également passer le plus de temps possible en sa compagnie. Elle adorerait ça, comme elle aimerait l’accueillir chez elle. Alors naturellement elle accepte sa proposition, ses yeux pétillants un peu plus. « Ce doit être magnifique. La vue de mon appartement donne sur… Sur le jardin de ma voisine et surtout sur ses chèvres… Ce n’est pas très impressionnant mais j’espère qu’un jour tu viendras aussi chez moi... » Qu’elle lui demande alors, ayant certainement moins à offrir que lui en terme de visite mais beaucoup en authenticité. D’ailleurs elle n’en manque pas elle-même, répondant avec plus d’aisance à des questions sur la sexualité qu’à des questions concernant sa famille ou son secret. En soit elle trouve ça moins compliqué et surtout plus léger. Pas forcément plus intéressant quoique la rouquine aime l’idée de savoir qu’il aime faire l’amour le matin. Elle le lui signifie et il semble tant gêné qu’il en rougit. Elle trouve ça tellement mignon, lui effleurant la joue de son pousse. Avant de hausser ses épaules. « Honnêtement je m’en fiche un peu de ce que peuvent penser mes compagnons de chambre... » Même si elle comprend bien où il voulait en venir. Elle ajoute. « Leur avis importe peu le plus important c’est que… C’est que ça ne te dérange pas toi... » Elle a la sensation que ça pourrait le déranger et en même temps, elle ne sait pas bien. En tout cas elle espère que les qu’en dira-t-on ne le pousseront pas à fuir son lit des les premières lueurs du matin. Comme avouer son propre plaisir coupable ne le fera pas fuir. Bon ce n’est pas non plus un horrible plaisir coupable, mais il pourrait trouver ça curieux. Bien au contraire puisqu’il regrette de ne pas avoir accès aux livres érotiques. Elle laisse échapper un rire parce qu’elle ne s’attendait pas à ça. Aussi parce qu’elle pensait que les livres érotiques étaient surtout destinés aux femmes. « Pour le coup je ne peux que te comprendre aussi… Ce genre de livre en Biélorussie ça n’existe quasiment pas... » Qu’elle souffle. Il lui avait fallu attendre d’arriver en Angleterre pour comprendre que ce genre de livres constituaient carrément une catégorie de littérature au même titre que la romance ou le polar. Le choc que ça lui avait fait. On ne peut pas parler de choc pour ça, mais Anouchka est un peu troublée des questionnement de César concernant Gio. Jamais elle n’avait eu la sensation de donner l’impression qu’elle l’appréciait plus qu’un ami. Alors lorsque l’américain précise qu’il aurait été triste si elle était intéressée par Gio, elle fait une petite moue troublée. Avant de pincer ses lèvres. « Seulement une partie de toi ? » Qu’elle dit alors malicieusement, ne voulant pas plomber l’ambiance. Oui elle est troublée parce que César est prêt à s’effacer pour une autre. Enfin c’est ce qu’elle comprend. Mais elle est aussi troublée parce qu’il ne semble pas se rendre compte que le seul qui l’intéresse sincèrement c’est lui. Sincèrement parce qu’au delà du physique, de l’apparence, il la touche au plus profond d’elle. Et elle avait la sensation de le lui montrer dès qu’elle le pouvait. Finalement son énième question eu un effet libérateur sur la rousse. Pourtant elle était très gênée de cette question, mais l’occulta au final en venant l’embrasser. Elle calqua ses lèvres aux siennes comme seule et unique réponse valable finalement. D’une extrême douceur, elle avait craint l’espace d’un instant que ce ne soit pas partager. On ne sait jamais si une attirance est partagée, mais à son tour il vint l’embrasser. Avec autant de fougue qu’elle avait mit de tendresse dans le sien et pour le coup, ses craintes de dissipèrent. Immédiatement. Est-ce que cela laisse présager autre chose ensuite, elle n’en sait rien. Mais sur l’instant même, son sourire ne pourrait être plus heureux. Pas que son sourire, son enthousiasme, sa joie, son bonheur. Alors non franchement, elle n’a aucune envie de dormir sur le moment. Ce qui semble plaire à César. Évidemment que ça lui plaît. Alors sans crier gare elle se lève et saute de joie. Comme le ferait une enfant à qui on annoncerait un voyage à Disneyland. Elle ne se demande même pas à quel point elle pourrait être ridicule sur le moment, si des personnes les surveillaient. Elle bondit sur le lit. Tournoie. Rigole. Avant de se poser sur les genoux de son camarade. Plus que son camarade d’ailleurs. Ce dernier se relève et passe ses bras autour d’elle pour reprendre leur étreinte. À son tour elle passe ses bras autour de son cou histoire de retrouver une certaine proximité. Le savoir aussi troublé qu’elle la rassurait. Elle ne saurait dire pourquoi ni comment. Ou bien parce qu’au final elle l’avait embrassé sans même réfléchir une seconde et à ce qui se passerait par la suite. Trop concentrée à détailler le visage de César et à se demande ce qu’il pensait à cet instant, elle sursaute un peu quand ce dernier lui touche à nouveau le visage. Elle lâche un léger rire, fermant les yeux. Elle ferme les yeux pour ressentir le moindre frisson, la moindre sensation. Alors que son pouce vient lui caresser doucement ses lèvres. Évidemment elle le laisse faire, laissant aussi échapper son souffle contre son doigt. Un souffle coupé qui l’empêche de répondre quoique ce soit. Elle se laisse faire en silence. Bien évidement ses lèvres s’étirent en un sourire béat, bienheureux. Tout doucement ce sont les doigts d’une de ses mains à elle qui viennent se perdre dans les cheveux de César. Tandis que l’autre lui caresse le torse à nouveau. Il lui demande de lui dire quelque chose sur elle, quelque chose d’important et qu’il ne connaît pas encore. Elle penche un peu la tête sur le côté. « Je ne… Je ne sais pas quoi te dire... » Qu’elle souffle dans un premier temps. Il faut dire que c’est compliqué pour elle de parler d’elle, non pas qu’elle n’aime pas ça mais son secret étroitement lié à l’entièreté de sa vie. Elle n’a qu’à peine vingt-et-un ans. Elle fronce alors un peu les sourcils. « Je… Quand j’étais petite je n’allais pas à l’école… Mes frères et sœurs m’ont appris des trucs et ma mère m’a fait un peu l’école mais… Mais elle m’a plus appris sur le communisme que les bases normales de l’école… Je crois que j’ai vraiment appris à lire et à écrire vers… Dix ans... » Elle sourit un peu gênée, mais c’est important pour elle justement. Parce qu’à partir de ce moment, la lecture a pris une place importante dans sa vie. Son activité préférée. Elle toussote un peu. Avant de lui demander tout doucement. « Est-ce que tu veux bien me… Me raconter ton accident ? » Qu’elle demande tout doucement, histoire de ne pas le vexer s’il ne veut rien lui dire… Ou si même cela concerne son secret ?
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) - Page 2 EmptyLun 3 Déc 2018 - 5:58

César eut un sourire plus tendre lorsqu'Anouchka lui confia être rassurée par ses explications, parce qu'il n'avait pas évoqué ses troubles du sommeil pour l'inquiéter mais simplement parce que c'était le genre de détails qu'il jugeait normal de partager avec elle alors qu'il s'apprêtait à dormir à ses cotés. Elle savait maintenant que ce n'était pas grave et qu'il se soignait pour retrouver un sommeil proche de la normale, et ce n'était sûrement pas cette nuit qu'il risquait de faire une rechute. Sentir quelqu'un près de lui aidait beaucoup dans ces cas-là, et ce n'était pas la première fois qu'il se rendait compte d'à quel point la compagnie d'Anouchka lui était agréable et apaisante. Il sentit par exemple un profond bien-être l'envahir lorsque les mains de la jeune femme se promenèrent sur sa peau dans des gestes que peu de gens initiaient généralement avec lui parce qu'on ne se douterait pas forcément d'à quel point ces contacts pouvaient avoir de l'importance pour lui. Lui qui était privé de ses yeux mais qui grâce à ça ressentait le moindre souffle, le moindre effleurement d'un doigt sur sa peau comme quelque chose d'intense et de particulièrement précieux. Et qui ressentait ce même bouleversement en lui lorsque c'était ses mains qui détaillaient la peau des autres, comme lorsqu'Anouchka les déposa sur son visage pour le laisser la découvrir à sa façon, après se l'être imaginé des dizaines de fois. C'était un sentiment incroyable de sentir ses mains transmettre toutes les informations qu'elles pouvaient deviner par un simple contact à son cerveau, et César n'avait jamais visualisée Anouchka aussi clairement qu'à cet instant. Il esquissa un sourire reconnaissant et troublé lorsque le contact prit fin, avant de lui assurer qu'il ne l'imaginait pas un instant comme étant quelqu'un de vénale. Pas d'après ce qu'il savait déjà d'elle et de la bonté naturelle qu'il avait perçu chez elle dès leur rencontre. Il fut question de New York et de l'idée de la lui faire visiter, une chose dont César avait très envie et notamment parce qu'il aimerait lui faire découvrir son univers à l'extérieur. Il s'habituait très vite à la présence des autres et celle d'Anouchka était déjà un repère à part entière pour lui dans cette aventure, la revoir lui tiendrait beaucoup trop à cœur et il savait qu'il serait prêt à beaucoup de choses pour ça. Ses lèvres dessinèrent un sourire plus amusé lorsqu'elle mentionna son chez-elle. « Tu sais très bien que la vue n'est pas ce qui risque de me rebuter. » Il souffla dans un rire, avant de reprendre plus sérieusement. « Alors bien sûr j'aimerais beaucoup venir chez toi, tu pourrais me le faire voir à travers tes yeux. J'ai jamais autant aimé voyager que ces dix dernières années. » Ça pouvait paraître fou ou assez illogique, mais le goût qu'il avait déjà pour les voyages du temps où il voyait encore s'était intensifié lorsqu'il avait perdu la vue, précisément parce qu'il avait refusé l'idée que ça fasse de lui un ermite incapable de continuer d'apprécier le monde qui l'entourait. Il ne pouvait peut être plus le voir, mais il pouvait percevoir les choses, se les laisser raconter, les apprécier à travers le regard des autres et c'était toujours très précieux pour lui de continuer à faire toutes sortes de découvertes. Les questions qu'il lui posa ensuite ne semblèrent pas embarrasser la jeune femme qui y répondit très honnêtement, au même titre que lui qui toutefois fut troublé de l'entendre rebondir sur l'idée qu'il aimait faire l'amour le matin. Il sentit son pouce sur sa joue et retrouva un plus fin sourire, avant de chercher à savoir si elle ne craignait pas que ses compagnons de chambre trouvent curieux qu'il dorme dans son lit. « Moi ça ne me dérange pas du tout de rester, au contraire j'en ai très envie. Et je pense que ça vaudrait le coup rien que pour me voir galérer à t'amener le petit-déjeuner au lit sur un plateau... » Il souffla dans un léger rire, sincère et beaucoup plus sérieux qu'en apparences, même s'il préférerait bien sûr que personne n'y voit le moindre inconvénient, d'autant plus qu'il n'avait pas l'intention de gêner qui que ce soit ni de prendre ses aises comme s'il avait toujours été chez lui. Elle partagea avec lui son plaisir coupable, et loin de le choquer sa confession l'amena plutôt à plaisanter à moitié sur la difficulté que ça représentait de trouver des livres érotiques imprimés en braille. C'était sa façon de lui dire qu'il ne trouvait pas ça étrange, au contraire il comprenait qu'on puisse aimer se plonger dans ce genre de lectures. Son sourire s'étira à sa précision. « C'est pour ça que tu en parles comme d'un plaisir coupable, parce que tu es restée longtemps en pensant que ce genre de lectures n'étaient pas habituelles ? » Il demanda doucement, conscient que la vie en Biélorussie devait être différente de celle qu'elle connaissait maintenant en Angleterre, et d'autant plus impressionné à vrai dire qu'elle ait eu le courage de partir vivre loin de ce qu'elle avait toujours connu, comme ses parents qui de leur temps avaient chacun quitté une situation délicate en Argentine et découvert que les choses étaient très différentes à New York. « Parce que moi j'y vois rien de honteux. Et peut être qu'à l'occasion tu pourras me lire un passage d'un de ces livres. » Il esquissa un sourire plus malicieux, parce qu'à ses yeux c'était une façon plutôt romantique de cultiver son propre plaisir, et ça ressemblait bien à l'image qu'il s'était faite d'Anouchka depuis qu'il la connaissait. Il la percevait comme une fleur délicate qui cachait des cotés plus surprenants, comme lorsqu'elle s'était confiée sur son rapport à la sexualité. Et il se disait que peut être ce ne serait pas si étrange de partager ce genre de choses avec elle, puisque lui avait de toute façon peu d'options en terme de lectures et pas forcément l'envie de retourner toute la bibliothèque en quette d'un bouquin érotique. Ça, ce serait un peu la honte. Il apparut un peu plus gêné au sujet de Gio, et eut un peu de mal à exprimer le fond de sa pensée lorsqu'il lui avoua qu'une partie de lui aurait été assez triste que l'intérêt qu'elle porte à son ami soit un peu plus qu'amical. Il savait qu'elle comprendrait, et sa question étira ses lèvres dans un sourire plus timide. « Bon d'accord, pas qu'une partie... » Il expira dans un souffle avant d'émettre un rire teinté d'embarras. Et elle comprendrait au son de sa voix que ça le gênait un peu de le lui dire, parce que c'était admettre beaucoup plus clairement qu'il ne lui était pas insensible depuis qu'il la découvrait et que beaucoup de choses chez elle le troublaient et lui plaisaient sans même qu'il ait besoin de la voir. C'était toujours compliqué de s'aventurer sur ce genre de terrains lorsqu'on n'avait que des impressions et des sensations pour se faire une idée de l'intérêt que nous portait quelqu'un, et c'est sûrement pour ça que sa vie affective était loin d'être un long fleuve tranquille depuis qu'il avait perdu la vue. Pour ça qu'il se sentait très seul depuis dix ans. Et aussi la raison pour laquelle le baiser qu'elle déposa finalement sur ses lèvres l'apaisa d'une façon qu'elle ne put probablement pas imaginer, l'arrachant à toutes les pensées et à tous les détails qu'il pouvait y avoir à coté, simplement parce que rien ne comptait plus que ce moment et ce contact qui la rapprochait de lui plus qu'aucun autre ne l'avait fait. Comme le baiser qu'il initia en retour, autant parce que le premier lui avait paru trop court que parce que ce nouveau contact symbolisait mieux que toute autre chose ce qu'il avait essayé de lui dire tout à l'heure. Et ce qu'il pensait d'elle. Il fut incapable de dire combien de temps ses lèvres avaient goûté aux siennes, mais une partie de lui se fit violence au moment de les détacher, alors qu'il affichait au même moment un air soulagé à l'idée qu'elle dise vouloir veiller encore un peu. Il en eut d'ailleurs la confirmation lorsqu'elle bondit sur le lit et se mit à sautiller pendant qu'il se retrouvait à bouger en même temps que le matelas, riant à l'idée que sa spontanéité lui réserve encore certainement des surprises. Anouchka vint finalement se poser sur ses genoux, et il en profita pour se redresser de façon à l'étreindre. Il sentit ses bras autour de son cou et sourit, lui avouant être aussi troublé qu'elle par ce qu'ils venaient de partager, parce qu'au delà du fait que ces baisers avaient été très agréables, ils avaient fait tomber une barrière symbolique entre eux et César le sentait. Il laissa ainsi l'une de ses mains retrouver le visage de la jeune femme et son pouce se déposer contre ses lèvres pour les caresser, de haut en bas, de bas en haut, et de façon à en apprécier autant la forme que la texture. Elles étaient douces, et il les imaginait comme étant aussi d'une beauté que son doigt percevait rien qu'en les détaillant. Les lèvres, c'était l'une des choses qu'il trouvait les plus sensuelles chez une femme, et il n'avait pas besoin de ses yeux pour se sentir attiré par une bouche. Il sentit la main d'Anouchka se perdre dans ses cheveux tandis que la seconde se déposait sur son torse, et ses lèvres s'étirèrent sous la douceur de ces contacts. Une question s'en échappa ensuite, et il lui demanda de lui confier une chose à son sujet qu'il ignorait encore et qu'elle voudrait qu'il sache. Elle disait ne pas savoir quoi lui dire, et il lui sourit plus doucement pour lui signifier qu'il serait content de la découvrir davantage peu importe ce qu'elle jugerait bon de lui confier. Elle reprit finalement la parole et sa confession dessina une expression émue sur son visage.« On ne le devinerait pas du tout quand on te rencontre. Et je te dis ça parce que je sens dans ta voix que ça te gêne un peu. » Il souffla doucement, laissant l'une de ses mains dessiner une caresse sur sa joue dans un contact qu'il espérait rassurant. « Tu es fière du chemin que tu as parcouru ? Parce que moi je pense que tu le peux et que c'est génial que la lecture soit devenue aussi importante pour toi. » Et il espérait qu'Anouchka savait qu'il pensait chaque mot de ce qu'il lui disait et que de son point de vue à lui, ça n'avait pas d'importance qu'elle ait appris à lire à 5 ou à 10 ans, pas plus que la fréquence à laquelle elle avait fréquenté l'école étant petite. Il était impressionné par son parcours et ça ne faisait que renforcer l'impression qu'il avait depuis le départ qu'elle n'était pas une fille comme les autres. « Je te trouve encore plus intéressante en sachant ça. » Il souffla tout bas et dans un sourire plus doux, resserrant un instant leur étreinte et rapprochant davantage son visage du sien, tandis qu'Anouchka lui posa à son tour une question qui le troubla plus qu'elle n'en avait probablement idée. Il resta silencieux un instant, cherchant ses mots. « J'ai assez peu de souvenirs de l'accident en lui-même, mais... » Il prit une légère inspiration, bien conscient que ce n'était jamais un sujet très joyeux à évoquer. « C'était en plein hiver, il avait gelé un peu partout et j'avais pris la route sans vraiment réfléchir... J'étais jeune, pas très responsable et j'avais envie de prouver des tas de choses, alors j'ai roulé un peu plus vite que la normale et j'ai... perdu le contrôle et foncé droit dans quelque chose de très dur. Je saurais pas dire si c'était un panneau publicitaire ou autre chose, je sais juste... que c'est un miracle si je me suis pas tué sur le coup. » Il ne se souvenait pas précisément des circonstances de l'accident, mais il se rappelait de ce qu'on lui avait dit à l'hôpital et qu'il s'était pris une énorme claque lorsqu'il avait réalisé. « Le reste est très flou, je sais juste qu'on m'a trouvé dans un état critique. J'avais reçu un choc à la tête tellement violent qu'il a endommagé une petite partie de mon cerveau et c'est suite à ça que je suis devenu aveugle. Mes yeux n'ont pas été directement touchés, mais mon cortex a été abîmé alors il ne reçoit plus aucune information visuelle. » C'est pour ça que la plupart du temps, il ne portait des lunettes que pour signifier aux autres qu'il était aveugle. Son visage avait parait-il était un peu abîmé dans l'accident, mais il savait que ses yeux n'en gardaient pas de trace et ne risquaient donc pas de mettre les autres vraiment mal à l'aise. « Je suis resté des semaines dans le coma, et la convalescence a été dure. Mais je veux que tu saches... que personne d'autre que moi n'a été blessé dans l'accident. C'est la première chose que j'ai demandé quand j'ai compris ce qui m'était arrivé. » Il avait besoin qu'elle le sache, parce que ça lui serait très difficile qu'elle puisse penser qu'il avait mis la vie de quelqu'un d'autre en danger et ait tourné la page alors que c'était une chose qui l'aurait hanté et probablement empêché de guérir et d'avancer. « Tu dois me trouver tellement stupide... » Il souffla, la tête baissée et la gorge étranglée par une émotion toujours intacte même après toutes ces années, réalisant qu'il accordait beaucoup d'importance à ce qu'elle pourrait en penser.
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) - Page 2 EmptyMer 5 Déc 2018 - 11:07

Anouchka n’envisage pas de ne pas revoir César après l’aventure et elle est prête à faire des centaines et des milliers de kilomètres pour ça. Visiter New York n’est pas un rêve en soit, mais l’idée de le faire avec lui revêtait un sentiment bien plus particulier. Parce qu’elle aura la sensation de visiter la ville autrement que les touristes normaux dans son genre et que c’est un privilège bien plus précieux. Et qu’elle pourra surtout partager des choses avec lui qu’elle ne saurait partager enfermée dans le palais, entouré d’autres candidats. Mais elle ne veut pas que visiter New York, non en retour elle souhaite aussi lui faire découvrir son chez elle. Son appartement minuscule évidemment, mais aussi Manchester, et peut-être un peu plus encore. Evidemment si elle lui avait parlé de sa vue, ce n’était que pour le contraste avec celle que le jeune homme lui proposait. Alors elle lâche un rire amusé devant sa réaction. Avant d’attraper un sourire attendri lorsqu’il lui affirma aimer voyager, surtout depuis qu’il est aveugle de ce qu’elle comprend. « Ce serait avec un grand plaisir… » Qu’elle souffle resserrant toujours un peu leur étreinte. « J’ai déjà hâte ! » Qu’elle ajoute dans un sourire à la fois amusé et excité. Son étreinte, elle veut la garder ainsi jusqu’au lendemain matin, peu importe ce que les autres pourraient en penser. Si parfois elle s’attache à l’avis des autres, dans ce contexte précis, elle se moque bien de savoir ce que ses compagnons de chambre pourraient en dire, sachant qu’elle ne s’attarde pas non plus à ce qu’ils font eux. N’importe qui ici a le droit de dormir avec qui il veut, et de traîner au lit le matin avec qui bon leur semble. Et elle n’hésite pas à le lui signifier, lui faisant comprendre le plus simplement et le plus naturellement que le seul avis qui compte vraiment pour elle, c’est bien le sien. Mais il l’assure que ça ne le dérange pas bien au contraire. Elle lâche un rire franc. « Je ne doute pas que tu puisses le faire… » Qu’elle souffle alors qu’il lui parle de lui amener le petit déjeuner au lit. L’idée était tout de même drôle, quand bien même elle n’aurait jamais osé faire cette blague. « Mais c’est que rien que pour voir ça je pourrais dormir jusqu’à… dix heures ! » Ce qui en soit est une heure inconcevable pour elle qui se lève plus à sept heures, voir même un peu avant. Elle ne veut absolument pas se moquer et elle pense que César le sait maintenant. D’ailleurs elle n’hésite pas à lui avouer le genre de lecture qu’elle aime. Même si elle a une petite appréhension concernant sa réaction, elle sait que tous n’auraient pas la même que lui. Parce que non seulement il le prend très bien et sans se moquer, mais en plus il lui avoue plutôt aimer ça également. Des moqueries, mais aussi des brimades, elle en avait eu longtemps peur et s’en était préservée en se cachant. Enfin le mot peur est certainement exagéré, mais elle n’était pas à l’aise avec l’idée d’être prise sur le fait. Comme un garçon en train de regarder de la pornographie.. Elle affiche un léger sourire. « Exactement. Et encore un peu maintenant tu sais. Je veux dire… Je me vois mal aller dans une librairie pour demander ce genre de romans… » Qu’elle commence timidement, avant d’ouvrir en grand ses yeux clairs. « Tu voudrais que je t’en lise un passage ? » Qu’elle répète et termine, sincèrement étonnée, légèrement rougissante. Parce que ce genre de lecture ne se partage pas forcément tant ça peut tomber dans le domaine de l’intime. Mais aussi parce qu’elle a apporté ici un bouquin de ce genre, mais que le russe la protégeait des oreilles curieuses. Curieuse, elle l’est aussi beaucoup. Alors quand Gio vient sur le tapis, Anouchka est un peu perdue concernant la réaction de César qui serait prêt à s’effacer. Mais qui n’hésite pas à lui signifier qu’il en serait triste. Enfin une partie de lui serait triste. Elle ne peut pas s’empêcher de se demander si véritablement il n’y aurait qu’une seule partie de lui triste. Il lui avoue que non et elle ne peut s’empêcher de sourire tendrement. Sans attendre et parce qu’elle le sent particulièrement gêné, elle ajoute après lui : « Ca serait pareil pour moi aussi tu sais... » Pour lui signifier qu’elle était dans la même position. Que si une fille lui plaisait plus qu’elle et bien elle en serait triste aussi mais ne s’opposerait pas à son bonheur. Mais en cet instant précis, son bonheur passe par les baisers qu’ils viennent de s’échanger. Aussi différent l’un que l’autre, mais beaucoup trop court. Mais tellement bon qu’elle n’hésite pas à sauter dans les airs et dans le lit pour lui faire comprendre toute la joie qu’elle contenait en elle. Elle aurait pu se contenter de parler mais non, elle agit. Retombant alors sur les genoux de César, elle met des mots sur ce qu’elle ressent. Qu’elle est particulièrement troublée mais dans le bon sens, et qu’elle a aimé sentir ses lèvres tout contre les siennes. Bienheureuse, elle apprécie les doigts de César se promenant sur sa peau. Sur son visage. Qui détaille ses lèvres et qui lui donne envie d’embrasser à nouveau les siennes. Mais elle se retient pour le moment, ne voulant pas abuser des bonnes choses d’un seul coup. Alors tandis qu’il la ressert auprès de lui, elle n’hésite pas à l’encercler de ses bras. De lui caresser les cheveux. De toucher à nouveau son torse. Et de profiter de ses deux beaux yeux bleus. Finalement César lui demande de lui dire quelque chose pour elle. Mais pas que, quelque chose de très important. Sur le coup, elle ne sait sincèrement pas quoi lui dire de peur d’aller trop loin dans son secret. De peur d’être trop honteuse. Mais finalement elle avoue. Elle avoue parce qu’elle sait qu’il ne se moquera pas d’elle et qu’il est d’une compréhension qui force le respect. Elle n’a pas été à l’école étant petite. Non pas pour être exploitée par ses parents, mais pour que ces derniers puissent lui donner l’éducation qu’ils le souhaitaient. Pas forcément la meilleure. Parce que du coup la lecture, l’écriture, elle ne l’a appris que très tardivement. Ce que lui répond César la touche tout particulièrement. Parce que d’un côté il ressent sa gêne, mais de l’autre la rassure. Elle s’est que depuis ce temps elle s’est rattrapée et elle est effectivement fière qu’il puisse le remarquer. « Depuis je n’ai plus jamais quitté les livres… Je crois que je suis fière oui... » Qu’elle souffle timide et attendrie. Mais ce qu’il dit lui fait lâcher un petit rire. Il la trouve encore plus intéressant en sachant ça. Elle ne répond rien mais il ne peut savoir la joie qu’il vient de lui procurer. Ca aurait pu se terminer ainsi mais l’espace réduit entre eux et la confession qu’elle venait de lui faire lui donna envie d’en savoir plus sur son accident. Evidemment elle ne le force pas et s’il n’avait pas voulu lui raconter, elle ne lui en aurait pas tenu rigueur. Mais il ne proteste pas. Commençant alors son histoire. Attentive, Anouchka scrute son visage pour en voir la moindre réaction tandis qu’il déroule les fait. Il a conduit sur une route gelée. Il a roulé un peu trop vite et a perdu le contrôle de son véhicule. Une histoire tellement commune finalement mais avec une dénouement tellement peu commun. Il a raison, il aurait pu en mourir. Heureusement ce n’est pas le cas. En l’écoutant elle lui caresse doucement le torse. Parce que cela avait du être dur pour lui de reprendre une vie normale après ça. Elle comprend pas mal de chose. Elle comprend pourquoi ses yeux sont toujours aussi beaux et troublant malgré leur manque de fonctionnalité. Elle ne dit rien Anouchka, en tout cas pas sur le moment. Elle fronce les sourcils quand il parle de son coma et d’une convalescence dure. Elle lui caresse le dos quand il lui assure que personne d’autre n’a été blessé dans l’accident. Elle en sourit même tendrement, se disant que tout le monde n’aurait pas demandé ce genre d’information en premier se lamentant surtout de son sort. Et finalement sa dernière phrase fit réagir immédiatement la rouquine. « Mais non... » Qu’elle souffle tout doucement le dos de sa main caressant doucement sa joue alors qu’il baisse la tête, honteux. « Evidemment que non je ne te trouve pas stupide pourquoi ? » Qu’elle lui dit alors dans une question qui n’attend pas forcément de réponse. Doucement elle prend la tête de César entre ses mains pour la relever. « Des accidents ça arrive tout les jours et puis… Je te trouve tellement courageux… Combien de personnes n’auraient pas eu la force de relever la tête de s’en sortir et d’avoir une vie plutôt normale après ça. Tu l’as dis toi même tu as eu une convalescence dure et pourtant tu es là, dans l’inconnu total... » Elle parle du jeu, de se lancer ainsi, mais aussi du fait qu’il semble avoir une vie plutôt épanouie. « Je t’admire beaucoup tu sais… » Qu’elle souffle doucement, espérant le rassurer au mieux. Elle pose sa tête contre l’épaule de César et lui dépose un baiser au creux de son cou.
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MessageSujet: Re: a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00)   a guiding light that shines in the night (mercredi, 21h00) - Page 2 EmptyVen 7 Déc 2018 - 9:08

Si César aimait beaucoup l'idée de faire un jour visiter New York à Anouchka, c'était non seulement parce qu'il aimerait lui faire découvrir son univers à l'extérieur, et certaines choses dont il ne pouvait pas encore forcément lui parler mais qui prendraient sens par la suite, mais aussi parce que ça lui tiendrait très à cœur de la revoir une fois l'aventure terminée et qu'il sentait à mesure qu'il la découvrait et qu'ils se rapprochaient qu'il lui serait très difficile de ne pas souhaiter la garder près de lui. C'est pour ces mêmes raisons qu'il aimerait aussi visiter Manchester et l'endroit où Anouchka habitait, parce qu'au delà du fait qu'il avait toujours aimé les découvertes et les voyages et que c'était toujours le cas maintenant qu'il percevait les choses autrement qu'avec ses yeux, il avait surtout envie de découvrir ce qui constituait sa vie à l'extérieur et tout ce qu'elle pourrait désirer lui faire voir à travers ses yeux, car c'était aussi la perspective de découvrir tout ça à travers elle qui l’enchantait. Il n'avait aucun doute sur le fait qu'il se plairait dans un endroit qui représentait quelque chose d'important pour la jeune femme, parce que lorsqu'il se sentait proche d'une personne il nourrissait l'envie de s'imprégner totalement de son monde et de ce qui comptait pour elle. « J'ai hâte, moi aussi. » Il souffla dans l'esquisse d'un sourire plus doux, avant de se pincer les lèvres lorsqu'un détail lui traversa l'esprit. « Tu penses que Dougie pourra venir lui aussi ? Il a l'habitude de voyager avec moi et ce serait un peu comme un cadeau que je lui ferai juste avant sa retraite, une façon de le remercier pour tout ce qu'il a fait pour moi. » En parler de cette façon, ça faisait monter une émotion à travers sa gorge et ça illuminait ses yeux d'une lueur attristée, alors qu'il n'y avait normalement aucune raison pour qu'on décide de lui retirer son chien une fois qu'il aurait atteint l'âge de retraite officiel pour un chien guide. Et même lorsqu'on lui attribuerait un nouveau chien pour l'accompagner au quotidien, il n'avait pas l'intention de briser le lien très particulier qui l'unissait à Dougie, qui resterait celui qui l'avait aidé dans les moments compliqués de sa vie et sans qui beaucoup de choses n'auraient pas été possibles pour lui ces dernières années. Entendre Anouchka lui assurer qu'elle ne s'inquiétait pas de ce que ses camarades de chambre pourraient penser du fait qu'il dorme avec elle, ça le touchait plus qu'elle n'en avait probablement conscience parce qu'il avait l'habitude qu'avec lui les gens ne soient pas toujours capables d'occulter les regards extérieurs. Ça avait directement à voir avec son handicap et c'était donc différent de cette situation bien précise, mais il avait découvert avec les années qu'il lui était difficile de faire de vraies belles rencontres et que la plupart des gens sur qui il pouvait compter en dehors de sa famille l'avaient connu avant son accident. Or lorsqu'il sentait Anouchka contre lui, il avait pour une fois l'impression qu'on voyait bien plus loin que son handicap et qu'on cherchait vraiment à découvrir l'homme qu'il était au-delà de ça, et c'était un sentiment unique qui rejoignait son impression d'avoir fait jusqu'ici des rencontres précieuses dans cette aventure. Il plaisanta sur l'idée de lui apporter le petit-déjeuner au lit le lendemain matin, et émit un léger rire quand elle parla de dormir jusqu'à dix heures rien que pour ça. « Je serai levé avant, t'en fais pas. Et tu sais en vérité j'ai déjà fait ce genre de choses sans rencontrer trop de difficultés, le seul vrai obstacle risque d'être les escaliers. Mais tout est une question d'habitude. » Il lui précisa dans un sourire amusé, parce qu'il était capable de se passer de sa canne sur de petites distances et de solliciter ses deux mains pour porter des choses aussi sommaires qu'un plateau garni – ce qui représentait une difficulté plus importante que pour une personne voyante, mais n'était pas infaisable pour autant – et qu'avec un peu d’entraînement il devrait pouvoir se déplacer à travers le palais de façon beaucoup plus instinctive. Anouchka lui parla par la suite de son plaisir coupable et du genre de lectures qu'elle disait apprécier en secret, et loin de lui apparaître comme quelque chose de choquant, ça l'aidait au contraire à la cerner encore un peu mieux. Et il aimait ce qu'il percevait d'elle, tandis qu'il comprit que le fait d'avoir vécu dans un pays où ce genre de littérature n'était pas très répandue faisait qu'Anouchka n'osait pas forcément beaucoup parler de ce genre de choses. « Pourtant je suis sûr que personne ne trouverait scandaleux qu'une jeune femme de ton âge achète ce genre de bouquins. » Il lui assura doucement, parce qu'elle avait bien le droit de lire ce qui lui plaisait et qu'il était persuadé qu'elle n'était pas la seule dans cette situation. « Et puis au moins tu as l'avantage de pouvoir choisir ton livre directement en rayon. Moi y'a plein de choses que je suis obligé de demander directement à la caisse, et dans certaines situations je te promets que c'est assez embarrassant... » Il étouffa un rire un peu gêné, préférant ne pas lui donner d'exemples bien qu'elle se doute probablement qu'il voulait parler entre autres choses de ce qu'un homme avait besoin d'acheter en pharmacie ou ailleurs lorsqu'il avait une vie sexuelle active et besoin de se protéger. Aujourd'hui il avait acquis des techniques pour éviter d'avoir à solliciter l'aide d'une tiers personne dans ces cas-là, mais à une époque ce genre de choses ne le mettaient vraiment pas très à l'aise – surtout alors qu'il avait du se reconstruire aussi sur ce plan-là après sa convalescence et la perte de sa vue. « Et je... oui, ça me déplairait pas que tu m'en lises un bout à l'occasion, mais seulement si ça ne te gêne pas. » Il reprit tout bas, réalisant que peut être ça faisait partie des choses qu'elle préférait ne pas partager et en particulier avec un homme. Il le comprendrait, c'est simplement que ça lui plairait de l'entendre lui lire ce genre de choses parce qu'il lui avait déjà dit que sa voix était nettement plus agréable à écouter que celles des livres audio, en partie parce qu'elle n'avait pas à se forcer pour lui donner un petit coté sensuel qu'il trouvait troublant. Il fut ensuite question de Gio et c'est un César un peu plus fébrile qui lui avoua qu'une partie de lui aurait été triste si elle lui avait porté un intérêt plus qu'amical. Plus qu'une partie en réalité, parce qu'il savait comment il se sentirait à l'idée de la savoir potentiellement attirée par un autre, alors qu'il tenait à elle et qu'il ressentait toutes sortes de choses très troublantes quand elle était près de lui. Elle lui avoua à son tour qu'elle se sentirait pareil dans le cas contraire, et ses lèvres étirèrent un sourire plus doux parce qu'une partie de lui était rassurée après avoir éprouvé une certaine gêne à l'idée de lui faire ce genre de confessions sans être certain que sa façon de la percevoir puisse être réciproque. Beaucoup de choses passaient par le regard, et ne pas voir celui de la personne en face de lui faisait qu'il ne pouvait pas toujours être tout à fait certain de ce qu'il inspirait en retour à une femme à qui il n'était pas insensible, alors sans le savoir Anouchka avait apaisé toute une partie de son être. « Dans ce cas tu n'as aucune raison d'être triste. » Il souffla à son oreille, tandis que ses lèvres s'étiraient doucement et que l'une de ses mains s'était perdue dans les ondulations de ses cheveux. C'était sa façon de lui confier qu'il trouvait plusieurs candidates intéressantes, mais qu'il n'avait pas essayé de s'en rapprocher autrement que d'un point de vue amical et ne risquait pas non plus d'éprouver une attirance physique, ayant besoin de découvrir une femme et de s'en rapprocher progressivement pour ressentir ce genre de choses, comme c'était précisément le cas avec elle. Il se laissa donc porter par les baisers qu'ils échangèrent par la suite, et qui pour chacun d'eux fut comme un moment suspendu durant lequel son esprit occulta tout ce qu'il pouvait y avoir autour d'eux, laissant place à un enchaînement d'émotions qui le traversèrent de part en part comme dans un moment d'apesanteur. Des instants qui les troublèrent l'un comme l'autre, avant que ses mains ne viennent apposer des caresses sur la peau de la jeune femme, mais aussi sur ses lèvres, qu'il découvrit autrement après y avoir goûté quelques secondes plus tôt. Les mains d'Anouchka s'attardèrent quant à elles contre son torse et dans ses cheveux, et il profita de la tenir tout contre lui pour lui poser une question qui, il l'espérait, lui permettrait d'apprendre à la connaître encore un peu mieux. Il aimerait qu'elle lui confie une chose sur elle qui avait de l'importance à ses yeux, et fut très touché lorsqu'elle lui parla de son enfance en Biélorussie et du fait d'avoir appris à lire à l'âge de dix ans. Touché, parce qu'il sentait qu'elle était un peu gênée de le lui dire mais qu'il ne voyait aucune raison pour qu'elle le soit. Mais touché également parce qu'il savait combien la lecture était aujourd'hui importante à ses yeux. « Tu peux l'être, ton parcours est vraiment touchant. Et quels que soient tes rapports avec les membres de ta famille... je suis sûr qu'ils sont fiers eux aussi. » Son ton s'adoucit légèrement, parce qu'il savait que c'était un sujet potentiellement sensible et qu'il ne voulait pas se montrer maladroit ni la gêner en essayant simplement de traduire le fond de sa pensée et de lui faire comprendre qu'il était impressionné par son parcours et par le chemin qu'elle avait parcouru. Elle l'interrogea à son tour et il se sentit d'abord un peu fébrile à l'idée d'évoquer son accident parce que ça n'était pas forcément le sujet dont il avait le plus de facilités à parler, mais ressentit le besoin de se montrer transparent et de partager avec elle les souvenirs qu'il pouvait en garder. Il évoqua ainsi le moment où il avait été grièvement blessé au cours d'un accident de la route, ainsi que le temps qu'il avait passé dans le coma et les moments qui avaient suivi son réveil. Il avait aujourd'hui un recul un peu différent sur tous ces événements, mais ça restait la partie la plus douloureuse de sa vie et ça n'était jamais tout à fait anodin ni évident pour lui de se replonger là-dedans. Il se sentit pris d'une montée d'émotion particulière, et la présence d'Anouchka aidait beaucoup à la canaliser et probablement à lui éviter de se faire happer par des souvenirs restés très éprouvants pour lui. Pourtant, lui confier qu'il était indirectement responsable de son état le faisait se sentir un peu honteux, parce qu'il continuait de porter un regard critique sur celui qu'il avait été quand il était plus jeune et que ça l'affecterait beaucoup qu'elle le voit différemment à cause de ça. Elle se montra toutefois rassurante, et il ferma les yeux un instant lorsqu'il sentit ses doigts caresser la peau de sa joue, puis ses deux mains s'emparer de son visage. Ses mots le touchèrent profondément, parce qu'elle lui disait probablement tout ce qu'il aurait eu besoin d'entendre à une époque. « Si tu savais à quel point ça me fait du bien d'entendre ça... » Il souffla tout bas, ses bras l'enserrant un peu plus fort sous le coup d'une émotion qui se manifestait par le besoin de sentir sa chaleur l'envelopper. « J'aurais aimé te rencontrer plus tôt, parce que tu es vraiment une belle personne tu sais. » Ses lèvres esquissèrent un sourire teinté de douceur, parce qu'il se montrait sincère et qu'il était aujourd'hui convaincu que s'il avait fait sa connaissance à l'époque où la solitude faisait partie intégrante de son quotidien et où l'aide dont il avait besoin pour se sentir mieux n'était pas forcément toujours celle qu'il recevait des autres, il aurait vécu un certain nombre de choses différemment. Son cœur connut un nouveau chamboulement lorsqu'Anouchka lui avoua l'admirer, et il se sentit tomber l'espace d'un instant dans un tourbillon émotionnel au contact de ses lèvres contre son cou. Il lâcha un soupire et enfouit son propre visage dans ses cheveux pour respirer leur odeur pendant qu'il se débattait avec toutes les sensations que lui procuraient ce moment. « Merci... » Sa voix s’essouffla tout près de son oreille et il se détacha finalement de façon à pouvoir de nouveau rapprocher son visage du sien. Ses lèvres glissèrent au coin des siennes, avant de s'y déposer avec douceur et de les embrasser comme il y aurait apposé une caresse le temps de plusieurs secondes. Se détachant, il lui sourit doucement. « Oblige-moi à aller prévenir Lucy que je dormirai ici ce soir, sinon je sens que je vais oublier ou que j'aurai bientôt plus assez de volonté pour le faire. » Dieu sait qu'il n'avait pas envie de bouger, mais il s'en voudrait de ne pas la prévenir et il voulait avoir l’esprit tranquille pour cette nuit qu'il passerait aux cotés d'Anouchka.

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