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 Close encounter of the third kind - lundi 10h45

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Gio

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MessageSujet: Close encounter of the third kind - lundi 10h45   Close encounter of the third kind - lundi 10h45 EmptyLun 10 Déc 2018 - 2:33

@Penny


Gio porte le prime de la veille comme un fardeau sur ses épaules. Comment entacher une soirée stressante 1.01 ça devrait être ça le nom de ce prime. Entre sa nomination, sa révélation forcée de son faible pour Sid, son choix contraint de décider qui restait et qui partait, ce prime c’était l’exemple même, la preuve formelle, que la loi de Murphy existe. Tout ce qui pouvait mal tourner, a mal tourné. Il a même pas pu apprécier le fait d’être arrivé en tête des votes. Il essaie de digérer tout ça et le fait qu’une partie du public qui a voté pour lui, lui en veut peut-être d’avoir fait le mauvais choix, quand il tombe nez à nez avec Penny au milieu de la rue marchande. Penny qui était la binôme de Joaquim, pas officiellement, non ça c’était Golshifteh, mais Penny et Joaquim c’était -et c’est toujours, il n’est pas mort- une équipe, entrés ensemble dans le jeu, tout le monde sait qu’ils avaient une relation préexistante, à ses yeux Gio imagine qu’il est l’ennemi public numéro un et il peut comprendre. L’ambiance est tellement chaleureuse qu’on pourrait voir un virevoltant, cet amas d’herbes sèches formant une boule qui roule au vent, passer entre eux. « Oh ! Erm… Salut Penny. » dit-il maladroitement, sa voix incapable de rester fluide entre chaque mot. Est-ce qu’il devrait s’excuser ? Peut-être, non sûrement, sans l’ombre d’un doute. « Je… j’suis vraiment désolé d’avoir éliminé Joaquim et j’veux qu’tu saches que ça n’avait rien d’personnel. » Superbe excuse, Gio devrait recevoir un trophée. Il a l’impression de ne pas arrêter de s’excuser en ce moment. Auprès de César, d’Anouchka, d’Aly, de Sid -ça c’est pas encore fait-, des autres candidats pour avoir eu un pouvoir de merde, du public pour avoir choisi et maintenant auprès de Penny. « T’aimes la période de Noël en général ? » qu’il demande, tentant une diversion, histoire de pas laisser planer un malaise qu’aucun d’eux n’a envie de supporter. Est-ce que cette conversation va être une autre démonstration du principe de la loi de Murphy ? Ou auront-ils un happy ending -pas celui des salons de massage thaïlandais évidemment- ?
Penny

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MessageSujet: Re: Close encounter of the third kind - lundi 10h45   Close encounter of the third kind - lundi 10h45 EmptyMar 11 Déc 2018 - 21:31

Délaissant Anouchka à la cuisine après avoir pris mon petit déjeuner avec la jeune femme, je décide de prendre l’air. Pas nécessairement parce que je me sens étouffer à l’intérieur, mais simplement parce que j’ai cette sensation de ne pouvoir tenir en place. Je n’ai plus envie de repenser au prime de la veille, pourtant je sens que cela me collera à la peau toute la semaine. Les candidats auront surement tous leur mot à dire sur l’élimination de Joaquim, sur ma décision de choisir César comme nouveau partenaire, sur ma nouvelle soi-disant ennemie Lucy. Ça m’exaspère déjà. Alors j’aime mieux bouger, me perdre dans l’étendue que nous offre le domaine. Je me dis que je peux aussi tenter de trouver des diamants. Je fais un détour vers la rue marchande lorsque je me retrouve directement face à Gio. Ok. Je ne pensais pas que cette conversation viendrait dès ce matin. Je voulais me laisser quelques jours, histoire de ne pas être trop amère envers sa décision. En fait, je me sens tiraillée face aux émotions que je ressens et ceux que je devrais ressentir. « Salut Gio. » On m’a déjà vue plus chaleureuse. J’ai envie de me forcer, mais pour l’instant le sourire de réconfort ne veut pas se pointer. Il faudra me laisser un peu de temps, j’imagine, ou pas. Le candidat finit par s’excuser et je tourne la tête pour momentanément fuir son regard, surement parce que je le sens sincère et que je suis beaucoup trop sensible aux autres et comment eux se sentent. « C’est le jeu… j’imagine. » ma voix est distante et je finis par croiser les bras contre ma poitrine me refermant plus que je ne l’aimerais. C’est qu’il ne peut pas comprendre. Ils ont passé des semaines à vouloir découvrir le lien qui nous tissait si serrer Joaquim et moi. Mais au fond, même s’ils connaissent la nature de notre relation, ils ne pourraient pas comprendre. Et c’est ce que j’ai envie de dire à Gio, mais les mots me restent bloqués à la gorge. « Je pourrais te nommer mille et une raisons pourquoi Joaquim méritait de rester, mais ça ne donnerait rien. » je poursuis, renouant finalement le contact visuel entre le jeune homme et moi-même. « C’est injuste de t’avoir mis ça sur les épaules. » je finis par avouer. « Je t’en veux et ce n’est pas raisonnable. Ça va passer. » Évidemment que ça va passer. Parce que je ne suis pas quelqu’un de rancunier. Parce que Gio ne mérite pas non plus que je lui tourne le dos alors qu’il l’a dit lui-même, ce n’était pas personnel. Et je vois qu’il tente de me faire passer par-dessus toute cette histoire, changeant de sujet. Pour un autre qui n’est peut-être pas le meilleur pour me faire sentir mieux. Noël est un sujet sensible pour moi. Pour plusieurs, j’ai bien l’impression. Mais je veux bien parler d’autres choses. « Oui et non. J’ai quelques bons souvenirs, principalement grâce à Joaquim je te dirais. Mais honnêtement, Noël rime plus avec l’image de ma mère qui travaille un double-shift le soir du réveillon juste pour pouvoir nous acheter quelque chose d’autre à manger que du McDo ou de la pizza… Puis pour essayer de nous offrir au moins un cadeau. » Surement pas le genre d’histoire auxquelles Gio s’attendait. « Sinon il y a aussi les fois où mon beau-père était présent et que lui et ma mère étaient complètement saouls et oubliaient notre existence. Mouais… C’est pas ce qu’il y a de plus joyeux à raconter. » je rigole un peu alors que je suis plutôt détaché face à ce que je lui confis. Pas parce que ça n’a pas une grande importance pour moi, mais plutôt parce que je ne recherche pas de la pitié en lui racontant quelques-uns des déboires du temps des fêtes de ma vie. « Toi, t’aimes Noël ? Je suis certaine que tes souvenirs sont plus intéressants que les miens. » J’aime beaucoup mieux l’écouter sur le sujet que m’éterniser sur mon passé.
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MessageSujet: Re: Close encounter of the third kind - lundi 10h45   Close encounter of the third kind - lundi 10h45 EmptyMar 11 Déc 2018 - 23:48


« Le jeu est nul parfois. » marmonne-t-il encore franchement gonflé qu'on lui ait fait un coup pareil. « J'aurais aimé mieux le connaître pour ne pas avoir à hésiter une seconde pour le sauver. » dit-il avec un regret dans la voix, mais ce n'était pas comme ça que ça s'était passé et maintenant ils devaient tous apprendre à composer avec le choix que Gio a été contraint de faire. Ils ont pas d'autre option. « Ouais, j'trouve aussi, mais t'as l'droit d'm'en vouloir, j'comprends, t'inquiète pas. J'imagine que j'en voudrais aussi à quelqu'un qui aurait éliminé la personne dont j'suis le plus proche. » Gio cherche pas la sympathie ou la compassion, il énonce les faits d'un ton blanc. Ce n'est même pas comme s'il pouvait trouver ça injuste qu'elle lui en veuille, elle a elle même admis que c'était injuste qu'on l'ait mis dans cette position, elle a reconnu sa situation, ça ne veut pas pour autant dire qu'elle apprécie son choix, ce qui est tout à fait normal. Elle commence à parler de ses Noëls, et Gio se fige sur place. Il a encore foutu les pieds dans le plat. Sérieusement... « Oh. Mince, désolé, ça devait pas être marrant tous les jours... En particulier pendant les fêtes où tout le monde se transforme en consumériste de première. » note-t-il parce qu'il croit comprendre que Penny a pas grandi dans le confort financier et qu'il peut imaginer qu'aller à l'école avec des enfants qui parlent des jouets qu'ils ont commandé et voir les adultes les bras chargés de présents plus tard, ça a dû être un peu compliqué à gérer. « Ils oubliaient votre existence... wow. C'est... harsh. » Il ne veut pas la plaindre parce qu'elle ne cherche pas sa pitié et qu'elle serait probablement insultée qu'il la regarde différemment, mais Gio ne peut s'empêcher de se sentir triste pour elle, parce qu'elle a été privée d'une partie de son enfance et probablement même de son innocence. « J'aime toutes les fêtes qui impliquent qu'on se réunisse en famille en fait. » précise-t-il, parce que lui et sa famille c'est une unité nucléaire qui malgré ses différences et ses accrochages, ne savent pas vraiment fonctionner les uns sans les autres et ce même si Gio est de loin l'électron libre de la bande, plus souvent avec ses amis que ses parents. « J'ai des souvenirs distincts d'engueulades qui durent des heures entre ma mère et sa mère parce que ma grand-mère, rien n'est jamais assez bien à ses yeux quand c'est ma mère qui le fait. À part pour les petits-enfants, elle est contente de nous. Mais j'ai quasiment que des bons souvenirs de Noël. On a jamais été riches, mais mon père a un bon job, donc on vivait confortablement et on avait nos petits rituels. Le repas avec la famille de mon père le vingt-quatre au soir avec nos cousins et cousines, le repas du midi le vingt-cinq qui terminait généralement en repas du soir, avec la famille de ma mère qui venait d'Italie pour les fêtes. » explique-t-il avant d'enchaîner sur un souvenir qui fait partie de ses préférés. « J'me souviens du jour où j'ai compris qu'il n'y avait pas vraiment de Père Noël et que j'me suis vraiment senti grand pour la première fois parce que mes cousins et cousines qui étaient plus petits que moi y croyaient encore et qu'on était en charge avec mes deux cousines aînées de ne pas leur gâcher la surprise, alors on inventait des histoire d'avoir vu un traineau passer dans le ciel, on cherchait le Père Noël sur les toits des maisons du quartier pendant que les parents préparaient le tout. Désolé, j'm'étale un peu. » dit-il une fois qu'il se rend compte qu'il monopolise la parole avec ses histoires d'enfance. Bientôt, il réalise, ils repasseront tous dans cette euphorie de Noël, parce que sa cousine aînée, Caoimhe -irlandaise clairement-, est enceinte et que son frère a un petit d'un an. Ils devront tous recommencer à jouer le jeu, à jouer de talent pour dissimuler les présents. Gio a hâte.
Penny

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MessageSujet: Re: Close encounter of the third kind - lundi 10h45   Close encounter of the third kind - lundi 10h45 EmptyDim 16 Déc 2018 - 5:43

Il est vrai que le jeu est plus que nul parfois. Et qu’il faut l’accepter parce qu’on n’a pas la possibilité de contourner les règles. Il faut apprendre à composer avec ce que la production nous impose ainsi qu’avec les décisions qui en découlent. Ce qui explique surement pourquoi je raisonne de cette façon face à l’élimination de Joaquim par le biais de Gio. Ce mélange d’émotions presque contradictoire qui me pousse à me dire que je n’aurais pas aimé me retrouver dans sa situation, même si pour moi le choix aurait été joué d’avance. Je lui en veux à Gio, et cela s’explique simplement comme une réaction humaine de ma part. J’ai encore un peu de tristesse sur le cœur, ce qui m’empêche d’aller de l’avant pour l’instant. Ça n’a cependant rien de définitif. Garder de la rancune contre Gio ne m’apportera rien de bon dans cette aventure. Aujourd’hui cependant, je me donne le droit de ne pas tout balayer du revers de la main. « Merci de comprendre. » je souffle tout en appréciant l’honnêteté de l’échange que nous avons en ce moment. « J’aime mieux aller de l’avant que de constamment regarder derrière. Alors n’en parlons plus maintenant, si tu veux bien. » Nous avons fait le tour du sujet, je ne crois pas que cela nous servira de relater la même histoire constamment et d’en venir au même constat. J’apprécie donc qu’il change de sujet de conversation, bien que Noël apporte un lot de souvenirs qui tombent dans une catégorie que je tente d’écarter de mes pensées habituellement. J’aurais pu lui déballer n’importe quoi comme histoire, lui raconter des anecdotes complètement fausses simplement pour ne pas aborder le côté sensible de ce que cette fête peut représenter pour ma facile. Mon frère aurait surement abordé cette stratégie. Pourtant, je décide de me confier et me montrer franche, à la hauteur de ce qu’est notre discussion depuis plusieurs minutes. « Oh non, ne soit pas désolé.» je secoue la tête comme pour l’empêcher de se sentir mal d’avoir touché un point sensible. Et puis, je me rends compte que ça sonnait bien pire que ce ne l’était selon ma perception des choses. Je ne voulais pas sonner si dramatique, ça ne me ressemble pas. « Je ne vais pas prétendre que c’était facile ou quoi que ce soit, parce que ça ne l’était pas. Mais comme je le disais, il y a eu de beaux moments aussi. C’était vraiment pas si pire… » je tente de rattraper, parce que je ne veux pas me plaindre de notre situation ou des épreuves que nous avons vécues. « Et en termes de consumériste, j’habite en face de Disney World, alors c’est un peu comme ça à l’année chez moi. » Ça c’est de l’humour. Quoiqu’extrêmement véridique. « Je n’en veux pas à ma mère. Elle en avait beaucoup sur les épaules. Elle aussi elle avait besoin d’évasion. » j’ajoute pour clarifier mon point de vue face au fait qu’il lui arrivait d’un peu oublier que Joaquim et moi faisions partie de sa vie. Peut-être que je m’ouvre trop à Gio. Ça se fait naturellement. La légèreté que je tente d’ajouter à ma voix se veut rassurante, comme si je ne voulais pas qu’il y accorde plus d’importance que ça en avait. C’est aussi à ce moment que je décide de retourner la question. Ce n’est pas que par politesse, finalement ça m’intéresse bien de connaître l’image qu’il a de ce temps de l’année si festif pour plusieurs. J’écoute le candidat avec attention, souriant doucement lorsqu’il mentionne sa famille. J’adore l’idée d’une grande famille autour d’une table à échanger, et parfois s’engueuler comme il en fait mention. Ça sonne réel, presque réconfortant. Surtout de l’entendre parler ainsi de ses souvenirs, qui ne sont pas parfaits, mais qui dégagent une grande sincérité chez lui. « Ta mère et ta grand-mère s’engueulaient pour une histoire de dinde ? C’est toujours pour la dinde dans les films. » je demande en rigolant doucement. « En fait, si ta famille est italienne, j’imagine que vous avez d’autres traditions culinaires. » Parce que la dinde de Noël et même de Thanksgiving, c’est très américain. Ce qui est presque ma seule référence. Je tente de ne pas trop l’interrompre avec mes questions, ce qui est difficile parce que je suis plutôt bavarde comme personne et que j’arrive rarement à rester muette sur un sujet. « Tu n’étais pas déçu, d’apprendre que le Père Noël n’existait pas ? Moi je n’y ai jamais vraiment cru, enfin, Joa m’a dit très tôt qu’il n’existait pas. » C’était pour mon bien, il ne voulait surtout pas que je me fasse de fausses attentes au fond. Je pouvais croire à n’importe quoi dans mon jeune âge. Je ne trouve pas que Gio s’étale, j’ai même envie de l’encourager à continuer. « Vous êtes combien d’enfants chez toi déjà ? T’es le plus vieux ? » Il en a surement parlé dans sa présentation au premier prime, mais je n’arrive pas à m’en souvenir.
Gio

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MessageSujet: Re: Close encounter of the third kind - lundi 10h45   Close encounter of the third kind - lundi 10h45 EmptyLun 17 Déc 2018 - 1:57

Penny manifeste l'envie de ne pas s'éterniser sur le sujet de l'élimination de Joaquim et Gio ne compte pas se faire prier pour laisser tomber le sujet qui le met pas super à l'aise de toute façon. « Considère le sujet enterré alors. » dit-il en faisant le signe pour dire, croix de bois, croix de fer. Il ne va pas continuer à remuer le couteau dans la plaie même si ça lui soulage la conscience de s'excuser. Penny lui parle de son enfance et relativise la chose et Gio ne peut s'empêcher de lui trouver une douceur qu'il ne connaît qu'assez peu. « Tant mieux, j'aime croire que toutes les enfances ont une dose de magie quand même. » fait-il avec un petit sourire un peu naïf peut-être, mais aussi idéaliste. Les enfants viennent au monde innocents -sauf les démons- et c'est la vie qui les pousse dans des retranchements moins agréables. Lorsque Penny lui annonce qu'elle vit en face de Disney World, il est presque triste pour elle parce que ça doit vraiment donner une perspective sur l'entreprise différente que celle qu'elle vend. « Nooon ! Comment tuer la magie des lieux... Enfin j'dis ça, mais j'y suis jamais allé. Peut-être que j'pourrais offrir ça pour mes sœurs à Noël, enfin... quand on se verra quoi. Un voyage à Disneyland Paris. » dit-il ayant l'impression d'avoir eu la meilleure idée de sa journée. Ça leur ferait vachement plaisir et puis ils pourraient partager un séjour entre frères et sœurs, à faire des activités funs la journée et manger dans des bons restaurants le soir. Il couplera peut-être ça avec un week-end à Paris, histoire de leur acheter un petit souvenir typiquement français. Penny revient sur son enfance et le recul qu'elle a sur la situation impressionne pas mal Gio qui lui découvre une profondeur qu'il n'avait pas connu jusqu'ici, parce que leurs conversations étaient généralement légères. « Les parents font de leur mieux, j'crois. J'sais pas ce que ça donnerait si j'avais un gosse, mais ça serait clairement pas un sans faute... » Gio imagine qu'il ferait un peu comme ses parents, en étant peut-être un peu moins intense quand il s'agit de forcer son gosse à se trouver une voie rapidement, ou en tout cas il ne reproduirait pas ce qu'il estime aujourd'hui comme une erreur, à savoir : inscrire son enfant à des cours de musique, des activités sportives, des cours de langues, dès son plus jeune âge en dépit de son mécontentement. Ça a laissé des traces et s'il s'est découvert une passion pour la gymnastique, les heures passées à tenter d'apprendre l'allemand, la langue des signes et autres ont été une torture de tous les instants pour lui qui avait déjà du mal à jongler entre l'anglais et l'italien qui étaient parlés à la maison. Quand Penny mentionne les disputes autour de la dinde avant de nuancer son propos au vu des origines italiennes de Gio, il sourit. « Ouais, pas tellement de la dinde, mais genre la sauce tomate pour les lasagnes, ou à vrai dire, n'importe quoi que ma mère cuisine. Ma grand-mère elle est jamais satisfaite quand c'est pas elle qui le fait. TI AMO NONNA. » Il a promis à sa mère qu'à chaque fois qu'il dirait un truc pas très gentil à la télé au sujet de quelqu'un de sa famille, il dirait aussi quelque chose de gentil à l'attention de cette personne. Ça lui arrive d'oublier, il va pas mentir, mais là qu'il y pense et malgré le peu de probabilité que sa grand-mère regarde la télé au moment où il dit ça, il préfère ne pas prendre de risque. S'il la vexe, il en a pour des mois à se plier en quatre pour se faire pardonner. « Pas vraiment déçu, un peu triste que l'on m'ait menti, mais j'm'en suis remis quand on m'a fait comprendre que je devais endosser la responsabilité de maintenir mes petits cousins qui y croyaient encore et que j'me suis mis à mentir aussi. Y'a rien d'mieux pour faire taire un gosse que de le rendre complice du crime originel faut croire... » explique-t-il au sujet de sa découverte de la non-existence du Père Noël. Il espère qu'aucun gamin qui croit encore en ça ne regarde, mais en même temps si c'est le cas, les parents qui les laissent faire ont un peu cherché les problèmes en offrant l'accès à une émission qui n'est clairement pas destinée à un public aussi jeune à leurs marmots. « On est trois, j'suis l'aîné et puis il y a mes deux sœurs Mathilda et Chiara qui sont jumelles. Elles vont bientôt avoir dix-huit ans, ça m'fait tout drôle, elles deviennent grandes. » dit-il avec tendresse. Les deux petits monstres qui ont bien souvent menacé de ruiner son enfance sont aussi la prunelle de ses yeux aujourd'hui, même s'ils ne sont pas très souvent d'accord quand il s'agit de... tout en fait. Il les aime malgré leurs différences. « J'change de sujet, mais c'est quoi ton job de rêve ? » Ok il est passé du coq-à-l'âne mais ils peuvent continuer de parler de sa famille, c'est pas un problème, la question lui a juste traversé l'esprit et quand quelque chose lui traverse l'esprit ainsi, il a du mal à ne pas le dire.

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