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 L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30)

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Leon

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MessageSujet: L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30)   L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30) EmptyLun 10 Déc 2018 - 13:32

@anouchka

Mais quel con. Incroyable ça. Il a suffit d'une demi seconde d'inattention et c'était foutu. On les traite si mal, ici, les chats, pour qu'ils profitent de la moindre opportunité pour se carapater dans la nature ? J'ai laissé la porte du sas ouverte trois secondes putain, pas plus. Et me voilà avec un déserteur sur les bras et pas la moindre idée du châtiment qui m'attend pour cet affront. J'ai pas très bien vu de quel animal il s'agissait mais je prie juste pour que ça ne soit pas Oggie. Je m'en voudrais de faire de la peine à Sid si je ne parviens pas à le récupérer. Mais lorsqu'il me l'a présenté, il m'avait paru plutôt tranquille alors je me retrouve à arpenter la rue marchande en priant tout seul que ça soit juste un chat lambda sans lien particulier avec quiconque ici. A la rigueur que ça soit le mal aimé de service, qui va découvrir la vie en s'échappant, qui va trouver une autre famille aimante ou une meute de chats sauvages avec qui vivre. Là, je serais un sauveur et tout le monde sera content sauf la prod mais honnêtement, on s'en fout pas un peu ? Bref, je suis comme un con dans la rue marchande, penché par-dessus un mur bas qui cache des poubelles, lorsque des bruits de pas me font redresser la tête. Au loin, j'aperçois Anouchka et son éternel air curieux qui s'approchent. « Salut » je l'accueille avec un sourire contrit avant de retomber de mon perchoir et de secouer mes mains pleines de résidus de brique rouge. Je suis sûr qu'il va profiter de cet instant de répit pour filer bien loin, ce foutu chat. ça m'apprendra, tiens. Je vais me trouver de nouveaux copains de lecture, le plus moins relous et récalcitrants. Genre des bouts de bois. C'est bien des bouts de bois. « Tu tombes bien, tu pourrais m'aider une seconde ? » Tant qu'à faire. En plus, il y a moyen que ça l'amuse, Anouchka. Enfin, qu'elle soit partante en tout cas. C'est pas tous les jours qu'on propose de participer à une chasse au trésor, avec un chat pour récompense. Puis elle a l'air d'être le genre de personne serviable, le genre à qui tu peux demander quelque chose sans avoir l'impression qu'ils te font le plus grand service de leur vie lorsqu'ils te répondent. J'aime bien les gens comme ça. Qui sont pas perpétuellement dérangés. Ces gens-là me fatiguent et m'ôtent toute envie d'essayer davantage de les connaître. « J'ai... un des chats du café s'est échappé lorsque je suis sorti, j'essaie de le retrouver mais à deux, ça serait plus facile » j'explique en m'armant d'un air penaud qui ne peut que la convaincre de ma bonne foi. Juré j'ai pas fait exprès, je ne voulais de mal à aucun chat et nul animal n'a été blessé durant le tournage de cette séquence. Enfin,je crois pas, pas volontairement en tout cas.  « En plus, tu as une voix plus douce que moi, il ne pourra pas résister » j'ajoute avec un sourire amusé. Suffit qu'elle prenne une petite voix haut perchée et il reviendra en courant, parce qu'il sait que ça signifie câlins et doudouces à n'en plus finir.
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MessageSujet: Re: L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30)   L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30) EmptyLun 10 Déc 2018 - 22:04

Anouchka marche dans la rue marchande sans réel but. En vérité dès qu’elle s’ennuie, elle aime passer son temps dans la boutique de vêtements traditionnels. Parfois elle en essaie de toute sorte. Même des vêtements masculins. Parfois elle rêvasse simplement devant le miroir de la boutique avec à la main une ombrelle ou un éventail. Elle tournoie sur elle-même. Elle se rêve princesse. Avant finalement de se rendre compte qu’elle a passé trop de temps à l’intérieur et qu’elle n’a même pas mangé en vérité. Pourtant lorsqu’elle sort de la boutique, elle ne va pas en direction du palais. Non, ses yeux sont irrémédiablement attirés par… la paire de fesses d’un candidat penché par-dessus un petit mur. Amusée elle lâche un petit rire. Intriguée, elle avance dans sa direction un sourire toujours aussi amusé aux lèvres. En vérité elle aimerait adopter la même position en « sautant » sur le mur, mais il se relève trop rapidement. Alors elle se contente de lui adresser un signe de la main. « Oh salut Leon » Qu’elle souffle dans son sourire éternellement heureux. Elle a bien évidemment envie de lui demander le pourquoi du comment il en était arrivé là, mais elle n’en a pas le temps. Non parce qu’aussi rapidement qu’il était descendu de son mur, il lui demande de l’aider. Et Anouchka, si elle aime faire quelque chose plus que de sourire, c’est bien d’aider les gens. Alors son sourire ne s’éteint toujours pas. « Evidemment que je peux t’aider ! » Qu’elle lâche avec intérêt. Ecoutant alors son soucis. Apparemment un des chats du café se serait enfuit et il essaie de mettre la main dessus. En vain. Exagérant une mine choquée, elle pose ses mains sur ses deux joues rosies. « Oh mais c’est une cat-astrophe ! » Qu’elle sort d’un seul coup. Elle lâche un rire, cachant son visage de honte pour cette vanne terriblement nulle. Avant de reprendre. « Il ne doit pas être bien loin ce petit coquin… Tu te souviens de quel couleur il est ? » Qu’elle dit alors ses yeux scrutant le moindre coin de la rue marchande. « Oh c’est gentil… » Qu’elle souffle un ton plus bas en remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle prend sa pour un compliment. « Minou.. Ronron… » Qu’elle lâche alors de sa voix la plus délicate. Avant de poser ses yeux sur son camarade. « Tu dois être soulagé d’avoir été sauvé… » Qu’elle lui demande dans un sourire tendre.
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MessageSujet: Re: L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30)   L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30) EmptyMar 11 Déc 2018 - 23:11

Tout seul, dans ma tête, je me dis que c'est pas un hasard que Leon rime avec con et qu'on devrait m'attacher à un arbre et me laisser pourrir, parfois. Bref, je peste contre moi-même en cherchant un chat qu'a probablement pas la moindre envie d'être retrouvé et qui doit bien se foutre de ma gueule, planqué dans un coin évident, pendant que je galère. Alors quand j'entends quelqu'un arriver, je saute sur l'occasion et une partie de moi se félicite que ça soit Anouchka, parce que c'est évident qu'elle, en particulier, ne laissera jamais un petit minou prendre froid tout seul dans cette rue inhospitalière. C'est comme ça, elle est bien trop bonne, Anouchka. Comme prévu, elle accepte de me filer un coup de main pour ratisser la zone, puis elle rouvre la bouche et je me fige, le regard étonné posé sur elle. « Il faudra bien faire attention la prochaine fois, pour ne pas que ça finisse en hé-cat-ombe » je réponds aussitôt d'un air impassible avant de sourire bêtement malgré moi. Mauvais plan. Faut pas me lancer dans les blagues nulles du style. On dirait pas comme ça mais je suis le pire quand il s'agit des blagues de papa. J'ai parfois un humour à deux balles et quand je commence, je peux plus m'arrêter, je finis par me marrer tout seul de mes propres bêtises. Alors vaut mieux qu'elle se lance pas trop sur ce terrain, Anouchka et elle a raison lorsqu'elle recentre la conversation sur le chat. Foutu chat. Quelle couleur, hm. D'habitude j'ai une bonne mémoire, même pour les détails qui m'intéressent pas, j'ai tellement entraîné mon cerveau à la mémorisation efficace et rapide que maintenant, il le fait automatiquement et pour la moindre bêtise. Mais ça, je faisais tellement pas attention, que je ne suis pas certain. J'essaie de me remémorer la scène, toutefois, je fais un arrêt sur image, je zoome, je tente d'éclaircir la zone d'ombre opérée par l'inattention jusqu'à obtenir un semblant de réponse potentielle. « Tigré, je crois. Merci. » je souffle en hochant la tête. Oui, merci de m'aider parce qu'à moi tout seul, j'en aurais eu pour des plombes et j'aurais sûrement abandonné. Il aurait bien fini par se montrer, il n'aurait pas pu aller bien loin de toute façon. Je me demande combien de temps la prod aurait mis pour se rendre compte de l'absence de l'un des félins dans le café. On échange un dernier regard avant que je ne détourne le mien pour recommencer à quadriller visuellement le périmètre. Je m'écarte de quelques pas, pour jeter un œil dans la cour d'une ancienne boutique abandonnée lorsque la voix d'Anouchka me parvient à nouveau. Sauvé ? Déjà ? Aussitôt, je fais volte-face, franchement surpris et en cherchant le chat miraculé des yeux, je m'exclame : « Waw, tu es une vraie sorc... » avant de m'interrompre et de me rendre compte que son regard m'interpelle moi et personne d'autre. « Oh pardon, je pensais que tu parlais au chat » je rigole. Mon dieu, le café me monte à la tête. Du coup, je pige qu'elle veut parler des nominations et de mon sauvetage lors du prime, alors je me détends, hochant la tête d'un air distrait. Je sais pas si soulagé est vraiment le mot. Enfin si, ça l'est. Mais entre temps, ça a évolué, j'ai l'impression. Ce que j'ai ressenti à ce moment-là et la façon dont je perçois la chose maintenant sont très différents, bizarrement. « J'étais soulagé à la fin du prime oui, mais en fait, maintenant je me dis que c'est le genre de trucs qu'on va vivre tous les dimanches, ça va devenir normal » je tente d'expliquer, sans trop savoir comment toutefois. « Alors je suis plus serein. » Parce que je me rends compte que j'ai besoin de me soucier de ce qui va arriver, j'ai pas envie ni le temps ni l'énergie de m'inquiéter toutes les semaines, j'ai qu'à laisser les choses se faire et si ça tourne en ma défaveur et bien là, je pourrai ressasser. Mais pas avant. « C'est bizarre ? » je me rends compte tout haut en fronçant les sourcils, l'air à moitié inquiet pour rire. Je deviens maboule. Ou plutôt maso. Mais après tout, comme je l'ai dit lors du dernier bilan, s'inquiéter, c'est souffrir deux fois, alors j'aime ces moments où l'inquiétude fait place à de l'apaisement. ça rend la vie tellement plus simple. « Concrètement, c'est hakuna matata » je résume avec malice. On n'est pas si loin, en réalité. ça peut paraître enfantin, mais c'est comme ça que j'essaie de vivre, en général. Sans m'en faire trop. En réfléchissant énormément, mais sans jamais me laisser atteindre par tout et n'importe quoi. « J'imagine que la nomination n'aurait plus les mêmes enjeux pour toi que pour moi, maintenant » je souffle avec un sourire bienveillant. Je parle de César, bien sûr.
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MessageSujet: Re: L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30)   L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30) EmptyMer 12 Déc 2018 - 16:28

Anouchka est toujours prête, sur le qui-vive, pour aider les autres. Que ce soit pour une broutille ou un peine plus conséquente. Alors quand Leon lui demande de l’aider, elle n’hésite pas un instant. Heureuse lorsqu’il lui annonce que c’est pour retrouver un chat qui s’est échappé du café qui leur est consacré. Heureuse, mais immédiatement elle s’imagine un chaton tout mignon avec de grands yeux clairs, tout petit, tout fragile, perdu dans ce village qui – pour les humains abandonnés – deviendrait pour la pauvre bête un lieu de tout les dangers. Evidemment elle exagère sa mine choquée. En profite pour faire un jeu de mot. Elle même s’étonne de faire ce genre blague n’étant pas la plus douée pour ça. Tant qu’elle en rigole. Mais le sien est meilleur, alors elle rigole de plus bel. Posant ses mains sur son visage en voyant l’expression amusé de Leon. « Et bien pour le retrouver il va falloir se mettre en cat-re… Pardon.. » Qu’elle souffle toujours amusée, consciente qu’elle va trop loin là dans les jeux de mots pourris. Mais maintenant qu’il lui avait demandé son aide, elle prenait à cœur sa mission. Afin de centrer ses recherches au mieux, elle lui demande naturellement la couleur de son pelage. Tigré. Il n’a pas l’air certain. Mais Anouchka est soulagée : en allant au café régulièrement, elle avait pris l’habitude de choyer un chat tout blanc, tout immaculé. Le pauvre obèse. Qu’elle avait surnommé dans un premier temps Richard pour la couleur similaire de leur poils… Mais qu’elle avait renommé finalement Flocon parce qu’il lui rappelait la neige. Et son tout premier séjour au ski qu’elle avait peu de temps avant d’entrer dans le jeu. Alors elle commence à aligner les pas, redoublant de synonyme pour appeler le chat mystérieusement disparu. Le fugueur ne devait pas se trouver bien loin, elle en était persuadée. Mais où ? Pendant qu’elle examinait des recoins et des cachettes entre des cartons, elle se tourne vers Leon. Elle a toujours ce regret de ne pas pouvoir se couper en quatre et discuter avec tout les candidats. Et Leon fait malheureusement partie de ceux à qui elle adresse peu la parole. Pourtant et elle avait voulu faire passé le message lors des adjectifs, elle avait le sentiment qu’il pouvait être très intéressant. La rouquine lâche un rire quand elle comprend que Leon avait cru que le chat était retrouvé. Non, elle ne parlait pas du chat lorsqu’elle parlait de soulagement. Elle lui adresse un large sourire. Il lui explique son point de vue. Elle tique. Penche sa tête sur le côté. « Bizarre ? Oh non chacun à son propre ressenti face à l’expérience de la nomination. » Qu’elle commence avec ce sourire qui lui est indissociable de sa personnalité et de sa philosophie de vie. « Je trouve ça même très bien… Enfin je veux dire que tu sois serein… Tu ne t’en fait pas et tu dois te sentir léger… » Qu’elle continue dans un sourire. Repensant alors que son unique nomination pour le moment, elle ne le devait qu’à elle. « Tu sais j’ai une philosophie de vie qui peut… Qui peut paraître ridicule mais je suis tout le temps positive. Même dans les situations désespérée. J’essaie de voir le bien partout... » Qu’elle commence à lui expliquer. « Alors si je venais à m’en aller avant le finale je crois que je me dirais que… Que mon aventure devait se passer ainsi et pas autrement. »  Que le souhait des téléspectateurs est plus fort que sa volonté et que lorsqu’elle avait signé pour le jeu, elle en était pleinement consciente. Est-ce que ça ce n’est pas un peu bizarre ? Elle ne lui demande pas parce qu’il parle d’une chose qu’elle semble connaître mais qu’elle n’arrive plus à associer dans son esprit. « Hakuna matata ?... Oh laisse moi deviner… C’est dans un film ou une série à la mode j’en suis certaine... » Qu’elle répond alors soudainement. Leon ne doit pas s’attendre à ça. Mais il faut excuser Anouchka qui, et cela pourrait sembler étrange, ne connaît quasiment rien du « monde moderne » n’ayant pas été élevé avec la culture mondiale globale. Ses grands yeux bleus s’ouvrent alors, pétillants. « C’est une phrase connue de Game of Thrones non ? » Qu’elle demande en posant ses mains sur ses deux joues. Elle essaie de se mettre à jour, mais c’est assez compliqué. Mais alors qu’elle lâche un rire, ayant l’impression d’être passé complètement à côté, le commentaire de Leon la touche. La fait percuter d’une chose qu’elle avait certainement volontairement occultée. César. Elle adresse alors à son camarade un sourire doux, qu’elle ne cache pas attendrie lorsque l’on évoque le jeune homme aveugle. « C’est vrai. Mais je me dis que si nous devons être séparés… Qu’est-ce que quelques semaines dans toute une vie ? » Qu’elle souffle en baissant un peu ses yeux. La positivité.
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MessageSujet: Re: L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30)   L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30) EmptyJeu 13 Déc 2018 - 18:16

Je me marre pour de bon et je lui présente ma main pour qu'elle me la tope. Faut qu'on arrête les blagues de merde sinon on va jamais s'arrêter mais savoir que je peux trouver en elle un bon public si je me sens d'humeur débile ou farceuse me plait bien. Puis bon, on n'est pas là pour bailler aux corneilles, faut pas l'oublier. Un chat désespéré attend qu'on vienne lui porter secours. Alors on se sépare un moment, on balaie la scène de crime du regard pour capter le moindre indice, le moindre poil, miaulement, signe de la présence de celui qu'on appellera désormais Moriarty. Bien sûr, je serai Sherlock et Anouchka sera Watson. Qui sait si ce chat est réellement une mignonne petite boule de poils et pas une bestiole maléfique partie réaliser ses desseins répugnants. Minou, Ronron, moi je dirais plutôt sale bête et sac à puces mais pas grave. J'attends le procès avant de tirer des conclusions parce que comme tout le monde, il a droit à une justice équitable et à être défendu par un avocat compétent. J'en suis arrivé au stade des insultes absolument pas professionnelles lorsque Anouchka me tire de mes pensées en m'interrogeant sur les nominations. Et parce que c'est un truc auquel j'ai pas mal pensé ces derniers jours, après avoir été sauvé lors du dernier prime, certes, mais pas non plus d'énormément. D'aucuns diraient que le fait que j'ai atteint, disons, la sérénité par rapport à ces dangers hebdomadaires reviendrait à dire que je m'en fous, au final, mais ce n'est pas le cas. Et quand elle me confie sa vision de la vie à elle, j'ai l'impression qu'elle comprend un peu ce que je veux dire. La différence c'est que je n'ai pas cet aspect presque fataliste, même si elle verrait probablement plutôt ça comme le destin, ce à quoi je ne crois pas. Mais dans l'essence, j'aime assez ce qu'elle dit. Je m'exhorte à rester optimiste en toutes circonstances également, à ne jamais me laisser couler dans le mélodrame parce que j'ai ni le temps, ni l'envie pour tout ça. Le truc, c'est que j'aime les émotions fortes, j'aime vivre des choses qui me font me sentir vivant, justement. Alors le chagrin, la douleur, l'anxiété, la déception, tout ce que tant cherchent à refouler voire à rejeter, moi je l'embrasse avec un optimisme que je pourrais retrouver chez Anouchka, mais pas pour les mêmes raisons. Elle voit du bon partout pour ne pas voir le mal, moi j'accepte le mal pour y chercher le bon. « Je ne trouve pas ça ridicule du tout. En fait, je te trouve même plutôt mature pour ton âge. » je la contredis, même si ça doit sans doute s'appliquer à pas mal de gens qui ont dû lui dire ridicule auparavant plutôt qu'à moi. Je sais pas si mature est le bon terme mais je sais pas, elle a un côté réfléchi, Anouchka, ou alors c'est juste sa façon d'être qui est vachement avancée comparée à tout le cheminement intérieur qu'on a, à son âge, avant de trouver sa voie. « Il faut pouvoir trouver du bon même lorsque les choses ne tournent pas comme tu le souhaites » et ça c'est un truc que peu de gens cherchent à faire parce qu'ils préfèrent se complaire dans leur déception ou leur malheur. Si les gens cessaient de tant s'inquiéter et acceptaient de prendre la vie comme un cadeau, le monde se porterait bien mieux. Mais, parce qu'il y a toujours un mais. C'est facile à tenir, ce genre de discours. C'est facile de se planter devant les gens détruits, malmenés, foutus en l'air par la vie. Ces gens-là, je me contente de leur tendre la main et de la tenir toujours, en souriant pour eux.  « Est-ce que tu crois en Dieu, Anouchka ? » je demande alors, avec curiosité. Pas grand chose à voir en apparence, même si dans ma tête, le lien se fait avec une évidence qui me fait zapper un peu la transition orale. Dans tous les cas, je conclus avec plus de légèreté, en citant Disney parce que tout le monde pige ce genre de référence. Tout le monde, sauf... Anouchka. J'éclate de rire face à sa candeur qui me donne presque envie d'ébouriffer ses cheveux affectueusement, comme à un petit chien. « Oula, pas du tout. Tu n'as jamais vu le Roi Lion ? » je m'étonne. Mais elle a quel âge, Anouchka ? Vingt, vingt-et-un ? C'est le Disney que tout le monde a vu entre son âge et le mien, c'est limite le plus grand classique de l'histoire du dessin animé. C'est fou, ça. Après, ils n'ont peut-être pas ces références de son côté de l'Europe, j'ai entendu que la culture de l'est était assez différente. Rien que par l'influence de l'URSS à l'époque, ils ont dû censurer pas mal de trucs venant d'Amérique et peut-être que c'est resté dans les mœurs, de pas tellement vénérer Disney comme on le fait dans la société occidentale.  « Je te montrerai, je suis certain que tu vas aimer » je décide avec un sourire. S'il y a bien quelqu'un parmi les candidats qui va sans doute adorer visionner ou revisionner Le Roi Lion, c'est probablement Anouchka. C'est bien son style. C'est sans doute cliché à mourir mais je la vois bien aimer les dessins animés. Pas n'importe lesquels non plus mais les beaux dessins animés, avec de jolies morales. « Tu regardais des dessins animés, quand tu étais petite ? » Si elle en regardait tout court parce qu'en définitive, c'est peut-être même pas le cas. Cela dit, pour penser que Hakuna Matata vient de Game of Thrones, elle a pas dû regarder cette série-là non plus donc son blocage à la culture occidentale doit être encore effectif. Enfin, elle doit pas encore avoir tout rattrapé. Du coup, ça me rend curieux. Curieux de savoir comment elle a grandi et où, avec qui, dans quelles conditions et à quoi a ressembler son enfance loin de la pop culture. « Tu as raison, tu as toute la vie devant toi pour être avec la personne que tu aimes, que ça soit César ou un autre, un jour » je lui souris doucement. La vie, on dirait pas comme ça, mais c'est long, pour peu que tu aies de la chance. T'as quatre-vingt ans à tirer et pas la peine de te dire que tu voudrais passer encore plus de temps avec ton amant, c'est idiot, c'est pas possible. Alors si vraiment, César et elle c'est fait pour durer, même si c'est toujours compliqué d'être séparé au début, parce que c'est le moment où on a besoin de tout apprendre, tout découvrir, ils auront tout le temps, plus tard.
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MessageSujet: Re: L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30)   L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30) EmptySam 15 Déc 2018 - 1:17

Anouchka se tente à une nouvelle blague et elle est ravie de faire rire Leon. Elle qui se présentait comme n’étant pas forcément douée pour être drôle à Gio, elle aurait du attendre une journée de plus pour se découvrir un nouveau talent. Alors elle tape dans la main de son camarade, avant de reprendre son sérieux. Enfin elle n’est jamais bien sérieuse Nanou, mais elle tient sa parole. Il lui demande de l’aider à retrouver un chat, alors elle cherche un chat. Mais alors qu’elle prend cette mission à cœur, elle profite de ce moment passé à deux pour discuter avec Leon. Parce qu’elle a ce sentiment que, s’il était partit lors du dernier prime, elle aurait eu des remords. De ne pas avoir pu lui parler plus. D’échanger plus sur ce qu’ils ont au fond d’eux. Parce qu’il commence à parler sur ce qu’il ressent face à sa nomination et donc à son sauvetage du prime dernier. Et elle se rend compte qu’ils ne sont pas si différent que ça – pas qu’elle l’ait cru un seul instant non plus. Alors elle expose en quelques mots sa philosophie de vie. Evidemment elle n’a pas toujours pensée comme ça. Elle a connu des moments très joyeux et de petits drames qui aurait pu la trainer plus bas que terre. Mais elle préfère sourire à la vie. Il lui dit ne pas trouver ça ridicule et il ne peut se rendre compte du plaisir qu’il peut lui faire. Touchée en plein cœur. Parce que le monde est fataliste, cynique. Que la simplicité et le bonheur est devenu ringard, à fuir. Ridicule. Combien de fois on avait pu le lui faire comprendre, à coup de manque de maturité justement. Parce que voir le bien partout, ce ne peut être que digne d’une petite fille de dix ans qui ne connait rien à la vie. Alors doucement elle acquiesce. « Oui c’est exactement ça. Ça me fait un peu penser à Achana et ses nominations d’office… Elle doit penser que c’est terrible, mais entre sa première nomination et sa deuxième, elle a eut plus de votes… » Oui elle a retenu les votes de certains candidats, ceux pour qui elle porte une attention particulière. Et donc voilà comment Anouchka voit le bon dans une situation qui ne semble pas être positive. Un exemple un peu léger mais tout de même. Il lui demande si elle croit en Dieu. « Oh non… » Qu’elle souffle simplement, ne trouvant pas d’intérêt à préciser que si elle ne croit pas en Dieux, c’est parce qu’elle a baigné dans des univers qui ne laissait certainement pas la place pour ce genre de croyance. Elle aurait pu changer avec le temps, ce faire une opinion, mais elle a du mal à croire. Croire en autre chose que l’humain. Comme lui croit apparemment en ce Hakuna Matata. Evidemment elle met les pieds dans le plat, assez arriérée en ce qui concerne la culture mondiale. Sans le dire, tout ce qui au-delà de l’Europe, elle connait peu. Et encore pas toute l’Europe. Leon rigole et elle ne perd pas son sourire. « Je connais de nom mais je ne l’ai pas encore regardé… » Qu’elle souffle quand il la corrige et lui annonce que cela vient d’un Disney. « Est-ce que c’est une invitation ? » Qu’elle répond malicieusement ensuite, quand il lui propose de le lui montrer le film. Avant d’ajouter vivement « Oh quelques-uns mais je ne regardais pas beaucoup la télévision… Mes frères accaparaient toujours la télé pour eux… » Qu’elle souffle avec nostalgie. Le temps où tout sa famille était réuni. Elle bouge un peu sa tête avant de poser un index sur ses lèvres. « Mais du coup… Ca veut dire quoi Hakuna Matata… ? » Parce que du coup, elle ne le sait pas. Elle se doute que cela a avoir avec le bonheur. D’ailleurs en parlant de bonheur, Leon lui souffle l’idée que les nominations seront différente maintenant qu’elle est liée à César. Il le dit sans le dire. Elle pince ses lèvres pour cacher se sourire bienheureux qui se dessine sur ses lèvres. « Pour être avec César… » Qu’elle le corrige délicatement. Parce qu’elle est dans un tourbillon depuis dimanche qui l’empêche de croire à un histoire avec quelqu’un d’autre que lui. Anouchka laisse flotter un petit silence entre eux, avant de soupirer dans un sourire. « Bon et bien ! Ce chat ne veut pas revenir ! » Qu’elle dit en se tapotant les mains et portant son regard ailleurs. Elle s’écarte de quelque pas. Regarde en l’air. « Peut-être qu’il se cache sur les toits !... Si seulement l’ont pouvait voler ! » Elle rigole.
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MessageSujet: Re: L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30)   L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30) EmptyMar 18 Déc 2018 - 3:27

Anouchka, elle me fait penser à un flocon de neige. Elle débarque dans toute sa pureté, au milieu de tous ses frères et soeurs, sans savoir qu'elle risque de tomber dans une bouillasse innommable. Ou peut-être qu'elle le sait et qu'elle tente quand même l'aventure parce que c'est ce qu'elle est, l'air de rien, derrière ses grands yeux curieux qu'on attribuerait pas à ce genre de personne, d'ordinaire : une fonceuse. « C'est ça » je confirme parce qu'elle a raison. Bien sûr, sa logique ne s'appliquera jamais à tout le monde puisqu'on ne peut pas tous être sauvés par le public, mais dans l'idée, je suis assez d'accord avec elle. « Du coup, je me dis que si je dois partir cette semaine, c'est pas si grave, j'ai déjà appris beaucoup et c'est tout ce que je voulais. Même si je préférerais rester quand même. » et je rigole parce que faudrait pas que les gens pensent que je m'en fous, non plus. Bien sûr que j'ai envie de rester et qu'être éliminé maintenant me ferait chier. Les gens ici commencent à devenir importants pour moi, à différentes échelles, chacun à leur manière et j'ai pas l'impression d'avoir accompli grand chose pour l'instant. ça me laisserait un goût d'inachevé, de trop peu. Presque de perte de temps, si je ne trouvais pas en ma présence ici un sens personnel qui n'a rien à voir avec eux mais dont ils sont malgré tout acteurs sans le savoir. Oh, évidemment, il ne s'agit de rien que je ne puisse démêler à l'extérieur mais le cadre du jeu m'oblige à respecter mes engagements vis-à-vis de moi-même. Et puis au milieu de tout ça, il y a ces petits moments de rien et de tout à la fois, on se retrouve à apprendre à se connaître à travers des vecteurs si improbables. Anouchka, par exemple, qui n'a jamais vu le Disney le plus connu et le plus regardé de tous les temps. L'air de rien, ça en dit beaucoup sur elle, sur sa culture clairement pas occidentale, sur son enfance aussi. C'est quelque chose que j'aime découvrir, ici, des pans entiers de vie à travers des petits riens. « Il y a moyen que je soudoie Cupidon pour qu'il nous accorde un écran et le DVD » je réponds avec malice. Dans le salon ou même dans la salle d'espionnage. Gio passe bien sa vie à jouer à la Nintendo Switch là-bas. « Toi tu te chargeras du pop corn, guette mon message » je souffle l'air de rien, comme si on parlait d'une mission secrète seulement connue de nous. Tout ça pour un Disney que j'ai vu mille fois et que je connais probablement encore par coeur, pour l'avoir saigné quand j'étais gosse, mais étrangement, la perspective de le revoir avec quelqu'un de totalement vierge de ce film m'intrigue et me rend curieux. Comme si ça allait brusquement changer quelque chose à la perception que j'en ai. Comme si ça allait soudainement me révéler quelque chose de nouveau. « J'aurais bien voulu avoir des frères. Ou des soeurs. » je souffle pour moi-même. Même un ou une, à vrai dire. J'ai souvent regretté d'être fils unique et en même temps, je me dis que c'est mieux comme ça, pour beaucoup de raisons spécifiques ou non. A vrai dire, ça ne m'a jamais manqué lorsque j'étais plus jeune, mais aujourd'hui, lorsque j'entends des anecdotes d'enfance, lorsque je suis témoin de ces relations si particulières, ça me rend un peu nostalgique d'un passé que je n'ai jamais eu. « C'est une philosophie de vie. Ça veut dire : pas de souci » je cite très littéralement, ce qui m'arrache un sourire parce que je dois m'empêcher de chantonner en même temps. Les souvenirs et les réflexes de gosse ont la vie dure. C'est là que tu sais que la culture fait bien son boulot et encore plus les responsables com des studios Disney qui exigent des producteurs des chansons qui restent dans la tête pendant des heures. Anouchka, je crois que c'est la seule personne de tout Londres à ne pas connaître cette chanson par coeur. « Du coup je suppose que ça fait de toi Timon et moi Pumba » je remarque et cette fois, je grimace pour rire, même si elle peut pas encore piger de quoi je parle. Forcément qu'elle est Timon, avec son petit format. Pas sûr qu'elle voudrait persécuter qui que ce soit même si elle était persécutée en retour, cela dit, mais dans l'esprit, on va dire que ça colle. De toute façon, je ne peux pas décemment l'appeler Pumba, ça craint, pour quoi je vais passer, moi, après ? « Pour être avec César » je répète simplement, un sourire fin sur les lèvres. Bien sûr, comme elle le souhaite. Je ne souhaitais pas rusher quoi que ce soit ou l'emprisonner dans une image de sa vie alors qu'on se connait très peu et que je suis loin d'être l'un de ses confidents mais si elle est si sûre d'elle alors très bien. Va pour César. Elle est la mieux placée pour savoir de toute façon, et ce n'est pas comme si ça changeait quelque chose pour moi. Honnêtement, je suis juste heureux de voir des gens qui s'aiment, ou presque. Un temps. Elle regarde ailleurs, se reconcentrer sur le chat perdu que j'avais presque fini par oublier et moi-même, je détourne la tête pour jeter un œil dans la ruelle alentour. Il a largement eu le temps de filer, à présent. Je prépare déjà mon speech pour la production, prêt à défendre ma cause en étant mon propre avocat, lorsque le rire d'Anouchka me rappelle à la réalité. « Et bien, on ne peut pas voler c'est vrai, mais tu peux grimper sur mes épaules et fermer les yeux, ça sera presque comme si tu volais » je propose en tournant dans sa direction un large sourire malicieux.
Anouchka

Anouchka
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LOCALISATION : manchester, angleterre
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LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 25 000 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (TIMEO) (JULIETTE) (MAZE) LUCY

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MessageSujet: Re: L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30)   L'instant d'après. (mercredi s4, 14H30) EmptyMer 19 Déc 2018 - 23:20

Anouchka est heureuse de partager quelque chose avec Leon. Naturellement elle ne s’était pas approchée de lui les premières semaines parce qu’elle avait trouvé en Gio par exemple et encore plus évidemment César des égaux. Le premier souriant et déconnant assez facilement. Le deuxième par sa douceur et sa fragilité. Mais finalement c’est avec Leon qu’elle partage une philosophie de vie quasiment semblable. Évidemment elle n’en aurait rien su s’il s’en était allé à l’issue du dernier prime. Mais pour elle c’est si heureux de le découvrir. Alors quand il dit qu’une prochaine élimination ne serait pas grave, elle le croit. De la part d’un autre elle serait incrédule mais de sa part, cela prend sens. Mais parce qu’il précise qu’il préférerait rester quand même, un sourire malicieux naît sur son visage. « Tu préférerais rester pour… Karla ? » Qu’elle souffle d’un ton plus bas, comme pour le faire entrer en confidence. Elle avait vu au prime passé leur extrait à eux. Qu’ils s’étaient enlacés. Qu’ils s’étaient rapprochés. Elle trouve toujours cela mignon, mais particulièrement quand il s’agit d’une femme comme Karla. Évidemment s’il ne veut rien lui dire elle respecte cela. Jamais elle ne forcerait la main à qui que ce soit. Finalement le Roi Lion vient sur le tapis. Elle n’en connaît que le nom et cela semble grandement étonné Leon. D’ailleurs elle ne comprend pas pourquoi, parce que pour elle ce n’est pas évident d’avoir une culture Disney calée. Vingt et un ans ou pas. Alors prenant sa proposition comme une invitation, il lui donne la lourde tache de préparer du pop corn s’ils arrivent à avoir de Cupidon un écran et un dvd du dit film. En guise de réponse elle lui offre un très large sourire. « Oh ça serait vraiment génial ! » Qu’elle lui répond en tapotant des mains. Avant de lui avouer que s’il ne regardait que quelques dessins animés, c’est de la faute de ses frères. Son contexte familial est beaucoup trop compliqué pour qu’elle puisse lui dire clairement qu’avoir une grande fratrie est une bonne idée. Ou une mauvaise. Dans son coeur et pendant longtemps elle aurait adoré être fille unique. Ou de ne pas être la dernière tout simplement. Oui cela aurait plus simple. Ou de ne pas avoir de sœurs. Mais tout cela a changé. Elle fait une petite moue lorsqu’il souffle qu’il aurait bien voulu avoir des frères et sœurs. Ne répondant rien d’autre. Parce que du coup, elle ne sait toujours pas ce que veut dire Hakuna Matata. Uune philosophie de vie – décidément – et encore une fois proche de la leur. Pas de soucis. Elle lui offre un sourire à la fois entendu et joyeux. Elle reprendra cette expression il peut en être certain, même s’il préférerait attendre de voir le film quand même. Pas qu’elle pense que Leon puisse lui dire des bêtises. Mais en voir le contexte. En tout cas dans le contexte actuel, elle ne se voit pas avec quelqu’un d’autre que César. Elle aime croire qu’avec lui ça durera. Plus que ses relations passées. Quand il répète après le prénom du jeune homme, elle ne peut s’empêcher de sourire tendrement. Parce que penser à lui, lui fait toujours cet effet. Une espèce de béatitude un peu bête aux yeux de ceux qui ne pourrait comprendre ce sentiment de bien être au début d’une relation. Même si jamais des mots ont officialisé ce début pour le moment. Finalement se rappelant du pourquoi leur présence ici, au milieu de la rue marchande, elle repart en chasse du chat. Qui ne devait plus être ici depuis un bon moment finalement. Peut-être a-t-il trouvé une faille, un trou où passer et s’enfuir du lieu. Pas que du café, ni de la rue, mais carrément de l’enceinte de la production. Mais soudainement elle se dit que l’unique endroit où ils n’ont pas cherché sont bien les toits. Dommage qu’ils ne puissent voler… Et bien Leon semble avoir une solution. D’ailleurs cette dernière la fait sourire largement et ouvrir de grand yeux. « Oh tu ferais ça ? » Qu’elle demande alors joignant ses deux mains sur sa poitrine. Elle sautille un peu sur place dans un large sourire. « C’est une très bonne idée merci Leon ! » Qu’elle continue en s’approchant de lui, se cachant dans son dos et lui tapotant ses épaules.

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