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 DEMI-FINALES

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Penny

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MessageSujet: Re: DEMI-FINALES   DEMI-FINALES - Page 4 EmptyDim 27 Jan 2019 - 21:19

C’est mon tour. J’accorde un dernier regard en direction de Joaquim avant de me lever pour prendre place devant les caméras et mettre des mots et explications sur ce qu’est notre histoire. « Bon alors je crois que rendu à ce point-ci de l’aventure, je n’ai plus besoin de vous expliquer que Joaquim est mon frère, même si je sais qu’au début, ce n’était pas si évident que ça. Je devrais plutôt dire demi-frère, mais je trouve que le terme est réducteur face à ce qui nous lie lui et moi. Comme je l’ai expliqué à plusieurs ici, et pour des raisons physiquement apparentes, Joaquim et moi avons la même mère, mais pas le même père. J’ai clairement hérité des gênes de mon père. J’ai des origines portoricaines, selon les dires de ma mère. Sur ce coup, j’ai tendance à la croire sur ce détail lorsque je me regarde dans le miroir. » Je rigole faiblement parce que la différence physique en Joa et moi est difficile à ignorer. Même si j’ai toujours trouvé que nous avions plusieurs traits en commun en vieillissant. « Notre mère, elle a toujours eu cette fâcheuse habitude de ne pas dire la vérité absolue et de raconter des histoires pour essayer d’embellir, ou de brouiller, une situation. Je ne peux pas lui en vouloir, et maintenant que je suis plus vieille, je comprends qu’elle faisait ça pour se protéger et essayer de nous épargner par la même occasion. Le résultat cependant, lui, n’a pas toujours été concluant. » je prends une pause, essayant de mettre de l’ordre dans mes idées et dans les paroles qui suivront puisque nous rentrons dans le vif du sujet. « Je m’explique. Déjà, être mère monoparentale à seize ans, sans domicile et sans job fixes, ce n’est pas nécessairement ce qu’il y a de plus facile. Je crois que ma mère en a vraiment arraché durant les deux premières années de vie de Joaquim. Alors quand elle a appris qu’elle était enceinte d’un deuxième enfant et que le père n’en avait rien à faire de cette nouvelle progéniture, son instinct de survie s’est déclenché. Enfin, c’est de cette façon que je m’imagine l’état dans lequel elle était. » Parce qu’aucune personne possédant tous ses moyens et ayant parfaitement été en contrôle n’aurait pris ce genre de décision. Je ne l’avouerai jamais, mais j’ai toujours pensé qu’elle devait avoir été un peu saoule sur le coup pour avoir agi ainsi. C’est horrible et jamais je n’ai questionné Debbie à ce sujet de peur de lui faire de la peine. « Le dix-sept juillet 1993, après une série de contractions douloureuses, Debbie a accouché de sa première fille en pleine nuit dans un guichet automatique de Kissimmee. Digne d’un film irréaliste d’Hollywood. » je ris encore nerveusement, soudainement intimidée par les caméras et les candidats qui me fixent. « Un homme avec des connaissances médicales était présent, par hasard. Il l’a aidé… et j’étais née. Petite Penny aux prunelles en amandes et au teint basané. Un bébé, heureusement, en santé et bien réel qui demandait toute l’attention du monde, mais qui devait rester inaperçu de celui-ci. Ma mère, prise de panique, a pris la fuite lorsqu’elle a su que l’homme avait appelé une ambulance et que celle-ci arrivait. Une décision impulsive au dénouement imprévisible. » Et après on ne se demande plus de qui je retiens. « C’était donc sa solution pour survivre et pouvoir me garder et nous élever tous les deux. Cacher son propre enfant. Aux yeux de l’État, je n’existais pas. Pas de papiers officiels puisqu’elle n’avait pas accouché à l’hôpital. Je n’avais pas de certificat de naissance. Et surtout, pas d’identité face à la loi. Debbie avait réussi à déjouer le système pour éviter de payer pour un enfant de plus. Enfin, plus ou moins. Parce qu’il est impossible de « cacher » un enfant, qui deviendra adulte un jour, toute sa vie. Ce n’est pas réaliste. » Et c’est là qu’on se rend compte qu’elle y voyait uniquement une solution à court terme. Il n’y avait rien de réfléchi, mais une fois que tu as la main dans l’engrenage, il est difficile de s’en sortir sans avoir de répercussions. « Malgré tout, les années ont passé… et étrangement elle a réussi à s’en sortir pendant longtemps. Parfois elle me cachait face au proprio de la chambre de motel qu’elle louait, pour ne pas se faire évincer. D’autres proprios ont été plus accommodants par moments, sans réellement savoir que j’étais un enfant illégal. Honnêtement, j’ai un souvenir plus ou moins clair des cinq premières années et de comment se sont déroulés les choses. Joaquim avait que trois ans de plus, pourtant je sais que la responsabilité qu’il avait face à moi lui pesait sur les épaules. » Il est mieux placé pour en parler, il est aussi marqué que moi. « Debbie était absente la moitié du temps. Soit pour travailler comme une déchaînée pour arriver à payer le loyer et nous acheter une pizza pour déjeuner. Mais finalement, comme elle était rarement présente, c’était comme si nous nous étions élevés seuls lui et moi. Quand est venu le temps d’aller à l’école, Joaquim était celui qui devait me faire des cours à la maison et me transmettre ce que lui apprenait en classe. Parce que l’école, ça coûte cher et que de toute façon, je ne pouvais pas y aller puisque je n’étais sur aucun registre. D’un côté, j’étais libre de faire ce que je voulais. Je regardais la télévision à longueur de journée. Je vagabondais dans les champs à faire des mauvais coups sans me faire surprendre. J’étais une vraie peste. Mais de l’autre, je me sentais complètement coupée du monde réel. » Je n’étais personne. Je vivais au travers de Joaquim et appliquait son regard du monde à ma propre perception, qui elle était complètement décalée de la réalité. « À l’âge de dix ans, j’ai fait une crise d’appendicite. J’étais toute seule avec mon frère, notre mère était en cavale avec le nouvel homme de sa vie. On ne comprenait pas la source de la douleur et Joaquim a finalement pris la décision de m’amener à l’hôpital brisant notre couverture de la dernière décennie. Les médecins ont évidemment élevé des soupçons, le gouvernement a été alerté et un dossier sur moi a été ouvert. Je n’étais plus un enfant fantôme. » La meilleure décision que Joaquim a décidé de prendre ce jour-là et surement de toute notre vie. Même si ce n’est pas ce qui nous a aidés à ce que les choses soient plus faciles par la suite. « Debbie a évidemment fait de la prison pour fraude et depuis plusieurs années, elle doit repayer une dette envers l’État. En fait, je l’aide à payer cette dette, parce qu’elle n’y arrivera jamais seule. » C’est la partie dont Joaquim n’est pas au courant. Il sait bien sûr que Debbie doit payer une dette de plusieurs milliers de dollars, il ne sait pas que la moitié de ma paye l’aide à le faire. « Alors voilà. Mon secret est donc que j’ai vécu sans identité durant les 10 premières années de ma vie. » Ça fait très officiel de cette façon. Peut-être que ça aidera certains à mieux me comprendre maintenant. Peut-être pas. Je ne devrais plus m’en soucier à ce stade-ci. « À mes yeux, ma mère nous aime plus que tout, elle a juste eu une façon un peu merdique de le démontrer. Une mauvaise décision qui a eu un énorme impact sur sa vie et celle de ses enfants. On ne choisit pas sa famille. J’accepte la mienne comme elle est et je ne l’échangerais pour rien au monde. » Je souris finalement, parce que je ne veux pas terminer sur une note triste même si encore à vingt-cinq ans, j’ai cette difficulté à bien percevoir et saisir la place que j’ai dans cette société. J’ai de la difficulté à me positionner en tant qu’individu alors que dès ma naissance, on m’a fait comprendre que je ne devais pas être visible aux yeux du monde.
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MessageSujet: Re: DEMI-FINALES   DEMI-FINALES - Page 4 EmptyDim 27 Jan 2019 - 21:28

Et complétons sans plus tarder cette histoire avec la révélation du secret de @Joaquim.

Joaquim

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MessageSujet: Re: DEMI-FINALES   DEMI-FINALES - Page 4 EmptyDim 27 Jan 2019 - 21:30

Tout le monde ici est toujours parti du principe que Penny et Joaquim partageaient un même secret. Pourtant, à entendre l’américaine déballer son histoire, on se rend compte assez rapidement qu’il fait plutôt office de décoration. Il n’est pas celui qui a souffert du fait qu’on lui refusait le droit d’exister. Il n’est pas celui qui a failli crever à cause de toutes ces conneries. Joaquim, il les a vécues ces situations, mais elles ne l’ont sûrement pas autant marquées qu’elles l’ont fait avec Penny. Penny qui sourit tout le temps, qui se veut optimiste, acceptant avec une étrange détermination la fatalité de la destinée qu’on lui a collée aux fesses. Il se crispe quand on parle de dettes. Joa, il pige pas trop quand ça s’arrêtera ou comment ça se fait que ça n’ait pas été réglé après tout ce qu’il a fait pour sa famille. Il laisse ses yeux se balader sur l’audience, avant d’être enfin invité à dévoiler son propre secret. Tous les deux, ils défendaient l’un et l’autre quelque chose de différent, mais tout est intrinsèquement lié. Sa vie s’entremêle avec celle de Penny. « Avec mes potes, on avait l’habitude de passer nos week-ends à courir après les filles et à faire la fête. » il balance dans un sourire paresseux. Rien de bien surprenant jusque-là. Joa, ça reste le plus gros gland en séduction de toute la saison avec les phrases d’accroches ripou qu’il distribuait à la ronde. « Comme partout, il y avait des trucs pas très nets qui passaient de main en main en échange de quelques billets. Ça m’a rendu curieux d'en savoir plus sur les ingrédients qui composaient les drogues qu'on prenait. C’est comme ça qu’en zonant sur internet, j’ai appris qu’on pouvait fabriquer de la méthamphétamine à partir de produits parfaitement légaux. » Ils seraient surpris d’à quel point ça peut être aisé d’avoir accès à ce genre d’informations. Le web, c’est une mine d’or en la matière. T’en as qui font fortune en postant de photos à la con sur les réseaux-sociaux et t’as d’autres branques qui se dégotent une méthode de financement en or massif. « J’ai commencé à cuisiner pour mes amis. Ça m’a pris un peu de temps pour maîtriser le processus de fabrication, mais je suis bien moins stupide que je peux en avoir l’air. » il souffle en laissant ses iris dévier quelques secondes vers queen Karla qui le prend pour le dernier des abrutis depuis le début du jeu. Joaquim, ce n’est pas non plus un génie. Ca reste un type qui s’est bêtement fait pincer pour trafic de drogue, mais il n’en reste pas moins particulièrement compétent avec ses dix doigts lorsqu’il s’agit de gagner un peu d’argent. Joa, ce n’est pas juste le branleur qui végète dans ce trou paumé de Kissimmee. Il était doué dans ses études, il se passionne pour la chimie, il se plonge dans les réflexions kantiennes comme il a déjà pu le partager avec des candidats au cours de la saison… « Les composants que je ne pouvais pas trouver par moi-même dans des produits de la vie quotidienne, je les achetais auprès d’entreprises fournissant des laboratoires universitaires. Vous n’avez même pas idée d’à quel point c’était génial de parvenir à créer soi-même sa meth. Je suppose que c’est comme ces hippies qui font pousser leur propre basilic... Enfin Bref. J’étais doué. Un putain d’artiste ce qui m’a permis d’augmenter ma clientèle grâce au bouche à oreille, lorsque les potes de mes potes ont commencé à rappliquer. Pendant plus d’un an, tout roulait. Je me faisais de l’argent facile, ce qui me permettait de payer des trucs à ma mère ou à ma sœur. C’était important pour moi, j’avais beaucoup de nouveaux amis et je me sentais productif alors que des types de mon âge se tournaient les pouces sur leur canap en étant au chômage. » Il n'est pas sûr que qui que ce soit dans cette pièce puisse réellement saisir tout ce qu’il raconte, ce que ça fait de vouloir s’en sortir, mais de ne pas pouvoir s’en donner les moyens malgré tous les efforts possibles. Il n’y a pas de quoi être fière d’être un junkie, mais lui il l’est quand même un petit peu, parce qu’il se sent moins incapable. Joaquim, il a beau se vanter, prouver son intelligence, il sera toujours un type un peu médiocre pour lequel le marché du travail est un terrain hostile. Encore plus maintenant qu’il a volé au-dessus du troupeau en toute illégalité. « Je n’ai jamais ressemblé au cliché du methhead, avec les dents détruites comme certaines campagnes essayent de le faire croire. Par contre, je veux bien admettre qu’avec le temps, j’ai fini par vriller. J’imagine que c’est le moment où je suis censé vous dissuader de suivre mon chemin. Je ne pensais pas toujours à m’alimenter ou à dormir. Je cuisinais sans arrêt pour répondre à la demande. Je devenais parano, j’avais peur de me faire arrêter ou que ça tourne mal avec la concurrence. C’est aussi au moment où je me suis rendu compte de l’ampleur de mon addiction et que ce qui était une simple activité entre potes était devenue un véritable trafic avec énormément d’argent à la clé. J’ai vendu mon secret à la production avec l’intitulé J’ai été le Walter White de Floride. » Ca le fait un peu marrer, parce que Joaquim, dès le début il a débarqué aux castings en soulignant à quel point il pouvait être un bon conteur d’histoire avec une tendance très sérieuse à la mythomanie. Il a un peu grossit le tableau pour faire le show, bien que tout soit véridique. « C’était sûrement un peu présomptueux de ma part, mais je peux vous assurer que ma réputation a nettement dépassée les frontières de mon bled. On avait de plus en plus de demandes de revendeurs, ce qui a attiré l’attention des flics. Je n’étais plus assez clean pour gérer parfaitement mon business. J’ai fini par me faire choper et j’ai écopé d’une peine de quatre ans de prison. A ma sortie, j’avais été remplacé. On avait plus besoin de mes connaissances, même si je peux vous assurer que j’ai encore des potes qui fantasment sur ce que je faisais à l’époque. » il souffle dans un sourire, ses prunelles tombant sur ses mains avant de se relever vers l’ensemble des candidats. « J’en ai profité pour prendre la tangente et repartir sur de nouvelles bases. A vrai dire, il y a plus grand monde qui s’intéresse à ce que je glande de mon existence, mais c’est très bien comme ça. A l’époque, on comptait sur moi et je ne savais pas vraiment comment y répondre. » Il y avait Debbie et Penny évidemment. Les essentielles. Les raisons principales hormis ses addictions, mais il y avait également toutes ces personnes qui gravitent autour de lui. Joa, on ne dirait pas comme ça parce qu’il met un point d’honneur à imposer une distance entre lui et les autres, mais il souffre un peu du syndrome du superhéros. Il se sent investit d’une mission depuis tout petit, comme lorsqu’il devait tout apprendre à Penny, et il peine à décrocher de son rôle. « Le point que j’aimerais souligner, c’est que nous… » il se désigne lui et Penny, bien que son discours puisse être parfaitement applicable à un tas de personnes. Joa, les autres, il s’en tape un peu. Tout ce qui l’intéresse, c’est surtout sa sœur et il a sans arrêt les boules de constater à quel point c’est difficile pour elle. « On a l’impression de vivre en périphérie pas seulement géographiquement, mais aussi socialement et on ne sait pas comment s’en sortir. C’est trop facile de dire qu’il suffit de se bouger et d’être déterminé. J’ai toujours été bon élève, on me disait que je pouvais prétendre à un bel avenir, mais pourquoi moi plutôt que mes amis, que ma mère, que toutes ces personnes qui font parties du seul monde que je connaissais ? Je crois que l’obstacle psychologique est tel, qu’on a tendance à s’auto-censurer en se persuadant qu’on ne peut pas prétendre à autre chose que ce que l’on connait. Si on essaye, on se prend de plein fouet une accumulation d’obstacles, ce qui fait qu’on ne peut pas prétendre aux mêmes chances au départ que d’autres. » Ces inégalités peuvent être financières, géographiques, sociales. Si t’es vraiment malchanceux, tu les cumules dans un triple combo de la misère. « Alors ouais, on peut être heureux à Kissimmee, mais on ne peut pas choisir d’être heureux autrement que de la manière qu’on connait déjà. Celle qui veut qu’on apprenne à lire sur une boîte de Lucky Charms multicolore, qu’on vit à l’hôtel et qu’on aille chercher du soda au distributeur en guise de petit-déjeuner. Je considère qu’on a eu une enfance heureuse malgré l’impression qu’on peut vous donner. C’était super, ça nous a forgé, mais j’aimerais que ma sœur puisse avoir le choix de faire ce qu’il lui chante de son avenir. Sans contraintes. Je ne sais pas si ça vous explique un peu mieux mes motivations internes, mais même si au final je me suis foiré, j’aurais au moins quelque chose à raconter à mes enfants. » Au final, sa sœur, elle est l’essence de son secret qui était un moyen de se faire de la thune, d’éponger les dettes de sa génitrice et d’assurer ses arrières. Elle est le simple fait qu’un type comme lui puisse se retrouver dans une télé-réalité, quand bien même il n’a rien à foutre là avec sa gueule de branleur qui fait rêver personne.
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MessageSujet: Re: DEMI-FINALES   DEMI-FINALES - Page 4 EmptyDim 27 Jan 2019 - 21:30

Alors que je reviens m'installer auprès de Karla, mon secret semble la faire rire. Elle me demande si j'ai déjà testé mes propres robots. Je souris. Sa question ne me surprend guère. Généralement, c'est toujours une des premières qui surviennent. C'est somme tout à fait logique. " Evidemment, je ferais un piètre vendeur si je ne testais pas ma propre marchandise. “ Et je n'ai pas honte de l'avouer. Pour réussir dans mon business, il faut bien que je sache de quoi je parle. Imaginez un chef cuisinier qui ne gouterait jamais à ses propres plats. Comment pourrait il savoir si ce qu'il dessert est de qualité ? ” C'est une expérience...très intéressante. “ Je n'en suis pas non plus un adepte, c'est à dire que je préfère quand même largement le vrai contact humain. En tout cas selon elle le secret me scie comme un gant. En effet, je pense qu'il choque beaucoup moins que si c'était une Anouchka qui nous sortait ça par exemple. Vient ensuite la révélation du secret d'Achana, qui n'en est pas une pour moi, vu qu'en tant qu'ancien partenaire je le connaissais déjà. Karla toujours aussi curieuse me demande si j'ai déjà senti quelque chose lorsqu'on dormait ensemble. Halala. Evidemment je comprends très bien de quoi elle veut parler. Je souris. ” Oui... “ Parfois par inadvertance, quand tu bouges... ” Pour ça que je suis assez impressionné de la façon dont elle a réussi à le cacher durant toutes ces semaines malgré tout. “ Le plus compliqué étant la case douche. On apprend ensuite le secret de Leon. Bon j'ai un peu de mal à tout suivre je dois l'avouer. Il est question d'une malédiction, et de femmes qui meurent en donnant naissance. Il serait la réincarnation de plusieurs personnes ou une connerie du genre. J'suis pas du genre croyant, donc pour moi c'est juste une famille frappée de malchance. M'enfin je respecte les croyances des autres tant que ça ne blesse personne. Lucy quand a elle serait très mal notée par son gouvernement. Ah, étrange que je n'ai pas entendu parler de ça. Je me demande bien ce que cela sous entend tout ça. Pour Juliette - qui?- il s'agit d'une histoire de confiance abusée. Quand à César on apprend enfin les circonstances exactes de son accident. Il m'avait déjà confié que c'était en moto qu'il s'était planté, maintenant on sait que c'était lors d'un rite d'initiation pour entrer dans un club de bikers. Je me demande ce qui est plus compliqué à vivre : être victime d'un accident provoqué par autrui, ou par soit même... J'imagine que c'est la deuxième. Car autant tu peux diriger toute ta colère vers quelqu'un, sauf que là dans son cas, c'est surtout lui l'unique responsable de son état.
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MessageSujet: Re: DEMI-FINALES   DEMI-FINALES - Page 4 EmptyDim 27 Jan 2019 - 21:34

Anouchka est un peu en retard. Ce n’est vraiment pas le moment de l’être et pourtant elle l’est vraiment. Parce qu’elle s’est fait belle. Parce qu’elle a décidé pour une fois de mettre une vraie robe de soirée et plutôt canon. Noire. Fendue. Quelque chose qui fait plus femme qu’enfant. Elle ne sait pas si elle va rester ce soir ou plutôt si elle va être éliminée ou non. Elle s’est aussi bien coiffée, bien maquillée. Du rouge sur les lèvres et sur les ongles. Ses cheveux roux ondulés tombant dans son dos. Le prime est important aussi parce que c’est celui des révélations de secrets. Alors quand elle se rend compte de son retard elle court. Elle enlève ses talons pour aller plus vite et une fois sur le plateau elle les remet. Elle se remet totalement bien d’ailleurs parce qu’elle a rapidement l’air négligée. Et puis elle pose ses yeux sur les gens présents au prime. Elle croise le regard de @Cristopher alors forcément elle exulte un peu. Elle va à ses côtés et interrompt sa conversation pour venir poser un bisous sur sa joue. Accompagné d’un large sourire. Elle n’ajoute rien. Parce que le nom de @César est annoncé comme étant le prochain à révéler son secret. Elle ne fait plus rien. Elle se fige. Elle l’écoute. Elle fronce un peu ses sourcils. Il faut dire que son secret ne… Ne l’étonne pas. Enfin non elle ne s’attendait pas à cela mais elle savait que ça avait à voir avec sa cécité. Mais son accident. Enfin il le lui avait raconté et il ne lui avait pas menti dans le fond, alors forcément elle n’est pas choquée de son secret. Elle n’est tellement pas choquée qu’elle tomber rapidement dans les bras de @César. Qu’elle tombe dans ses bras, qu’elle le sert contre elle. Elle ferme les yeux. « Tu es la lumière dans ma vie toi aussi tu sais... » Elle ne peut se rendre compte à quel point c'est vrai.

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MessageSujet: Re: DEMI-FINALES   DEMI-FINALES - Page 4 EmptyDim 27 Jan 2019 - 21:37

Merci à toi @Joaquim. Il est temps de laisser la parole à @Richard.

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MessageSujet: Re: DEMI-FINALES   DEMI-FINALES - Page 4 EmptyDim 27 Jan 2019 - 21:38

L’heure à sonnée, je me lève et m’avance afin de regarder mes camarades d’aventure. Je ne sais pas ce qu’ils attendent de mon secret. En tout cas moi, je suis là pour en dévoiler son contenu. Je ne suis pas qu’un gentil grand-père… J’ai moi aussi mes casseroles que je traine derrière moi. Je m’arrête quelques instants avant de reprendre. Je dois beaucoup à mon ancien poste de commissaire divisionnaire. Il m’a permis d’avoir un nom, une situation et une certaine réputation qui me suit encore aujourd’hui. Pour autant, je ne suis pas forcément le héros, tombeur des pires criminels que l’Histoire a retenu de moi. Comme toujours, l’histoire est écrite par les gagnants, les opprimés n’ayant que rarement droit au chapitre. Ainsi, vous imaginez bien que lorsqu’un jeune policier tout juste promu parvient à soutirer les aveux d’un cambrioleur en série. Il apporte la gloire à son service et devient vite une « star ». Quand cela se reproduis deux ou trois fois, la star devient une légende. Elle voit la taille de son bureau s’agrandir au fil des années, de ses exploits et promotions. Fini les photocopies ou les interventions pour des chats perdus, les affaires deviennent de plus en plus sérieuses au fur et à mesure que les échelons sont atteints, jusqu’au sommet, le grand bureau vitré du divisionnaire. Une posture privilégiée lieu idéale pour faire le point sur son parcours et les casseroles qui l’ont jalonné. Les mos sortent en flot continu de ma bouche, à mesure que je me libère de ce poids. Je ne suis pas là pour faire mon mea culpa, simplement pour rétablir la vérité et avoir la conscience tranquille pour les années qu’il me reste à vivre. À l’époque j’ai suivi mon instinct et fait ce qui me semblait être le mieux pour le bien-être de la population. Les cambriolages s’accumulaient sans qu’un coupable soit trouvé. La presse commençait à se mêler de l’affaire. Les pontes de la ville commençaient à flipper. Le juge et le procureur, pour une fois d’un commun accord, nous mettaient la pression pour que l’on fasse craquer un pauvre bougre répondant au nom d’Antonin Mallet. Les éléments à charge contre lui étaient nombreux, mais celui-ci restait muré dans ses clameurs d’innocence. La garde à vue arrivait à sa fin, quand mon chef de l’époque me proposa d’aller lui parler. « Peut-être qu’à toi, il racontera tout.» me balança t’il. Pour le jeune homme de 23 ans tout juste sorti de l’école de police que j’étais, c’était inespéré. Je me rappelle très bien du visage renfermé du jeune homme en face de moi. Je lui proposais un café, puis lui demandais simplement de ma raconter sa vie. Je lui expliquais que je le savais innocent, que je le comprenais, que j’allais le sortir de là. Il a craqué et m’a raconté son enfance, ses dérives adolescentes, cette fille qui venait de le laisser tomber. Il se croyait en présence d’un ami de confiance. Je n’ai fait que l’écouter et taper sur cette page blanche ma version de l’histoire. Un conte idéaliste où le vil Antonin expliquait avoir commencer les cambriolages pour survivre, avant d’être contaminé par le virus et de continuer ses larcins pour pouvoir offrir de sublimes présents à celle qui l’aimait et de ce fait, la reconquérir. Le jeune homme n’avait même pas pris la peine de relire ce que je venais de taper. Il a signé en bas, condamnant son destin. Quand il se rendit compte de la supercherie, il a bien tenté de crier au complot, mais les preuves accumulées accompagnées de ses aveux furent bien assez fort pour le mettre à l’ombre quelques temps. Ce scénario se répéta sur une autre affaire, de vol à l’arraché, de quoi affermir ma position d’interrogateur hors pairs et me permettre, comme je vous l’ai décrit plus tôt, d’atteindre les hautes sphères de la police judiciaire et d’avoir la position que j’ai aujourd’hui. Ce ne fut que le coup de pouce qui me permit de prendre de l’importance et de pouvoir, par la suite, résoudre de manière tout à fait conventionnelle de nombreux cas. Ce sont d’ailleurs ces dossiers-là qui me permirent « d’effacer » mes erreurs, de prendre une retraite anticipés, l’esprit tranquille, loin des tracas judiciaires que mes manigances de jeunesse auraient pu m’attirer. Certes, j’ai construit ma carrière sur des erreurs judiciaires, mais n’en reste pas moins je pense, un bon flic. Un chef d’équipe à l’écoute consciencieux et magnanime prêt à assumer devant une large audience ses conneries de gamins. Voilà tout est révélé. Je passe sous silence, le fait que cette histoire a failli ressortir, malgré la prescription, que l’on m’a gentiment remercié avec du champagne et du foie gras pour que personne ne soit au courant. Je suis libre et heureux. Je fais demi-tour et retourne m’asseoir. J’en ai assez dit pour ce soir. Si des personnes veulent me demander des comptes, il auront toute la semaine à venir pour cela.
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MessageSujet: Re: DEMI-FINALES   DEMI-FINALES - Page 4 EmptyDim 27 Jan 2019 - 21:43

Merci @Richard, poursuivons sans plus tarder avec le secret de @Gio.

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MessageSujet: Re: DEMI-FINALES   DEMI-FINALES - Page 4 EmptyDim 27 Jan 2019 - 21:46

C'est au tour de Gio de révéler son secret et il est un peu anxieux. Il espère qu'il va pas s'embrouiller, s'étaler et oublier personne, tant dans son mea culpa que dans les remerciements. Entre deux secrets bouleversants, le sien vient soit faire tâche, soit apporter un moment de légèreté. Il espère juste que c'est la deuxième option. « Je vais essayer de pas trop m'éterniser parce que mon secret n'est pas aussi incroyable que certains des vôtres. J'me suis lancé un challenge en entrant dans le jeu qui consistait principalement à modifier ma façon de m'exprimer pour protéger mon secret et je remercie Aly pour les moments qu'on a passé ensemble et qui m'ont permis de m'exprimer en toute liberté. J'tiens aussi à m'excuser pour toutes les fois où j'ai menti, souvent par omission, quand on me parlait de mon activité professionnelle, je ne suis pas que poissonnier à temps partiel, c'est plus une façon pour moi d'avoir un job qui me fait sortir de chez moi et à Ziyan pour notre confrontation quand il s'est interrogé sur mes finances et que j'ai dû danser autour du sujet. Bref. » Il marque une petite pause avant d'entamer la révélation à proprement parlé. « Je n'ai pas vraiment besoin de vous donner une explication détaillée de l'objet de mon secret parce que j'ai démasqué le secret de Sid et qu'il a déjà fait un travail super précis à ma place. Vous le savez tous, il y a près de quatre ans j'ai dû mettre fin à ma carrière de gymnaste parce que je me suis blessé et j'me suis retrouvé sans véritable objectif, pendant ma convalescence j'ai découvert l'ASMR et ça m'a vraiment aidé à gérer mes émotions et à me calmer alors que j'étais en colère contre l'univers. Et, après quelques semaines à être consommateur de vidéos de ce genre, j'me suis tout simplement dit que je n'avais pas beaucoup mieux à faire que d'essayer à mon tour. C'est que quand on est assigné à résidence pendant près de six mois, autant dire qu'on a du temps à revendre. Du coup j'ai lancé ma chaîne IOM ASMR, et j'ai commencé à poster des vidéos de relaxation. Le truc c'est qu'à l'époque c'était pas super reconnu (pas que ça le soit aujourd'hui mais la communauté a beaucoup grandi) et que les gens trouvaient surtout ça bizarre, alors j'me suis dit que j'allais pas montrer la totalité de mon visage. Et malgré ça, ma chaîne a explosé, j'ai aujourd'hui un peu plus d'un million d'abonnés et c'est ma principale activité professionnelle. Si j'vous ai dit que c'était un challenge, c'est parce que j'passe mes journées à filmer des vidéos dans lesquelles je chuchote et murmure et que j'pouvais pas prendre le risque d'être reconnu au son de ma voix par l'un d'entre vous, surtout quand j'ai commencé à recevoir des indices sur le secret de Sid et que j'ai cru qu'on avait le même. J'crois qu'en dehors d'une fois avec Sid au spa et de certaines conversations avec Aly, je n'ai pas murmuré une seule fois dans cette aventure et ça m'a beaucoup changé. Vous m'avez souvent vu tapoter sur des tables, faire des bruits assez doux, c'est juste un pur réflexe que j'ai dû apprendre à contrôler. Si j'ai décidé de participer à l'aventure avec ce secret c'est parce qu'après plus de trois ans, j'me suis dit qu'il était temps de faire un face reveal, et tant qu'à y être, autant en faire un qui soit choquant et fun pour mes abonnés qui réclament depuis longtemps de savoir à quoi je ressemble. J'peux comprendre qu'ils en aient marre de voir le bas de mon visage et le haut de mon torse alors voilà, l'intitulé de mon secret était : Star de l'ASMR, je dévoile mon visage et ma voix au public pour la première fois. Avant de laisser la parole à quelqu'un d'autre, j'tiens à remercier les gens qui me suivent depuis le début et qui ont littéralement changé ma vie, que ce soit sur le plan émotionnel ou financier. Et un grand merci à mes amis qui se sont occupés de poster les vidéos que j'avais préparées en avance, merci les gars ! Merci les gars ! Ah oui, si quelqu'un veut se faire une séance de relaxation cette semaine, j'suis grave en manque de création, donc j'suis dispo. » dit-il, en retournant s'asseoir. C'est marrant mais il se demande surtout quelle est la réaction des téléspectateurs dont certains sont probablement abonnés à sa chaîne et qui sont peut-être passé à côté du truc pendant toute l'aventure. Du côté des candidats, anciens comme encore en course, il ne s'en préoccupe pas. Certains ont déjà eu des réactions un peu méprisantes quand Sid a révélé son secret donc il s'attend pas à beaucoup mieux et les autres seront probablement juste curieux. Et puis il rigole tout seul parce qu'il vient de se rendre compte qu'il peut à nouveau chuchoter, taper sur tout ce qui bouge, sans peur de se faire démasquer.
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MessageSujet: Re: DEMI-FINALES   DEMI-FINALES - Page 4 EmptyDim 27 Jan 2019 - 21:51

Laissons maintenant la parole à @Golshifteh.


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