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 I know I’m not alone, I see you smile. (lundi, 1h06)

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Leon

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MessageSujet: I know I’m not alone, I see you smile. (lundi, 1h06)   I know I’m not alone, I see you smile. (lundi, 1h06) EmptyLun 28 Jan 2019 - 0:29

@karla

Le prime m'a paru long et court à la fois. Le temps se distordait entre les instants insupportablement interminable et ceux qui n'ont duré le temps qu'un souffle. Silencieux, plongé dans une bulle hermétique à quasiment tout et tout le monde j'ai tout suivi d'une oreille attentive, bien que tout mon esprit soit tendu au maximum vers ma propre expérience introspective. Mon secret est révélé à présent et j'ai lu sur certains visages le scepticisme ou l'incompréhension. Je m'y attendais, ce n'est pas bien grave, la plupart sont des gens que je ne reverrai jamais. Pour ça, je suis content d'avoir passé le prime seul, j'avais besoin de me confronter à moi-même et entretenir une conversation m'aurait sorti de mon moment. Mais une fois le prime terminé, tout l'ouragan d'émotions contraires se déclenche pour me happer tout entier et je revis tout le truc en vitesse accélérée. Le secret de Penny, celui de Golshifteh, celui de Lucy et surtout, celui de Karla, précédant de peu son accession à la finale dont je ne doutais pas une seconde. Il tourne dans ma tête depuis, tandis que je dis au revoir à ceux sur le départ. J'embrasse une dernière fois Penny, et si ça m'attriste de ne pas savoir quand on va se revoir, je sais que ça arrivera. Le plus tôt possible. Enfin, lorsque l'agitation est retombée, qu'il ne reste plus que mes pensées pour me tenir compagnie, je pars à la recherche de Karla. Elle était probablement avec Cristopher ou ailleurs, j'en sais rien à vrai dire. L'important, c'est qu'elle est dans ma tête et que, fidèle à moi-même, j'ai besoin d'exprimer tout ça, de mettre des mots sur mes pensées. Surtout, c'est la première fois qu'on peut évoquer tout ça de vive voix, sans devoir se cacher pour échanger trois mots ou un papier noirci d'encre. C'est drôle de savoir, de vouloir en parler mais de ne pas pouvoir. Et lorsqu'on en a parlé, la première fois, elle a omis pas mal de choses. ça ne me regardait pas vraiment à l'époque, j'imagine, elle m'a donné le strict minimum pour respecter notre pacte d'être transparent, là où je lui ai absolument tout raconté. Je ne lui en veux pas, nos secrets étaient très différents et nos personnalités aussi. Mais maintenant que j'ai plus de cartes en main, que je sais de quoi est constitué son futur, j'ai besoin de lui parler. Finalement, je la trouve dans le salon et avec un sourire, je lui prends la main pour l'attirer dans mon sillage, désireux de quitter une pièce trop pleine de monde pour être seul avec elle. On atterrit sur la pergola et une fois face à l'étendue du jardin, je passe les bras autour de ses épaules pour la serrer contre moi. « J'ai bien réfléchi » j'annonce en me détachant doucement. Non mais c'est vrai. Franchement, au moins cinq minutes. Cinq minutes et sept semaines, même. « Je veux quand même être avec toi » je souffle avec une fermeté douce dans la voix. Oui, j'en suis arrivé à cette conclusion, après avoir tourné et retourné ses mots dans tous les sens. J'ai tenté de peser chaque mot, chaque silence et chaque regard et voilà le résultat. Retour à la case départ. « Je le savais déjà, bien sûr, mais j'ai préféré réfléchir quand même, pour que tu n'aies pas l'impression que je m'engage à la légère pour le regretter ensuite » j'ajoute, en plaisantant, même si je suis en réalité très sérieux. Parce que ce n'est pas le cas. « Je sais que je ne peux pas encore vraiment appréhender tout ce que tu vis et tout ce que tu vas vivre, et je ne veux pas te mentir, ça me fait un peu peur parce que tout ça, c'est inconnu pour moi. Mais ce que je sais, c'est que je t'aime et que je ferai tout ce qui faut pour que ça fonctionne. » Je ne veux vraiment pas qu'elle s'imagine que je fonce tête baissée, sans prendre en compte tout ce que sa maladie implique, tout ce que ça veut dire pour son futur et le nôtre. Dire que je suis totalement en mesure d'appréhender l'avenir sous le prisme de ses symptômes serait mentir, à ce stade, je ne peux pas, ou pas complètement. Mais ce que je sais, c'est que je suis prêt à sauter le pas quand même. Je refuse de la laisser partir, je peux pas. Je n'y peux rien, j'ai toujours été un amoureux de l'amour, incapable de vivre sans la personne que j'aime et il se trouve que c'est elle. Karla. Tout ce qu'elle doit traverser, je veux qu'on le traverse ensemble parce que ça veut dire être là pour elle, mais surtout être ensemble. Et bien sûr que ça me crève de l'entendre dire qu'elle ne peut même plus écrire, tant je la revois me gribouiller son secret sur une feuille de papier au début du jeu, et ça me crève de savoir que ça va s'aggraver, que d'ici cinq, dix ans, je ne serai peut-être plus qu'un étranger à ses yeux, et que son corps, son cerveau, vont finir par la lâcher l'un après l'autre, que je me lèverai tous les matins pour la voir un peu plus déconnectée et incapable jusqu'à, un jour, ne plus la voir du tout, inévitablement. ça me crève et ça me bouffe le cœur et en même temps, je ne la laisserai affronter ça seule pour rien au monde. « D'ailleurs, je te préparais une déclaration ultra travaillée, théâtrale et romantique, où je t'annonçais que j'avais enfreint ta règle de ne pas tomber amoureux de toi mais que tant pis, j'étais prêt à subir ta colère, tu m'as coupé dans mon élan » je lui reproche, pas vraiment sérieux. Elle a pris les devants durant le prime. Faut dire que c'est toujours elle qui a porté la culotte, dans notre binôme, elle est l'élément cash, direct, sans langue de bois et je suis l'élément lyrique, alambiqué. Elle a de la chance que je n'ai pas la virilité fragile. Non, en réalité, je m'en fous complètement, je l'aime comme elle est, ça m'amuse beaucoup sa franchise qui contrebalance en permanence mon pacifisme et ma tranquillité exacerbés. « Mais bon, j'ai bien compris que tu n'aimes pas quand je suis nunuche » je me marre. Faut pas m'en vouloir. C'est mon boulot de jouer le jeu jusqu'au bout et d'être en représentation constamment.
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MessageSujet: Re: I know I’m not alone, I see you smile. (lundi, 1h06)   I know I’m not alone, I see you smile. (lundi, 1h06) EmptyLun 28 Jan 2019 - 22:58

Nous sommes réunis avec tous les finalistes de cette aventure dans le salon, avec quelques anciens éliminés qui félicitent les quatre personnes qui m’accompagneront en finale. Je me sens de trop parmi toutes ses personnes, je n’ai pas envie d’être là. Bien sûr, j’ai envie de remporter cette finale et d’être nommée vainqueur de ce jeu, c’est même mon ultime objectif. Sauf que cette pièce remplie de toutes ses personnes m’angoisse, je n’ai pas envie que certains candidats dont je n’ai aucune affinité me félicite, je ne veux pas des sourires hypocrites d’un candidat comme Gio ou comme Sid qui n’avait aucune de me voir à leur côté pour cette finale. Maintenant que mon secret a été dévoilé et que l’ensemble des candidats connait ma maladie, j’ai l’impression d’être mourante. Ce n’est pas le cas. Pas encore dû moins. Je n’ai envie de rester auprès que d’une seule personne, Leon. Il est très certainement en train de dire au revoir aux autres candidats qui ne restent pas, plus particulièrement Penny. Je ressens toujours une petite pointe de jalousie là concernant lorsqu’elle passe des moments avec Leon. Ils ont toujours eu une relation particulière qui m’a souvent provoqué un petit pincement au cœur. Et si ressentir des émotions est quelques choses de très difficile me concernant, la jalousie n’est pas un sentiment que j’aime avoir. Je trouve ça laid et vulnérable, deux termes avec lesquels je n’aime pas être associé. Pourtant, quand Leon pénètre dans la pièce, j’oublie tout instantanément. Je le regarde s’avancer vers moi et me saisir la main pour m’attirer dans une autre pièce. Je le suis sans hésitation, soulagée d’être délivré de ce moment insupportable. Il me serre contre lui de manière non réfléchi, l’effet de surprise une fois passée, je dépose ma main sur sa nuque que je caresse comme pour me faire réaliser que ce qu’on vit n’est pas le fruit de mon cerveau déjà bien déglingué. Il finit par me relâcher en me disant simplement qu’il a bien réfléchi. J’arque un sourcil, moins souriante. J’ai peur de ce qu’il a pu décider pendant ce moment de réflexion. En effet, s’il connaissait déjà mon secret, il ne savait malheureusement tout ce que celui-ci pourrait engendrer dans la suite de ma vie et techniquement de la sienne, s’il compte rejoindre la mienne. Puis les mots sortent, m’annonçant qu’il veut tout de même être avec moi. J’ai un petit rire nerveux qui s’échappe de mes lèvres. « Pendant un instant, je pensais que t’allais me larguer devant des millions de téléspectateurs. » On pourrait penser que ça m’a effrayé, mais surtout que j’aurais eu beaucoup de peine à l’étriper. Je reprends mon sérieux lorsqu’il m’explique qu’il ne voulait pas que je pense qu’il prenne tout ceci à la légère pour le regretter plus tard. Il a vu juste, je ne savais pas trop comment Leon prendrait ma révélation et le fait qu’il puisse quand même envisager une suite pour nous me fait chaud au cœur. Quand il me déclare que ça l’effraie, mais qu’il est prêt à surmonter ça parce qu’il m’aime, j’ai mon cœur qui tambourine dans ma poitrine. « Tu m’aimes vraiment ? Sans la moindre hésitation et remise en question de tes sentiments ? » J’ai tellement de mal à digérer sa déclaration que j’ai besoin de le réentendre. Je dépose ma main sur sa joue pour pouvoir atteindre son regard. « C’est normal d’avoir peur, je ne sais moi-même pas ce qui m’attend. Chaque matin je me réveille en me demandant si aujourd’hui va être un jour normal ou si mon cerveau va me jouer des tours. Je ne suis jamais certaine de rien, mais ce dont je suis sûr, c’est qu’avec toi dans ma vie, je n’ai plus peur de rien. » Leon a été un soutien indéfectible pendant cette aventure dans tous les niveaux et je sais qu’il en sera de même à l’extérieur, quand les caméras seront éteintes et que notre vie à deux commencera. Leon reprend la parole pour me dire qu’il m’avait préparé une très belle déclaration, reparlant de cette règle qu’on ne devait pas enfreindre que j’avais instauré au début. J’avais littéralement oublié l’existence de cette règle. J’ai un sourire niais qui se dessine sur le visage. « Quelle stupide règle, s’il fallait recommencer, je la transgresserais des milliers de fois. » Parce qu’en donnant cette règle, je n’aurais jamais pensé qu’un être aussi incroyable se cacher derrière les traits de l’indien aux cheveux beaucoup trop ébouriffé qui me servait de partenaire. Il ajoute qu’il sait que je n’aime pas quand il est trop nunuche. « J’aime te voir t’épanouir en étant toi-même, donc si pour ça tu dois me faire des déclarations dignes d’un mauvais livre de Shakespeare, je t’écouterais sans sourciller. » Parce que ses mots me touchent bien plus qu’il ne le pense, même si je me cache souvent d’ailleurs un sarcasme bien rodé. Je finis par l’attirer vers moi, l’attrapant par le t-shirt. Je m’assois alors sur la table de la pergola, collant mon corps à celui de Leon que j’agrippe comme s’il pouvait disparaître à tout moment. Ma tête se colle à son torse, où j’entends son cœur battre un peu trop rapidement. « Et toi alors, révéler ton histoire aux autres, qu’est-ce que ça t’as fait ? » que je lui demande d’une petite voix qui ne ressemble étrangement plus à celle de d’habitude, mon regard fixant le jardin plongé dans l’obscurité totale.
 

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