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 I LIKE THE WAY YOU TASTE WITH A SMILE (25.02 – 01:25)

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Israel

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CITATION : JE NE SUIS PAS HEUREUX, MAIS JE NE ME SOUCIE PAS DE L'ÊTRE.
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MessageSujet: I LIKE THE WAY YOU TASTE WITH A SMILE (25.02 – 01:25)   I LIKE THE WAY YOU TASTE WITH A SMILE (25.02 – 01:25) EmptyLun 25 Fév 2013 - 1:25

W/ A L E C I A
Ok. Au final ce prime avait tout de même était une très légère catastrophe. Je veux dire, j'ai pris mes aises avec Ezra, ce qui me vaudrait probablement de me mettre certains des candidats que j'appréciais à dos. En plus de quoi, Liz avait été éliminée de l'aventure, et j'en étais vraiment mal malgré tout. Puis, pour faire office de cerise sur le gâteau, Luce était dès à présent nominée. Imaginons qu'elle en vienne à quitter le nid dimanche prochain... Non finalement, n'imaginons pas. D'ailleurs ma chère partenaire, je me demande bien où elle avait pu passer son prime. Pas une fois je l'avais vue traîner quelque part sur le plateau, ce qui me rendait nerveux de nouveau. Pas le même genre de nervosité que quand il m'est venu d'embrasser Ezra et de lui faire la grande révélation, un truc tout à fait différent. Soit. Je voulais la voir ma jolie poupée blonde. Avant qu'elle ait écho des événements du prime et qu'elle se résigne à ne plus jamais vouloir m'adresser la parole... Je soupirais. J'étais passé brièvement poster une photo sur mon blog, en l'hommage de Liz, puis avais décidé de monter jusqu'aux chambres. À une telle heure, si une candidate n'avait pas trouvé bon de se montrer à un prime, j'imagine que c'est parce-qu'elle avait préféré occupé les dortoirs dans un silence quasi introuvable lorsque une douzaine de personnes peuplent la même chambre que soi. Alors je montais les escaliers à une vitesse grand V, tout ça pour atterrir en face d'Alecia et de ses valises pleines et prêtes à être défaites de nouveau. J'aurais pu faire demi-tour mais probablement que je lui avais suffisamment tourné le dos ce soir pour me défiler encore une fois... « Hey... » J'étais un peu muet devant ma camarade. C'était difficile ce que j'avais fait ce soir et encore plus pour elle, d'après ce que j'avais pu voir. En fait, je ne savais pas vraiment pourquoi elle l'avait tant mal pris. Parce-qu'elle ne m'a rien dit, c'est avec Maverick qu'elle a passé la soirée à papoter. Maverick, qui était parti aussi. Alors j'étais là, face à une jeune femme qui avait perdu un binôme et qui avait du subir mes actes d'une manière pas forcément glorieuse. Je décide d'entrer dans la pièce, et de m'asseoir sur un lit au hasard face à elle. « Tu voudrais que je t'aide ? » Je la regarde en tentant un faible sourire. « Pour tes valises, je veux dire. Tu veux que je t'aide à les défaire ? » Et dire que j'allais sans aucun doute proposer le même genre de deal à Luce, mais pour les lui faire...
Alecia

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MessageSujet: Re: I LIKE THE WAY YOU TASTE WITH A SMILE (25.02 – 01:25)   I LIKE THE WAY YOU TASTE WITH A SMILE (25.02 – 01:25) EmptyLun 25 Fév 2013 - 2:24

Je n’avais clairement pas aimé le prime qui venait tout juste de se clôturer, c’est bien simple c’était le seul auquel je ne pouvais pas trouver énormément de points positifs, le seul que je repérais était le fait que les téléspectateurs m’avaient une nouvelle fois soutenu mais en dehors de ça je ne voyais que du moche dans le tableau qui récapitulait la soirée, tout d’abord le fait que Maverick se soit retrouvé à la porte, même si nous n’étions pas excessivement proche nous restions un binôme soudé depuis le premier soir et je peux vous dire que sa présence allait me manquer, ne serais-ce que dans notre lit, il m’apportait une certaine dose de chaleur humaine sans être dans autre chose qu’une amitié platonique et ça me faisait énormément de bien. C’est dingue mais dans cette aventure plus j’étais entourée et plus je me sentais seule, ce soir c’était encore pire. Savoir que je me retrouvais, selon les propos de Mickey, avec Cameron qui était un obsédé me rendait malade, je n’avais surtout pas envie que quelqu’un me fasse du rentre-dedans, ça n’était même pas imaginable tout simplement. La seconde merde de la soirée et surement la pire pour moi c’était la révélation d’Israel, tout avait pourtant bien commencé mais il avait sauté sur Ezra pour l’embrasser et lui dire que c’était de lui qu’il avait eu un coup de cœur, j’étais tombée de haut, de très haut je peux vous le dire moi qui me sentait enfin attirée par un homme après si longtemps, le cinéma mercredi dernier avait été magique, je m’étais amusée et je n’avais pas été loin de l’embrasser, je m’étais juste retenue par peur d’aller trop loin et dans un sens j’avais bien fait en vue de la situation. C’est bien simple, j’étais dégoutée et triste. Malgré mon retour je sentais une boule nouée dans ma gorge, j’étais nostalgique et j’avais une baisse de morale, la seule chose que j’avais envie de faire c’était de pleurer toutes les larmes de mon corps en espérant que quelqu’un ne prenne pitié et n’abrège mes souffrances. Trop d’accumulations tuaient l’accumulation, d’autant plus que dans une situation comme celle-ci je me retrouvais à penser à mon fils et à cet été... Cette horrible journée… Bref, je n’étais pas dans mon assiette et c’est avec le cœur lourd que je me rendais jusqu’à la chambre pour y vider ma valise une nouvelle fois. « Hey... » Je n’avais pas besoin de lever la tête, merde il était là. Hélas tout le plaisir que j’éprouvais à le voir était pour le moment supprimé, je me sentais juste mal à l’aise en sa présence. « Euh… Salut. » Que dire de plus ? Je désirais juste avoir un moment de tranquillité. « Tu voudrais que je t'aide ? » M’aider à quoi ? M’offrir un panorama des plus beaux baisers d’Ezra et de lui ? Non merci j’allais définitivement passer. L’amour me rendait garce, ça ne m’avait pas vraiment réussi jusque-là et je me rendais compte qu’en voulant faire un effort je m’étais une nouvelle fois sabotée. « Pour tes valises, je veux dire. Tu veux que je t'aide à les défaire ? » Comment lui dire que non sans le blesser ? Malgré l’aigreur que j’éprouvais je restais tout de même très attentive à lui et c’est là que résidait le problème. « Je pense que ce n’est pas très utile mais… Si tu veux ! » Quoi qu’il décide de faire je n’y prêtais pas attention poursuivant ma route jusque dans la chambre où je posais ma valise sur mon lit pour l’ouvrir.
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MessageSujet: Re: I LIKE THE WAY YOU TASTE WITH A SMILE (25.02 – 01:25)   I LIKE THE WAY YOU TASTE WITH A SMILE (25.02 – 01:25) EmptyLun 25 Fév 2013 - 2:44

Je pense que j'avais enclenché le compte à rebours de plusieurs bombes à la fois aujourd'hui. Celui de Mado d'abord, qui allait me traquer sans aucun doute pour ne laisser que mes restes aux vautours. Celui d'Alecia ensuite, qui aimerait certainement posséder quelques connaissances supplémentaires sur les techniques de tortures qu'utilisaient les Nazis à l'époque pour se venger de moi. Celui de Luce, qui risque de partir au quart de tour une fois qu'elle saura. Et finalement celui d'Ezra aussi. Parce-que ce n'est pas parce-qu'il n'avait concrètement rien dit sur le plateau qu'il n'avait pas de commentaires à faire sur le sujet. Bref je m'étais moi-même foutu dans un beau merdier au final. Mais je décidais de vivre cette situation sans avoir de regrets. J'ai fait ce que j'avais à faire, point. Je me sentais comme un imbécile égocentrique, mais au moins ça me soulageait, ou presque. Ainsi, lorsque j'eus face à moi la seconde bombe de mon programme explosif je n'eus pas d'autres choix que de l'affronter. Il aurait fallu que je le fasse, à un moment ou un autre, de toutes façons. Sans grand courage j'avais entamé la discussion par une pauvre exclamation à laquelle Alecia répondit. « Euh... Salut. » Cette fois nous étions vraiment très loin du « Hey beau gosse » qu'elle m'avait servi quelques heures auparavant. Elle avait la voix tremblante et c'était si froid que j'en eus un frisson. Je me mordais les joues. Fini le jeu de l'absence de regrets. Je me sentais bouffer par la culpabilité. Je lui proposai donc un peu d'aide, histoire de replacer ses affaires au dressing plutôt que de les cacher dans sa valise. Puisque maintenant elle était encore là pour au moins deux semaines. « Je pense que ce n'est pas très utile mais... Si tu veux. » Je n'étais pas certain qu'une question d'utilité soit vraiment en jeu. Dans le fond je pensais plus au fait qu'elle voulait très probablement m'envoyer son poing dans le nez en me précisant qu'elle préférerait que je parte. Et j'en concevais parfaitement. Enfin, je crois. Mais la voir comme ça, ça me faisait du mal tout de même. Vraiment. « Alecia... » Je laissais planer un silence ensuite. Je voulais juste qu'elle me regarde. Qu'elle tourne ses yeux vers moi et qu'elle constate mon air désolé. Qu'elle comprenne que je lui demandais pardon sans avoir à utiliser les mots. Et puis finalement je décidais de me lever et de la prendre dans mes bras. Pour lui faire un câlin. J'aurais de la chance si jamais elle ne décide pas de me repousser. « Je t'en prie, ne me déteste pas... » La supplier pour une pareille chose relevait un peu d'une sorte d'égoïsme pour moi. Je veux dire, je suppose qu'il était normal qu'elle m'en veuille. Ou que, même si je ne voyais encore pas tout à fait pourquoi elle avait pris mon geste de cette manière là, elle en soit blessée. Je la lâchais et me reculais. « C'est de ma faute si tu es tant chamboulée ? » Parce-que, c'est l'impression qu'elle donnait depuis les quelques dernières heures, mais que je n'étais toujours pas au parfum moi.
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MessageSujet: Re: I LIKE THE WAY YOU TASTE WITH A SMILE (25.02 – 01:25)   I LIKE THE WAY YOU TASTE WITH A SMILE (25.02 – 01:25) EmptyLun 25 Fév 2013 - 3:04

Ce matin je ne m’étais pas levée du bon pied, rien n’allait comme je le voulais et tout ce que je ne voulais surtout pas avoir en tête pour garder une humeur positive m’était revenu en pleine gueule comme un boomerang. Ma nomination avait eu un effet plus dévastateur que prévu et je ne pouvais pas m’en cacher, en ce moment je n’étais pas vraiment énergique par rapport à d’habitude, j’avais toujours une petite demi-heure avec un coup de mou dans la journée mais je me rattrapais en voyant toujours le côté positif des choses mais le problème c’est que ce soir le fait de me dire que je vivais une émission unique ne suffisait plus, de toute manière je n’avais plus grand-chose à faire ici. Non, franchement je voyais vraiment les choses en noir, mon cœur était lourd, il se serrait et je devais ravaler mes larmes à plusieurs reprises. Ma sensibilité était un réel problème, pour certains c’était vraiment touchant mais pour moi c’était agaçant, surtout depuis cet été puisqu’il m’arrivait d’être lunatique, de rire puis de pleurer rien qu’en repensant à tout ce que j’avais dû subir depuis que mon fils était mort, on me l’avait arraché du jour au lendemain alors que tout allait pour le mieux et m’en remettre avait vraiment été difficile. Aujourd’hui les choses étaient plus simples mais lorsque j’avais mes moments de nostalgie je n’y pouvais rien, je sentais juste l’injustice que j’éprouvais me revenir en pleine gueule et me montrer que cette journée était encore trop proche, même pas un an de passé il était donc normal que j’éprouve encore des difficultés. Israel ne m’aidait surement pas, avec lui tout avait été simple jusqu’à maintenant, je me sentais juste très heureuse lorsqu’il était avec moi et dans ses bras devant Insidious je m’étais sentie revivre, la résurrection avait cependant été de courte durée et je devais me retenir de lui hurler dessus, j’avais bien conscience que ce n’était pas vraiment de sa faute mais j’éprouvais tellement de colère, d’aigreur que j’allais bien finir par exploser d’une manière ou d’une autre et il risquait fort de prendre un ouragan sur la gueule sans même l’avoir mérité. Je préférais fuir, de toute manière je me sentais bien trop émue pour pouvoir faire comme si de rien n’était, j’allais me mettre à chialer comme une gamine d’ici pas très longtemps et j’aurais encore plus la honte que je ne pouvais l’avoir maintenant. « Alecia... » Pourquoi est-ce qu’il revenait à la charge ? Ne pouvait-t-il pas comprendre que ce soir ça n’allait pas, il remuait le couteau un peu plus dans la plaie déjà bien trop ouverte pour qu’une simple goute d’oxygéné ne puisse suffire à faire cicatriser tout ça. « Je t'en prie, ne me déteste pas... » Il me prenait dans ses bras et toute la haine que je pouvais éprouver ne sortait pourtant pas, c’était tout le contraire, mon cœur se serrait davantage et voilà que ma vue perdait en netteté. « C'est de ma faute si tu es tant chamboulée ? » Le faisait-il exprès ? Je reculais peinant à soutenir son regard plus de quelques secondes, je sortais progressivement mes affaires de ma valise. « C’est de ma faute… J’ai juste cru que… Que peut-être il y avait autre chose que de l’amitié entre nous ! J’suis conne je sais mais je n’ai tellement plus l’habitude d’être avec des hommes et tu es tellement différent que j’y ai cru naïvement… Si bien que je n’étais plus qu’à deux doigts de t’embrasser l’autre jour au cinéma mais j’ai préféré attendre et j’ai bien… Ce n’est pas de ta faute, je suis juste pitoyable et je parle trop… Tout ça additionné au fait que Maverick soit parti alors qu’il était celui à qui je me confiais, la pression des nominations qui redescend et mon fils à qui je pense énormément et… » Rien que de parler de mon fils et les larmes m’échappaient, je lui tournais le dos honteuse d’être faible et de déballer comme ça mon sac devant lui. Un petit sanglot mettait un terme à ma discrétion. « Je suis juste fatiguée… » C’est la première fois que je me montrais aussi faible depuis le début du jeu et je détestais ça. « Je suis désolée… Je me fais pitié ! Tu peux me laisser seule ? » Me donner en spectacle comme ça était au-dessus de mes forces, j’étais très pudique sur mes sentiments et j’en avais déjà trop dis… Trop fait pour aujourd’hui.
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MessageSujet: Re: I LIKE THE WAY YOU TASTE WITH A SMILE (25.02 – 01:25)   I LIKE THE WAY YOU TASTE WITH A SMILE (25.02 – 01:25) EmptyLun 25 Fév 2013 - 3:55

Évidemment que tout ça me touche. Évidemment que je m'en veux. Quand les gens nous suggèrent de bien réfléchir avant d'agir ce n'est pas pour embêter le monde, loin de là. Mais chacune de nos paroles, chacun de nos gestes, ouvre une porte sur la suite de nos vies. De nos vies, parce-que la notre est concernée certes, mais celle des autres est également influencée par tout les choix que nous faisons, tout ce que l'on décide de dire et tout les sujets sur lesquels on décide de se taire. Mais c'est difficile. C'est difficile parce-que personne ne peut donner un aperçu de ce à quoi ressemblera la suite si l'on choisit telle ou telle option. Et à l'avenir je promets donc de réfléchir à deux fois au moins avant de faire quoique ce soit. Quand mes gestes auront un impact sur les autres, et surtout lorsqu'ils en auront un. Mais, je tenais vraiment à ce qu'Alecia m'explique. Qu'elle me fasse comprendre ce qu'elle ressentait là tout de suite, ou ce qu'elle avait ressentit ce soir quand j'avais agis. Parce-que je sais que je l'avais frustrée. Je sais que c'était à cause de ce que j'avais fait qu'elle était mal. Elle allait parfaitement bien avant que je ne décide d'embrasser Ezra. Mais je ne comprenais juste pas du tout ce qui se tramait. Manque de perspicacité, je crois. Je ne suis qu'un homme après tout... « C'est de ma faute... J'ai juste cru que... Que peut-être il y avait autre chose que de l'amitié entre nous ! J'suis conne je sais mais je n'ai tellement plus l'habitude d'être avec des hommes et tu es tellement différent que j'y ai cru naïvement... Si bien que je n'étais plus qu'à deux doigts de t'embrasser l'autre jour au cinéma mais j'ai préféré attendre et j'ai bien... Ce n'est pas de ta faute, je suis juste pitoyable et je parle trop... Tout ça additionné au fait que Maverick soit parti alors qu'il était celui à qui je me confiais, la pression des nominations qui redescend et mon fils à qui je pense énormément et... » Oh oui, ça je m'en doutais qu'elle serait affectée par le départ de son partenaire. J'avais vécu ça moi aussi. Certes, dans d'autres conditions puisque ce n'était pas le public qui m'avait arraché Marthe mais Marthe qui avait pris la poudre d'escampette. Alors je compatissais au mieux pour son ex-partenaire. Et son fils, j'en étais tout autant touché. Je n'aurais jamais la prétention de dire que je comprenais ce qu'elle ressentait. Parce-que je n'ai jamais été père, que je n'ai jamais connu la perte d'un enfant. Mais je me doutais de l'horreur que cela pouvait représenter et je savais combien ce devait être difficile. C'était normal qu'elle craque. D'autant que si je me souvenais bien, c'était encore récent. Une plaie encore rouge, pas tout à fait refermé. Une blessure qui de toutes façons ne cicatrisera jamais. On efface pas la disparition d'un être aimé. On soigne pas la douleur que ça représente. Par contre, je ne cautionnais pas tout ce qu'elle venait de dire sur elle-même. Je n'acceptais pas cette façon par laquelle elle s'était dénigrée. Parce-que je ne la voyais pas comme une personne idiote, ou trop bavarde. Je la voyais comme une femme qui avait le cœur tellement lourd, tellement chargé par diverses émotions, par tout un tas de malheurs... Aussi, je comprenais pourquoi cette réaction face à ce que j'avais fait. Et j'en avais la poitrine déchirée, sincèrement. Et y avait aussi cette histoire de différence, comme quoi je différais des autres hommes. C'était à la fois flatteur et aussi tellement faux. « T'as pas le droit de te descendre de cette façon là Alecia. Merde. T'es une femme formidable ! Et moi je suis qu'un idiot, et crois-moi j'en suis tout à fait confus. » Wow. J'étais là en train de hausser le ton pour lui mettre en tête l'idée qu'elle ne devait jamais dire du mal d'elle-même. Sérieusement, elle avait tellement de mérite. Alors que moi dans l'histoire j'étais qu'un sale aveugle égoïste. Si j'avais fait ne serait-ce qu'un tant soit peu attention à elle, à ce qu'elle ressentait, tout aurait probablement été différent. Et je la vis se retourner le dos courbé. J'étais peut-être un type totalement idiot, mais pas encore assez pour ne pas savoir deviner qu'elle était en train de pleurer. « Je suis juste fatiguée... » J'avançais en sa direction. Son visage était humide sous le flot de larmes qu'en quelques secondes elle avait déjà versé. J'avais l'estomac serré. Toute cette peine qu'elle renvoyait, qu'elle évacuait. Et moi j'étais totalement inutile, totalement impuissant face à ce qu'il lui arrivait. Parce-que si j'avais pu lui ramener son fils, faire en sorte qu'elle aille mieux, oh oui mon dieu, je l'aurais fait. « Je sais que tu l'es, je le sais. » Je passais une main dans son dos. J'ignorais si c'était là une bonne idée, peut-être que la dernière chose qu'elle voulait encore c'était que l'on entretienne un quelconque contact physique. Mais je ne savais toujours pas comment tenter de lui faire voir mon soutien. « Je suis désolée... Je me fais pitié ! Tu peux me laisser seule ? » C'était pas de la pitié ce qu'elle donnait. Ce qu'elle donnait là, ce qu'elle lâchait, c'était toutes les histoires noires qu'elle avait gardées en elle. Elle avait juste ce besoin de lâcher prise. On a tous besoin de craquer à un moment ou un autre. Et elle était suffisamment forte tout les autres jours de sa vie pour accorder quelques larmes à cette soirée désastreuse qu'elle venait de subir. Je me reculais d'un pas avant de commencer à prendre la fuite, gentiment. Sauf que finalement pas. C'était tout sauf une bonne idée de la laisser seule maintenant. Je sentais qu'elle avait le sentiment d'être seule le reste du temps. Et ce qu'il lui arrivait là, c'était pas un besoin d'isolement, c'était un appel à l'aide parce-qu'elle avait tellement de pression, tellement de mal. « Non, pas question ! » Avec entrain je revenais vers elle. Je l'attrapais dans mes bras et l'entraînais avec moi sur son lit. Je m'asseyais les oreillers dans le dos, les jambes étendues sur le matelas et je la tenais près de moi. Je la serrais dans mes bras comme j'avais pu le faire ce mercredi lorsqu'elle fut apeurée par ce qu'elle avait vu dans le film. Je m'en contrefichais pas mal que quelqu'un arrive dans la chambre et me prenne pour un imbécile parce-que maintenant j'étais allongé près d'Alecia après avoir voler un baiser à un autre candidat. L'essentiel c'était qu'elle se sente rassurée, qu'elle sache que même si j'étais qu'un glorieux con de lui avoir fait du mal ce soir j'étais là.
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MessageSujet: Re: I LIKE THE WAY YOU TASTE WITH A SMILE (25.02 – 01:25)   I LIKE THE WAY YOU TASTE WITH A SMILE (25.02 – 01:25) EmptyLun 25 Fév 2013 - 12:41

Depuis quelques jours j’accumulais beaucoup de choses sans essayer d’extérioriser tout ça. Parfois j’éprouvais le besoin de m’isoler pour recharger mes batteries mais ce n’était pas le cas ici, au contraire je me sentais déjà seule sans personne avec qui être réellement proche au point de pouvoir me confier sur certaines choses, il faut dire que mon secret concernait une bonne partie de ma vie, ce n’était pas un détail sans importance qui pourrait remettre en cause ma présence ici à la base, ainsi je me devais d’éclipser une certaine part de mon passé et c’était également très difficile, plus que je n’aurais pu l’imaginer. Je côtoyais pourtant énormément de personnes ici, ce n’était pas le problème, je me sentais juste peu proche de beaucoup d’entre eux, nous entretenions des liens superficiels et c’était sur les épaules de deux personnes que je pouvais m’appuyer de temps en temps. Celles de Maverick et d’Israel même si chacun avait une présence différente à mes yeux, Maverick était mon partenaire depuis le début du jeu, celui avec qui je passais mes nuits lorsqu’elles étaient courtes à me confier, à échanger sur nos vies respectives et nous nous étions donc très rapidement liés tous les deux, ensuite il y avait Israel, le beau brun était tellement unique à mes yeux, je connaissais vraiment peu de garçons qui pouvaient être autant à l’écoute des gens, être gentlemans et pas vraiment intéressés à la base par le cul. Beaucoup de mecs ne voyaient que ça lorsqu’ils abordaient une fille et je trouvais tout simplement ça désolant, de plus il avait marqué des points chaque semaine un peu plus et aujourd’hui je me sentais plus qu’attirée par lui, je m’en rendais davantage compte lorsque, en débarquant sur le prime j’avais pu sentir mon cœur se mettre à battre la chamade lorsque nos regards s’étaient croisés. Hélas d’une pierre deux coups j’avais perdu les deux personnes en qui je pouvais avoir confiance, Maverick était éliminé par le public et je me trouvais en couple avec un autre candidat que je ne connaissais tout simplement pas du tout, Israel lui avait choisi le parfait moment pour embrasser Ezra que je pensais être son ami. Ma première déception amoureuse si on pouvait appeler ça comme ça depuis le lycée, jamais je n’avais ressenti le besoin de me lier à nouveau, personne n’avait réussi à me faire entrevoir les points positifs de ce que pouvait être l’amour et je me rappelais encore plus ce soir de pourquoi est-ce que je m’étais longuement passée de tout ça. Israel au final n’avait hélas rien fait de mal, c’était juste moi et moi seule qui n’avait pas su comprendre qu’il n’était pas intéressé par moi, rien de nouveau sous le soleil, peu de personnes pouvaient encore s’intéresser à moi, Alecia la pauvre fille qui a perdu son gosse, qui est frigide jusqu’à nouvel ordre et qui va finir vieille avec des chats qui puent en guise de compagnons, je me trouvais pitoyable et ça n’était pas d’aujourd’hui, je pouvais paraitre confiante mais au fond je savais très bien que ma vie était loin d’être parfaite, je n’aimais que mon boulot et mes copines, au-delà je n’avais rien d’autre, plus vraiment de famille puisque celle-ci m’avait mise à la porte pendant ma grossesse lorsque j’étais à peine lycéenne, pas de petit-copain pour mettre un peu de pommade sur la plaie ouverte qu’était mon cœur… Rien, lorsque le soleil se couchait et que tout le monde rentrait chez soi je me retrouvais seule. Ce soir les quelques éléments qui avaient fait de mon prime un véritable enfer sur terre n’avaient juste été qu’une simple gouttelette d’eau qui avait fait débordé le vase qui flirtait dangereusement avec le vide depuis un bon moment déjà. Je désirais plus que tout m’isoler mais Israel en avait décidé autrement et c’est d’une manière tellement brouillon que je n’étais même pas certaine qu’il ait pu comprendre où je voulais en venir au final que je lui avouais que je l’appréciais d’une manière plus forte que pour une simple amitié et je lui confessais chacun des éléments qui agissaient comme des instruments de torture sur moi, la pression redescendant j’étais en train de lâcher prise et de m’effondrer, la femme forte était ailleurs, plus vraiment intéressée par le fait de me soutenir à nouveau comme j’avais pu le faire les jours qui avaient suivi la mort de mon fils, je m’étais rarement donnée en spectacle devant les autres, je détestais être faible et vulnérable alors que des gens étaient dans les environs, c’était ma manière d’être mais surtout une peur bien plus profonde qu’on s’amuse de mes peines comme ça avait pu être le cas une ou deux fois par le passé. « T'as pas le droit de te descendre de cette façon là Alecia. Merde. T'es une femme formidable ! Et moi je suis qu'un idiot, et crois-moi j'en suis tout à fait confus. » Il n’était pas un idiot, je ne pouvais m’empêcher de le fusiller du regard, ce qu’il disait de moi me touchait énormément et me rendait plus émue que jamais. « Tu n’es pas idiot… C’est de ma faute, j’ai simplement espéré que pour une fois quelqu’un s’intéresserait à moi comme on ne l’avait pas fait depuis longtemps sans me rendre compte que c’était faux. » C’était dur à admettre mais c’était pourtant la triste vérité, je m’étais fait un mauvais film, des espoirs qui étaient forcément amenés à entrainer une déception qui était peut-être arrivée plus vite que je n’aurais pu le croire. Penser à mon fils à nouveau m’achevait pour ce soir, je lui tournais le dos baissant la tête alors que les larmes coulaient enfin le long de mes joues, me retenir encore un moment était tout simplement au-dessus de mes forces, je n’en pouvais plus et si je n’explosais pas un bon coup jamais je ne pourrais reprendre du poil de la bête pour la suite de l’aventure. « Je sais que tu l'es, je le sais. » Israel s’avançait et passait une main contre mon dos, un geste qui m’apportait de la chaleur et faisait battre mon cœur plus rapidement, que voulez-vous que j’y fasse, il suffisait qu’il ne frôle mon corps pour que tout s’accélère, je savais néanmoins qu’il n’y avait aucune issue positive à tout ça, plus maintenant, juste une seule option… Oublier, faire comme si je n’éprouvais rien à son contact. Je m’apprêtais à répondre mais un long sanglot prenait part à l’action et m’empêchait de parler. Je prenais un petit moment avant de lui quémander de partir, je ne sais pas vraiment si c’était ça que je désirais vraiment, je pense que j’aurais préféré qu’il me prenne dans ses bras et me rassure mais je ne pouvais pas le dire, c’était au-dessus de mes forces. Le beau brun reculait lentement alors que je restais immobile balayant quelques larmes qui étaient hélas bien trop rapidement remplacées par une nouvelle salve de perles salées. « Non, pas question ! » Il revenait à la charge, me prenait dans ses bras musclés et m’emmenait jusque sur mon lit après avoir poussé ma valise, je m’allongeais contre lui explosant de tristesse. Sa présence m’aidait énormément et j’extériorisais enfin un certain nombre de choses qui remontaient à cet été et pas forcément maintenant. Blottie contre lui je lâchais toute cette putain de pression sans même savoir pourquoi est-ce que j’éprouvais à nouveau un double sentiment, j’étais apaisée et vraiment énormément attirée, dévorée de l’intérieur par cette envie de lui voler le même genre de baiser qu’il avait dérobé à Ezra plus tôt. J’étais vraiment une pauvre fille !

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