Voilà, la semaine débutait, pas une semaine « de jeu » mais une semaine comme on la compte normalement a partir du lundi jusqu'à dimanche. Ce matin, tout était très calme, a croire que tout le monde avait besoin de sommeil. En fait la plupart des habitants avaient leur cycle de sommeil qui changeait de plus en plu étant donné que nous n’avions aucune obligation de nous lever a telle ou telle heure. Pourtant moi je m’étais levé assez tôt comme les deux matins précédant. J’allai alors prendre ma douche, seul ce qui ne fut pas pour me déplaire et ensuite je descendis dans la cuisine où je me fis du café et pris un bol de céréales que je commençai à manger.

SKYLER

Mon rhume qui avait suivit ma grippe, m'empêchais de passer des nuits correctes. En effet, deux jours déjà que je ne dormais que trois heures par nuit à cause d'une saleté de nez bouché. Réveillé depuis sept heures ce matin, j'avais déjà été nagé durant trois bonne heures avant de rejoindre la cuisine pour y prendre mon petit déjeuner. Je ne m'étais pas encore vêtue, j'avais simplement enfilé le peignoir sur lequel on pouvait lire mon prénom en lettres brodés par dessus mon bikini rouge et blanc. Arrivant dans la cuisine, je pu voir qu'un autre habitant avait lui aussi, quitté les bras de Morphée ce matin pour trouver de la compagnie dans un bol de céréales. M'avançant vers ce candidat avec qui j'avais parlé la semaine dernière lors de la soirée, j'empoignais une cuillère et la plantait dans son bol avant de la portée à ma bouche. « Cha manque dech lait»avais-je fais remarquer à celui-ci sur un ton de grand cuisinier. Il faut dire, que j'avais pour habitude d’inonder mon bol et que cela n'était pas du gout de tout le monde.

Après avoir déjà vidé la moitié de mon bol je vis Skyler, la jeune femme a qui j’avais parlé la première soirée qui entra dans la pièce vêtue d’un peignoir où l’on pouvait lire son prénom. Elle vint alors plongée sa cuiller dans mon bol et je haussai un sourcils en la regardant et l’écoutant commenté « Je viens d’en boire la moitié. » dis-je simplement. C’était plus fort que moi, je mettais toujours une tonne de lait dans mon bol et, pendant que je mangeais j’en buvais toujours la moitié. Habitude bizarre mais j’adorais le gout que ça avait quand le lait était mélangé avec le chocolat des kellogs.

Il était donc lui aussi un fanatique de lait ... A la différence que moi, je ne le buvais pas avant la fin, avant que le dernier céréales l'aie quitter. Sans même réfléchir, j'attrapais son bol que je tenais dans mes mains comme si c'était le mien. Le déposant sur la table devant moi, j'attrapais la bouteille de lait et y reversait une grande quantité du liquide. Une nouvelle fois, je pris une cuillère de ces kellogs au chocolat que je connaissais depuis l'enfance. En effet, mes parents avaient l'habitude de me laisser regarder Aladdin le dimanche matin avec mon bol de céréals, mais soit. J'avalais la bouchée que je venais de prendre avant de regarder Lennon dans les yeux avec un air dramatique sur mon visage. « Oups ... tu n'en voulais plus j'espère. » J'avais légèrement grimacé en me rendant compte que je lui avait Bolnapper son petit déjeuner.

La jeune femme ne se gêna pas pour prendre mon bol des mains et rajouter un peu de lait afin de manger mes céréales, je la regardais d’un air ahuri avant qu’elle ne tente une excuse. « C’est bon prends le, je vois que mademoiselle ne se gène pas. » dis-je avec un sourire malicieux. Au moins je savais que je mangerais plus de céréales en sa présence, a moins que je tienne fermement mon bol.

J'emplissais une nouvelle fois la cuillère, sauf que cette fois plutôt que de la diriger vers moi, je la dirigeais avec Lennon. Il ne manquait plus que le fameux " BBBBRRR VOILA L'AVION" accompagnant mon geste pour avoir l'impression de retourner quinze ans plus tôt, lorsque je nourrissais ma petite soeur. Vous savez, les gosses adorent les jeux c'est une façon de leur faire accepter la nourriture mais ne nous leurrons pas , Lennon n'était pas un gosse. « Je suis désolée ... pas l'habitude de vivre en collectivité ... Je t'offre cette cuillère !» Avais-je dit en laissant mes yeux glissé sur la cuillère que je lui tendais. Bien entendu, il n'était pas obligé d'accepter, j'avais entendu dire que certain détestaient se faire nourrir.