Lulla trainait dans la maison jusqu’à arriver vers le balcon. Balcon qui était devenu son lieu de prédilection depuis le début de l’aventure. Puis, elle poussa la porte. « Ne te penches pas trop où tu risques de t’écraser comme l’autre baleine dans la piscine » avait-elle sorti spontanément, de sa voix caressante, sans trop vraiment réfléchir, lorsqu’elle aperçut une Lylou à moitié avachie sur la rambarde, défiant le vide. Il n’y avait aucune once de méchanceté dans sa voix mais un certain détachement. Puis, elle continua de s’avancer, de quelques pas en direction de la brune, la fixant -intensément- de ses iris émeraudes. Lulla avait une réaction bizarre face au vide. Elle n’en avait pas du tout peur, loin de là, seulement lorsque c’était elle qui se jouait de lui, lorsque c’était elle qui défiait le vide. En revanche, lorsque qu’une personne lambda le faisait, la demoiselle éprouvait quelque chose de bizarre, d’étrange. La blonde avait alors le vertige, avait alors peur, peur du vide, peur que la personne en question ne tombe, mais que surtout elle, Lulla, ne puisse rien faire. Et, automatiquement, la poupée blonde préférait: soit quitter la pièce pour s’éviter une crise cardiaque, soit demander à la personne de se reculer, ou de faire attention. Bref.