Il était temps de manger, la jeune femme fit un tour dans la cuisine, il avait bien trop de monde et la jeune femme ne voulait pas mange avec tout ce monde près d'elle. Cela l'exaspérait. Du coup la demoiselle prit un sac en toile, bref le premier truc qui lui tomba sous la main qui pouvait contenir son repas, et mit quelques aliments dedans. La jolie brune sortit de la maison, et s'aventura près des rochers, la dernière fois il lui avait semblé voir un rocher à peu près plat, elle pourrait s'installer dessus, qui sait. La candidate arriva à l'endroit recherché lorsqu'elle aperçut que son fameux endroit adoré était déjà prit par ..Wendy, une des candidats avec qui elle n'avait que peu parlé. Ambrosia s'approcha d'elle. « Moi qui pensait pouvoir faire ma crise de boulimie toute seule c'est raté. » lança en plaisantant la jeune femme, très belle entrée en matière.

Le soleil était de sorti aujourd'hui. Les rayons avaient traversé les vitres de la villa, forçant presque Wendy à se mettre en maillot de bain et à vagabonder ici et là, exhibant son corps quasi-parfait aux autres candidats -n'hésitant d'ailleurs pas à rendre jalouses certaines d'entre elle mais ça, c'était une autre histoire. Après avoir baigné un peu dans la piscine et avoir récupéré une serviette qu'elle avait posée sur son épaule, elle se dirigea vers l'extérieur, et plus précisément vers les rochers. Elle savait pertinemment que le soleil allait être caché et que le vent se voulait plus frais, mais qu'à cela ne tienne, elle n'était pas du genre frileuse. Elle arrivait donc dans ce lieu de détente incontesté, s'asseyant sur un caillou assez plat, laissant le vent frapper ses longues mèches de cheveux, sa peau. Elle était bien, tranquille, seule, enfin ceci avant qu'Ambrosia ne débarque de nulle part, accompagnée d'un sac. Qu'est-ce qu'elle fichait là? Soit, elle n'allait pas la virer, elle la trouvait plutôt sympathique. Elle sourit lorsque la belle brune ouvrit la bouche. « Est-ce que c'est une formulation sympathique pour me demander de bouger mon cul de là parce que je te gène ? » elle sourit d'abord, avant de rire. Elle espérait tout de même que ce n'était pas ça.. Mais elle avait en partie raison. Qui, dans la villa, avait idée de passer son après-midi sur des rochers? Pas beaucoup de gens visiblement. Mais elles, si.

Il y avait un peu de vent, c'est ce que disait la jeune femme avant d'arriver aux rochers, elle aurait mieux se couvrir, tant pis, la p'tite Ambrosia était une résistante, une dure à cuire. Bref, endy était là, et elle n'allait pas lui demander de dégager, car tout d'abord un peu de politesse et deuxièmement l'idée ne lui était même pas venue à l'esprit. Cela ne dérangeait pas la jolie brune de parler à Wendy, car en presque un mois de jeu, elles n'avaient pas réellement le temps de se parler, ni de faire connaissances d'ailleurs. Ambrosia souria à la réplique de la jeune femme. « Pas du tout, c'était une façon de m'inscruter et de te dire que tu vas devoir me suporter un peu cette après midi. Je sais, mon language est très subtile. » répondit la jeune demoiselle en souriant, avant de monter sur le rocher, et de s'asseoir à côté de Wendy, en trainant son gros sac à côté d'elle. « Tu t'isolais pour avoir plus de calme ? » lui demanda t-elle tout en déballant ce qu'elle avait rapporté de la cuisine.

La supporter ? Elle n'avait pas l'air très chiante comme fille, ce qui était un assez bon point d'ailleurs. Wendy avait souvent l'habitude de juger sur l'apparence, ou alors au premier regard. Très souvent, elle se trompait complètement sur la personne. Mais là, elle sentait qu'Ambrosia était une personne gentille. Du moins, elle en avait l'air; et ce n'était pas plus mal, d'ailleurs, qu'il y ait une personne gentille dans cette villa -il fallait dire que depuis quelques temps, elle découvrait des personnes de plus en plus méchantes, enfin soit. Souriant de plus belle à la remarque de la brune, elle lâcha : « Si tu me montres ce qu'il y a dans le sac que tu as là, je veux bien te garder avec moi. » Chantage chantage ? Non en fait elle se fichait du fait qu'elle reste avec elle ou non ; le principal là dedans devait être le contenu de son sac qui semblait lourd puisqu'il paressait gros. Elle releva les iris vers sa colocataire lorsqu'elle lui posa une question. « Oui et non. Disons qu'il fait beau, alors j'en profite. » Elle lui sourit une nouvelle fois avant de passer une main dans sa longue chevelure blonde. « Et pourquoi tu préfères manger ici que dans.. la cuisine, par exemple ? » Les rochers. C'était un endroit assez particulier pour s’empiffrer, tout de même. Quoi qu'elle faisait ce qu'elle voulait, après tout.