Sorcha, Faye, Dion et Cassidy au confessionnal !

Riley quel secret penses-tu avoir découvert ?

Le buzzeur avait résonné dans la maison et quelques temps plus tard, il fût appelé dans la cabane en bois, accompagné de Faye, Sorcha et Dion. Ah. Entrant dans la petite cabane avec ses trois camarades, il prit place sur l'un des fauteuils présent et retrouva cette chère Riley. Qui pensait donc qu'il faisait parti des traitres. Ah. La confiance régnait, c'est fou. Qu'elle puisse penser rien qu'une seconde qu'il pouvait être un traitre n'était pas spécialement plaisant. Heureusement qu'il n'était pas susceptible. Cela dit, peu décidé à parler en premier, il garda la bouche fermée et attendit qu'un autre candidat se défende. De toute façon, Cassidy n'aurait pas grand chose à dire, pas plus qu'il n'avait dit durant le dernier prime, lorsqu'il s'était défendu à son tour. Il ne savait qu'une chose dans cette histoire: il n'était pas un traitre. Tout simplement.

J’étais assez étonné – et même quelque peu inquiété – d’être convoqué au confessionnal. Je me demandais tout de suite si quelqu’un avait pu percer mon secret, mais c’était peu possible puisque je n’étais pas le seul convoqué. Je fus encore plus dérouté lorsque la raison de notre présence se fit entendre. Un léger rire sortit d’entre mes lèvres après que Riley eut parlé, malgré moi. Pas que je trouve ça ridicule, mais ça me semblait assez … absurde, probablement. Et surtout, je ne m’y attendais pas du tout. J’étais totalement décontracté maintenant, même si ça me tracassait un peu qu’on puisse penser ça de moi. Comme personne ne se décidait à s’exprimer, je pris la parole. « Oui pourquoi pas … Enfin, non. Franchement, je me voile mal être un traitre sans me faire prendre tout de suite. J’ai tellement du mal avec la traitrise, que je me serais excusé tout de suite, et je ne l’ai jamais fait. Et puis, je ne suis pas assez cachotier pour. J’ai du mal avec le double jeu. Non, franchement, je serais un traitre tout ce qu’il y a de plus nul. » Je me taisais. Je pensais mettre suffisamment justifier.

Quand le buzzeur se fit entendre, je n’avais aucune idée que ce serait moi qui serait visé. Hey bien, surprise, me voilà convoquer au confessionnal, et j’étais loin d’être la seule : Faye, Dion, Cassidy et moi l’étions tous. En nous voyant tous assis là, ensemble, mes yeux s’agrandirent par la surprise. Qu’est-ce que Riley pouvait bien nous avoir trouvé en commun? Je n’eus pas à attendre longtemps. « Je pense que leur secret est d'être les 'traitres' de la maison. » Quoi? Je ne trouvais rien à penser d’autres tant je trouvais cette situation absurde… avais-je tant la tête de l’emploi que l’on me mettait toujours parmi les coupables? Je n’en revenais toujours pas. Qui plus est, cela me blessai très sérieusement que l’on puisse penser une telle chose. Je m’étais inscrite à ce jeu pour trouver l’amour, pas pour jouer, comme d’autres. Cassidy ne réagit pas à l’annonce, mais Dion énonça tout haut ce que je pensais. Mais comme il s’agissait d’une confrontation, je n’allais pas laisser le pauvre jeune homme se défendre seul. « Je suis désolé que tu penses ça de moi, mais sincèrement, tu cognes à la mauvaise porte. Je ne suis pas celle que tu cherches. J’aurais été incapable d’agir de la sorte, c’est contre nature pour moi. » lui dis-je en toute franchise.

Faye venait tout juste d'être convoquée au confessionnal où elle retrouva Sorcha, Cassidy et Dion. Rien que de se retrouver dans la même pièce qu'eux, elle se demandait bien ce que Cupidon lui voulait. Ça n'avait absolument aucun sens. Du moins, normalement. Enfin, peu après Riley fit son entrée. Elle pensait donc avoir trouvé notre secret ? Mouais, si elle voulait. Donc, apparemment, si elle avait bien compris, Faye faisait partie des dits "traitres" du nid. En compagnie de Sorcha, Cassidy et Dion, donc. Sérieusement, c'était une blague ? Faye, traitre ? Raté. Sorcha et Dion commencèrent à se justifier, comme quoi ils n'en faisait pas partis. Faye, elle, n'essaya même pas de se justifier. A quoi bon cela servirait, en fait ? Si Riley le pensait, ce n'était certainement pas quelques mots qui lui feraient dire le contraire. Quoi que. Et puis, de toute façon, Faye savait très bien qu'elle ne faisait pas parti de ces gens, le reste, elle en avait juste rien à foutre. « Dis, j'aurais juste une question, pourquoi tu penses que nous sommes les traitres ? » demanda alors Faye à la jolie blonde. C'était juste histoire de voir sur quoi elle s'était basée, en fait.

Chacun commençait à se défendre et Cassidy était plutôt d'accord avec chacun d'entre eux. Déjà que les nominations n'avaient rien de facile, mais si en plus, il devait nominer d'autres personnes sous prétexte qu'il était un traitre, ça ferait beaucoup pour sa petite personne. Il acquiesça à la question de Faye, pour montrer que la réponse l'intéressait aussi. Qu'est-ce qui lui avait croire que l'un d'eux pouvait être un traitre? Il aimerait bien le savoir. D'accord, il avait parfois été salaud mais de là à penser qu'il pouvait être un traitre, c'était un peu excessif, non? Il pensait avoir toujours été sincère avec elle, lui avoir toujours dis la vérité, dans la mesure du possible. Il avait un peu de mal à croire qu'elle le pensait si peu honnête. « Et donc, tu penses que je pourrais correspondre à tous ces indices? Tu vas être déçue de voir que tu as tort. Et je suis déçu de voir que tu me connais si mal, malgré tout ce qui s'est passé, j'aurais cru que tu me connaissais un minimum, assez pour ne pas avoir ce genre de doutes. » expliqua-t-il d'une voix calme. Certes, c'était le jeu, c'était de bonne guerre.

Comme elle le résumait très bien: le jeu était le jeu. Elle avait raison, totalement, de mettre les sentiments de côté pour jouer. Il ne faisait que signaler son point de vue, exprimer ce qu'il pensait en cachant sa petite déception de savoir que l'une de ses plus proches amies le pensait si faux. Mais c'était le jeu, il le comprenait parfaitement bien. « Je n'attendrais pas d'excuses, Riley. C'est le jeu, je le sais très bien, tu peux penser ce que tu veux. Si tu crois que je suis un traitre, soit. Je pensais qu'il y avait un minimum de confiance entre nous, mais tu as raison, dans un jeu, on ne connait jamais vraiment les gens. » répondit-il. Il n'allait pas non plus partir en boudant parce que Riley avait dit que... il était tout de même au dessus de tout ça, le jeu, ça ne voulait pas dire grand chose, au fond.