Ambrosia monta enfin se coucher, il était temps, elle tombait de fatigue et n'arrêtait pas de bailler depuis une bonne demi-heure. Bien qu'elle avait encore envie de trainer dans le salon, pour lire son fameux bouquin, l'envie de son lit l'emporta. La brune laissa son livre sur la table et monta dans sa chambre. La chambre était plongée dans l'obscurité, la brune s'approcha de son lit, elle enleva ses vêtements avant d'enfiler une chemise ample qui lui servait de chemise de nuit. Elle l'avait volé à un candidat, peut-être à Cassidy, Anael ou même Alix, elle ne s'en souvenait plus. Ambrosia souleva sa couette, et plongea dans son lit, elle buta contre Alix. Elle n'allait pas pouvoir avoir le lit pour elle toute seule. « Avoue que dormir avec moi ça va trop te manquer. » dit-elle en posant sa tête sur l'oreiller.

Je dormais, ou plutôt, j'essayais, ce qui en soit, s'apparentait à peu près à la même chose, non ? Ambrosia ne tarda d'ailleurs pas à me rejoindre, se jetant sur le lit comme un cachalot s'échoue violemment sur une plage. Enfin... Je n'avais jamais vu de cachalot échoué mais j'étais certain que niveau poids, cela rivalisait aisément. De plus, elle n'hésita pas à me rentrer dedans comme si je n'étais qu'un vulgaire coussin, bien que je me savais des plus confortables, haha. « Avoue que dormir avec moi ça va trop te manquer. » me dit-elle alors ne se demandant même pas si j'étais entrain de dormir ou non. Non mais sans gêne la petite quoi. Me retournant, je tapotais quelque peu mon coussin pour lui redonner du volume avant de reposer les yeux sur ma coéquipière. « Ouais. Fini les soirs à faire l'amour comme deux bêtes sauvages, ça va être dur de m'en remettre. » dis-je un sourire aux lèvres. Oui bon, j'avais toujours un peu le même humour mais c'est ce qui me caractérisait le plus après tout, non ? C'est pour cela que l'on m'aimait, qu'elle m'aimait, haha. « Et dire que tu ne pourras plus profiter de mon corps, quel dommage pour toi... »

Maintenant qu'elle y pensait, Ambre était un peu brutale avec son pauvre partenaire, surtout quand ils étaient dans le lit. « Ouais. Fini les soirs à faire l'amour comme deux bêtes sauvages, ça va être dur de m'en remettre. ». C'était du déjà vu ça nan ? On ne dira rien. « En fait c'est ça qui va plus me manquer, nos parties de jambes en l'air. » répliqua t-elle, mutine, en se mettant sur le dos. « Et dire que tu ne pourras plus profiter de mon corps, quel dommage pour toi... » La brunette leva les yeux au plafond, elle commençait à avoir l'habitude de ce genre de réflexion avec Alix. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la belle demoiselle, heureusement qu'il faisait sombre et qu'Alix ne pouvait pas la voir. « Oh ton corps..Je sais pas comment je vais faire pour m'en passer. » plaisanta t-elle, évidemment. Ambrosia bougea, pour essayer de trouver la position parfaite, donnant involontairement quelques coups à Alix. L'espagnole était violente. « C'est fou comme tu t'aimes, je sais pas si à ton niveau ça peut se soigner. » le taquina t-elle un peu. Beaucoup en fait.

« En fait c'est ça qui va plus me manquer, nos parties de jambes en l'air. » « Et moi c'est ta souplesse légendaire qui va me manquer. » un rire s'échappa de mes lèvres. Finalement la jeune femme ironisa encore plus mes paroles en accentuant le tout « Oh ton corps..Je sais pas comment je vais faire pour m'en passer. » « M'en parle pas. Bon par contre, je vais facilement me remettre du tien, haha. » je m'attendais déjà à recevoir un coup ce qui ne tarda pas puisque celle ci me rentra à nouveau dedans « Woh, doucement ma belle, on parle de sexe là, pas de catch féminin ! » dis-je d'une voix quelque peu étonné avant de lui sourire. Sourire qui resta bien entendu imperceptible puisque nous étions dans le noir « C'est fou comme tu t'aimes, je sais pas si à ton niveau ça peut se soigner. » à nouveau, je me mis à rire « J'me suis toujours demandé la même chose. Qui sait, peut être qu'en sortant, des tonnes de psychologues -des femmes- se jetteront sur moi pour me diagnostique, et peut être même aurais-je le droit à une petite gâterie après verdict. » un blanc s'installa avant que je n'hausse les épaules « Par là j'entends une sucette, ne vas pas t'imaginer que j'ai un esprit pervers. » nooooon ce n'était pas du tout, du tout mon genre !

« Et moi c'est ta souplesse légendaire qui va me manquer. » La brune laissa échapper un rire plutôt discret avant d'attendre la suite. « M'en parle pas. Bon par contre, je vais facilement me remettre du tien, haha. » Très très drôle. La brunette lui donna coup d'oreiller, sur la tête. « Maintenant peut-être pas, mais plus tard oui. Tu te rends pas encore bien compte de la chance que tu as. » répondit-elle, amusée. Puis Alix développa, ce qu'il pouvait être bavard à minuit ce p'tit, pire que l'espanole, et il fallait le faire. « J'me suis toujours demandé la même chose. Qui sait, peut être qu'en sortant, des tonnes de psychologues -des femmes- se jetteront sur moi pour me diagnostique, et peut être même aurais-je le droit à une petite gâterie après verdict. ». Ambrosia souria un bref instant avant de lui répondre. « Pauvres femmes. Je les plains d'avance, si elles savaient dans quoi elles s'engageaient, car toi t'es pas un cadeau, sans vouloir te vexer bien sûr. » répondit-elle un brin moqueuse. « Par là j'entends une sucette, ne vas pas t'imaginer que j'ai un esprit pervers. » Ah bon? La jeune femme jurait le contraire. « T'as bien fais de préciser car j'avais pas du tout cette image dans la tête. » C'était Ambrosia et son esprit tordu.