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 YOU MAKE ME CRAZY~ ft. syssoï

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Moore

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MessageSujet: Re: YOU MAKE ME CRAZY~ ft. syssoï   YOU MAKE  ME CRAZY~ ft. syssoï - Page 2 EmptyMar 31 Jan 2012 - 17:03

Oh il m'énerve je me retiens d'hurler à plein poumon et de le boxer de mes poing vengeur. Il me sort par les yeux c'est dingue mes yeux sont noir et en même temps enflammé. Je déteste son comportement avec moi il est calme, il me jauge sans aucun problème il plonge son regard de psychopathe dans mes yeux.  « Et Dieu sait que te décevoir me tuerait, dochka. » me dit-il posant sa main sur son cœur. Simulant une crise cardiaque. « ... Non, fausse alerte. Pendant l’espace d’une seconde j’ai cru ressentir une émotion humaine, mais finalement non, ce n’était qu’un spasme musculaire. Tout va bien. » Si il ne m'énervait pas autant j'aurais certainement rit à sa blague mais malheureusement pour lui il me rend folle de rage. « Ça m'aurait été aussi que tu ressente quoi que ce soit. » dis-je d'un ton qui se voulait modéré mais j'avais du mal à cacher ma colère et ce qui allait suivre n'allait pas aller en s'arrangeant. Puis là il regarde autour de nous comme pour s'assurer que personne ne pouvait nous regarder mis à part cette caméra qui nous écoutait avec attention. Il rompt la distance qu'il y avait entre nous qu'est ce qu'il me veut encore.« J’ai entendu dire, de source sûre, qu’on était tous entré avec un secret. Peut être que tu cherches le mystère dans la mauvaise direction, petite fille. » Petite fille ? Rooo il m'énerve je mordille ma lèvre inférieur de manière frénétique. Le pire c'est qu'il ose remonter mon menton de son indexe. « T’es belle quand tu laisses entrevoir tes failles. » dit-il alors histoire de m'achever encore plus. J'ai le regard flamboyant, un peu plus et de la fumé sortirait de mes oreilles. Heureusement qu'il a reculé sinon je l’aurais poussé ce crétin. Mon visage st déformé par la colère. « T'es vraiment un pauvre type. Un taré, je sais pas pourquoi je m'intéresse à toi. T'es vraiment insupportable. » Je m'agite je perd mes moyens j'ai la voix qui facile. Il m'a poussé à bout je le déteste. Si je n'étais pas plus forte que ça je serais entrain de fondre en larme devant lui mais ce n'était pas le cas, je suis bien plus forte que ça. Mais quand je suis énervé je dis tout ce qui me passe par la tête j'ai pas cette maîtrise sur moi même que je peux avoir habituellement. « Tu veux qu'on parle de mon père, allons y parlons de lui. C'est un pauvre type qui m'a laissé tombé au moment où j'avais le plus besoin de lui. Parce qu'il était rongé par la culpabilité, maintenant il a refait sa vie et il ne veut pas entendre parlé de moi. » Je m’essouffle à hurler dans la chapelle. « Et ma mère parlons de ma mère pour elle je ne serais jamais assez bien, je suis devenue une vulgaire ouvrière dans le bâtiment alors que j'aurais pu être tellement mieux selon elle. Elle s'en contre fou que pour moi c'est un super métier. » Je viens agiter mes petit point devant son torse de robot. « Et toi parlons de toi et de ton air suffisant. T'es... t'es vraiment... t'es juste... tu m'énerve. » dis-je en m'approchant de lui pour le rouer de petit coup qui se font de plus en plus violent. Je m'arrête je souffle et je me laisse tomber sur un banc. Mes yeux sont brillants il m'a poussé à bout je ne regarde pas, je ne le regarde plus. Je me contente de scruté le crucifix et de ne plus penser à rien.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: YOU MAKE ME CRAZY~ ft. syssoï   YOU MAKE  ME CRAZY~ ft. syssoï - Page 2 EmptyMar 31 Jan 2012 - 19:06

« Ça va mieux ? » C’est tout ce que je suis capable de lui demander après un moment de silence qu’elle a du juger interminable, mais dont j’ai savouré chaque millième de seconde. Ma voix est calme, posée, anormalement basse, presque sourde. J’ai pas cherché à provoquer cette réaction chez elle, mais il paraît que je fais souvent ça, sans même en avoir conscience ou ne serait-ce que le vouloir. Je ne sais pas ce qui pousse les gens à s’ouvrir à moi, je ne crois pas le mériter, mais ils le font, systématiquement. Elle avait commencé par m’insulter, comme c’est d’usage, avant de m’assaillir sous une avalanche d’information la concernant. Son père absent et démissionnaire, sa mère exigeante et centrée sur ses propres intérêts. L’histoire de tellement de personnes qu’elle en devient triste de banalité. Ça ne rend pas son histoire moins importante, moins touchante, c’est juste le schéma familial qui devient de plus en plus pourri dans notre société. Et moi, moi je l’énerve, moi et mon air suffisant, moi et mon absence d’émotion visibles, moi et ma faculté à mettre le doigt où ça fait mal, moi et mon calme habituel. Je l’ai laissé hurler à plein poumons dans la chapelle, j’ai laissé sa voix faire des ricochets sur chaque colonne, chaque mur, chaque vitrail, et puis je l’ai laissé s’approcher aussi, et s’épuiser contre mon torse, le rouer de coups de plus en plus forts, de plus en plus lents, avant que la fatigue ne prenne le dessus et qu’elle se laisse tomber sur le banc. J’ai envie de lui parler de cette culpabilité qui ne se contente pas de ronger son père. Mais je m’abstiens. Je suppose qu’elle n’a pas envie de parler de Lui. Et puis ce n’est pas mon rôle de lui arracher des informations, je me contente de les recevoir et de les analyser pour cerner le personnage. Finalement, j’avais raison, Moore n’est qu’une petite fille malaimée qui se cache dans un corps de femme excessive. Puisqu’elle n’existe pas aux yeux de son père, puisqu’elle est décevante aux yeux de sa mère, alors elle tente d’attirer l’attention de l’un en donnant raison à l’autre. Mais finalement, la seule personne qu’elle fini par décevoir, c’est elle-même. Je la perçois abattue à côté de moi, éreintée et abattue, et j’ai presqu’envie de tendre un bras pour la ramener contre moi, tout comme j’en ai nourris l’envie lorsqu’elle tabassait, ou pensait tabasser mon torse. Mais je ne suis pas doué pour ce genre de choses, je ne sais jamais comment agir, alors je n’agis pas. Je reste un peu con, les bras appuyés sur le dossier du banc, les yeux fixant le crucifix, incapable du moindre mouvement. « Qu’est-ce qui t’énerve ? Le fait que je sois capable de voir ce qui ne va pas chez toi ? Ou bien le fait que les autres en sont incapables, y compris tes parents ? » Je ne la regarde toujours pas, non pas que cela me semble irréalisable, c’est juste que je lui laisse cet espace qu’elle demande, un espace sans contact avec moi. « J’ai pas besoin que tu me donnes les détails pour comprendre que tu n’as rien à voir avec l’image que tu te donnes. Il suffit de voir ton comportement avec Lukas, par exemple. T’as peur de quoi ? De ne pas être aimée pour ce que tu es ? Alors tu préfères être détestée pour ce que tu n’es pas… » Mon regard se pose finalement sur elle. Je la domine, même en étant assis l’un à côté de l’autre. Je crois le sien un quart de seconde, puis reporte mon attention sur la fresque au-dessus du crucifix.
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MessageSujet: Re: YOU MAKE ME CRAZY~ ft. syssoï   YOU MAKE  ME CRAZY~ ft. syssoï - Page 2 EmptyMar 31 Jan 2012 - 21:51

Je venais de réagir à chaud, crachant tout ce que j'avais sur le cœur. Je finis par m’asseoir sur un banc. Et le silence se fait entendre dans la chapelle tandis que le lutte pour rester digne j'ai ma fierté. C'est un silence qui est une vraie torture pour moi je n'aime pas ça. Il me torture et j'ai l’impression qu'il adore ça. C'est un juste retour des choses pour une fille comme moi qui passe son temps à torturer son monde et à prendre son pied de cette manière. « Ça va mieux ? » Finit-il par dire. Je ne le regarde pas, je ne parle pas. Je ne veux pas dire encore des choses que je vais regretter. Les insultes je regrette pas, me confier ça je regrette. Je me confie pas, j'aime pas me confier. Et pas seulement parce que j'ai un secret non... pas du tout. Je suis comme ça aussi avec les gens qui connaissent ce truc de ma vie. Je soupire, je regarde ailleurs. Je ne sais pas ce qu'il se passe dans sa tête, je veux pas savoir. « Qu’est-ce qui t’énerve ? Le fait que je sois capable de voir ce qui ne va pas chez toi ? Ou bien le fait que les autres en sont incapables, y compris tes parents ? » Là il m'achève, je veux pas en entendre plus. Je ressent comme une pointe dans le cœur. Sa dernière phrase c'est tellement vrai, c'est tellement ça. Enfin surtout la dernière partie si je lui avait donné une réponse ça aurait été celle là mais il n'aura pas ce bonheur. Je ne suis même pas certaine d'en avoir eu conscience jusqu'ici. Jusqu'à ce qu'il me le dise. Je me mord la lèvre inférieur, pour m'empêcher de me laisser aller aux émotions qui envahissent ma tête. J'ai les yeux humide, non je ne vais pas faire sauter cette coquille comme ça pas aujourd'hui. « T'es psy où un truc comme ça ? » dis-je d'un ton sec. Je ne sens pas son regard sur moi, je veux pas le sentir de toute manière. Je le regarde pas, je veux pas voir ce qui se passe dans son regard je veux pas. Si je le regarde je vais finir par craquer. Il finit par s’asseoir à coté de moi. « J’ai pas besoin que tu me donnes les détails pour comprendre que tu n’as rien à voir avec l’image que tu te donnes. Il suffit de voir ton comportement avec Lukas, par exemple. T’as peur de quoi ? De ne pas être aimée pour ce que tu es ? Alors tu préfères être détestée pour ce que tu n’es pas… »  Me dit-il en posant son regard sur moi. Je ferme les yeux. Puis une fraction de seconde je finis par le regarde, et il me regarde aussi dans les yeux. Je détourne le regard. Pourquoi parle-t-il de Lukas ? Je ferme les yeux, j'ai besoin de me retrouver toute seule dans ma tête dans mes pensées. Ma main tremble, je pose ma main gauche sur celle ci pour arrêter le phénomène. Faut que je me ressaisisse je veux pas craquer, je veux pas. Surtout pas devant lui, j'ai plus pleurer depuis que j'ai 15 ans ça va pas commencer maintenant. J'aurais jamais du vouloir le chercher, j'aurais jamais du chercher son attention maintenant que je l'ai il me détache pièce par par pièce me rendant vulnérable. Je lui répond toujours pas, j'ai la gorge serré. « Y a un moment dans ma vie, il a fallut que je fasse un choix. » commençais-je la voix légèrement vacillante sans le regarder. « Soit je me faisais bouffer par les autres, sois je bouffais les autres. J'ai fais mon choix. » dis-je simplement pour répondre à ses interrogations sans en dire trop. Je ne le regarde pas encore. Je suis encore trop vulnérable je peux m'écrouler à tout moment.
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MessageSujet: Re: YOU MAKE ME CRAZY~ ft. syssoï   YOU MAKE  ME CRAZY~ ft. syssoï - Page 2 EmptyMer 1 Fév 2012 - 3:34

Je sens ses défenses exploser les unes après les autres. Dans un dernier sursaut de résistance, elle me demande sèchement si je suis psy, me crachant au visage, par la même occasion, tout le bien qu’elle pense de cette espèce. Au moins, on est d’accord sur ce point. Non, je ne suis pas psy, mais la fréquentation assidue que j’ai fait du divan a bien du laisser quelques traces, ou peut être n’est-ce du qu’à ma propension à décortiquer le cerveau des autres afin de comprendre en quoi le mien diffère du leur. Ce n’est pas quelque chose que je contrôle, c’est un automatisme. C’est comme observer les mains de quelqu’un en premier, ou fantasmer sur une bouche, moi, ce qui me saute aux yeux, c’est le schéma interne des esprits. Savoir comment fonctionne l’autre me permet de me comprendre un peu mieux moi-même. Et finalement, ma complexité est telle, que la leur me parait d’une simplicité déconcertante. Moore, par exemple. Je me doute qu’elle doit apparaître comme un mystère pour beaucoup de monde, une paire de seins surmontée d’un gigantesque point d’interrogation. Certains s’empresseront de la ranger dans la catégorie «garces» sans chercher plus loin, et d’autres creuseront toute leur vie pour parvenir à la première strate, celle où elle avoue être autre chose qu’une salope narcissique au caractère de merde, celle que j’ai dépassé depuis longtemps. Je ne souhaites pas qu’elle craque, ce n’est pas mon but, ça ne l’a jamais été. Et d’ailleurs, si je me pose cinq secondes pour m’interroger sur mon véritable but, je me rends compte que je n’en ai pas. Même pas celui de découvrir son secret. Evidemment, ça reste là, dans un coin de ma tête, stagnant au milieu de tout le reste, mais plus comme un fait indéniable dont on ne peut ignorer la présence, que comme un but à atteindre. Je me demande surtout pourquoi elle a prit le risque de voir son secret révélé dans ce genre d’émission ? Il y a des choses qu’on préfère garder pour soi. Et même avec toute la volonté du monde, on ne peut avoir confiance en soi et en la connerie des autres pour nourrir la certitude que personne ne le trouvera jamais. Cette personnalité qu’elle expose, c’est sa carapace, sa couverture de survie. Qu’adviendra-t-il lorsqu’elle lui sera brusquement ôté ? Elle tremble. Elle tente de contrôler ce phénomène à l’aide de sa main. Maintenant je comprends pourquoi Lukas a pensé qu’elle pouvait être atteinte de Parkinson. Mon regard ne quitte pas sa main, tandis qu’elle reprend la parole avec une hésitation dans la voix. « Y a un moment dans ma vie, il a fallut que je fasse un choix. Soit je me faisais bouffer par les autres, sois je bouffais les autres. J'ai fais mon choix. » Je médite un instant sur sa réponse qui a pour but de l’aider à reprendre le contrôle sur ses pensées et sur sa main. Elle ne me ment pas, je le sais, mais elle élude tout en en disant bien plus qu’elle ne la jamais fait. C’est paradoxal, tout comme elle. « Tu oublies la troisième option. » dis-je en m’emparant de sa main tremblante pour la ramener vers moi, et la faire disparaître entre les deux miennes à la puissance immobile. « L’isolement. » C’est l’option que j’ai choisi. Je ne pense pas avoir besoin de le préciser, je l’estime suffisamment intelligente pour comprendre. De mon pouce, j’appuie discrètement dans le creux de son poignet, sur ce point d’acuponcture directement lié aux nerfs. Ce sont des choses qu’on apprend lorsqu’on fait mon métier. Ce n’est pas toujours efficace, mais ça à le mérite d’offrir un apaisement temporaire, bien souvent. Je voudrais lui demander depuis quand elle souffre de tremblements, je voudrais savoir s’ils s’accompagnent de crampes, mais je me tais. Je suppose que j’en sais déjà trop, et que de gratter un peu plus ne fera qu’empirer son état. Pour l’instant, je ne souhaite qu’une chose : qu’elle se calme. Alors je change de sujet... Temporairement. « ‘Moore’, ce n’est pas ton vrai prénom, n’est-ce pas ? » Je ne sais même pas pourquoi je dis ça. Peut être parce que j’aimerais qu’elle me contredise pour une fois, qu’elle puisse s’offrir le luxe de trouver des limites à ce que je sais et ce que je devine. Elle pourrait me mentir. Je lui offre la possibilité de le faire.
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MessageSujet: Re: YOU MAKE ME CRAZY~ ft. syssoï   YOU MAKE  ME CRAZY~ ft. syssoï - Page 2 EmptyMer 1 Fév 2012 - 15:54

Je sens son regard sur ma main tremblante. Je peux pas m'en étonner, même Lukas avait remarqué ce truc alors qu'il ne voit rien alors un mec aussi observateur que Syssoï ne pouvait pas passer à coté. J'essayais de cacher le tout de ma main gauche mais ce n’était pas chose facile je le voyais me scruter alors que je tentais de me faire comprendre. Je ne pouvais pas le regarder pas encore, avant ça il allait falloir que je reprenne ma constance légendaire. Je m'en voulais terriblement d'être dans cet état. Je pensais que dans ce putain de jeu je tomberais que sur des tête à claque facile à mettre en pièce, mais bien au contraire là c'est moi qui suit littéralement en pièce et je supporte pas ça. Après on se demande pourquoi j'ai choisis d'être aussi virulente avec tout le monde, justement parce que je ne veux pas être dans état aussi pitoyable. « Tu oublies la troisième option. » Dit-il alors toujours sur ce même ton qui lui est propre. Il éveille ma curiosité je relève légèrement la tête, mais je ne le regarde toujours pas. Et là il s'empare de ma main, je ne m'y attend pas je sursaute légèrement. Je plante mes yeux bleu dans les siens, j'avais ce regard perdu qui est si rare chez moi. J’eus un léger mouvement de recule je voulais récupérer ma mains mais je finis par me laisser faire. « L’isolement. » Un seul mot de sa part et j'avais l'impression de le connaître d'avantage. Mes yeux s’écarquille légèrement. Je comprend aisément qu'il parle de lui mais je n'en dis rien. Je sens un légère pression au creux de mon poignet, ma main se crispe légèrement dans la sienne et redeviens petit à petit maître de ses mouvements. Je suis soulagé, je pourrais maintenant reprendre ma main mais je n'en fais rien bien au contraire je la laisse à loisir au creux des siennes. Je n'ai pas dis un mot de plus, je sens déjà que les battements de mon cœurs ralentisse légèrement. Je sens que d'ici peu je vais reprendre ma constance et que je réaliserais enfin la connerie que j'avais faite en entrant dans cette chapelle dans le seul but de la traquer. Alors que je m'y attendais pas il changea de sujet.  « ‘Moore’, ce n’est pas ton vrai prénom, n’est-ce pas ? » Sa question m'étonne, je pensais qu'il savait tout de moi ou presque. Ou qu'en tout cas il aurait pu deviner sans problème la réponse à cette question. D'une voix encore légèrement hésitante je réponds à sa question. « Si c'est mon véritable prénom, j'ai demandé des comptes à ma mère rapidement... Elle était fan de Roger Moore. » J'hausse les épaules. Ma voix à la fin de ma phrase était redevenue maître d'elle même. Je finis par retirer ma main des siennes doucement. Je plante mon regard dans le siens et laisse échapper ce qui est aussi rechercher que le Graal de ma bouche. « Merci... pour ton truc magique. » Je sais qu'il doit se poser des questions. Tout le monde se pose des questions et après cette journée j'imagine que tout les candidats vont se poser des questions. Y a certainement un voyeur quelque part qui se délecte de la scène depuis le début. Je m'en fou de toute manière en entrant dans ce jeu j'ai pris ce risque et je l'assume entièrement. « Vas y poses tes questions, je dis pas que je vais y répondre... mais vas y. » dis-je simplement ne craignant plus de la regarder dans les yeux. Même calmé je ne pouvais pas être vache avec lui ou en tout cas pas maintenant, et je suis même pas sûre que j'arriverais de nouveau à l'être maintenant qu'il sait tant de chose sur moi maintenant que je sais qu'il voit en moi autre chose que la garce que tout le monde voit... je ne sais pas du tout comment j'allais pouvoir me comporter avec lui. Je joins mes mains entre elle que je laisse reposer sur mes cuisses attendant la salve de question qui pouvait trotter dans sa tête après ce léger incident.
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MessageSujet: Re: YOU MAKE ME CRAZY~ ft. syssoï   YOU MAKE  ME CRAZY~ ft. syssoï - Page 2 EmptyJeu 2 Fév 2012 - 1:54

Y a des situations comme ça, on te les raconte et t’as du mal à y croire. Je veux dire que si j’avais du raconter cette histoire, cette situation dans laquelle nous nous trouvions, avec le plus de détails possibles pour la rendre dans son plus exact appareil, qui aurait bien voulu me croire ? Une fille, la fille la plus narcissique, insupportable, gueularde, autocentrée, nombrilisme, insolente, et vulgaire de toute l’émission (et ce n’est pas peu dire) qui me traque jusque dans la chapelle afin de pourrir mon existence de manière à ce que je la regarde enfin, et qui fini à moitié recroquevillée sur elle-même, tremblante, la vulnérabilité vrillant ses prunelles d’eau ? Oui, je le confesse, c’est digne de ‘la princesse et la grenouille’, et c’est aussi crédible que des crocodiles trompettiste ou des lucioles amoureuses d’une étoile. Pourtant, c’est arrivé très naturellement, simplement parce que mon cerveau ne fonctionne pas correctement, et que je suis incapable de réactions normales et rationnelles. Je ne vais pas prétendre que des filles se mettent à trembler tous les quatre matins devant ma porte, mais cette capacité à forcer la confidence c’est quelque chose de tout à fait naturel, et de pas du tout recherché. Elle a voulu me pousser à bout, et l’effet inverse s’est produit. J’ai pas voulu ça, et quelque part, au fond de moi, je sais que je dois me sentir coupable. Coupable d’un truc que, fondamentalement, je n’ai pas commis, mais coupable tout de même, d’être ce que je suis. Je sais qu’en cet instant, je peux tout obtenir d’elle, elle pourrait me livrer l’intitulé exact de son secret si je venais à le lui demander... Ce que je ne ferais pas. C’est con, c’est même très con, je sais qu’on est là pour ça, que c’est même tout le but de l’opération, mais j’ai cette putain de noblesse en moi qui me force à ne pas profiter de la faiblesse d’autrui, de ne pas abuser de sa confiance. «Tu ne peux faire confiance à personne...» Me répète ma mère dans ma tête «regarde où ça conduit de faire confiance...» J’ai été bercé par ces conneries toute ma vie, et aujourd’hui je suis la méfiance incarnée. Est-ce que j’arriverais à me supporter si j’allais me jeter sur le buzzer et que je m’entendais réciter «je pense avoir découvert le secret de Moore.» ? Est-ce que je parviendrais à me regarder tranquillement dans la glace ? Déjà que j’ai du mal à supporter mon reflet en temps normal... Quelque part, malgré défiance et méfiance qu’elle nourrit à mon propos, elle a du sentir ce que je suis : une tombe. Aussi lugubre, impassible et silencieux qu’une tombe. Elle n’est pas en confiance, non, faut pas déconner non plus, mais elle a moins peur. Ce qui n’est pas mon cas. Plus les minutes s'égrènent, et plus ma peur s’accroit. Je ne dois pas me laisser toucher par elle, je ne dois pas rompre mon isolement. Je ne l’ai déjà que trop fait ici. La loyauté, c’est pas quelque chose de très répandu dans notre génération, ni même dans notre siècle, mes principes vieux jeu ne font qu’engendrer déception et désillusion vis-à-vis de ces autres qui ne les partagent pas. Je ne dois pas me laisser atteindre. « Si c'est mon véritable prénom, j'ai demandé des comptes à ma mère rapidement... Elle était fan de Roger Moore. » Je sors de mes pensées et ébauche un sourire. Je ne sais pas vraiment si c’est son explication qui me fait sourire, ou simplement le fait que je l’avais anticipée. Je ne sais plus. « Heureusement qu’elle n’était pas fan de Sean Connery. » Je laisse échapper en même temps que sa main s’échappe de ma prison laxiste. Je ne sais pas ce que j'espérais, probablement pas un rire, mais peut être qu’elle se détende encore un peu. Ce qui est certain, c’est que je ne m’attendais pas à un merci. Dans sa bouche, ce simple mot prend des allures de quête sacrée. J’hausse les épaules en tentant de lui rendre les choses plus légères, puis je retourne à mon silence. Il n’est pas pesant, je ne me sens pas obligé de le rompre, elle non plus ce qui, en soi, relève du miracle. Combler le vide par sa voix s’est transformé en automatisme chez elle, un automatisme qu’elle a perdu en ma présence. Puis, elle me surprend, à nouveau, m’invitant à lui poser des questions. Elle nuance le tout en prétendant ne pas forcément y répondre, mais je sais qu’elle le fera, qu’elle s’y efforcera, et me connaissant un peu, à présent, elle doit avoir conscience de ce que cela entrainera. Je ne réponds pas tout de suite, je masque ma surprise en reprenant la contemplation des fresques aux murs. J’aime cette beauté délabrée, insipide aux yeux des âmes aveugles... « Non. » Je finis par rompre le silence, sereinement. « Je ne vais pas te poser de questions. Si tu veux me parler, tu le feras, mais je ne te forcerais jamais à le faire. » Je n’ai pas quitté la fresque des yeux, mais brusquement, je me détourne pour planter mon regard dans le sien afin qu’elle puisse évaluer elle-même de la sincérité de mes propos. « Je n’en ai pas après ton secret, Moore. Tu penses que ça te libérera que quelqu’un d’autre que toi le révèle sous prétexte que tu ne t’en sens pas capable ? Tu n’es pas prête. Te faire violence n’y changera rien. Ça doit venir de toi. » Je ne suis pas entrain de l'exhorter à dévoiler son secret et rompre le plus important des commandements de Cupidon, je suis au contraire entrain de l’encourager à se battre plus fort pour le conserver. Parce que personne d’autre qu’elle ne devrait être autorisé à exposer son secret à la face du monde, à l’exposer elle à la face du monde. Je reporte mon attention sur la fresque, à nouveau, afin de chasser cette tension dans mon regard, et me libérer de cette dureté sur mon visage. « Tu veux que je t’apprenne comment calmer les tremblements ? » Je ne la regarde pas, mais ma voix est déjà moins sombre, plus légère. La minute «flippante» est passée.

désolé pour la longueur. :/
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MessageSujet: Re: YOU MAKE ME CRAZY~ ft. syssoï   YOU MAKE  ME CRAZY~ ft. syssoï - Page 2 EmptyJeu 2 Fév 2012 - 21:11

Je m'étais mise dans une situation délicate, très délicate. J'avais fais la grosse erreur de sous estimer mon adversaire. J'avais pensé une seconde que je pourrais me mesurer à Syssoï et le faire chier, lui faire payer sa conduite de la dernière fois. Mais les rôles avait été inversé et pourtant c'est moi qui avait hausser le ton et pas lui. Il était resté fidèle à lui même calme, pensant ses mots, prenant le temps de les choisir. Tandis que moi j'avais éclater, j'étais en colère j'avais finit par en dire trop en laisser voir bien de trop si bien qu'il était plus proche de mon secret que personne d'autre dans ce château. Je suis même pas certaine que Lukas en connaisse autant que lui alors qu'il avait eu la chance d'avoir un indice sur mon secret. « Heureusement qu’elle n’était pas fan de Sean Connery. » Je me laissais aller à un petit rire rien de bien folichon. Dans une situation différente il m'aurait fait rire aux éclat. Mais la situation ne s'y prêtait pas. Je le remercie c'était la moindre des choses après tout... je n'avais pas été très gentille avec lui. Puis je lui propose de me poser les centaines de question qui lui passait par la tête. C'est toujours comme ça dans mon entourage, je suis la reine des bonne excuses parce que je ne veux pas en parler. « J'abuse du café, j'ai des crampes, fais froid, je suis en manque de cigarette... » j'avais l'occasion de pouvoir dire la vérité et je crois qu'au fond ça me libérerais. Mais je n'allais pas le faire de moi même c'est certain je suis là pour garder un secret. Je dis que je répondrais pas forcément à ses questions, mais je crois que si je lui aurait répondu et avec une grande sincérité et je crois qu'il a compris que ça se serait passé comme ça.« Non. » Me dit-il alors. Je suis étonné, je ne dis rien mais je suis très étonné je m'attendais à une autre réaction.« Je ne vais pas te poser de questions. Si tu veux me parler, tu le feras, mais je ne te forcerais jamais à le faire. » La seule chose qui me vient en tête face à cette réaction c'est Pourquoi ? Pourquoi il fait ça ? Pourquoi il profite pas de la situation c'est ce que j'aurais fais moi. Puis il me regarde enfin et ajoute avec une grande sincérité. « Je n’en ai pas après ton secret, Moore. Tu penses que ça te libérera que quelqu’un d’autre que toi le révèle sous prétexte que tu ne t’en sens pas capable ? Tu n’es pas prête. Te faire violence n’y changera rien. Ça doit venir de toi. » Je ne comprend pas j'en reste sans voix. Je détourne mon regard pour le concentrer sur une pierre abîmé de la structure du mur. J'ai du mal à comprendre sa réaction, il devrait profiter de cette situation pour me soutirer des informations, on est dans un jeu. Il devrait me poser des questions pour éliminer petit à petit les hypothèses qui lui trottent dans la tête jusqu'à ce qu'il tombe sur la bonne solution. Je garde le silence remettant en ordre mes pensées. « Tu veux que je t’apprenne comment calmer les tremblements ? » me demande-t-il alors. Je tourne ma tête vers lui et lui lance un regard d’incompréhension. Je décide de dire ce que je pense de sa réaction. « Non. » dis-je d'abord répondant à sa dernière question sur son truc sur mes tremblements. Je ne veux pas pour une simple bonne raison que je n'énoncerais pas ici. Je marque une pose et le regarde un peu plus intensément plissant légèrement les yeux. « Pourquoi tu joue pas le jeu ? T'es à porté de mon secret mais tu joue pas le jeu. Je comprend pas et ne me dis pas que ça doit venir de moi etc... parce qu'on sait toi et moi que ce ne sera pas le cas quelqu'un finira par découvrir mon secret c'est comme ça que ça marche ici. » dis-je parlant calmement. Je soupire légèrement passant une main dans mes cheveux. Je me sens tout de même obligé de lui dire quelque chose, parce que je ne veux pas que dans l'avenir se pose sur moi un regard triste et interrogateur. « Je vais bien. Ok, je vais bien. » dis-je articulant parfaitement chacun de mes mots. Je me sentais obligé de le dire, je voulais pas qu'il me mette dans la case fille malade à la vie merdique. Et puis je crois que le dire à haute voix me permettais d'y croire un peu plus moi même. Y a des jours où je n'y crois pas moi même. Je détourne le regard un quart de seconde pour de nouveau le planter dans les yeux de mon interlocuteur.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: YOU MAKE ME CRAZY~ ft. syssoï   YOU MAKE  ME CRAZY~ ft. syssoï - Page 2 EmptyVen 3 Fév 2012 - 3:16

Je souris. Elle vient d’achever son laïus, et je souris. Je ne fais absolument pas ça dans le but de lui taper sur les nerfs, ça n’a jamais été mon intention, et quand bien même j’ai pu y prendre un peu de plaisir au tout début de cette conversation, ça m’a passé. Je souris simplement parce qu’elle reprend du poil de la bête, essaye de me tenir tête, et que j’aime ça. Enfin pas qu’elle essaye de me tenir tête, mais c’est au moins la preuve qu’elle arrive là où je voulais la mener, cette révélation du fait qu’elle peut être vulnérable et forte à la fois. Elle peut se foutre à poil devant moi (au sens figuré du terme) sans pour autant se soumettre en baissant la tête. Elle vaut mieux que ça, et je n’en ai pas douté un instant. Je laisse passer un moment de silence après qu’elle se soit tue, juste pour qu’elle profite de cet instant avant que je la contredise à nouveau. Peut être même que je vais changer d’avis, et ne rien dire du tout, afin que cet instant puisse durer toujours pour elle, qu’elle s’imagine avoir mit fin à la conversation en ayant le dessus. C’est le seul cadeau que je puisse lui faire, bien qu’il soit un peu malhonnête. Mais elle reprend la parole, m’affirmant qu’elle va bien, insistant sur chaque syllabe comme autant de clou qu’elle enfonce dans mon crâne. Ça, c’était pas prévu. Je comprends pourquoi elle me dit ça. Je ne veux pas qu’elle se méprenne. Il n’a jamais été question que je la traite comme une petite chose fragile. Malgré tout, ma main s’approche de son visage, et mes doigts viennent cueillir délicatement une mèche de cheveux, qui lui tombe sur le visage, pour aller la glisser derrière une oreille. Oui, la douceur de mes gestes surprend à chaque fois. La brute, le robot, le psychopathe aux gestes délicats... «Je sais...» Je souris, ôte ma main, et la range sagement dans la poche de mon jean. «Tu es sans aucun doute la personne la plus forte qu’il m’ait été donné de croiser ici. La pitié, tu me l’inspires lorsque tu te planques derrière ton masque, pas quand tu te révèles. Accepter ses faiblesses c’est faire preuve d’énormément de force.» Je me tais un instant, cherchant à retenir cette leçon que je me donne aussi. Je comprends alors une chose, que je n’avais pas saisi tout de suite, si elle tient absolument à ce que je traque son secret, c’est parce qu’elle estime que c’est par pitié que je refuse de jouer le jeu avec elle. Ce n’est pas du tout le cas, mais je ne sais pas comment lui expliquer. Pourtant il va falloir. Il va falloir que je trouve les mots. Je soupire, et passe une main dans mes cheveux, les rabattant en arrière pour ne plus les avoir dans les yeux. «Est-ce que tu crois vraiment que les autres peuvent trouver ton secret ?» Je tente, j’essaye de lui faire appréhender ma vision des choses. «Est-ce que tu les imagines capable de suffisamment de perspicacité pour poser les bonnes questions ? Et quand bien même, est-ce que tu seras suffisamment en confiance pour en parler ouvertement et fournir les bonnes réponses ? Moi je pense que tu peux aller jusqu’au bout avec ton secret, je pense qu’à ce moment, tu seras en mesure de le révéler toi-même, et que ce sera beaucoup plus salvateur que d’attendre qu’un péquin balance ton secret devant tout le monde, avec cette fierté dégoulinante d’avoir trouvé ta faille.» J’étouffe une grimace de dégoût, tandis que mes poings se crispent au fond de mes poches, d’avoir juste imaginé la scène. «Ce n’est pas que je refuse de jouer le jeu, c’est juste que... Il y a des dizaines de secrets pourris que je découvrirais avec plaisir... Mais le tien ne l’est pas. Il ne fait pas seulement partie de toi, ton secret c’est toi. Comment pourrais-je avoir envie de te déshabiller et t’exposer nue devant tous ces rapaces ?» Je n’ai même pas fait gaffe que j’avais planté mon regard dans le sien. Je ne m’en rends compte que lorsque cela devient gênant, alors je me détourne, reportant mon attention sur cette fresque que je connais par coeur à présent. «J’ai juste une question. Mais je ne la poserais qu’une fois que tu m’auras posé toutes les questions que tu souhaites. J’y répondrais avec honnêteté. Si tu veux que je joue le jeu, tu devras le jouer aussi, et découvrir mon secret. S’il doit être révélé, j’aimerais que ce soit par toi.» Je me tourne vers elle, et lui tend la main que je viens d’extirper de ma poche. «Deal ?»
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MessageSujet: Re: YOU MAKE ME CRAZY~ ft. syssoï   YOU MAKE  ME CRAZY~ ft. syssoï - Page 2 EmptyVen 3 Fév 2012 - 21:33

Il avait le don de me surprendre, ses gestes, ses paroles ça façon de se comporter était tellement à l'opposé de ce que j'avais pu imaginer à son encontre. J'avais naïvement fait l'erreur de m'occuper seulement des apparences. J'avais simplement fait la même erreur que la plus part des personnes font en me rencontrant. J'aurais du être plus maligne que ça, je suis plus maligne que ça. J’insiste sur le faite que je vais bien parce que je ne veux pas qu'on me traite comme une petit fille fragile qu'on doit à tout protéger. Je suis bien plus forte que ça, je peux supporter beaucoup de chose mais les regards de pitié ça, je peux pas. Ça me met hors de moi littéralement, il fallait mieux que je garde mon secret le plus longtemps possible dans ce cas. Sa mains s'approche de mon visage, je le laisse faire. Je le laisse remettre délicatement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Le bout de ses doigts frôles ma peau froide et blanche. «Je sais...» Dit-il alors puis continue sur sa lancé après avoir ranger sa main dans la poche de son jean. Mon regard suis chacun de ses gestes s'arrêtant de nouveau sur ses yeux lorsqu'il reprend la parole. «Tu es sans aucun doute la personne la plus forte qu’il m’ait été donné de croiser ici. La pitié, tu me l’inspires lorsque tu te planques derrière ton masque, pas quand tu te révèles. Accepter ses faiblesses c’est faire preuve d’énormément de force.» Il m'estime bien plus que je ne m'estime moi même. Je sais bien que mon comportement habituel de garce n'est pas le meilleure que j'aurais pu adopter. J'ai pris ça comme une arme au départ et maintenant je ne sais pas comment faire sans, je pense que je suis bien plus effrayer que je n'ose l'avouer. C'est si facile de lancer des vacheries, d'insulter les gens de les faire fuir pour mieux préserver mon cœur d'autres blessures que la vie peut me réserver. Le silence s’installe entre nous deux. Il vint de nouveau le rompre.  «Est-ce que tu crois vraiment que les autres peuvent trouver ton secret ?» Oui je pense que certain en serait capable, pas la plus part d'entre eux qui sont doté d'une capacité de réflexion aussi développé que celle d'une huître ou tout autre mollusque répugnant. Mais je pense que certain voir certaine sont bien plus alerte qu'elle ne semble le montrer. «Est-ce que tu les imagines capable de suffisamment de perspicacité pour poser les bonnes questions ? Et quand bien même, est-ce que tu seras suffisamment en confiance pour en parler ouvertement et fournir les bonnes réponses ? Moi je pense que tu peux aller jusqu’au bout avec ton secret, je pense qu’à ce moment, tu seras en mesure de le révéler toi-même, et que ce sera beaucoup plus salvateur que d’attendre qu’un péquin balance ton secret devant tout le monde, avec cette fierté dégoulinante d’avoir trouvé ta faille.» Je l'observe attentivement et semble détecter un microscopique spasme de colère dans ses mouvements. Un petit sourire sincère vint se dessiner sur mon visage. « Tu as raison, comme toujours. » c'est vrai que jusqu'ici il ne s'était pas trompé je peux lui concéder ceci. Il croit en mon potentiel dans cette émission, j'ai du mal à comprendre pourquoi. J'ai l'impression qu'il me met sur un piédestal, c'est flatteur et même temps intimidant. Je ne suis pas certaine d'être à la hauteur.«Ce n’est pas que je refuse de jouer le jeu, c’est juste que... Il y a des dizaines de secrets pourris que je découvrirais avec plaisir... Mais le tien ne l’est pas. Il ne fait pas seulement partie de toi, ton secret c’est toi. Comment pourrais-je avoir envie de te déshabiller et t’exposer nue devant tous ces rapaces ?» Il me regarde dans les yeux puis finit par détourner le regard. Je souris je ne répond pas à cette question qui au fond n'en est pas une. Je suis son regard peu être parce que je suis curieuse de savoir comment il peut voir le monde à travers ses yeux énigmatique. Il regarde cette fresque sans vraiment la regarder puis reprend la parole je reporte donc mon attention sur lui. «J’ai juste une question. Mais je ne la poserais qu’une fois que tu m’auras posé toutes les questions que tu souhaites. J’y répondrais avec honnêteté. Si tu veux que je joue le jeu, tu devras le jouer aussi, et découvrir mon secret. S’il doit être révélé, j’aimerais que ce soit par toi.» Je suis clairement surprise, comme souvent qu'en j'écoute ce qu'il me dit. Comme je l'ai dis cet homme me surprend sans cesse, je ne sais pas si il mesure à quel point il peu être déroutant, je pense que oui. Il ne se contente pas d'analyser les autres je pense qu'il se connaît parfaitement bien. «Deal ?» me dit-il en me tendant sa main. Je le regarde puis hésite un instant, un sourire se dessine sur mon visage. Ma main vient à la rencontre de la sienne. « Deal. » Je suis assez curieuse de découvrir son secret mais je ne sais pas si j'irais jusqu'à le buzzer. Mais n'y pensons pas pour le moment je suis bien loin de son secret. J'ai l'impression de me trouver face à un bon génie qui m’accorde trois vœux. Je souris légèrement à cette pensée. « Pourquoi avoir choisis l'isolement plutôt qu'une autres des solutions qui se présentait à toi ? » dis-je simplement. Il m'autorisait à lui poser autant de question que je souhaitait, c'était la première qui me vint en tête.
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MessageSujet: Re: YOU MAKE ME CRAZY~ ft. syssoï   YOU MAKE  ME CRAZY~ ft. syssoï - Page 2 EmptySam 4 Fév 2012 - 14:18

Un deal est un deal. Je suis d’une loyauté exacerbée, c’est probablement mon plus gros défaut, alors maintenant que ma main vient d’opérer une légère secousse sur celle de Moore, pour sceller notre pacte, je ne reculerais pas. J’aimerais autant conserver mon secret jusqu’à la fin, mais quitte à le perdre, alors ça devra être par elle. J’ai un peu l’impression de revivre la perte de ma virginité, et je trouve la comparaison relativement dégueulasse. J’ébauche un sourire en gardant sa main dans la mienne, une petite seconde de plus que nécessaire. Elle ne tremble plus, et j’en tire une satisfaction que je ne comprends pas trop, comme si j’étais parvenu à accomplir quelque chose en elle, quelque chose de bien, dont je ne me croyais plus capable. Je relâche sa main, et me replace convenable sur ce banc, témoins de cette scène surréaliste qui se joue depuis de longues minutes juste au-dessus de lui. La fresque appelle mon regard à nouveau, et j’attends ses questions. Etrangement, je m’attendais à une pluie de questions, une avalanche de point d’interrogation que j’aurais du apprendre par cœur avec attention, afin de pouvoir y répondre ensuite, et dans l’ordre. Ce n’est pas le cas. Elle se contente d’une seule et simple question. J’ai presque envie de lâcher un « c’est tout ? » avant de comprendre qu’il ne s’agit là que de sa première question. D’autres viendront, à n’en pas douter, et elles seront de plus en plus précises et redoutables puisqu’elles découleront directement des réponses que je vais lui fournir. Je n’ai jamais douté de son intelligence, mais là, elle me tire un sourire amusé et fatigué. Elle est douée, très douée. Je ramène une jambe contre moi, posant le pied sur l’assise du banc, le menton sur le genou, tandis que mes doigts meurtrissent ma nuque. Je ne sais pas trop comment répondre à cette question, et pourtant ce n’est que la première... J’hésite, je réfléchis à la formulation que je vais pouvoir utiliser pour lui faire comprendre... Je n’ai jamais été doué avec les mots, tout passe par mon corps, normalement, mais je refuse danser mes réponses, elle y trouverait trop d’indices si elle parvenait à décrypter mes mouvements. Alors, je soupire et tente de me lancer, comme on saute du quinzième étage d’un immeuble en espérant voler... «... Je protège les autres... » Oui, c’est ça, c’est exactement ça, je m’isole pour protéger les autres. Mais comment parvenir à lui expliquer comment et surtout pourquoi ? « J’ai choisi de m’isoler non pas parce que l’enfer c’est les autres, comme dirait Sartre, mais parce que l’enfer, c’est moi. » Je ferme les yeux, je presse mes paupières, j’essaye d’avaler ce que je viens de dire, j’essaye de l’accepter. C’est une chose de le penser, c’en est une autre de l’avouer à voix haute. C’est comme la confirmation de ce que j’ai toujours pensé, comme si je validais cette affirmation, et que, de ce fait, plus personne ne pourrait la contredire, pas même moi. « Quand le choix s’est imposé à moi, j’ai choisi de ne pas être bouffé, mais de ne pas bouffer non plus. » dis-je en utilisant son propre champ lexical. « J’aurais pu choisir la voie de la simplicité, tu n’imagines pas à quel point c’est facile pour moi de détruire quelqu’un, j’aurais pu. Mais j’ai préféré lutter contre ça, justement, et la seule possibilité qui s’offrait à moi, c’était l’isolement. » Je me tais un instant, préférant m’en retourner à la contemplation de ma fresque. « J’ai décidé de ne pas subir… Ni les autres, ni moi-même. Je suis contraint de me subir, évidement, mais loin des autres, c’est gérable. » Du coup je souffre de solitude et de déviance émotionnelle, mais ça, je le tais, c’est préférable. « Fondamentalement, je ne suis pas quelqu’un de méchant, ou du moins, je ne crois pas l’être. Et pourtant… Regarde ce que les autres pensent de moi, regarde ce que tu pensais de moi… Est-ce que finalement mes yeux me trahissent ? » C’est sûrement ça, mon regard laisse entrevoir quelque chose de moi que j’espérais enfoui à jamais, ma colère, ma frustration, et cette injustice. « Je ne t’aide pas vraiment, n’est-ce pas ? » Je me tourne vers elle, un sourire presque amusé aux lèvres. Mon charabia ne lui aura été d’aucune utilité, je le crains, et pourtant je n’ai absolument rien cherché à lui cacher. J’aimerais pouvoir la mettre sur la bonne voie afin qu’elle cesse de défricher la jungle de ma personnalité, mais c’est contraire au règlement. Il faut que je fasse confiance à sa perspicacité. Faut que j’apprenne à faire confiance, tout court.

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