31.01, 09h06 w/ EVEY

Ce matin, Lhoas était de bonne humeur. Il y a des journées comme ça où lorsque vous sortez du lit, vous vous dites que vous êtes heureux. Que tout va bien. Vous voyez la vie en rose, littéralement. C'était une de ces journées pour Lhoas qui se leva du bon pied, et à une heure assez précoce pour les flemmards qui se trouvaient être avec lui dans cette aventure. Sans trop faire de bruit, il essaya tant bien que mal de rassembler un haut ainsi qu'un pantalon et des sous-vêtements pour aller se doucher et pouvoir se changer à l'issue de sa douche. C'est donc en caleçon américain et torse nu qu'il traversa la chambre sur la pointe des pieds avec sa pile d'habits en main. Une fois sorti de la chambre, il se dirigea vers la salle de bain, qu'il trouva vide, il n'y avait pas un chat. Les candidats devaient sûrement encore reprendre leurs heures de sommeil qu'ils avaient perdu à cause du prime qui avait trainé en longueur. N'entendant aucun bruit venant de l'extérieur de la salle de bain, Lhoas n'étant pas réellement pudique non plus, entreprit de prendre enfin une douche totalement nu. C'est donc tout naturellement qu'il laissa tomber son caleçon devant les lavabos comme un adolescent en manque d'éducation et qu'il fit couler l'eau de la douche. Laisser couler l'eau pour qu'elle devienne chaude, ça c'était du Lhoas tout craché. Mais pendant qu'il attendait, totalement nu devant le miroir, la porte s'ouvrit sans trop faire de bruit et Evey laissa entrevoir sa tête et rentra dans la salle de bain. Lhoas fut prêt à piquer un fard puis se rattrapa et fit le plus naturellement du monde, à la demoiselle qui l'avait écouté joué de la guitare dans le parc : « Désolé mademoiselle la groupie, je ne suis pas vraiment en tenue pour un autographe » blagua-t-il, hilare.

La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt. L’eau chaude aussi. C’était la seule et unique raison qui expliquait mon réveil à une heure aussi matinale que celle-ci. Alors que mon partenaire roupillait encore à mes côtés, j’avais depuis quelques minutes déjà bien entamée ma journée – non sans rechigner - par quelques étirements et bâillements, question de bien chasser le sommeil de mon corps. Prochaine étape : la douche. Me glissant en dehors du lit, j’enfilais mes pantoufles, farfouillait ici et là afin de trouver de quoi m’habiller – un jean et un pull – puis me glissait finalement hors de la chambre sans faire de bruit. J’étais persuadée que personne ne croiserait ma route : ils étaient tous encore plongés dans les bras de Morphée, profitant de ce sommeil réparateur dont je me passais volontiers. Il fallait faire des sacrifices dans la vie, malheureusement. J’avais franchement hâte de glisser sous l’eau chaude : il faisait si froid dans mon pyjama satinée que j’en claquais des dents. Accélérant le pas, je poussais finalement la porte de la salle de bain, persuadé de n’y trouver personne. Erreur. Mon musicien du parc s’y trouvait dans sa tenue la simple. Uhm. Je ne pu m’empêcher de le reluquer de bas en haut, esquissant un léger sourire au passage. « Désolé mademoiselle la groupie, je ne suis pas vraiment en tenue pour autographe. » Il rigole, mais je sais que je l’ai surpris. Refermant la porte derrière moi, je m’avance vers le comptoir et y dépose mes effets, avant de me retourner vers lui, fixant mon regard dans le sien. « Qui a dit que c’est ce qui m’intéressait ? » J’affiche un air impassible sur le visage, l’empêchant de deviner mes véritables intensions. Je joue avec le feu, j’en suis clairement conscience, mais c’est justement ce qui m’amuse. Qu’il l’interprète à sa façon, j’en ai bien cure. Je mène déjà le jeu de toute façon.

La jeune femme qui était elle aussi en assez petite tenue, s'arrêta un moment en laissant son regard divaguer de haut en bas sur le corps, il fallait le dire, d'Apollon du candidat qui se tenait devant elle. Le plus simplement du monde, alors que Lhoas était toujours en suspens dans son action de rentrer dans la douche qui coulait toujours - elle devait être chaude maintenant d'ailleurs, elle s'avança vers le meuble de salle de bain pour y déposer ses vêtements qu'elle avait sans doute préparée pour se changer par la suite. Elle se retourna alors, un léger sourire aux lèvres, puis plus rien. Aucune émotion ne passait sur son visage et c'était volontaire. De cet air impassible elle questionna alors Lhoas en lui demandant et en se demandant elle-même si c'était la raison pour laquelle elle se tenait devant lui. Etait-ce là des avances? Lhoas se redressa et son visage se décripsa, visiblement plus à l'aise alors que la jeune femme avait un air qui laissait confus. Il se rapprocha alors d'elle, le sourire aux lèvres, en négligeant légèrement ses bijoux de famille qui se laissaient aller au gré de ses pas. « Et une groupie vicieuse en plus.. » déclara-t-il, amusé. Il se rapprocha alors de la jeune femme qui était toujours vêtue de sa sorte de pyjama très court et d'une matière assez sensuelle et légère. Il saisit la main de la jolie blonde avec un sourire de défi, et la mena jusqu'aux douches. Avant d'amener sa demoiselle sous le jet, il la regarda visiblement toujours aussi joueur. « Ce serait dommage que tu mouilles ton petit haut, besoin d'aide pour l'enlever ? » demanda-t-il, tout en testant la jeune fille, en riant.

Le paysage qui s’offrait à moi n’était en rien désagréable. C’était même plutôt plaisant, à vrai dire. Le qualificatif d’Apollon lui allait effectivement comme un gant et c’est pourquoi je ne m’empêchais pas de me rincer l’œil. Quand une occasion pareille se présentait, il ne fallait surtout pas cracher sur l’opportunité. Je n’avais rien demandé, et je me retrouvais avec une belle et étonnante surprise. Cela commençait bien la journée. Le sourire énigmatique qui avait apparu quelques instants plus tôt disparu bien vite, laissant planer le mystère sur mes véritables intentions. « Et une groupie vicieuse en plus… » Ma petite comédie sembla plutôt plaire à l’homme qui me faisait face, car je le vis devenir de plus en plus à l’aise à mesure qu’il se rapprochait de moi. Nos corps se touchaient presque, tellement il avait poussé le jeu jusqu’au bout. Il attrapa alors l’une de mes mains – je le vis même sourire en agissant de la sorte – et il me traina avec lui jusqu’aux douches, où l’eau coulait déjà. Preuve que je l’avais dérangé dans sa petite routine matinale. Je croyais bien qu’il m’amènerait avec lui sous le jet d’eau chaude, mais il s’arrêta, me jetant un regard qui en disait long sur ses intentions. « Ce serait dommage que tu mouilles ton petit haut, besoin d’aide pour l’enlever ? » Il riait, cherchant à me tester avec son petit air de défi. « Je n’ai pas besoin d’aide. » J’avais vingt-trois, pas quatre. Je n’étais plus une enfant qu’on devait vêtir et dévêtir. Non, j’étais une femme, en plein contrôle de ses actes. Sans rechigner, je retirais les vêtements qui me couvraient encore, les balançant derrière moi. À l’instar de ce dernier, je me retrouvais maintenant nu, et sans pudeur, aucune. J’étais fière de mon corps, il était jeune, beau, ferme. Je n’avais aucun problème à l’exposer aux caméras et aux yeux des milliers de curieux qui regardait leur écran à ce moment. Alors, ça ne me faisait ni froid ni chaud de me déshabiller devant lui. Sans attendre son invitation, je passais à côté de lui et me glissait sous la douche. Je devrais peut-être penser à le remercier pour avoir réchauffer l'endroit.

La blondinette clama alors presque haut et fort qu'elle savait se débrouiller seule et qu'elle n'avait réellement pas besoin d'aide. Bon, on pouvait considérer ça comme un avant-goût du caractère de madame qui n'allait pas se laisser faire à la guise de Lhoas. Quelque peu refroidi, mais pas encore assez pour partir en courant, Lhoas la regarda se déshabiller et se gêna pas pour admirer et observer le corps de la jeune candidate qui, il fallait le dire, n'était pas mal non plus. A eux deux, ils avaient l'air du couple de jeunots parfaits qui étaient dans la fleur de l'âge. Sans plus attendre, Evey vint rejoindre Lhoas sous le jet d'eau chaude. Lhoas ne pouvait s'empêcher de détourner ses yeux du corps bien tentant de la jeune fille, qui plus est encore mieux mis en valeur avec l'eau brûlante qui ruisselait dessus. Les deux jeunes continuèrent à se laisser gagner par une détente procurée par l'eau chaude sans trop se parler pour le moment. Lorsque Lhoas estima qu'il était assez mouillé, il se munit de la bouteille de gel douche et en répandit une grosse lampée sur sa main. Le gel douche sentait la noix de coco, un des parfums préférés de Lhoas en la matière avec la vanille. Il se badigeonna alors le corps de gel douche, qui commença alors à mousser sur tout son corps. Épaules, torse, ventre y passèrent et bientôt il badigeonna son sexe de savon pour ensuite descendre vers ses cuisses et ses jambes. Il ne prêtait plus vraiment attention aux faits et gestes de la jeune fille, ne voulant pas se ramasser une deuxième claque dans la gueule. Il attendait patiemment que celle-ci agisse, ne fut-ce que prenne la parole. Il se recula alors du jet d'eau, pour ne pas rincer son corps encore plein de mousse, et entreprit de frictionner ses cheveux avec le même gel de douche. Il était bien connu que la plupart du temps les hommes utilisaient le même produit autant pour leur corps que pour leurs cheveux. Pas besoin de volume ou de shampooing nourrisant comme les femmes, choses qui d'ailleurs ne s'avéraient fonctionner qu'une fois sur deux. Il était désormais savonné de partout, s'apprêta à rejoindre le jet d'eau chaude pour se rincer. Tout cela sans aucun regard vers la jeune blonde, et sans aucune pudeur de frotter son sexe de savon devant les yeux de la jeune fille, et de milliers de téléspectateurs d'ailleurs.

À prime abord, je semblais froide comme individu. Mes réactions, mes paroles, tout laissait présager ce genre de personnalité. Seulement, les gens se faisaient un avis arrêté sur ma personne sans jamais prendre la peine de réellement me connaître. Ceux qui le faisaient – les rares qui osait- se retrouvaient avec une charmante surprise quand je décidais enfin de m’ouvrir à eux. Ceci dit, que je sois d’humeur ou non, j’étais une fille tactile. Je ne refusais jamais un corps à corps intéressant lorsqu’il se présentait à moi. N’allez pas croire non plus que j’étais une fille facile. Je n’étais pas une salope. Mais je savais repérer les bonnes opportunités et en profiter. Et si je ne faisais pas attention, celle-ci allait me glisser entre les mains. Il faisait son indifférent, agissait comme si je n’existais plus, mais je n’étais pas dupe : ces coups d’œil dans ma direction, l’obsession qui avait pour mon corps qui ne pouvais s’empêcher de regarder. Je lui plaisais, physiquement parlant, cela va de soi. Et en toute honnêteté, c’était plutôt réciproque. Une douce odeur de noix de coco filtra dans l’air alors que je me laissais toujours gagner par le calme que me procurait le contact de l’eau chaude sur mon corps frigorifié. Détournant la tête l’espace d’un moment, je scrutais mon charmant voisin se savonner sans aucune pudeur et me rendit alors compte d’un léger problème. Dans la précipitation qui ont suivi mes gestes jusqu’à la douche, j’en avais oublié de prendre mes propres produits de bain. Misère. Ceci dit, il me restait toujours une autre option… Couvert de savon de la tête au pied, il ne m’accordait guère d’attention, mais j’étais prête à parier que ça allait changer dans les secondes à venir. « Uhm, tu veux bien m’aider à me savonner? » lui demandai-je en me tournant vers lui, question de lui faire face. J’aurais très bien pu simplement lui emprunter son savon, mais du coup, cela me paraissait moins intéressant.

« Uhm, tu veux bien m’aider à me savonner? » Là était enfin l'intention que Lhoas attendait depuis quelques minutes déjà. Un premier pas. De sa part, à elle. Non il ne voulait vraiment pas se prendre un deuxième vent, une deuxième claque dans la figure, ou plutôt dans son ego masculin. Un léger sourire se dessina lorsqu'il entendit la requête de la jeune femme. Il le cacha néanmoins très vite, ne voulant pas afficher une preuve de son contentement. Deux choix s'imposaient à lui. Accepter ou refuser. Accepter signifierait rentrer dans le jeu de la demoiselle et sans doute commencer un petit jeu sensuel dont Lhoas avait bien envie de profiter. Refuser signifierait soit aux yeux de la jeune fille, qu'il était prude et couille molle, soit qu'il passait au dessus de ça. Mais Lhoas en avait trop envie, et puis comme on dit on a qu'une vie. Surtout, il était dans l'aventure Fake Lover, alors pourquoi se priver? Il n'aurait même pas dû réfléchir aux choix dont il disposait, cela aurait dû être clair dans sa tête directement. Son corps, débordant de mousse, il prit entre ses mains un paquet de mousse qui recouvrait son bas ventre pour l'étaler sur les épaules de la jeune fille. « Sans aucun problème » dit-il dans un souffle. Il commença alors à frictionner le dos de la jeune fille tout en le massant sensuellement, glissant sur la peau mouillée de la jeune fille. Il se munit de la bouteille de savon et en rajouta sur sa main pour descendre dans le bas du dos tout en savonnant la peau parfaite de la jeune femme. Il lorgna alors sur les fesses de la jolie blonde. « Y a-t-il un zone interdite de savonnage made in Lhoas? » demanda-t-il tout en descendant ses mains savonneuses sur les jolies fesses de sa partenaire de douche.

Il avait souris, j’avais surpris ce petit étirement de ces lèvres, furtifs, rapides, avant qu’il ne l’efface. Ma requête lui plaisait, c’était expressément ce qu’il attendait de moi : un signe, une avance quelconque. Et je la lui avais donnée sur un plateau d’argent. C’était une occasion qu’il ne pouvait pas refuser. Il n’y avait d’ailleurs aucun intérêt à agir de la sorte, et tout à gagner en y répondant. Se rapprochant de mon corps, il alla chercher un excès de mousse recouvrant son bas-ventre, puis, l’étalant sur mes épaules dénudés, acquiesça à ma demande. « Sans aucun problème. » Ses mains se posèrent alors sur mon dos, qu’il caressa tout en le frictionnant à la fois : l’un n’allait pas sans l’autre, visiblement. Difficile de résister, de toute façon, n’est-ce-pas? Je le sentis, doucement, glisser ses frottements vers le bas de mon dos, alors qu’il se rapprochait dangereusement de mes fesses. Je cru qu’il allait se contenter de les observer – car j’étais persuadée que c’est ce qu’il faisait, lorsque je le sentis finalement s’aventurer jusque là. « Y a-t-il un zone interdite de savonnage made in Lhoas ? » Sa question m’étira un léger sourire. Il avait encore la politesse de demander, alors que clairement, je lui offrais ce qu’il désirait sur un plateau d’argent. Détournant la tête afin de jeter un coup à l’homme posé derrière moi, je n’eus qu’une réponse à son égard. « Aucune. » Qu’il en profite. Mon corps était entre ses mains, à son entière disposition.

« Aucune » dit-elle tout simplement tout en se laissant caresser ses belles petites fesses bien rebondies. Un ange cette fille il fallait croire. Ou tout simplement elle aimait profiter des bonnes choses de la vie. Aucune zone interdite pour Lhoas. Le paradis. Restait-il à savoir se contrôler. Il descendit alors plus amplement sur les fesses de sa partenaire de savonnage tout en les lui savonnant délicatement, en parcourant chaque millimètre de ces beaux chefs-d'oeuvre. Il remonta ensuite en repassant sur le dos puis les omoplates et les épaules de la jeune blonde. Il reprit une fois du shampoing au creux de sa main et commença à savonner la nuque totalement nue de la dénommée Evey. Une nuque sans artifice, sans collier, sans vêtement l'avait toujours attiré sans réellement savoir pourquoi. Alors il eut comme une envie de goûter le savon et se mit à embrasser délicatement, tout doucement, de façon sensuelle la nuque de la jeune fille tout en descendant vers l'avant de son cou. Noix de coco. Goût chimique tout de même mais ça ne faisait rien. Lhoas contourna alors la jeune femme tout en embrassant toujours sa nuque et fit le tour de la jeune fille en lui baisant la nuque puis le cou. Il arriva alors en face de son beau petit sourire de désir, et il commença à lui frotter le buste et descendit ensuite sur ses seins sans aucune gêne, puisqu'il avait le feu vert de la jolie damoiselle. Il ne lésina pas sur le massage de ces beaux apparats puis descendit sur le jeune ventre tendre et doux de la blondinette. Il s'abaissa alors pour lui embrasser le ventre puis remonter sur ses seins avec sa bouche. Ensuite il arriva à son visage totalement innocent et parfait. Il la regarda droit dans les yeux, lui remet une mèche mouillée sur le côté de son visage, puis l'embrassa à nouveau dans le cou alors que la jeune femme s'emparait de sa tête en le saisissant par une mèche de cheveux. Elle allait désormais mener un peu la danse, sans doute, après avoir laissé faire Lhoas comme il en avait envie.

Il n’avait pas été utile de lui répéter deux fois, une seule lui avait suffi pour que son petit manège débute enfin, sans entrave de ma part, aucune. Je le lui avais dit. À croire qu’il n’attendait que ça de ma part. Et comme je ne revenais jamais sur ma parole, je comptais bien sur lui pour qu’il en profite aisément. Se sentir désiré sous les caresses d’un homme me faisait sentir vivante, et j’en abusais. Pourquoi s’encombrer de sentiments quand deux inconnus pouvaient s’adonner aux plaisirs de la chair sans trop se poser de questions. La liberté, c’était ça : jouir de la vie, et ce, dans tous les sens du terme. Les mains de l’homme s’attardèrent un moment sur les bas de mon dos et ce qui s’y trouvait, mais bientôt, elles remontèrent jusqu’à mon cou, qu’il caressa avant d’y déposer ses lèvres. Doucement, délicatement, il effleurait cette partie sensible chez moi, faisant naître des frisons qui parcoururent mon échine de tout son long. Ses baisers parcoururent ma nuque et mon cou, et fermant les yeux pour savourer le moment, je me rendis seulement compte qu’il me faisait face lorsque je sentis ses mains s’attarder sur mes seins qui s’offraient à sa vue, prêt à recevoir toutes les caresses qu’ils daigneraient leur accordée. Il ne ménagea pas de bien s’occuper d’eux, à mon plus grand bonheur et plaisir. Mon corps répondait très bien à ses cajoleries et j’étais persuadé qu’il avait déjà notifié la chose. Il s’aventura au niveau de mon ventre, qu’il baisa avant de remonter lentement jusqu’à la hauteur de mon visage, savourant au passage mes divers attributs. Nos regards se croisèrent pendant un infime instant, ses yeux s’encrant dans les miens. Puis, sa bouche s’attaque à nouveau à mon cou, m’arrachant un léger soupir de complaisance. Mes bras se faufilèrent autour de son cou, et mes mains se saisirent toutes deux de quelques mèches de cheveux, alors que je me rapprochais inexorablement de son corps, de lui. Dans mon élan, je forçai Lhoas a reculé et bientôt, il se retrouva acculé au mur, coincé entre ce dernier ma jolie petite personne. Je relâchais l’emprise que j’avais sur sa chevelure, et mes mains, bien vite, partir à la conquête de son corps, parcourant son torse du bout des doigts, telle une légère caresse réveillant tous vos sens. L’une d’elles s’osa même à descendre vers son bas ventre, tâtant le terrain en vue d’un prochain passage, surement. Ce qu’elle y trouva ne sut me décevoir. Sur mes lèvres apparut alors ce petit sourire coquin, satisfait que je lui offris, avant d’imposer à sa bouche un contact avec la mienne, un baiser fougueux, intense. Qui n’avait rien d’innocent. De toute façon, si vous saviez ce à quoi s’occupaient mes mains, vous n’en douteriez pas une seule seconde.