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 Why Does It Hurt So Bad - jeudi 16 février, 18h37

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Syssoï
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MessageSujet: Re: Why Does It Hurt So Bad - jeudi 16 février, 18h37   Why Does It Hurt So Bad - jeudi 16 février, 18h37 - Page 2 EmptyJeu 16 Fév 2012 - 3:53

Elle a un truc avec ma nuque, je sais pas quoi, mais c’est comme si sa main, aimanté par je ne sais quel phénomène d’attraction, atterrissait toujours à l’endroit exact de mon corps où mon épiderme semble le plus sensible et réactif. Ce même endroit qui semble contrôler toutes mes terminaisons nerveuses, et que d’une simple caresse elle déconnecte pour de bon. Je ne ressens plus rien d’autre qu’apaisement et anesthésie générale, mais je sais que ce ne sera que fugace et très éphémère. Dès qu’elle aura cessé de me toucher, je vais voir les démons ressurgir, m’encercler et m’asservir. Mais pour l’instant je n’y songe pas, je préfère me dire que j’ai mérité ce putain de sursit, que j’ai le droit au repos moi aussi. C’est aussi con et primaire que ça, sans elle, je ne dors pas. Ce constat pourrait me rendre dingue, me révolter et me forcer à paniquer, mais je suis bien trop éreinter pour éprouver la moindre émotion un peu trop intense. Elle resserre son étreinte, comme si elle cherchait, elle aussi, à faire taire toutes les pensées parasitaires qui se bousculent aux portes de mon cerveau. Elle resserre son étreinte et gagne mon oreille pour y glisser un simple «désolé» qui sonne déjà comme un mot de trop. Elle n’a pas à l’être, désolée, c’est moi qui le suis, de me montrer si lâche pour assouvir un besoin personnel. En guise de réponse, mes lèvres se posent délicatement sur la peau tendre de son cou, ébauchant une amorce de baiser timide et hésitant. Je ne veux pas briser la pseudo non-ambiguité de notre étreinte. C’est naïf de ma part, mais c’est la seule chose qui me permet, encore, de repousser mon sentiment de culpabilité. Je sais que la caméra n’a rien vu, je suis trop bien caché par ses cheveux, son cou, son épaule, mon visage, et qui plus est, mes lèvres, rien de tout ça n’est visible aux yeux d’un potentiel spectateur. Ce qu’il voit, c’est simplement mon corps glissant dans le sofa, atteignant rapidement la position allongée, sans jamais quitter des bras mon pilier. J’ai fermé les yeux il y a si longtemps, que je ne suis pas sûr de pouvoir les ouvrir un jour. Je sens le sommeil m’entrainer, celui que je ne suis plus parvenu à trouver depuis des jours. Je la ramène contre moi, comme un enfant accroché à son doudou. «dors avec moi...» là, maintenant, ici, tout de suite. C’est tout ce que je parviens à murmurer depuis ma frontière entre conscient et inconscient, tandis que mes mains s’activent lentement pour lui prodiguer autant de tendresse qu’elle-même m’en offre. J’étouffe un bâillement et me laisse happer par le sommeil léger.
Gabrielle

Gabrielle
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MessageSujet: Re: Why Does It Hurt So Bad - jeudi 16 février, 18h37   Why Does It Hurt So Bad - jeudi 16 février, 18h37 - Page 2 EmptyJeu 16 Fév 2012 - 22:30

A l'aide de ses doigts, elle trace de longs cercle, en prenant tout son temps. Ses doigts se promènent sur la peau de Syssoï, presque au ralenti. Elle ne s'arrête jamais, elle a l'impression qu'elle a pris cette habitude, que sa main de dirige automatiquement sur sa nuque, elle a l’impression d’avoir développé une sorte de réflexe. C’est effrayant, en si peu de temps, il allait falloir qu’elle se surveille sérieusement. Ses doigts remontent jusqu’à la naissance de ses cheveux, pour redescendre jusqu’au bas de sa nuque, elle répète ce mouvement sans cesse, avec une extrême douceur et délicatesse dans ses mouvement. La rousse resserre le bras qu’elle avait entouré autour de lui, elle le resserre autant qu’elle peut, elle le sent contre elle. Il ne préfère pas répondre à son désolé, c’est mieux ainsi. Il se contente de poser sa bouche dans le cou de la jeune femme qui ne tarde pas à sentir ses lèvres sur sa peau. Gabrielle ne bouge pas. Puis, Syssoï glisse sur le sofa, tout en ne desserrant pas leur étreinte. Il est désormais allongé.
« dors avec moi... » Sa voix n’est qu’un faible murmure, la rousse sent qu’il est fatigué. C’était comme si elle venait de remarquer à ce moment même qu’il semblait fatigué, que ses paupières lui paraissaient lourdes. Elle se demandait s’il n’avait pas des problèmes pour dormir. Pourtant, les trois semaines où elle avait dormi avec lui, le sommeil trouvait toujours le jeune homme. Comment le savait-elle ? Il arrivait à la jeune femme de faire des crises d’angoisses en pleine nuit, elle se réveillait, et vérifiait que Syssoï était toujours à ses côtés, et en général, il dormait. Et une fois qu’elle était rassurée, elle replongeait dans les bras de Morphée. La belle se questionne. Elle reste collée contre lui, maintenant ses deux bras entourent Syssoï qui est allongé, les yeux fermés, il semble déjà s’enfoncer dans l’inconscience. « Dors. » lui souffle-t-elle en posant sa tête contre son torse. Elle ne dormirait pas, elle veillerait à la tranquillité de son sommeil néanmoins. La rousse est parfaitement détendue, allongée, contre Syssoï, quelques minutes passent, elle lutte pour garder ses paupières ouvertes, elle ne veut pas dormir. blockquote>
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Syssoï
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MessageSujet: Re: Why Does It Hurt So Bad - jeudi 16 février, 18h37   Why Does It Hurt So Bad - jeudi 16 février, 18h37 - Page 2 EmptyVen 17 Fév 2012 - 3:50

«Dors.» C’est la dernière chose que j’ai entendu, dernier contact auditif avec le monde réel avant de plonger totalement dans un monde chimérique peuplé de rêves inassouvies, frustrations passées, et regrets éternels. C’est comme si tout mon être avait attendu d’obtenir sa permission pour se laisser glisser totalement dans le sommeil. J’avais pas conscience d’être autant sur la réserve, j’avais pas conscience de vivre en mode survie depuis tant de temps. Il a suffit qu’elle apparaisse, qu’elle m’offre l’apaisement nécessaire pour que tous les nerfs se relâchent et que la fatigue m’accable. J’aurais voulu lutter, mais je n’ai pas su, et j’ai laissé les songes m’emporter. Je dors très mal, d’ordinaire, voir peu ou pas. Pourtant, j’ai plongé si radicalement et profondément dans un sommeil sans rêve, que j’estime n’avoir jamais atteint ce palier d’endormissement. Je n’ai plus conscience de rien autour de moi, un réacteur nucléaire pourrait se mettre en marche à trois centimètres de mon oreille que je ne l’entendrais pas. Mes nuits sont peuplés des bruits de pas des candidats insomniaques, des ronflements, des respirations, du moindre bruissements de draps, mon esprit toujours en alerte malgré le sommeil, et pourtant, là... Là je suis vulnérable, profondément endormi au milieu d’un confessionnal, une jeune femme inconnue quelques semaines plus tôt allongée contre moi. Cette pensée, sournoise, se façonne un chemin jusqu’à mon cerveau brumeux, me tirant doucement des profondeurs morphéennes. Elle me rappelle à la conscience en me rappelant mon inconscience. Et j’ouvre les yeux si rapidement que je suis pris de panique. Où suis-je ? Quand suis-je ? Et avec qui ? Il me faut quelques secondes pour remboîter tous mes souvenirs. La cabane, l’isolement, Gabrielle, sa main, ses pieds, son parfum, son corps, et cette fatigue incommensurable. J’incline légèrement la tête, et je perçois celle de Gabrielle. Les yeux clos, la bouche entrouverte, et des mèches rousses s’étalant partout sur mon torse. Elle dort. J’imagine aisément qu’elle a du lutter corps et âme un moment, avant de se laisser happer, elle aussi. Un de mes doigts vient doucement, imperceptiblement, redessiner la courbe d’une pommette, puis celle de sa joue, avant de glisser jusqu’à son menton, puis ma main retombe sur le sofa. Il faut que je bouge, je ne peux pas rester là. La fatigue passée, mes esprits me reviennent, et avec eux ma raison. J’ai été lâche. Trop lâche. Alors je m’extirpe, délicatement de son étreinte, avec le moins de mouvement possible pour ne surtout pas la réveiller. C’est plus facile de fuir pendant son sommeil, que d’avoir à assumer son regard. Combien de temps ai-je dormi ? Je n’en ai pas la moindre idée. Je me relève, et tente d’ignorer ce petit corps esseulé abandonné sur le sofa. Peine perdue, mes yeux reviennent toujours se poser sur elle. Elle frissonne, comme si son corps ressentait l’absence de la chaleur du mien. Je récupère mon lourd manteau, abandonné au sol, et en recouvre le corps de la rouquine. Elle frissonne encore un instant, puis ses traits se détente, comme si le leurre apportant chaleur, en plus de mon odeur, fonctionnait à la perfection. Ce qu’elle a fait pour moi, aujourd’hui, mérite que je l’épargne. C’est pour ça que je pars, que je l’abandonne ici, avec pour seul reliquaire, le manteau dont je me prive. Elle va m’en vouloir, très certainement, mais c’est la meilleure chose à faire. Je suis lâche, également, en prenant la fuite de la sorte, comme le dernier des enfoirés. Mais je n’ai pas l’intention d’attendre son réveil pour lui confier mon histoire, elle serait capable de la trouver attendrissante. Je dépose mes lèvres contre sa tempe, et m’y attarde un instant. Et lorsque je me juge suffisamment imprégné d’elle pour imaginer une barre de vie à peu près verte au-dessus de ma tête, je m’arrache à la belle au bois dormant, et à cette cabane perdue. Le froid s’engouffre dans mes vêtements inappropriés pour une sortie à l’air libre, mais il m’aide à achever de remettre mes idées en place. Je glisse mes mains congelées dans les poches de mon jean, me courbe un peu en avant pour échapper au vent, et je m’éloigne à regret de cette bulle que j’ai volontairement explosé. Je suis un connard malgré moi. Et je l’assume pas.

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