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 STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben

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Moore

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MessageSujet: Re: STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben   STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben - Page 2 EmptyMar 28 Fév 2012 - 21:24

« Bah justement, je ne saurais l'expliquer. » C''est facile pourtant non. Je lui plais c'est pour ça ? Ou alors c'est le cas. Je lève les yeux au ciel et passe à autre chose. Ne pouvant oublié la façon dont il m'a qualifié la dernière fois. Quoi que je n’était pas mieux dans mon genre mais je le pensais. Enfin sur le moment en tout cas. « C'est vrai, c'est ce que tu es à mes yeux. Mais tu es comme ça, et on ne pourra pas te changer. C'est un peu comme moi, je suis un connard, un crétin, c'est bien ça ? » J'eus un léger pincement au cœur c'est vraiment ce qu'il pense de moi alors ? Que je suis qu'une garce égocentrique et égoïste. Je pensais qu'il serait capable de voir bien plus chez moi. J'ai la gorge qui se serre légèrement. Je ne lui montre pas ma déception, je ne répond même pas à sa question j’enchaîne sur autre chose. Je comprend maintenant que tout ce qu'il veut c'est baiser avec moi, aucune personne équilibré psychologiquement s’intéresserait à une femme qu'il trouve égoïste et égocentrique ce serait stupide alors je lui fais comprendre que c'est ce que j'ai compris sans peser mes mots. Je vois que ça ne lui plaît pas et ça me fait plaisir. Parce qu'il croit que l'entendre me dire qu'il pense vraiment que les seuls mots pour me définir sont égoïste et égocentrique m'a fait plaisir ? Non.  « Nan mais arrête. Arrête sérieux. Je t'ai bien dit que tu étais bien plus à mes yeux qu'un morceau de viande. Franchement tu crois que je n'ai qu'une envie, te baiser sur le champ pour après partir comme un voleur ? Mais pour qui me prends-tu ? Je baise pas la première venue, comme tu sembles le penser. J'ai du respect pour chaque femme, et je suis pas non plus un baiseur compulsif. » Je ne souris pas, je ne montre aucune expression. Je ne le regarde même plus. Pourquoi serait-il différent des autres sérieusement ? Pour l'instant en tout cas il n'est pas différents. Je suis terriblement déçut. J'ai presque faillis le croire lorsqu'il disait qu'il s'intéressait à ce que je pensais de lui. J'ai presque faillis penser que je lui plaisais. J'ai même faillis une seule seconde lui avouer qu'il me plaisait en retour. Heureusement ça n'a duré qu'une seule seconde. Il faut sérieusement que j'arrête de m'attacher aux gens. J'ai les yeux humides, je mordille fortement ma lèvre inférieur pour ne pas pleurer. J'ôte ma mains de ma poche pour faire diversion et passer une main dans mes cheveux mais celle-ci est tellement tremblante que ça ne fait qu'attirer un peu plus l'attention sur moi. J'évite son regard, je suis terriblement déçut. Je me rend compte que ce qu'il pense de moi me fait bien plus mal que ce que je pensais. Dans un souffle je rompt le silence. Ma voix est presque imperceptible, on est pas habitué à m'entendre parlé de manière aussi douce. « Pour ce que ça vaut, je ne pensais pas ce que j'ai dis. J'étais en colère. » Je pense qu'on a une vision totalement différente du jeu, ce qui ne fait pas de lui un connard, j'étais en colère parce que j'aurais aimé qu'il fasse plus attention à moi parce que ça aurait justifié alors que je fasse attention à lui. Mais ce n'était pas le cas j'avais compris maintenant. Je ne m'y reprendrais pas une autre fois à faire cette erreur. C'est terminé. Je secoue la tête légèrement. Je ne prend même pas le temps de lui dire d'autres mots. Je me retourne et tente de me hisser dans l'encadrement de la fenêtre. Mais mes mains sont toujours aussi tremblante impossible d'avoir une bonne prise, mes doigts se contracte et deviennent douloureux. Je me retourne. « Je vais resté encore un peu. » Et d'un pas rapide traverse entièrement la chapelle pour aller me mettre à l’opposer de lui près du crucifix que je fixe comme s'il pouvait m'aider. Bon sang qu'est ce que j'aimerais que Syssoï soit là. Je mord encore plus fort ma lèvre inférieur, l’envie de pleurer me submerge d'autant plus. Je n'aime pas me retrouver dans un tel état, et surtout pas devant lui. Je sens son regard sur moi, je ne le supporte pas. Je soupire et bouge rapidement pour aller me cacher derrière une colonne. Je me laisse tomber sur le sol progressivement, joignant mes mains ensemble. Ma respiration se fait de plus en plus rapide. J'ai du mal à retenir mes larmes. Je ne les retiens plus. J'espère qu'il est partit. Je ne sais pas ce que je fais dans ce jeu, c'était censé être amusant pas douloureux. J’étais censé pleurer de rire pas pleurer de tristesse de déception, et me sentir aussi mal à l'aise. Je n'aime pas ce que ce jeu fait de moi. Il est néfaste. Pourquoi je pleure ? Parce que je suis triste, parce que Sixtine me manque bien plus que je ne l'aurais imaginé. Parce que je suis vulnérable en ce moment même. Parce que je voudrais tellement être ailleurs en ce moment même. Parce que je déteste ce jeu. Parce que je déteste Ruben.
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MessageSujet: Re: STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben   STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben - Page 2 EmptyMer 29 Fév 2012 - 0:54

Pendant de longues secondes, tout le temps de mon monologue en fait, Moore resta très silencieuse. Elle semblait sans réaction, était dépourvue de toute émotion. Je crus pendant un moment qu'elle ne m'écoutait pas. Mais elle me regardait, alors bon, je supposais qu'elle restait attentive à mes paroles, mais sans bouger ni réagir. Était-ce les mots que j'avais eu pour elle dans la salle de bains qui l'avaient à ce point chamboulée ? Elle venait de les remettre sur le tapis, et je lui avais avoué que c'était véritablement ce que je pensais d'elle. A mes yeux elle avait tout d'une personne égoïste et égocentrique, mais contrairement à ce qu'elle pourrait croire je ne prenais pas ça forcément pour des défauts. Dans la salle de bains, sous le coup de la colère, je lui avais signifié qu'elle ne pensait qu'à elle et qu'elle se croyait être le centre d'intérêt principal du nid. Or ce n'était pas vrai, bien sur, Moore n'était probablement pas réellement comme ça. Mais cela ne changeait rien au fait qu'elle était à mes yeux égocentrique et égoïste. Il ne fallait pas qu'elle le prenne mal, surtout. Cela ne faisait pas d'elle quelqu'un d'ignoble, de répugnant pour autant. Je connaissais beaucoup de personnes que je considérais comme égoïstes, égocentriques, mégalomanes même. Et ça ne m'empêchait pas de les aimer... heu... de les apprécier. J'appréciais Moore, je l'appréciais beaucoup même. Depuis notre première rencontre, je m'étais beaucoup attaché à cette jeune femme. J'aimais son fort caractère, son côté impulsif, sa vulgarité désormais célèbre. Elle avait beaucoup de défauts, ça c'était certain, mais qui n'en avait pas au fond ? Moi même je collectionnais les défauts, qui devaient être plus nombreux chez moi que mes qualités. Avec le recul je pouvais admettre que j'avais aussi un petit côté égoïste. Parfois il m'arrivait d'agir en dépit des autres, juste pour mon propre intérêt. Les années difficiles vécues dans mon adolescence m'avaient forgé un putain de caractère, et je ne me laissais plus berner par personne. Alors oui, souvent, je n'agissais que pour moi et ce sans tenir compte de ceux qui m'entourent. Et égocentrique, je pensais l'être aussi en quelque sorte : j'étais un homme à femmes. Pas un gigolo, comme Moore venait de le prétendre, mais un homme très attiré par la gent féminine. Des relations sans lendemain, j'en avais eu à gogo. Pas une n'avait débouchée sur quelque chose de concret, de sérieux, et c'était sans doute pour ça que je n'étais pas forcément à la recherche du grand amour. Pourquoi rechercher quelque chose qu'on ne connait pas ? Je ne savais pas ce que ça faisait d'être amoureux, moi. Ça pouvait faire pitié, et pourtant c'était bien ma vie. Mais en admettant que je sois un poil égoïste, égocentrique comme je soupçonnais Moore de l'être également, je refusais d'admettre que j'étais un crétin, ou un connard. Je n'étais pas crétin, car je pensais agir avec un minimum de logique, de façon réfléchie. Et je n'étais pas non plus un connard, car je n'étais pas pas malveillant, pas non plus stupide ni imbécile. J'étais peut être un peu vaniteux, prétentieux sur les bords, mais c'était sans doute mon métier qui m'avait fait comme ça. « Pour ce que ça vaut, je ne pensais pas ce que j'ai dis. J'étais en colère. » Ah. Moore venait tout simplement d'avouer ne pas penser que je n'étais qu'un connard, un crétin, comme elle avait pu le prétendre l'autre jour. J'eus envie de sourire, mais je me reteins. Je ne voulais pas prendre un air satisfait, pas dans un tel moment où la tension était plus que présente. Encore. Moore semblait un peu tremblante. J'ignorais pourquoi, mais elle n'était pas dans son état normal. Je n'avais plus en face de moi la Moore pleine d'assurance que j'avais connue dans la salle de bains, celle que tout le monde connaissait. Non, il y avait une certaine faiblesse en elle. « Je vais resté encore un peu. » À ses mots, Moore se retourna et partit à l'autre bout de la salle. Là, elle s'avança jusqu'au crucifix. Devais-je partir, la laisser seule ? Je n'en avais pas franchement envie, non. Surtout dans cet état. Le temps de tourner la tête une demi-seconde, Moore n'était plus là. Bon sang, elle n'avait quand même pas filé en douce ? Pas possible, je l'aurais vue quand même. Un bruit se fit alors entendre. Alors que je tapotai mon pied contre le sol, j'arrêtai subitement pour entendre mieux ce bruit suspect, et surtout pour déterminer d'où il pouvait provenir. Il semblait venir de la colonne qui se trouvait en face de moi, à plusieurs mètres. Je m'avançai donc, incertain, et en fit le tour. Moore était là, à terre. En pleurs. Le visage caché de ses deux mains. Merde. J'espérais ne pas être responsable de ses pleurs, mais très honnêtement qui pouvait bien la faire pleurer si ce n'était pas moi ? Je n'avais peut-être pas mesuré la portée de mes paroles, je ne m'étais peut-être pas rendu compte qu'elle était blessée, que je l'avait blessée, heurtée, irritée. Je m'approchai tout doucement, et me mis à croupis en face d'elle. Là, je retirai lentement ses mains pour voir son visage. Un visage sur lequel coulaient des larmes. Et pas de crocodile. Je me sentis mal, tout d'un coup. « C'est moi qui t'aie mise dans cet état là chérie ? » Le "chérie" était peut être de trop, mais j'avais autre chose à foutre que de me reprendre, là, vous voyez. Cela qui m'importait surtout, c'était de savoir pourquoi Moore était dans cet état là. Selon moi c'était de ma faute. S'il s'avérait qu'elle pleurait à cause de moi, alors je n'étais qu'un goujat. Un homme qui fait pleurer une femme n'est qu'un sombre abruti. Je me dégoutais. J'eus soudainement envie de m'assoir à côté d'elle, d'essuyer ses larmes, de la prendre dans mes bras. Je me contrôlais avec beaucoup de difficulté. Si je le faisais, qu'allait-elle penser encore de moi ? Je ne voulais pas fausser mon image. Et pourtant Dieu sait que j'avais envie de la consoler.
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MessageSujet: Re: STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben   STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben - Page 2 EmptyMer 29 Fév 2012 - 2:33

Clairement je ne me comprenais plus. Cette aventure me rendais faible. Les gens en dehors ne devaient pas me reconnaître. Je n'aurais jamais pleuré de la sorte, jamais. Tout est dupliqué ici, j'ai l'impression que chacune de mes émotions est amplifié à l'extrême. Le fait que Sixtine soit partie à eu des effets différents sur chacun d'entre nous. Moi ça m'a anesthésier, enfin mon coté brute mon coté 'bad girl'. Et ne même temps je crois que je suis devenue à fleur de peau comme si je ne pouvais supporter une déception de plus. Y avait cette bête en moi qui se nourrissais de toutes mes peines accumulé et qui semblait d'en avoir jamais assez. Je commençais à songer sérieusement à quitté cette aventure qui ne faisais de moi qu'une loque vivante au lieu de me rendre festive et drôle comme je l'avais imaginé en y entrant. Je ne pensais pas que j'allais souffrir de la sorte, souffrir des autres. Je ne suis pas doué pour me lier. Je me suis lié, et je crois que se fut ma plus grosse erreur j'aurais du tous les envoyer chier et ne pas me confier ne pas parler ne pas laisser Syssoï découvrir mon secret. J'aurais du rester dans mon coin à me délecter de leur pitoyable existence un bon verre de vin à la main un rictus diabolique sur le visage. J'aurais du. Tout ceci est de ma faute, j'ai voulu jouer et en jouant de la sorte j'y ai mis une partie de moi même, je me suis laissé surprendre par quelqu'un de bien différent que ce que j'avais pu imaginer dans ce jeu : Syssoï. Je ne suis pas du tout entrain de dire que c'est de sa faute non... bien au contraire c'est la mienne. Vous allez rire ce jeu, il a même réussis à me faire pensé qu'il y avait quelqu'un qui valait la peine que tente autre chose que des coups d'un soir. Ruben. Ce jeu est un traître. Qui m'a fait pensé une seconde que je valais mieux que ce que je montrais à la plus part des personnes. Mais ce n'est pas le cas. Ruben le sait, il vient de faire mon autoportrait et c'est bien plus douloureux que ce que je pensais. J'ai l'impression que depuis que je suis ici je suis dans un sommeil profond et qu'un coup avec le départ de Sixtine avec ce moment dans la chapelle je me réveille brusquement et me rend compte à quelle point je suis une personne horrible. Alors voilà comment je me retrouve dans cette position en larme. A cause d'une accumulation de choses, je pensais que je pourrais réussir à supporter le faite de m'ouvrir aux gens mais il faut croire que non. Je voulais qu'il parte mais bien entendu ce n'était pas dans son intention. Je sens sa présence près de moi alors que je fais comme je peux pour cacher mon visage de mes mains. Il s’accroupit et s'empare de mes mains toujours aussi tremblante. « C'est moi qui t'aie mise dans cet état là chérie ? » J'évite son regard. Le chérie, je l'aime pas mais je le dis pas. De toute manière je suis pas sûre de pouvoir sortir un seul mot de cohérent dans l'état ou je me trouve. Je frissonne, je tremble de plus en plus c'est psychosomatique. J'aimerais que Syssoï soit là. Il saurait quoi faire pour me calmer. Je prend une inspiration et sans le regarder souffle quelques mots. « Je suis atteinte de tremblement essentiels. » dis-je même s'il devait le déjà le savoir bien que je ne l'avais pas formulé de la sorte durant ma révélation. Bien entendu cela ne répondait pas à sa question, enfin pas vraiment. « Tu devrais t'en aller. » dis-je simplement. Je ne voulais pas le voir près de moi. Je me risque à le regarder de mes yeux mouillés. Je n'aurais pas du. Je peu lire de la pitié dans on regard, je peu lire tout ça. Je récupère mes mains de manière violente. « Ne me regarde plus jamais comme ça. » dis-je d'un ton fort, le repoussant de mes mains. Je me lève d'un seul coup. Me forçant à sécher mes larmes. D'un revers de la main je sèche le tout marchant d'un pas décidé vers la sortie. Je me retourne dans un dernier espoirs. « C'est vraiment tout ce que tu penses de moi ? » je ne parlais de façon violente. Je pensais qu'il était assez intelligent pour comprendre que ça faisait partie d'une façade et qu'il y avait bien plus derrière tout ça. Les larmes reviennent de plus belle. Je retire mon bonnet de ma tête pour passer une main dans mes cheveux. « Parce que si c'est tout ce que tu penses de moi... alors tu dois avoir raison. » J'hausse les épaules et sèches ses nouvelles larmes avant de me retourner une bonne fois pour toute sans lui laisser le temps de me répondre. Je me hisse habillement, profitant que mes tremblements soit moins fort pour passer la fenêtre cassé. L'air me fouette le visage, je prend un moment je m'adosse contre le mur extérieur de la chapelle et je prend une grande inspiration.
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MessageSujet: Re: STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben   STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben - Page 2 EmptyMer 29 Fév 2012 - 22:22

Je ne la reconnaissais plus, non vraiment, j'avais l'impression d'avoir une toute autre Moore en face de moi, aujourd'hui. La jeune femme forte, impulsive et caractérielle n'était plus, et avait laissé place à une jeune femme fragile, à fleur de peau et à bout de forces. Je n'avais encore jamais vu Moore dans cet état, et ça me faisait beaucoup de peine pour elle que de voir les larmes couler sur ses joues. Bien évidement je ne pus que me sentir responsable, après ce que je venais de lui balancer à la figure. J'avais été trop loin, dans mes paroles. Moore ne l'avouera sans doute jamais, mais elle avait du être terriblement déçue de m'entendre dire de telles choses à son égard. Des fois, ce que je pouvais me montrer con. Je faisais tout pour ne plus me comporter comme un abruti, et voilà que je persistais dans cette voie aujourd'hui avec elle. Une bonne grosse trempe dans la gueule, voilà ce que je méritais là tout de suite. J'étais très sensible aux pleurs de Moore, vraiment très sensible. Si de manière générale je n'étais pas du genre attentionné, les larmes d'une femme me brisaient tout de même le cœur. Et allez savoir pourquoi, celles de Moore m'enfonçaient comme un poignard dans le ventre. Je m'étais approché doucement d'elle et avais retiré ses mains de son visage pour voir celui-ci. Elle était toute tremblante. Elle frissonnait. Si elle se refusait à me regarder, elle pus quand même articuler quelques mots. « Je suis atteinte de tremblement essentiels. » Selon moi cela ne pouvait être du qu'à son secret, et au fait qu'elle avait miraculeusement guéri d'une paralysie. Peut-être étaient-ce les séquelles qu'elle en avait gardé. Loin de moi l'envie de la questionner là dessus. « Tu devrais t'en aller. » Elle me regarda alors de ses yeux humides. Je pus lire la tristesse dans son regard. Je n'avait pas la moindre envie de partir, pas la moindre envie de la laisser comme ça. Moore récupéra violemment ses mains, que je tenais depuis une ou deux minutes après les avoir retiré de son minois. « Ne me regarde plus jamais comme ça. » Merde. Mon regard m'avait trahi, et elle pensait sans doute que tout ce que je pouvais éprouver pour elle, c'était de la pitié. J'éprouvais beaucoup de peine, mais je n'avais aucunement pitié. Elle se leva ensuite brusquement, sans que je m'y attende, ce qui ne manqua pas de me faire sursauter. Puis elle pris le chemin de la sortie, tout en essuyant ses larmes. Avant de partir, elle se retourna une dernière fois vers moi. « C'est vraiment tout ce que tu penses de moi ? » Ses larmes coulèrent à nouveau. « Parce que si c'est tout ce que tu penses de moi... alors tu dois avoir raison. » A ce moment là, en la voyant partir, j'eus les larmes aux yeux. Jamais, je dis bien jamais, je n'avais autant eu envie de chialer. Putain, j'étais pourtant un mec qui ne chialait pas comme une gonzesse, en temps normal. Mais là c'était comme si mes nerfs allaient lâcher. Et puis, d'un coup, une larme coula sur ma joue. Je me réjouissais que Moore soit partie, car je ne voulais pas qu'elle me voit chialer. Ah non merci. Ruben se mettant à chialer... mais on aura vraiment tout vu. Y'en avait qui allaient avoir du mal à me reconnaitre en regardant leur télévision... Je restai une vingtaine de secondes immobile, sans bouger ne serait-ce qu'un cil, comme si on venait de me happer les deux jambes. Je crus même que j'allais tomber à terre, tellement je ne sentais plus rien dans mon corps. Je repris finalement mes esprits, et constatai qu'elle était bel et bien partie. Cette fois. Je ne lui avais pas tout dit. Je devais la rattraper. Je courrai alors vers la fenêtre, et empruntai celle ci pour sortir de la chapelle. Je tournai ensuite la tête, et fus ravi de voir que Moore était là, adossée contre le mur. Elle semblait avoir besoin d'air, et moi aussi. « Je n'allais pas te laisser partir comme ça sans t'avoir tout dit. » Je pris une grosse bouffée d'air, quelque peu essoufflé. Elle m'avait demandé si le fait que je la vois comme quelqu'un d'égoïste et d'égocentrique était tout ce que je pouvais penser d'elle. Évidement que non, Moore était bien plus à mes yeux que cette fille là. Je sais même pas pourquoi j'avais sorti ça, parce que ce n'était pas le genre de choses que je détestais chez une fille. J'avais une préférence pour les filles de caractère. « Pour répondre à ta question, je ne pense pas que ça de toi. Non, t'es quelqu'un d'exceptionnel Moore. Je l'ai su à la minute où je t'ai rencontré... » Je baissai un instant les yeux au sol. J'avais de plus en plus de mal à la regarder en face, sans doute trop gêné. « Entre toi et moi y'a une putain d'alchimie, tu la sens non ? J'ai l'impression qu'on est... comme complémentaires, toi et moi. Qu'il se passe quelque chose. » Ah oui, ça pour se passer quelque chose il se passait véritablement quelque chose. « Si c'était tout ce que je pensais de toi, je n'aurais jamais par deux fois couru après toi. J'aurais pu te laisser partir, faire ma vie de mon côté sans me soucier de l'opinion que tu pourrais avoir de moi, mais c'est pas possible. Je peux pas te laisser partir en sachant que tu peux avoir une mauvaise image de moi. Je suis conscient que j'ai rien fait pour que cette image soit positive, mais s'il te plait laisse moi te prouver que je peux être quelqu'un pour toi. » C'est que ça virait carrément à la déclaration d'amour, là, non ? Peut-être. Je ne savais pas ce qu'était l'amour, le vrai, ce que ça faisait quand on tombait amoureux. En tout cas je ne disais que ce que je ressentais vraiment. Il n'y avait pas une once de mensonge ni d'hypocrisie dans mon discours. « Quand je te vois, quand je suis avec toi, ça me fait quelque chose. Pas dans le pantalon, que ce soit bien clair. Non, ça me fait quelque chose ici. » Je pris sa main, et la posa délicatement sur mon torse, du côté du cœur. Il battait la chamade depuis plus d'une heure, depuis que je discutais avec elle en fait. « Tu sens ? Tu sens comme mon cœur bat vite ? Je ne me suis encore jamais mis dans un état pareil pour qui que ce soit. Ce que je ressens, là tout de suite, je l'ai encore jamais ressenti pour personne. C'est comme si... c'est comme si il battait pour toi, Moore. » Je ne pouvais mettre de mot sur ce que je ressentais pour Moore. C'était comme inexplicable, en tout cas pour un mec comme moi qui n'avait pas franchement l'habitude de ressentir des sentiments, et qui n'avait pas non plus l'habitude de faire ce genre de déclarations. Ma fierté venait d'en prendre un sacré coup, mais je me serrais senti trop mal si j'avais regagné le nid sans lui dire ce que j'avais réellement sur le cœur. « Voilà, c'est dit. » Je soufflai un bon coup. J'avais l'impression d'avoir passé un oral, que j'avais récité un poème. J'étais tremblant, à mon tour. Aurais-je été stressé à l'idée de lui dire tout ça ? C'était fort probable. Mais il y avait quelque chose qui me stressait bien plus encore : sa réaction.
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MessageSujet: Re: STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben   STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben - Page 2 EmptyJeu 1 Mar 2012 - 3:07

Je ne comprend pas comment j'ai pu devenir si faible au point de me mettre à pleurer de cette manière. Je ne comprend pas. Je n'ai pas réussis à encaisser tout ça, j'ai largement surestimé ma capacité à résister à une telle aventure ou alors c'est l'aventure que j'ai totalement sous estimé. Je ne sais pas mais j'ai clairement fait une erreur de calcul là dessus, pensant que ça allait être une promenade de santé mais bien au contraire c'est une épreuve.. oui une épreuve. J'étais sortie rapidement de la chapelle fuyant ce lieu, fuyant Ruben. Mais j'aurais du continuer mon chemin au lieu de prendre le temps de respirer tranquillement. Je ne voulais pas le retrouver fac à un des candidats les yeux rouges et totalement bouleversé, le candidat m'interrogeant du regard. Je suis faible. Je ne pensais pas qu'il allait à son tour surgir de la fenêtre me cherchant du regard. Ou du moins j'espérais qu'il ne le ferais pas. « Je n'allais pas te laisser partir comme ça sans t'avoir tout dit. » Me dire tout ? N'en avait-il pas dit assez. Je ne pleurais plus. J'avais toujours les yeux rouges, je ne le regardais pas si bien que je ne pouvais pas lire le mal aise qui c'était emparé de lui bien que le son de sa voix me semblait assez différentes moins assuré. Je préférais regardé le paysages laissant l'air qui s'engouffre dans mes poumons me redonner de la force. « Pour répondre à ta question, je ne pense pas que ça de toi. Non, t'es quelqu'un d'exceptionnel Moore. Je l'ai su à la minute où je t'ai rencontré... » Je suis surprise. Je me retourne vers lui le regardant d'un air surpris. Pourquoi avait-il mit tout ce temps à me dire ça ? Le pensait-il vraiment ou le disait-il simplement pour me réconforter. Je reste silencieuse, il me semble sincère. « Entre toi et moi y'a une putain d'alchimie, tu la sens non ? J'ai l'impression qu'on est... comme complémentaires, toi et moi. Qu'il se passe quelque chose. » Mon cœur se serre, j’appréhende la suite. Je ne le regarde plus. Non arrêtes toi là Ruben ne dit rien de plus je t'en supplie ce n'est pas une bonne idée. Mon coeur est infranchissable. « Si c'était tout ce que je pensais de toi, je n'aurais jamais par deux fois couru après toi. J'aurais pu te laisser partir, faire ma vie de mon côté sans me soucier de l'opinion que tu pourrais avoir de moi, mais c'est pas possible. Je peux pas te laisser partir en sachant que tu peux avoir une mauvaise image de moi. Je suis conscient que j'ai rien fait pour que cette image soit positive, mais s'il te plaît laisse moi te prouver que je peux être quelqu'un pour toi. » Quelqu'un pour moi ? Je le regarde de nouveau de plus en plus perdue et surprise. Mes barrière fondent. Ce n'est pas du tout une bonne chose. « Quand je te vois, quand je suis avec toi, ça me fait quelque chose. Pas dans le pantalon, que ce soit bien clair. Non, ça me fait quelque chose ici. » Il s'empare de ma main et la dépose sur son cœur. Quoi ? J'écarquille les yeux. Ce jeu est fou, ce jeu nous rend fou. J'ai le souffle coupé. « Tu sens ? Tu sens comme mon cœur bat vite ? Je ne me suis encore jamais mis dans un état pareil pour qui que ce soit. Ce que je ressens, là tout de suite, je l'ai encore jamais ressenti pour personne. C'est comme si... c'est comme si il battait pour toi, Moore. » Ma gorge se serre je crois que je ne serais plus jamais capable de parler. Il met un point final à ce qu'il voulait dire. Il avait tout dit. C'était à moi de réagir maintenant ? Je reprend ma main. Pas de manière violente, non de manière étrangement douce. Que dois-je dire ? Que je ressens la même chose ? Je n'en suis pas certaine. Mais ce dont je suis certaine c'est que ce n'est pas une bonne idée. Dans un souffle la voix rauque par les larmes je brise le silence. « Personne n'est fait pour moi. » C'est un fait, quelque chose que j'ai intégré depuis longtemps. Personne n'est fait pour moi. Je ne vois pas comment on pourrait supporter quelqu'un comme moi, je prend trop de place. « Je suis cassé, éternellement triste, blessé. Je suis à la fois forte et vulnérable. » Toujours sur ce même ton remplit d'une émotion palpable. « J'ai peur, je suis fière et accepte de l'aide de personne, je me venge chaque jour de tout le mal qu'on m'a fait en me comportant comme une garce. » Ma voix reprend petit à petit de la force. « Je suis têtu, indépendante, je n'écoute pas. » Je le regarde plus intensément. « Je t'assure que tu ne veux pas de ça. Personne ne voudrait de ça. » Je marque une pause, détourne le regard un instant. Puis je m'approche de lui d'une manière douce et féline. Je viens déposer ma tête sur son torse, fermant les yeux dans un battements de cils. Dans un murmure j'ajoute quelques mots. « Rien ne se passera entre nous. Même si tout mon corps le demande. » Je relève légèrement la tête plonge mes prunelles bleu dans les siennes, me porte sur la pointe des pieds et viens déposer un baiser, un simple baiser chaste et doux rien de fougueux, tout en tendresse. Je me recule dans un mouvement délicat avant de ramener les deux pents de mon gilet contre moi. Un léger sourire sur le visage je me retourne prenant tranquillement le chemin du retour. Je ne suis pas pressé de rentré, pas avant d'être de nouveau dans un état acceptable, dans un état que j'accepte de montrer aux autres. J'ai fais quelque pas. Je ne peux m'empêcher de me retourner légèrement tout en continuant mon chemin.
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MessageSujet: Re: STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben   STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben - Page 2 EmptyJeu 1 Mar 2012 - 5:20

Comme il avait été difficile pour moi d'avouer ce que je ressentais à Moore. Je n'avais jamais fait pareille déclaration à quiconque, ses mots étaient encore tous nouveaux pour moi tout comme les sentiments que je venais à ressentir pour elle. Des sentiments étranges, indéfinissables. Il était évident qu'elle ne me laissait pas indifférent. Au contraire, sa présence me réconfortait, j'aimais me trouver auprès d'elle. C'était peut-être la raison pour laquelle je l'avais poursuivie par deux fois lorsqu'elle avait voulu prendre la fuite. C'était peut-être aussi la raison pour laquelle j'étais venu la réconforter, quelques minutes plus tôt derrière la colonne, lorsque je l'y avais trouvée en pleurs. Après avoir fait part de tout ça à Moore, j'attendais maintenant une réaction de sa part. Je redoutais quand même qu'elle m'envoie balader. Elle ne devait pas s'attendre à une telle déclaration venant de ma part. « Personne n'est fait pour moi » me répondit-elle alors, avant de poursuivre « Je suis cassé, éternellement triste, blessé. Je suis à la fois forte et vulnérable. » Il était vrai qu'elle laissait transparaitre beaucoup de tristesse aujourd'hui. Elle semblait en effet très vulnérable, ce qui me donnait envie de la protéger. « J'ai peur, je suis fière et accepte de l'aide de personne, je me venge chaque jour de tout le mal qu'on m'a fait en me comportant comme une garce. » Le problème semblait venir de là : si Moore se comportait comme une personne égocentrique et égoïste, c'était en fait en réponse à tout le mal qu'on lui avait fait dans son passé. Elle semblait avoir souffert, et pas seulement à cause de l'accident qui avait bien failli la laisser paralysée. Non, on lui avait fait du mal. C'était une idée qui m'était insupportable. Elle prétendait ne vouloir de l'aide de personne. J'étais pourtant prêt à lui venir en aide, comment je ne sais pas, mais c'était l'une de mes intentions. Seulement mon aide je pouvais me la garder, visiblement. « Je suis têtu, indépendante, je n'écoute pas. » Je ne pouvais qu'approuver et confirmer le fait qu'elle se disait têtue. Dans ce nid, je n'avais rencontré personne de plus borné qu'elle. Toutefois ce n'était pas une chose qui me dérangeait véritablement, même si l'autre jour dans la salle de bains elle m'avait donné des envies de meurtre. Aujourd'hui j'étais bien moins sur les nerfs, au contraire j'étais calme. A bout de forces, surtout. Voilà pourquoi l'émotion m'avait gagnée, tout à l'heure. « Je t'assure que tu ne veux pas de ça. Personne ne voudrait de ça. » Elle s'avança alors vers moi et déposa sa tête sur mon torse. Il n'y avait rien d'agressif dans ses paroles. « Rien ne se passera entre nous. Même si tout mon corps le demande » murmura-t-elle enfin. Je n'eus le temps de réagir. Elle vint alors déposer un doux baiser sur mes lèvres. Un baiser qui n'avait rien à voir avec ceux échangés dans la cuisine, mais qui fut aussi agréable si même plus car plein de tendresse. Elle finit par reprendre son chemin, et s'éloigna de moi. Je la vis se retourner une fois ou deux vers moi, en s'éloignant de la chapelle. Comme si elle avait du mal à me quitter. Je devais une fois encore me faire des idées. Je restai là, comme un con, sans savoir quoi faire. Les paroles de Moore résonnaient dans ma tête, ses mots repassaient en boucle. Non, ça ne pouvait pas se terminer comme ça. Il était encore temps de la rattraper. Je me mis alors à courir derrière elle, comme je l'avais fait à deux reprises tout à l'heure. A croire qu'il était inconcevable de la laisser partir. « NE PARS PAS ! » Je lui coupai une fois encore la route et me plaçai devant elle pour l'empêcher d'avancer. J'avais encore certaines choses à lui dire, notamment concernant ce qu'elle avait prétendu deux minutes plus tôt. « Je crois qu'on a tous quelqu'un de fait pour nous. » Oui c'est ce que je pensais réellement. Moore semblait avoir peur de s'engager dans quoi que ce soit. Je pouvais la comprendre, elle avait sans doute souffert en amour. Elle s'était dite brisée, vulnérable, fière, ne voulant l'aide de personne, têtue et indépendante. C'était pourtant cette Moore là qui me plaisait. « La Moore que tu viens de décrire, là, c'est la Moore que je porte dans mon cœur. Avec ses qualités et ses défauts. Bon surtout ses défauts, mais bon... Mon cœur bat pour elle. » Je m'en foutais pas mal qu'elle ait ses moments de vulnérabilité, de doutes et ses moments de crise, de caractère. Elle était à prendre comme ça, ou ne pas prendre du tout. J'étais prêt à l'accepter comme elle était, mais encore fallait il qu'elle accepte de m'accepter comme moi j'étais. « Moi je veux de ça. Je te veux toi, et je suis prêt à t'accepter telle que tu es Moore. » J'avais l'impression de paraitre plus sincère encore en prononçant son prénom. Les "chérie", ça allait bien deux minutes. En la nommant par son prénom, au moins, j'avais l'impression d'être proche d'elle. « Tu dis que ton corps le demande. Et ton cœur ? » Elle semblait elle aussi attirée par moi, mais ça m'importait peu si cette attirance ne s'accompagnait pas de sentiments comme ceux que je ressentais moi pour elle. « Parce que si ton cœur aussi le demande, alors je crois que tu devrais l'écouter. Regarde, mon cœur m'a incité à te dire tout ça aujourd'hui. Je l'ai écouté, et je pense que j'ai bien fait de le faire. » Notre cœur peut être de très bon conseil. Le mien semblait l'être en tout cas. « Rien, absolument rien, ne te semble envisageable ? Vraiment rien ? » Il était maintenant crucial pour moi de savoir si quelque chose était possible, à ses yeux. Pas seulement un plan cul ici et là, non, quelque chose de bien plus sérieux. De bien plus sincère également. « Dis-moi que tu ne veux rien de moi, que je ne peux rien t'apporter, et je te laisserai tranquille. » Je lui posais un dernier dilemme. Si elle confirmait ses dires et qu'elle m'affirmait ne rien vouloir faire à mes côtés, alors je n'aurais d'autre choix que de prendre la sortie. Je ne voulais pas perdre mon temps, et surtout ne pas me faire d'illusions. Cette fille avait réussi à me faire changer d'avis sur l'amour. Rien que pour ça elle valait la peine qu'on se batte pour elle, à mes yeux. La bataille semblait perdue d'avance, mais je n'y renoncerai pas aussi facilement.
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MessageSujet: Re: STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben   STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben - Page 2 EmptyVen 2 Mar 2012 - 0:06

Cette fois-ci je ne m'attendais pas çà ce qu'il me court après bine qu'il était difficile pour moi de le quitter maintenant, après tout ça je savais que c'était la meilleure chose à faire. Je n'aurais pas du me retourner peu être que c'est ce geste qui l'avait incité à me courir encore une fois après. J'aurais du rester stoïque et me concentrer sur ma marche. « NE PARS PAS ! » Ces mots aurait du me faire avancer plus vite pour fuir ce qu'il allait me dire pour être certaine qu'il ne réussie pas à me faire changer d'avis mais au contraire je m'arrête comme si tout mon être voulait qu'une seule chose qu'il m'arrête et qu'il me dise que je me trompais qu'il fallait pas que j'ai peur. Il me barre une nouvelle fois la route. Je soupire légèrement baissant les yeux. « Je crois qu'on a tous quelqu'un de fait pour nous. » Je remonte mon regard vers lui. Je ne crois pas, je ne crois pas en l'âme sœur ou je ne sais quoi. Il y a des gens qui passent leur temps à chercher leur âme sœur si bien qu'il ont oublier de vivre et qu'à la fin quand l'heure du bilan arrive ce n'est que regret et déceptions. J'ai fais un trait sur ce genre de choses depuis bien longtemps et c'est pas ce jeu qui va me faire changer d'avis. J'espère.« La Moore que tu viens de décrire, là, c'est la Moore que je porte dans mon cœur. Avec ses qualités et ses défauts. Bon surtout ses défauts, mais bon... Mon cœur bat pour elle. » Pourquoi il dit ça il veut encore me faire chialer ou quoi ? Je mord ma lèvre inférieur un jour elle va finir en sang. J'évite son regard. Si je le regarde un instant j'ai peur de flancher. « Moi je veux de ça. Je te veux toi, et je suis prêt à t'accepter telle que tu es Moore. » Il a de bon argument, mon cœur bat plus vite. Mais je ne dois pas le laisser me faire ça. Je sais que ça finira mal et que de toute manière je si c'est pas lui qui gâche tout ce sera moi je suis du genre destructrice. Dès que ça deviendra un peu trop sérieux j'irais voir ailleurs et sans me cacher je le sais. Ca sert à rien de s'engager dans un truc qui nous fera souffrir tout les deux.  « Parce que si ton cœur aussi le demande, alors je crois que tu devrais l'écouter. Regarde, mon cœur m'a incité à te dire tout ça aujourd'hui. Je l'ai écouté, et je pense que j'ai bien fait de le faire. » Je n'écoute plus mon cœur depuis des années c'est quelque chose qui contribue à ma carapace ne jamais écouter son cœur c'est comme ça qu'on finit en position fœtal dans son lit en pleurant toutes les larmes de son corps. « Rien, absolument rien, ne te semble envisageable ? Vraiment rien ? » Je le regarde un instant pour voir ce qu'il se passe sur son visage à ce moment là, il y tient. Je ne sais pas quoi penser je ne suis pas habiter à ce genre de choses. « Dis-moi que tu ne veux rien de moi, que je ne peux rien t'apporter, et je te laisserai tranquille. » Il n'aurait pas du me dire ça je vais m'en servir comme échappatoire même si je ne le pense pas... Il aurait pas du dire ça. Je continue de le regarder, les yeux humides. J'attends que ma voix se desserre un peu pour parler. Sinon je vais fondre en larme. Il s'écoule une minute peu être deux avant que je prenne la parole. « Je ne veux rien de toi. » Un souffle, mais voilà les mots sont dit. Je reste planté devant lui je devrais partir mais si je pars j'ai peur qu'il essaye de nouveau de me rattraper alors je vais lui laisser la chance de s'en aller pour mettre fin à ça. Dans une dernière tentative je me laisse prendre au jeu et m'approche de nouveau de lui. J'ai l'impression que c'est un au revoir qui doit être scellé d'une seule manière. Sur la pointe des pieds je viens déposer mes mains sur sa nuque et mes lèvres viennent en contacte des siennes. Je prolonge le baiser un bon moment et sans m'en rendre compte immédiatement mes joues sont parsemés de larmes. Je me détache de lui après quelques minutes d'un long et tendre baiser. Je le regarde un instant et souffle ces derniers mots. « Tu devrais t'en aller. » Je pense que cette fois il va s'en aller. Je l'espère parce que je ne sais pas si je pourrais tenir encore longtemps. Je ne dois pas craquer rien de bon en sortira de tout ça. Je reste planté devant lui silencieuse attendant son départ.
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MessageSujet: Re: STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben   STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben - Page 2 EmptyVen 2 Mar 2012 - 20:35

Pourquoi est-ce qu'une fois encore j'avais décidé d'agir sans réfléchir ? Pourquoi est-ce qu'une fois encore j'avais décidé de la poursuivre ? Je crois surtout que j'espèrais que Moore ressente la même chose que moi, ce dont je doutais tout de même beaucoup. L'empêcher de partir, c'était pour moi l'occasion de lui montrer que je ne voulais pas qu'elle me quitte comme ça, sans que j'ai pu lui dire tout ce que j'avais réellement sur le coeur. L'occasion m'avait été donnée de tout sortir, de passer aux aveux quitte à lui avouer ce que je m'étais toujours refusé d'avouer à ma propre famille. Je lui avais posé pas mal de questions, mais j'avais très peu d'espoir d'obtenir une réponse de sa part. Tout le long de ma prise de parole, Moore resta silencieuse. Je pus la voir se mordre la lèvre, baisser les yeux, soupirer. Je ne savais pas trop comment prendre ce genre de réactions de sa part, et je préfèrais ne pas m'attarder là dessus. Tout ce qui importait maintenant à mes yeux, c'était une réponse définitive de sa part. Si elle m'affirmait ne plus vouloir avoir à faire à moi et ne rien attendre de nous deux, alors je n'aurais pas d'autre choix que de partir, et de l'oublier. S'il le fallait je le ferai. Si je devais tirer un trait sur elle, bien sur que j'en étais capable. Seulement cela serait difficile et douloureux. J'y laisserais sans doute quelques plumes. Il me faudrait alors ravaler mes sentiments, faire comme si de rien n'était quand je serai à côté d'elle ; bref, cela me demanderait un effort considérable mais si c'était néccessaire pour ainsi ne plus l'importuner, je le ferai sans rechigner. J'avais promis à Syssoi et Artie de ne plus lui faire de tord, et je m'y tiendrai. « Je ne veux rien de toi. » Ces mots sonnaient comme une véritable claque en pleine gueule. Je crus perdre l'équilibre tant cela me faisait mal. C'était comme si l'on m'avait une fois encore fauché les deux jambes, comme si l'on m'avait planté un poignard en plein coeur. Putain ce que ces mots là me faisaient du mal. Je ne voulais pas le montrer, mais j'étais à ce moment précis très malheureux. Ainsi donc Moore ne voulait rien de moi. Le message était on ne peut plus clair, bien que particulièrement blessant. Elle n'aurait pas pu mieux me signifier ne rien vouloir construire avec moi. C'était bien la première fois de ma vie que j'avais l'impression de tomber amoureux, et également la première fois de ma vie qu'une femme me faisait autant souffrir. Elle me donna un dernier baiser, plus long que le précédent cette fois. Lorsqu'elle s'écarta, je pus percevoir des larmes couler sur ses joues. Peut-être que cela lui avait fait du mal de me dire ça, peut-être voulait-elle me protèger de quelque chose, m'épargner. C'était son choix, je n'avais pas mon mot à dire. Une histoire ne peut se faire que si deux personnes le veulent. Et là en l'occurence, j'étais le seul à le vouloir. « Tu devrais t'en aller. » C'était sans doute la meilleure chose à faire, oui. Elle voulait que je parte, et pour de bon cette fois ci, alors je n'avais aucune raison de ne pas m'éxécuter. J'avais envie de chialer, mais j'empêchais mes larmes de couler. Passer pour un mec sensible, à fleur de peau et détruit une fois, d'accord, mais pas deux. On allait sans doute me renvoyer ce fabuleux râteau en pleine gueule pendant des semaines, alors j'essayais de limiter les dégâts. Je pris alors le chemin du nid, fis quelques pas avant de me retourner une dernière fois vers elle. « Une dernière chose : je t'ai... je serai toujours là pour toi, ne l'oublie jamais Moore. » J'avais failli sortir les mots magiques. Ceux que je n'entendrai jamais de la bouche de Moore. Mais les lui dire ne ferait qu'empirer mon état. Je préférais donc sortir quelque chose de tout aussi sincère. Je partis, pour de bon cette fois, et sans me retourner. Je ne voulais plus être vu par elle. J'étais d'ailleurs sur qu'elle me regardait partir, mais à vrai dire j'étais tellement anéanti que cela m'importait peu. Sur le chemin, je laissai enfin couler les larmes que j'avais du retenir pendant de longues minutes. Ouf, ça faisait du bien quand même de tout lâcher. Mes camarades allaient sans doute se poser des questions en me voyant rentrer dans cet état, mais ça je n'en avais rien à foutre. J'aurais pu tout casser, mais je n'en avais même pas la force. Tout ce que je voulais, maintenant, c'était noyer mon chagrin à l'aide d'une clope et d'un bon verre. Il n'y avait pas de meilleur remède contre les chagrins d'amour, d'après ma soeur. Soit. J'allais donc endurer mon tout premier chagrin d'amour, autour d'un verre de whyski et d'une petite cigarette. Satanée journée de merde.

    Sujet terminé pour Ruben.
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MessageSujet: Re: STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben   STAY COOL, PLAY COOL~ ft. ruben - Page 2 EmptySam 3 Mar 2012 - 16:47

C'était vraiment difficile cette situation et je détestais Ruben m'y avoir mise j'aurais préféré qu'il se taise, peu être quand dans ce cas je n'aurais pas eu autant de remord de laisser passer tout ça. Mais je ne peux m'empêcher de me dire que c'est pour le mieux, parce que quand je voix comment je souffre la maintenant je me dis que si j'avais laissé les choses se faire j'aurais encore plus souffert et lui aussi certainement. Je pense que c'est pour le mieux. Je finis par me rendre compte que je pleure, quelque chose que je ne contrôle plus... D'un revers de la main j'écarte cette larme qui n'est pas désiré et je croise les bras attendant que Ruben se décide à partir. J'ai l'impression que son monde s'écroule. C'est bon il s'en va. Je respire un grand coup. Mais il se retourne une dernière fois. « Une dernière chose : je t'ai... je serai toujours là pour toi, ne l'oublie jamais Moore. » Je reste bloqué sur les premiers mots qu'il a dit. Je rêve où il allait me dire qu'il m'aime ? J'écarquille les yeux tout doucement puis il se retourne pour partir un bonne fois pour toute. Je regrette. Je regrette lourdement. Comme quand ma conversation avec Ruben c'est terminé dans la salle de bain. Je décide de faire demi tour et de retourner dans la Chapelle pour quelques heures encore. Je remet mon casque sur mes oreilles, sors une cigarette de ma poche et me détend comme que je l'avais fais au départ. Mais mon esprit est ailleurs, je me demande ce qu'il se serait passé si j'avais dis le contraire, si je lui avais dit que je ressentais la même chose que lui... Peu être que j'aurais été heureuse. Je ferme les yeux me laisse bercer par la musique et tente d'administrer un sédatif puissant à mon cerveau pour qu'il oublie.
SUJET TERMINE

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