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 HEADSHOOT~ ft. syssoï

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MessageSujet: HEADSHOOT~ ft. syssoï   HEADSHOOT~ ft. syssoï EmptyLun 27 Fév 2012 - 4:18

Le mardi 28 février vers 10h00 ~
Électrochoc. C'est le mot qui résume bien tout ce prime qu'on a vécu il y a quelque jours. Je ne m'en était pas remise. Si bien que ça faisait trois soirs maintenant que je me shootais au somnifère pour réussir à dormir. Déjà que mon sommeil est fragile là c'était nuit blanche assuré. Peut être que pour vu ça semble surréaliste de se sentir si.. changé après le départ de quelqu'un mais pour nous.. enfin pour moi non. Je ne m'attache pas aux genre je ne le dirais jamais assez. Et pourtant avec Sixtine... je ne sais pas... sans avoir beaucoup parlé au départ on eu cette espèce de symbiose immédiate. Elle ne m'a pas mise sur sa liste noire à cause de mon comportement comme beaucoup de gens l'ont fait. Elle n'est pas venu me voir avec la simple idée en tête que je suis une garce et que donc on va pas passé un bon moment ensemble. Alors oui elle me manque. Ce matin j'avais demandé à Artie de me réveillé lorsqu'il sera debout il se lève toujours ou presque avant moi. Il le fait bien gentiment. Je voulais me levé rapidement parce que j'avais une tâche à accomplir. Depuis quelques jours j’apercevais seulement son ombre. Il était rapide, il s'éclipsait d'une pièce à l'autre sans jamais se retourner. Je savais très bien que ça n'avait rien contre moi. Mais dans mon éternel égoïsme j'aurais aimé qu'il arrive à me faire une petite place dans son néant. J'enfile un bas de jogging gris m'attache les cheveux et toujours ce mal de crâne matinal du au mélange de deux médicament. Effet secondaires. Et je me dirige rapidement vers la porte, pour me rendre dans l'autre chambre. Les lits son presque tous vide. Selui de Syssoï est encore à demi rempli par son immense corps. Gabrielle n'est pas là tant mieux. Je me faufile discrètement dans le chambre et arrivant à son lit me contente de m’asseoir sur le bord ne sachant pas réellement si j'étais la bienvenu dans le lit. Je sais qu'il m'a entendu j’attends une réaction de sa part.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: HEADSHOOT~ ft. syssoï   HEADSHOOT~ ft. syssoï EmptyLun 27 Fév 2012 - 5:11

Je dors pas. Je ne dors plus. D’ordinaire je ne dors pas beaucoup, mais depuis quelques jours, depuis très exactement l’an I après Sixtine, je ne parviens absolument plus à trouver le sommeil, ce qui a des conséquences dramatiques sur mon humeur et ma stabilité mentale... Déjà qu’en temps normal c’est pas ça. J’ai renoncé à Gabrielle et on m’a arraché Sixtine. Cool ma vie, non ? Pour éviter que le manque de l’une me renvoie à l’autre, je fuis le lit, je fuis la chambre, attendant qu’elle soit profondément endormie pour me pointer, évitant, de ce fait, toute tentative de réconfort de sa part. Elle ne m’offrirait aucun secours, de surcroit, ne parviendrait, éventuellement, qu’à renforcer le manque que j’ai et qui se love dans mes entrailles, s’installant confortablement dans tout mon être comme résolu à ne plus me quitter une seule seconde. Je n’ai pas le droit de la laisser s’emparer d’un peu de ce vide que Sesta a laisser en moi, déjà parce que cette place ne lui appartient pas, ce vide ayant une identité propre et ne pouvant être attribué à un nouveau propriétaire, et puis, tout simplement, parce que je refuse de laisser ma vulnérabilité gagner du terrain. Je dois m’éloigner avant de souffrir d’une nouvelle éviction, je dois m’anesthésier le coeur, m’insensibiliser l’âme. Je dois absolument redevenir celui que j’étais. C’est une question de survie. Je ne sais pas quelle heure il est, mais je crois bien que je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit. La fatigue creuse des cernes violacées sous mes yeux, tandis que ma peau, déjà très claire, tend de plus en plus vers le livide. J’ai rien avalé non plus. Quelques merdes par-ci par-là, histoire de faire taire les grognements de mon estomac, mais le reste du temps, j’oublie, tout simplement. Je dois avoir l’air d’un animal traqué, et c’est exactement ce que je suis, traqué par moi-même, pourchassé par cette vulnérabilité qui me rend dingue. Je n’avais pas conscience de tout ça avant qu’on me l’arrache. Elle équilibrait ma balance, permettant de la stabiliser au-dessus du vide. Sans son poids, et sous le mien, mon côté s’est effondré, glissant vers le néant pour me laisser croupir dans le vide. Putain, comment ai-je pu être aussi con ? J’aimerai faire taire mon cerveau qui, malgré ma folie latente, semble d’une lucidité à toute épreuve, cruelle et sournoise. J’aimerais dormir pour arrêter de penser. Mais je ne dors plus. Je ne dors pas. J’entends la porte, et puis ses pas. Je sais qu’elle me cherche depuis des jours, qu’elle me poursuit tout autant que mon moi vulnérable, et comme lui elle me rattrape. Le matelas marque un léger mouvement lorsqu’elle s’installe. Pas moi. Je reste immobile, espérant qu’elle partira d’elle-même, mais elle ne le fait pas. Les secondes ou les minutes s'égrènent, et je ne supporte pas l’idée qu’elle m’observe dormir. « Je m’en fous de ce que dit l’Evangile selon Sixtine. » je grogne en ramenant un bras sur mes yeux, planquant mon visage dans le pli de mon coude. « Je n’ai pas besoin qu’on s’occupe de moi. » Oui, je connais les instructions qu’elle a laissé avant de partir, et je lui en veux. J’aurais voulu qu’elle se batte, qu’elle exige de me voir, qu’elle démonte le château pierre par pierre pour me retrouver. Et à la place, elle s’est contenté d’envoyer Moore veiller sur moi. Je lui en veux. Je lui en veux tellement que j’en chialerais de rage.
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MessageSujet: Re: HEADSHOOT~ ft. syssoï   HEADSHOOT~ ft. syssoï EmptyLun 27 Fév 2012 - 17:32

Je savais bien que je ne serais pas la bienvenu. Même j'aurais vraiment aimé ressentir le contraire, j'aurais aimé qu’il essaye de me laisser une petite place dans ce chaos ambiant mais c'est assez égoïste de ma part. Je sentais qu'il allait me repousser encore plus chaque jour, ce qui me conforte dans l'idée que je n'aurais jamais jamais du m'attacher à lui ou à qui que se soit dans cette putain de baraque. Alors je devrais le laisser tranquille, le laisser s'éloigner, ne rien faire pour lui. Cette solution à traversé mon esprit une fraction de seconde. Mais non je ne ferais point ce genre de chose, de un parce que Sixtine m'a demandé de veiller sur lui de deux parce que je ne pourrais plus me supporter si je le laissais seul traversé ça même si c'est ce qu'il veut. Vous le savez je suis une tête de mûle. Alors je reste encré à ce lit le regardant dormir ou feindre de dormir. Il finit par se manifester las de sentir mon regard sur lui certainement. « Je m’en fous de ce que dit l’Évangile selon Sixtine. » Est-ce que ça veut dire que si Sixtine ne m'avait pas dit tout ça il pense que je ne serais pas aller vers lui pour prendre de ses nouvelles ? Je sais que je suis pas un modèle d'altruisme mais il devrait savoir que lorsqu'il s'agit de lui les règles changes. Il se cache avec ses bras pour pas que je le regarde. Je baisse les yeux alors.  « Je n’ai pas besoin qu’on s’occupe de moi. »  D'accord. Peu être que si je la joue autrement il va accepter que je reste près de lui un moment. Je soupire tranquillement avant de prendre la parole dans un chuchotement. « Et qui va s'occuper de moi ? » ce n'était pas faux j'avais besoin de lui malgré que lui ne ressente pas le besoin de m'avoir à ses cotés, moi j'avais terriblement besoin de lui. Ce qui est assez flippant je n'ose pas imaginer le jour où l'aventure sera terminé. J'ai le pressentiment que l'on ne se reverra plus. Mais ce n'est pas le moment de penser à ça. « S'il te plaît je peux m'allonger près de toi ? » Je fais un effort pour ne pas le toucher bien que j'en ai envie et même presque besoin. Je fais un effort pour parler doucement et tout ça sans le regarder, puisque c'est ce qu'il veut. Y a ce mal de crâne qui me foudroie à chaque parole prononcé alors imaginez à quel point c'est un effort pour moi tout ça. J'aimerais juste fermer les yeux me mettre dans le noir et ne penser à rien mais je sais qu'une grande partie de mes pensées seront pour Syssoï alors ça ne change rien. Je ne bouge pas j'attends son feu vert en espérant qu'il me le donne.
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MessageSujet: Re: HEADSHOOT~ ft. syssoï   HEADSHOOT~ ft. syssoï EmptyLun 27 Fév 2012 - 18:13

Je ne veux tellement pas de sa sollicitude ni de sa pitié, je veux tellement me détacher de tout le monde pour être en mesure de ne plus souffrir, de ne plus permettre à la Prod de m’atteindre de manière sournoise, que j’en oublie le principal : Si je suis dépendant des autres, la réciproque est vraie. Ces même autres se retrouvent dépendant de moi. Moore. J’ai beau pour ma santé mentale souhaiter me décrocher d’elle, il n’en reste pas moins qu’elle est accrochée à moi et que je représente un de ses piliers dans ce jeu. Je viens de perdre ma moitié, mais Moore a, elle aussi, perdu beaucoup. En choisissant juste ce moment pour m’éloigner d’elle je fais preuve d’autant de cruauté que cette Production que je dénonce. Je ne vaux pas mieux qu’eux. Pourtant, obnubilé par ma propre plaie béante que je tente de couvrir tant bien que mal, je n’ai pas pensé aux autres, imaginant qu’ils seraient bien mieux sans moi, de toutes manières. Réflexe de survie, j’ai rien contrôlé. Mais lorsqu’elle utilise le seul argument apte à m’atteindre, je sens mes défenses s’amoindrir de seconde en seconde. Qui s’occupera d’elle ? Je pensais qu’Artie s’en chargerait, mais il ne doit pas être au mieux non plus, finalement, à bien y réfléchir. Qui s’occupe d’eux ? Qui s’occupe de Franckie, Elvis et Gabrielle ? Pour Gabrielle j’ai renoncé, mais les autres ? Ceux qui me percevaient comme le chef de bande au point d’être reconnu comme tel par Cupidon himself ? Je me décale légèrement sur le lit, aménageant une place en silence pour Moore. Soit elle comprend, soit elle comprend pas, mais je ne peux pas faire plus. Un de mes bras retombe sur le matelas, dans sa direction, lui offrant un oreiller de fortune, tandis que l’autre reste sur mes yeux. Je ne peux pas faire plus d’efforts que ça. Mais je sais qu’elle estimera ce geste à sa juste valeur.
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MessageSujet: Re: HEADSHOOT~ ft. syssoï   HEADSHOOT~ ft. syssoï EmptyLun 27 Fév 2012 - 21:02

C'était certainement égoïste de ma part de lui demander de s'occuper de moi dans de telle circonstance mais c'est la seule chose qui me soit venu à l'esprit pour le convaincre de me laisser une place. De me laisser entrer dans son chaos. Et ça a fonctionné. Il ne dit pas un mot mais se pousse légèrement pour me laisser de la place dans son lit. Je souris quelque peu. J'ai l'impression d'avoir gravis les premiers mètres du mont Everest. Je viens alors m’installer à ses cotés déposant délicatement ma tête sur son bras. C'est égoïste mais j'ai l'impression d'aller mieux tandis que lui ne vas pas bien. Je me dis que ma présence ne fait qu'augmenter ce mal aise mais je reste quand même ici. Parce que j'en ai besoin. Et peu être que je vais réussir à lui faire ressentir la même chose. Je ne le regarde pas directement dans les yeux, je me contente de poser mon regard sur le haut de son torse en silence. Je ne dis rien, de un je ne sais pas quoi dire de deux je ne suis pas certaine qu'il veuille que je parle. Alors je ferme les yeux pour faire taire ce mal de crâne. Et sans vraiment savoir pourquoi je met à chantonné dans un chuchotement. « You are my sunshine, my only sunshine, You make me happy when skies are gray, You'll never know dear how much I love you, Please don't take my sunshine away... » Oui je sais ce moment est cucul et encore au delà du cucul. Mais cette petite berceuse anglaise ma mère avait l'habitude de me la chanter pour m'endormir quand ça n'allait pas. C'est certainement un de seul geste maternel qu'elle a eu pour moi après l'accident. Tout le reste elle le faisait avec difficulté et presque dégoût. Je sais me le dites pas plus que ça, je suis cucul et sensible de temps en temps. Mais je ne sais pas cette chanson me calmait et me calme toujours dans des moments de doute et de souffrance alors pourquoi pas ? Et inutile de me dire que je chante faux.

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MessageSujet: Re: HEADSHOOT~ ft. syssoï   HEADSHOOT~ ft. syssoï EmptyMar 28 Fév 2012 - 0:33

Elle glisse contre moi avec toute la délicatesse dont elle est capable, c’est à dire pas beaucoup. Heureusement que je suis solide, je pense qu’un Artie y aurait laissé un bras, et qu’un Elvis y aurait laissé la vie. Je la laisse faire en serrant un peu les mâchoires avec l’impatience caractéristique de celui qui prie pour la paix en période de guerre. Elle fini par s’immobiliser, et j’imagine la torture terminée. Je sais qu’elle s’estime déjà satisfaite de son sort, encore plus lorsque je remonte la couverture sur nos deux corps, alors elle ne descellera pas les lèvres, et restera sagement à mes côtés, profitant simplement de ma présence et du fait que tant que je suis avec elle, sous son nez, je ne suis pas ailleurs entrain de me réduire le poing en miette en tapant dans un mur de pierre ou dans un candidat, au choix. Je sais qu’elle va finir par parler, mais j’espère que ce sera dans longtemps, suffisamment longtemps pour me laisser le temps de m’endormir en profitant de sa présence rassurante, je dois bien le dire. Sauf qu’elle descelle les lèvres bien plus tôt que prévu. Je ne m’y attendais pas, pas plus que je ne m’attendais à cette toute nouvelle forme de torture. Putain, c’est quoi cette voix ? C’est une parodie ? Dites-moi qu’il s’agit d’une parodie et qu’elle fait exprès de ne respecter sous aucun prétexte la mélodie initiale de la chanson que je connais de mémoire ? Elle cherche à me tirer un sourire ? Je grimace discrètement en attendant que ça passe, sauf que ça ne passe pas, et la main appartenant au bras sur lequel elle vient d’élire domicile, finie par se plaquer sur ses lèvres. Au loin j’entends des soupirs de soulagement, et des «dieu merci» auxquels je réponds en brandissant, de mon bras valide, un majeur bien haut au-dessus de la tête de lit. Ma main se lève précautionneusement de ses lèvres, appréhendant la reprise de la mélodie auditivement douloureuse, puis se retire en constatant qu’elle reste silencieuse. « C’était atroce. » je lui rétorque avec ma franchise habituelle, sans chercher pour autant à la blesser ou à la vexer, non, c’est juste un fait. Ma main préalablement sur ses lèvres se dépose doucement sur le haut de son front où mes doigts vont jouer avec quelques mèches. « On va essayer autrement, si tu le permets... » Je chuchote en me laissant glisser mon flanc, sans bouger mon bras, juste pour faire face à son profil, tandis que mes yeux restent clos. Ma main libre s’accroche à sa taille pour la rapprocher de moi d’un mouvement bref, puis y reste, alors que d’entre mes lèvres, je laisse échapper la berceuse de mon enfance. Donnant-donnant.
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MessageSujet: Re: HEADSHOOT~ ft. syssoï   HEADSHOOT~ ft. syssoï EmptyMar 28 Fév 2012 - 2:48

Alors que je n'avais pas encore terminé de chanté ma petite berceuse, enfin chanter est un bien grand mot pour définir ce qui sortait de ma bouche... Syssoï vint poser sa main sur ma bouche pour qu'aucun autre son ne sorte de cette bouche. C'est donc naturellement que je me tait une expression à demi surprise à demi amusé sur mon visage. Des soulagements se laissent entendre dans la chambre. M'en fiche je sais que je chante mal c'est un fait je vais pas me vexer pour ça. Les fins doigts du danseurs s’ôte de ma bouche délicatement. Je ne dis rien je reste silencieuse le scrutant de mes yeux bleus. « C’était atroce. » Comme premier mots échangés depuis longtemps on pouvait faire mieux mais j'allais m'en contenter. Un sourire vint se dessiner sur mon visage. « Pourtant j'y ai mis du cœur. » dis-je un léger rire ponctuant ma phrase. Un de ses mains vint jouer avec les cheveux sur mon front quand à l'autre vient se déposer délicatement sur sa hanche pour me ramener plus près de lui. J’étais agréablement surprise, je dois dire que j'avais peur qu'il me rejette et qu'il m’envoie chier comme du poisson pourri. C'est alors qu'il se met à chantonner une toute autre berceuse dont la signification des paroles m’échappais. Du Russe. Je ferme les yeux, ne pouvant empêcher la naissance d'un sourie sur mes lèvres. C'est vraiment étrange le russe vous ne trouvez pas. J'appréciais ce moment particulièrement bien qu'il me faisait sourire parce que je n'y comprenais rien. J'appréciais, parce que j'avais l'impression de me rapprocher un peu plus de Syssoï. Je préférais ça. Je le laissais fredonner ces quelques parole sans l'interrompre... moi. Je souris un peu plus, les paupières toujours closes. Je sais pas ce que ça dis cette chanson , c'est une berceuse quoi on s'en fou de ce que ça raconte tant que ça nous fait dormir vous ne croyez pas ? Vu notre proximité je me dis que si ma main vient se déposer tranquillement sur sa joue, délicatement, tendrement sur son visage il ne va pas m'en vouloir. Alors je le fais j'ouvre mes prunelles bleus, posant un par un mes doigts de Lady comme dirait Artie bien que j'ai toujours du mal à y croire. Et applique une douce caresse sur sa joue, je réitère le mouvement une autre fois puis une seconde fois avant de laisser ma main se poser sur son cou. Un signe de sa part et je la fait retourner d'où elle vient. Je voudrais pas le mettre mal à l'aise. Je veux juste lui faire sentir que je suis là qu'il peut compter sur moi même si c'est assez difficile à croire. J'ai toujours cette minuscule angoisse qui me dit qu'un jour ou l'autre je finirais par le décevoir mais c'est pas le moment de se battre avec son moi intérieur. Sa berceuse se termine. Je chuchote alors. « Ce n'était pas aussi bien que moi tout de même. » une petite touche d'humour ne ferait pas de mal. Je souris, reprenant ma main pour la laisser le long de mon corps. Aucun signal de sa part mais je ne sais pas peu être qu'il n'ose pas pour ne pas me rejeter alors je pense que ça suffira pour le moment.
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MessageSujet: Re: HEADSHOOT~ ft. syssoï   HEADSHOOT~ ft. syssoï EmptyMar 28 Fév 2012 - 4:37

Sa main se pose sur ma joue, aussi hésitante qu’une feuille morte signant la fin de son existence en se effleurant le sol. Elle est craintive, mais elle tente quand même. J’ai mal. Mal de provoquer ce genre de crainte chez ceux qui comptent, comme si finalement, j’étais parvenu à mes fins, inspirer la peur pour les faire fuir. J’ai envie de hurler, j’ai envie d’exploser de rage à chaque seconde, un combat perpétuel interne qui me bousille et m’épuise. Alors au lieu de gémir de douleur, je mets plus de force dans ma chansonnette, la métamorphosant en chant puissant et vibrant de cette rage contenue, extériorisant ma douleur comme je peux. Sa main glisse dans mon cou juste au moment où je sens un filament à l’état liquide s’extraire du coin de mon oeil pour zigzaguer rapidement jusqu’à mon nez contre lequel il glisse inexorablement, pour le contourner, atteindre mon autre joue, la creuser de son sillon fourbe, laissant sa trace avant de goutter sur l’oreiller en un petit bruit sourd, témoin de la lourdeur de cette larme solitaire. « Pleurer est un geste d’un égoïsme sans nom, Syssoï ! » La voix cinglante de ma mère, celle que je n’avais plus entendu depuis près de trois semaine, laissant mon crâne allégé de cette présence oppressante, résonne à nouveau. « Tu ne pleures pas les absents, ils s’en moquent, ils sont bien. Non, tu pleures sur ton propre sort, sur ton état d’orphelin. C’est ridicule et pathétique ! » Je ferme les paupières un peu plus fort, à m’en faire mal, refusant les autres larmes traitresses qui menacent l’orée de mes cils. Non, je n’ai pas le droit de pleurer sur mon propre sort. Je verrouille mes paupières, et je fais taire ma mère en chantant un cran plus fort, rien à foutre de déranger tout le monde, rien à foutre d’imposer mon chant cosaque à un troupeau d’européens incultes qui me prennent pour un sauvage venu d’un pays sous-développé et barbare. Je fais vibrer la main de Moore sur ma gorge. Puis ma voix s’étrangle, elle se meure et avec elle mon seul moyen de juguler colère, frustration et tristesse. Cette berceuse c’est mon père, et mon grand-père avant lui, c’est mes racines, et tout ce qui me manque... inéluctablement, c’est Sixtine aussi. La mélodie se tarie, et je tente de renifler discrètement. La larme solitaire s’est asséchée depuis longtemps, plus rien ne laisse apercevoir son existence quelques minutes plus tôt, si bien que lorsqu’elle tente une légère note d’humour, je parviens à laisser entrevoir un sourire. Même s’il n’a rien de joyeux ou de lumineux, c’est tout de même un sourire. Sa main s’échappe, tandis que je me racle légèrement la gorge avant de répondre. « Rien ne saurait être comparé à ta voix. » Et je ne mens même pas. Sa façon de chanter ne peut être comparer à rien d’existant, ou peut être à une forme de torture particulièrement sadique et efficace, genre écartèlement, ou goutte d’eau, ou peut être la vis, cet ustensile très prisé par l’Eglise lors des interrogatoires des Templiers, cet instrument en forme de poire que l’on insérait dans l’anus avant de... Ok, j’arrête. Ma main glisse de son front jusqu’à l’arrière de son crâne, et j’accompagne le mouvement de mon autre main visant, non plus à la rapprocher de moi, mais à la coller à moi. Je préfère cette proximité franche, son visage dans mon cou, mon menton sur son crâne, qui l’empêche de me voir, qui l’empêche d’accéder à mon visage et ses réactions diverses et variées, qui l’empêche d’effleurer ma joue et, de ce fait, de provoquer les réactions diverses et variées de mon visage. Je dois me contrôler, et je ne peux pas le faire en la laissant cajoler cette faille, cette vulnérabilité qui aurait tôt fait de jaillir et parader. Non, pas ça. Surtout pas ça.
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MessageSujet: Re: HEADSHOOT~ ft. syssoï   HEADSHOOT~ ft. syssoï EmptyMar 28 Fév 2012 - 20:46

La maladresse, c'est quelque chose qui me colle à la peau. Je ne suis pas habitué à me soucier des gens. Je suis bien plus doué pour m'occuper seulement de moi même. Alors je ne sais pas comment m'y prendre. Je pose délicatement ma mains sur sa joue avec une hésitation folle tandis que son chant se fait plus fort et plus passionné. Je ne fais pas attention à la larme qui coule sur son visage alors que ma main vient se déposer dans son cou. Je le remarque seulement lorsque je viens récupérer ma main. Je ressens un petit pincement au cœur. Je n'aime pas le voir comme ça. C'est dingue comment on peu se rapprocher des gens dans ce genre d'environnement. Il y pas si longtemps que ça je vivais ma petite vie à Dublin méprisant tout le monde ou presque. Toujours la dernière à demandé des nouvelles de quelqu'un de malade dans mon entourage. Je ne me préoccupais que de ma petite personne. Je tante une note d'humour un peu maladroite. Je crois que je vois un petit sourire sur son visage ça fait plaisir. Je souris un peu plus à mon tour. « Rien ne saurait être comparé à ta voix. » Je souris un peu plus. Je ne crois que ce soit un compliment. Ma voix... est insupportable lorsqu'elle monte dans les aigus et la plus part du temps je parle fort pour qu'on m'entende bien et qu'on ne me loupe pas. Une habitude que j'ai prise et qui ne m'a plus quitté. Sans prévenir il me rapproche encore plus de lui, me colle à lui. Je ne suis pas très fan de ce genre d'attention mais avec lui c'est différent je m'y fais et ça me plaît. Mon visage se niche dans son cou si bine que je ne peu plus le voir. J'aime moins, parce que je sais qu'il fait ça pour que je ne le regarde pas pour que je ne puisse voir la souffrance sur son visage. Un léger pincement au cœur s'opère dans ma poitrine. J'aimerais qu'il soit capable de supporter mon regard sur sa souffrance mais il semblerait que non. Je reste comme ça silencieuse, laissant mon souffle se déposer sur son cou, gardant mes bras le long de mon corps. Je ferme les yeux, je compte ses respirations. D'un geste plus franc je viens déposer mon bras droit autour de sa taille. Nous restons là silencieux, proche, l'un contre l'autre un moment je ne sais pas vraiment combien de temps. Dans ces moments là le temps n'a pas vraiment d'importance. Je sens qu'il a besoin de silence mais vous savez que je ne suis pas doué pour resté trop longtemps sans parler. Le silence, est quelque chose d'assez angoissant je trouve. Bien que j'entends ses respirations, les battements de coeurs... mais ce silence je le trouve rapidement pesant. Je bouge légèrement ma tête pour me retrouver face à lui, nos nez se frôle. Je veux qu'il me regarde. Je ne veux pas qu'il ai peur de mon regard. Il peut pleurer, hurler, crier, tout ce qu'il veut. Il n'a pas à avoir peur de mon jugement, je ne le jugerais pas, je resterais là à l'écouter en silence. « Regardes moi. » dis-je dans un souffle. « Ne te caches pas. » Je sais que ça doit être difficile pour lui mais j'aimerais beaucoup qu'il essaye. Pour moi. Je plonge mon regard dans le sien, nos visages sont proches. Mon regard veut dire : parle moi, ne me crains pas.
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CITATION : « Des morsures de feu, derrière les oreilles, lui trouaient la tête, gagnaient ses bras, ses jambes, le chassaient de son propre corps, sous le galop de l'autre, la bête envahissante. »
POINTS : 1080

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 145 000 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: GABRIELLE

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MessageSujet: Re: HEADSHOOT~ ft. syssoï   HEADSHOOT~ ft. syssoï EmptyMer 29 Fév 2012 - 1:32

Mon problème ce n’est pas de ne pas voir, c’est de ne surtout pas être vu. Si j’accepte l’idée que, finalement, j’ai besoin d’elle et que son contact m’apaise quelque part, je ne suis pas encore prêt à la laisser entrevoir ce qui traîne au fond de mon âme, comme un bordel qu’on glisserait sous le tapis quelques secondes avant l’arrivée des premiers invités. J’ai besoin d’un peu de temps, pas beaucoup, juste un peu, pour calmer tout ce qu’elle vient de remuer en moi, des souvenirs heureux, malheureux, d’ici et d’ailleurs, passés et présents... Surtout passés. Maintenant je me souviens pourquoi je ne chante jamais cette berceuse, je me souviens pourquoi j’évite, depuis plusieurs années, de parler russe... Je soupire légèrement, faisant danser quelques cheveux dans mon souffle, avant que ma main remonte encore pour les lisser, avant de les déranger à nouveau du bout des doigts. C’est con, mais je suis bien là. Pas serein, mais quelque peu apaiser, moins enragé que quelques minutes plutôt, moins en colère contre la blonde disparue. Je sais que c’est déraisonné, incohérent et ridicule, mais je ne peux m’empêcher de lui en vouloir d’être partie avec la conviction ferme que moi, je resterais, comme s’il n’était même pas concevable que je la suive, que je m’arrache à cette aventure merdique pour la rejoindre. Et finalement, je reste, pas pour lui donner raison, mais parce que ce nid c’est mon goulag personnel et que j’y ai plus ma place que n’importe qui d’autre, comme s’il avait été fait pour moi, génial instrument de torture visant à expier mes pêchers.Si bien que je suis toujours surpris lorsque des moments comme celui-là se présente, des moments où ma peine s’allège sans que j’en comprenne la raison. Tel un Hercule féminin et moderne, Moore m’aurait-elle déchargé du poids du monde ? Même si c’est seulement pour quelques minutes, ça me convient... Non, en fait, quelques minutes de plus n’aurait pas été de refus. C’est ce dont je prends conscience lorsque je sens la Ladie se mouvoir contre moi, pour planter son nez à un millimètre du mien. Regarde-moi, m’ordonne-t-elle. « j’aimerais bien, mais t’as qu’un seul oeil. » je réponds comme un con, avant que le doigt s’enfonce dans ma plaie béante pour venir jouer dans les chairs sanguinolentes. Le cyclope. Sixtine. Bordel ça n’en finira donc jamais ?! Ne te cache pas, continue-t-elle sur le même ton. Si j’avais encore été apte à sourire, il se serait fané sur le champ. « N’en demande pas trop, Dochka. » Mon ton n’est pas très chaleureux, mais il n’est pas froid non plus, je ne veux pas la blesser... Surtout pas. Je fais un pas imaginaire en arrière en reposant mon menton sur le sommet de son crâne, avant de rejoindre le silence dans lequel je m’étais lové et laissé dorloter quelques instants plus tôt. Mais conscient de la régression, j’essaye de faire un pas vers elle aussi. « C’était la berceuse que mon grand-père me chantait quand j’étais enfant. Celle qui rythmait mes fièvres infantiles, et mes cauchemars enfantins. Sa voix puissante me ramenait chez moi, vers ce grand-froid qu’il aimait tant. Elle me faisait rêver, elle me réchauffait l’âme. Puis quand j’ai été assez grand pour, je mêlais ma voix à la sienne. Il adorait ça. C’était un rituel entre nous. La solution à tout mes problèmes. Quand ça n’allait pas et que je refusais de parler, il entonnait les premières notes, je suivais et c’était comme s’il m’allégeait de mon fardeau. » Ma voix n’est qu’un souffle à son oreille, je ne parle que pour elle, pour personne d’autre, une confession uniquement accessible à elle. « C’est la deuxième fois que je la chante sans lui... La première fois c’était le jour de son inhumation, là bas, chez lui, chez nous, chez moi. » Je ferme les yeux. Je n’ai jamais parlé de ça avec personne. Le souvenir de cette cathédrale aux yeux fixés sur un pauvre gamin de 21 ans qui, le regard vers le lointain, entonne une dernière berceuse pour ce grand-père qui ne se réveillera plus, comme ce père avant lui, est bien trop vivace, plus vivace que je ne l’imaginais. Je souffle encore, expirant ma peine, puis je reprends d’un ton un peu plus léger. « Si je te dis ‘Russie’, quels sont le cinq premiers mots qui te viennent à l’esprit ? noms propres ou communs. C’est quoi la vision occidentale de ce pays ? » J’ébauche un sourire, je sais d’avance qu’elle va au moins citer ‘Vodka’ dans sa liste de cinq mots. Sinon elle ne serait pas Moore.

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