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 LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24

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Oona

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MessageSujet: LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24   LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24 EmptyMer 29 Fév 2012 - 2:00

Cette semaine était de loin la pire que j’avais vécue. Sixtine s’en était allée, j’avais fais une horrible crise d’angoisse et je m’étais lamentablement cassée la figure dans la chapelle, m’en sortant avec une entorse à mon poignet droit, assortit d’une belle entaille. Pas très profonde, pas de quoi s’alarmer, mais qui me faisait parfois souffrir et à n’importe quel moment de la journée et de la nuit, en l’occurrence. Cette nuit, je ne réussissais pas à fermer un œil de la nuit, mon poignet se lançant, sans me laisser une minute de répit et en plus de ça, une chaleur venue de je-ne-sais-où m’insupportait. Je me tournais dans le lit et me retournais encore, essayant de trouver même un sommeil très léger. Finalement, en faisant attention de ne pas réveiller Lukas qui dormait tranquillement, je sortis de la chambre, furtivement, sur la pointe des pieds. Le château semblait être totalement immergé par la noirceur de la nuit et ses habitants tous en train de dormir. Longeant le mur pour ne pas tomber, il ne manquerait plus que ça, j’arrivais dans la salle de bain. Je cherchais à tâtons la lumière. Celle-ci m’aveugla un moment, mes yeux s’étant habitués au noir de la chambre. Je m’arrêtais devant un miroir, replaçant bien le tee-shirt Marvel qui me servait de pyjama, tirant un peu sur le mini-short que je portais en dessous, pour cacher mes fesses. Les caméras fonctionnent du matin jusqu’au soir et même si j’avais une grande tendance à me laver toute nue, je n’avais pas le moral en ce moment, pour me faire filmer le cul. Délicatement, j’enlevais le sparadrap qui tenait ma bande en place, puis j’enlevais celle-ci, tout aussi délicatement et avec précision. Ma blessure de guerre n’était pas très jolie à voir, mais elle guérissait tout de même à vu d’œil. Toujours avec précision, j’appliquais un peu d’eau sur les côté de mon entaille, en faisant bien attention de ne pas en mettre dedans, au risque d’en hurler de douleur. Je recueillis une dernière fois de l’eau dans ma main, pour m’asperger le visage un peu rouge. J’avais hâte que cette semaine se termine, sans être nominés, ni moi et ni les personnes que j’appréciais beaucoup. En parlant de ça, je relevais ma tête et je vis Artie derrière moi, dans l’encadrement de la porte. Je le regardais à travers le miroir, me contentant de lui lancer un regard gêné, sans un sourire. Ca n’avait pas l’air d’aller pour lui non plus. « T’es debout toi aussi… » J'avais une petite voix, pour une remarque absolument inutile, mais ce silence me semblait trop pesant.
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MessageSujet: Re: LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24   LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24 EmptyMer 29 Fév 2012 - 3:39



L’aventure commençait à devenir assez longue. Artie ne trouva point sommeil ce jour là et c’était vraiment drôle de l’apercevoir, étendue sur le lit, réfléchissant profondément sur le ‘comment’ fatidique qui allait lui permettre d’une manière ou d’une autre à fermer ses yeux, pour de bon cette fois. Allait-il compter les moutons de son oncle Charles ? Ou bien allait il procéder à une tentative mécanique de la chose ; une technique qui consistait principalement à fermer les yeux de force et à contraindre le cerveau à céder au coma pseudo-artificiel qu’il connaissait chaque nuit. Et pour être sincère, aucune des deux techniques n’avaient porté ses fruits et c’est avec un goût amer qu’il se leva de son lit pour retrouver la salle de bain. Pourquoi, il ne savait rien ! Pur instinct de britannique… Dans son chemin, il songea à ce qu’il pouvait faire pour trouver sommeil, il en avait vraiment besoin. Peut être fallait il manger quelque chose de lourd qui le poussera surement à se pieuter dans le lit ? Ou bien quelqu’un avait-il tout simplement un sédatif pour lui ? Bref, arrivé dans la salle de bain, il identifia Oona, debout, entrain de décoller une sorte de pansement délicat, longé dans le poignet. Gros bobo, que c’est douloureux !! La blague pour le Lord qui ressentait rarement ce genre de souffrance physique reliée aux blessures, vu qu’il était rare, mais vraiment d’une rareté presque déroutante ou il se prenait la tête avec un objet ou se couper avec quelque chose ; son côté méticuleux jouait un rôle important dans cette procédure visant à le protéger de tout danger, en d’autre terme, il faisait attention, même trop, et c’était tout. Il s’approcha de la jeune femme qui l’aperçut en premier avec ses yeux de félins. « T’es debout toi aussi… » Visiblement, mais il n’allait pas répondre par une aprobation, comme si c’était une question sérieuse, non ! Souvenez-vous de ces fameux sarcasmes qui faisaient ravage, le beau temps, oui ! Allez , juste un petit pour l’occasion « Non » Celui-là, même s’il était bref et un peu trop court, il demeurait tout de même un sarcasme de grande qualité, une ironie éphémère quoi ! Il se rapprocha néanmoins encore plus, arrivant à hauteur d’elle pour lui prodiguer un baiser léger et transparent sur son cou qu’il avait visité à mainte reprise la dernière fois, mais d’une manière plus féroce et plus flamboyante. Il ajouta, placide comme toujours « Explique-moi pourquoi tu n’es pas venu me voir… » Il se voulait être ferme et clair dans sa question. Cela posait un sérieux problème, car il espérait vraiment jouir de sa présence, surtout lorsqu’il était en pleine crise… Elle était quand même Oona, la seule et l'unique non ? Il attendait des réponses, et pas n’importe lesquelles : des réponses crédibles.
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MessageSujet: Re: LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24   LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24 EmptyMer 29 Fév 2012 - 12:15

Rompre un silence n’était vraiment pas ma spécialité et dans le genre remarque stupide, personne ne pouvait mieux exceller que moi. Mon regard vogua sur le Sir, que je ne voyais que grâce au miroir. Je ne savais pas pourquoi il était là, mais sa présence m’était plus agréable que celle d’un autre. Je pris une serviette afin de m’essuyer mon visage trempé, que je tamponnais légèrement. « Non » Il pouvait ne pas me répondre, c’était même la meilleure des réponses à une phrase pareille. Pourtant il me répondit et par la négative. Je ne m’attarde pas sur ce genre de détails, mais sa réponse me surpris. Je le connaissais sarcastique, mais à ce moment précis, sa réponse ne faisait pas sourire. Mes sourcils se froncèrent imperceptiblement, mon regard restait accroché à lui pendant quelques secondes. Finalement, dans un léger souffle, je déviais mon regard vers le lavabo, puis vers mon poignet. La douleur ne passait pas, mais ce n’était pas ça le plus important. Je jetais curieusement des coups d’œil vers la glace, pour voir comment Artie allait évoluer dans la salle de bain. Il s’approchait de moi, d’un pas, de deux pas, pour franchir la courte distant qui nous séparait. Jamais je n’avais été aussi tendu en sa présence qu’à cet instant et cela se voyait bien malgré moi, à ma main valide qui comprimait la serviette que j’avais sorti quelques minutes auparavant. Un frisson secoua négligemment mon corps, lorsque ses lèvres effleurèrent la peau blanche de mon cou. Je fermais mes yeux, essayant de profiter de la chaleur que me transmettait ses lèvres en quelques secondes. « Explique-moi pourquoi tu n’es pas venu me voir… » Je rouvris mes yeux, le regardant toujours à travers le miroir. Je ne savais pas quoi lui répondre. J’avais à la fois tant de raisons pour le convaincre, comme j’étais bien incapable de lui en fournir une seule en cet instant. Provisoirement aphone, j’hochais la tête de droite à gauche, ne le regardant même plus. Si ça m’était permis, s’il n’était pas à mes côtés, je me serais enfui. J’aurais pris mes jambes à mon cou et j’aurai tenté de ne pas le croiser pour le reste de la semaine. C’était ma triste vérité : fuir quand une situation devenait trop douloureuse. « Je sais pas… » C’était la seule chose que j’étais capable de dire et dans un chuchotement presque inaudible. Je sentais le regard du Sir sur moi, ce qui me fit rougir un peu plus que je ne l’étais déjà et me mettait mal à l’aise. Je lâchais un soupire, finissant par mettre de côté la pauvre serviette que je venais de martyriser avec mes doigts crispés. Artie attendait une raison et je n’espérais pas être convaincante. Je m’ouvrais tout simplement à lui, du mieux que je pouvais. Il notera peut-être l’effort ou peut-être pas. « Parce que j’en étais incapable. » Je relevais mes yeux vers lui, toujours grâce à cette barrière de verre. « Sixtine était importante pour moi dans le jeu et… son départ ma fait perdre le peu de confiance en moi que j’avais gagné. J’ai remarqué que tu n’allais pas bien, mais je suis incapable de consoler les gens. » Je marquais une pose, reniflant un peu, avant de continuer. « À quoi bon rajouter mes peines aux tiennes ? » J’étais habituée à garder pour moi mes sentiments. Me confier à quelqu’un était une nouveauté et c’était Sixtine qui avait réussit à ouvrir la voix. Baptiste avait prit le relais, tout simplement parce que je le considérais au même niveau que la blonde. La relation entre le Sir et moi-même était bien différente. Avec les deux autres, je ne me souciais de presque rien, avec ce dernier, j’avais peur de tous.
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MessageSujet: Re: LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24   LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24 EmptyJeu 1 Mar 2012 - 0:28



« Je sais pas… » C’est tout ? Laisser cela entre les mains de l’incertitude et de l’ignorance. Artie s’installa doucement dans le décor. Regardant qu’Oona préférait mettre dès le départ une certaine distance, il lui accorda ce droit. À peine son léger baiser exécuté, il recula d’un mètre, lui laissant sa propre zone, son cercle à elle. Il n’allait pas la plomber avec sa pression spirituelle et moléculaire, non, il respectait ses choix, c’était peut être le premier à le faire, mais bon. Il essayait de paraître le plus naturel et le plus décontracté que possible, malgré sa souffrance profonde et sa déception qu’il arrivait à cacher ingénieusement, sans dévoiler un état d’âme qui pourrait replonger la jeune Oona dans de nouvelles douleurs, comme si le départ de Sixtine ne lui était pas suffisant. Elle avait un mobile très puissant ; le fait qu’elle soit la meilleure amie de la malheureuse défunte, celle qui les avaient quitté durant la dernière soirée. Mais, il y’avait toujours un mais qui gâchait passablement les arguments les plus solides. Eh oui, cela ne l’empêchait surement pas de venir le voir, le réconforter, peut être faire un signe de présence aurait suffi, largement suffi pour apaiser leurs douleurs, rien ne vaut un partage télépathique, un partage existant et non pas virtuel, oui, le geste, le geste de montrer qu’elle était là pour lui et savoir qu’il était quelque chose à ses yeux, et non pas qu’un vulgaire Lord avec un titre et de l’argent. Bref, par manque de soutien, Artie finit par être vraiment déçu, déçu du fait que le jeune irlandaise l’avait moyennement négligé, qu’elle n’avait pas pensé à lui une seule seconde, préférant garder ses souffrances pour elle, comportement plutôt égoïste, mais si elle était faite ainsi, il ne pouvait rien y changer, il respectait une nouvelle fois sa nature. Tout était question de respect. Elle ajouta quand même, car avec un simple ‘Je sais pas’ elle paraissait vulgairement peu crédible. « Parce que j’en étais incapable. » Incapable, non, c’était faux, être présent ne demandait pas un effort énorme, seulement le fait de se déplacer et de montrer qu’on pouvait penser à autrui, et non seulement à soi-même. Bref, il ne voulait vraiment pas se prendre la tête, et surement pas avec Oona, il avait en quelque sorte juré de lui laisser le choix, de la protéger. Mais comment vouliez-vous protéger quelqu’un alors qu’il était loin de vous… Elle explique une nouvelle fois qu’elle était incapable de consoler les gens et que Sixtine était quelque chose de primordiale pour elle, cela pouvait se comprendre, mais elle n’avait, pas pensé qu’une simple présence aurait amplement suffi non ? Il lui fit savoir, calmement, sans trop pousser la chose, il ne voulait pas la mettre mal à l’aise, c’était loin son intention, mais sa tonalité avait quand même changer, il se voulait être plus ferme que d'habitude « Tu aurais pu faire un effort, te surpasser, venir me réconforter avec tes sourires que j’ai pris le plaisir de déguster ses semaines… Mais non, tu as complètement disparu, ne laissant aucune trace derrière toi… Si je t’ai rencontré ce soir, ce n’est que par pur coïncidence, je t’avais cherché, mais j’avais renoncé le jour ou j’ai su qu’il n’était plus nécessaire de le faire… » Il reprit sa postions initiale, croisant les bras, attendant sagement sa réaction… C’était vrai qu’il était déçu, mais c’était Oona après tout…Il ne fallait pas l'oublier !
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MessageSujet: Re: LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24   LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24 EmptyJeu 1 Mar 2012 - 2:00

J’espérais du fond du cœur qu’Artie m’ait compris à cet instant. Je ne cherchais pas d’excuse, je ne voulais pas m’apitoyer sur mon sort : je ne faisais que lui expliquer les faits. La vérité. Celle qu’il connait déjà et qu’il veut me voir surpasser. Depuis mes seize ans et même déjà bien avant, j’emmagasine tous ce que j’ai sur le cœur, à l’intérieur de moi, sans jamais en parler à quiconque. Je ne pouvais malheureusement pas changer du jour au lendemain. J’en étais incapable, je venais de le lui dire. « Tu aurais pu faire un effort, te surpasser, venir me réconforter avec tes sourires que j’ai pris le plaisir de déguster ses semaines… Mais non, tu as complètement disparu, ne laissant aucune trace derrière toi… Si je t’ai rencontré ce soir, ce n’est que par pur coïncidence, je t’avais cherché, mais j’avais renoncé le jour ou j’ai su qu’il n’était plus nécessaire de le faire… » Mes sourcils se froncèrent et mon visage prit une expression honteuse. C’était le seul sentiment que je ressentais envers lui à cet instant, après qu’il m’ait dit tous ce qu’il avait à dire. Je ne le regardais définitivement plus à travers la glace, baissant la tête et fermant mes yeux pour réprimer un flot de chagrin qui tentait de s’échapper de mes yeux. Jamais je n’avais voulu lui donner l’impression de le fuir et encore moins de lui faire croire qu’il n’était rien pour moi. Le Sir me connait pourtant et j’avais cru qu’il aurait compris que je ne pouvais pas aborder les gens, surtout quand ils ne vont pas bien, à la manière d’une jeune femme sûre d’elle et extravertie. Je suis tout le contraire, en temps normal, mais surtout maintenant. Il avait voulu ma présence et mes sourires, mais comment faire ça quand moi-même je ne vais pas bien. « Tu crois que j’avais envie de sourire… même si c’est pour toi ?... » Je prenais un peu d’assurance, soufflant un bon coup et, cette fois ci, je me tournais vers lui, brisant une fois pour toute la frontière entre nous qu’était le miroir. « … et tu ne crois pas que j’avais envie de venir te voir ? Faire des efforts… ce n’est pas si facile ! » Je ne manquais jamais d’envie, mais de volonté, si. De volonté, de courage, de persévérance. Je lui parlais calmement, mais mes yeux brillants et mes reniflements trahissaient mon état. Je passais le dos de ma main sous mes yeux, tandis qu’une de mes jambes tremblait nerveusement. « Tu peux pas savoir comme ce début de semaine est, pour moi, le plus merdique de toute l’aventure… et si j’avais su le faire, je serais resté tout le temps avec toi. » Je franchissais le mètre qui nous séparait à petits pas, tout en parlant. Je me trouvais tellement ridicule de réagir ainsi en cet instant, d’être à la limite de pleurer et de me lâcher ainsi, mais je ne pouvais pas faire autrement. Il voulait savoir pourquoi, j’essayais de m'ouvrir et je le faisais le plus honnêtement possible. Je m’étais arrêtée à quelques centimètre de lui, mes yeux se plantant des les siens. « Est-ce que je peux me rattraper ? »
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MessageSujet: Re: LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24   LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24 EmptyVen 2 Mar 2012 - 1:38



Artie croit à un moment donné avoir un peu trop forcé sur ses sentiments, il ne voulait pas vraiment la brusquer, non mais ce n’était pas dans son caractère de se prendre la tête sur de telles histoires, ni chercher la petite bête juste pour embêter les autres. Il cherchait tout simplement des réponses, oui des réponses à des questions qui lui pourrissaient la tête, qui voulaient tuer et décapiter l’estime qu’il avait pour la jeune irlandaise, mais jamais, jamais il ne céderait à ce doute qui le ronge, et qui le rongera, il ne niait pas la présence de ce sentiment effroyable, ou le seul mauvais pas suffisait à gaspiller un lien solide et des mois de cohabitation. Il était décidé à poursuivre sa relation intime et rapprochée avec Oona, et ceci, jusque au bout, malgré les obstacles qui se dresseraient, malgré une éventuelle élimination durant le jeu, malgré les nominations, malgré une rupture, il était capable de se dresser devant elle, une nouvelle fois, sans arrière pensée et lui dire qu’il tenait à elle, même si elle lui ferrait du mal, ou bien lui, lui ferrait du mal, ce qui serait rare, pour les deux cas. Si elle venait à être expulsé de là, cela sera une tragédie épouvantable, encore pire que celle de Sixtine, car il est vrai que l’un des deux allait surement partir en premier, et il espérait de tous son cœur être le premier, le premier à être enterré, oui le premier, pour ne pas devoir sentir ce manque d’avoir une personne en moins, c’était plutôt égoïste de sa part, vouloir partir avant pour ne pas devoir subir les méfaits de ses sentiments, il s’était un peu trop engagé qu’il était à présent piéger, il n’avait plus aucune issue et il devait se faire au destin ; suivre sa destinée et attendre, répondre à l’appel de ses sentiments, que c’était dur…« Tu crois que j’avais envie de sourire… même si c’est pour toi ?... » Il ne lui avait pas demandé de sourire bêtement, peut être que si, mais si elle pensait qu'elle en serrait incapable, qu'elle fasse preuve de courage et partage ses souffrances, chose qu'elle ne savait pas faire, partager... Le mot partage, elle ne le connaissait pas à priori, il oublia, se contentant de baisser la tête pour fixer les doigts de ses jambes...« … et tu ne crois pas que j’avais envie de venir te voir ? Faire des efforts… ce n’est pas si facile ! » Elle était en phase de 'douleurs' atroce...Il ne savait pas ce qui lui avait prit de lui demander une tel chose, alors qu’elle était impuissante face à ça, elle était comme l'une de ces nombruses victimes violées à qui on demandait d’identifier sèchement le violeur parmi un bon nombre de candidats… Il était bête, non mais il s’était montré tellement égoïste qu’il avait oublié les difficultés de la jeune femme à pouvoir approcher les autres et exprimer ses sentiments, il voulut s’arracher les ongles pour cette erreur grave, il l’avait mit en doute, Ô qu’il se sentait coupable en ces moments, personne ne pourrait imaginer l’importance de sa culpabilité…« Tu peux pas savoir comme ce début de semaine est, pour moi, le plus merdique de toute l’aventure… et si j’avais su le faire, je serais resté tout le temps avec toi. » Il avait agi en crétin, et pour les rares fois où il il l’avouait, il n’avait pas pensé une seule seconde qu’Oona ne pouvait pas tout faire, qu’elle commettait des lacunes personnelles et qu’elle avait du mal à gérer son propre être, alors de là lui demander de s’occuper de lui, c’était vraiment un suicide, une idée totalement bête et une erreur carrément inadmissible. Il s’avança vers elle, surement pour se faire pardonner, ça se décrivait intensivement sur ses iris bleus qu’il cherchait le pardon, et pas n’importe lequel, un pardon sincère et profond… « Excuse-moi... » Il s’empara de son corps, lui prodiguant un câlin des plus chaleureux, peut être que cela aidera la belle à alléger ses souffrances, et surtout à se faire pardonner… Pourvu qu'elle lui pardonne...« Est-ce que je peux me rattraper ? » Toujours dans ses bras, il pose son menton sur ses épaules, lui murmurant dans les oreilles, calmement, doucement avec une voix mélodieuse... « Oui, pardonne-moi ! » Il se voulait être ferme, et il l'était...
Oona

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MessageSujet: Re: LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24   LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24 EmptyVen 2 Mar 2012 - 10:55

Ce que je venais de lui débiter, jamais je ne croyais en être capable. C’était une partie de ce que j’avais sur le cœur et que je me serais bien gardée de lui dire, s’il n’avait pas débarqué dans la salle de bain. À présent, je me sentais un peu honteuse de lui avoir dit ça, parce qu’il ne faisait que me pousser à m’améliorer. Qui le ferait à part quelqu’un qui tient réellement à vous ? Le Sir ne faisait que m’encourager et moi je ne faisais que régresser, laissant mes problèmes relationnels forger une barrière entre lui et moi et celle-ci est tout de même restée debout durant trois jours. S’il n’était pas là cette nuit, qui sait jusqu’à quand elle nous aurait séparé. Nous étions debout, l’un en face de l’autre, à quelques centimètres après s’être approché chacun de notre côté. « Excuse-moi... » Je baissais un peu les yeux essuyant une dernière fois mes yeux puis, je tirais un peu sur le tee-shirt qui me servait de pyjama ; il n’avait absolument aucune raison de se faire excuser. Il n’avait rien à se reprocher. Tout était de ma faute. J’aurai du faire des efforts, faire comme Baptiste m’avait conseillé : c’est-à-dire, de ne plus réfléchir autant et de ne penser à rien. Les mains d’Artie m’attrapèrent pour me coller contre son corps. Je fermais instinctivement les yeux, me détendant d’un seul coup, mais à peine deux secondes plus tard, je regrettais déjà de ne pas être venue vers lui plus tôt. J’avais manqué ses bras, j’avais manqué des moments tristes, mais qui nous aurez rapprochés. J’avais tout manqué quoi. Je tenais vraiment à me faire rattraper et non pas que pour ce que je venais de dire, mais pour mon attitude fuyarde envers lui. Après avoir lâché un souffle d’apaisement, je passais mes bras autour de son cou, en faisant attention à ne pas me faire mal, à ma plaie que j’avais laissée à l’air. Je ne pensais même plus à la douleur qu’elle me procurait, celle de mon être en ce moment étant beaucoup plus grave et plus intense. Je profitais de la chaleur de son corps, de ses bras réconfortant, de tout son être. « Oui, pardonne-moi ! » J’ouvris les yeux, tournant légèrement ma tête vers lui. À l’instar des siennes, mes lèvres étaient proches de son oreille. Qu’est-ce que je devais lui pardonner ? Il n’avait rien à se faire pardonner et pourtant, s’il ne suffisait de rien que ça pour me rattraper… J’avais l’impression que je pourrais faire n’importe quoi pour me rattraper. Un état d’esprit que je ne connaissais pas du tout, ayant pour habitude de ne songer qu’à moi seule. « Je ne pardonne pas facilement… » Je parlais doucement, mais avec un sourire assez amusé pour s’entendre dans le son de ma voix. C’est vrai, je ne pardonne pas toujours facilement, mais dans son cas, il ne lui suffisait que de me regarder intensément et je me sentais capable de lui pardonner n’importe quoi. Mon nez frôla sa joue, puis mes lèvres pour attirer son visage vers le mien. Je me sentais plus à l’aise que jamais dans ses bras, plus qu’avec quiconque dans ma vie. Mes lèvres coururent le long de sa joue pour arriver au coin de ses lèvres. Je ne pensais pas qu’avoir goûté ses lèvres me procurerait cette sorte de dépendance dont je me sentais prisonnière. Je lui appliquais un baiser délicat, sur celui-ci avant d’éloigner mon visage du sien, de quelques centimètres. « … mais je te pardonne ! » Mon cœur fit un bond à l’énoncé de ces mots. Et dire que je n’étais dans le nid que pour l’argent… ce qui semblait réellement inconcevable à présent…
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MessageSujet: Re: LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24   LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24 EmptySam 3 Mar 2012 - 0:41



Il se sentait paradoxalement coupable de ses souffrances, lui qui avait au début des arguments solides pour attaquer Oona, il se retrouvait à présent en position défensive, implorant son pardon plus que probable. Etait-ce une nouvelle forme de faiblesse, elle était pourtant carrément méconnue chez lui, il y’a presque un mois de là. Mais bon, avec Oona, tout pouvait arriver, même l’impensable, l’irréalisable, avec elle, tout était permis, les limites de l’infini n’existait pas, l’infini avait-il une limite ? Non, euh oui, enfin bref, ce n’était pas le plus important. Artie se rapprocha dangereusement d’elle pour l’envelopper totalement, prenant soin de ne pas trop forcer, lui laissant le temps de souffler par moment, il se voulait être agréable et non encombrant. « Je ne pardonne pas facilement… » Oui, d’accord, Artie allait s’en souvenir, c’était une information à garder bien au chaud, il la grava dans sa mémoire, comme ça, il essayera de toutes ses forces de ne point la décevoir, ni de lui faire du mal. Le fait de lui demander de lui pardonner, c’était venue juste comme cela, il ne savait pas pourquoi il le faisait, il s’excusait tout simplement, d’avoir essayé de déstabiliser la jeune irlandaise sans s’en rendre compte, qui était un édifice plutôt instable, ce qui était fâcheux, mais quand même charmant et mignon, une jeune femme qui avait du mal à s’exprimer, il trouvait ça mignon et attirant, presque sexy. Elle releva sa tête de ses épaules et commença à exploiter son visage avec son nez qui frôlait avec une légèreté incroyable ses joues, elle passa en suite à un niveau encore plus puissant de la chose, mettant cette fois-ci ses lèvres en contribution, en premier sur ses pommettes, puis partant continuellement et progressivement en direction de ses lèvres papillonnantes qui n’attendait plus que ça : le moment ou les deux allaient se chevauchaient dans une chorégraphie artistique. Etait-ce une forme de pardon ça ? Il espérait ne pas se tromper, car cela sembler bien beau, elle ne l’avait toujours pas répondu, il attendit, laissant ses lèvres faire le travail à sa place, gardant ses lippes bien au sec, alors que celle du haut était à présent mouillées par ce qui se présentait être de la salive. Elle dégagea ainsi son visage, ainsi que ses babines pour qu’elle puisse se prononcer avec une voix douce, ok, verdict ? « … mais je te pardonne ! » Il fut soulagé, comme si un lourd fardeau avait tant bien disparu sur ses épaules, il allait enfin pouvoir rectifier son manque de lucidité. « Oona… » Il marque une pause, il avait un nœud dans sa langue, il voulait vraiment le défaire, oui, il allait le défaire, ici, dans cette salle de bain, il n’allait plus reculer, c’est bon… Artie, prépare-toi : « Je t’aime… » Simple, efficace, serein, peut être un peu moins, il ne savait pas vraiment ce qu’il avait dit juste là, il l’avait tout simplement dit, sans connaître les conséquences, ce n'était pas très réfléchi de la part d'un Artie toujours raisonnable, mais bon, il l'avait dit, dans cette salle de bain, qu’elle l’accepte, ou qu’elle le rejette, il s’en fichait complètement, il avait lâché un gros morceau là, il se ravisa, peut être que ce n’était pas le moment pour le lui dire, elle venait tout juste de reprendre ses esprits. Enfaîte, il ne savait pas, il savait qu’a présent, embrasser la jeune femme était devenue une chose régulière, il voulait gravir d’autres échelons, avancer, oui, carrément…
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MessageSujet: Re: LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24   LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24 EmptySam 3 Mar 2012 - 11:30


Je me sentais encore maladroite avec mes lèvres, mon vrai premier baiser ne datant que d’une semaine finalement. Artie ne me repoussait pas, je pouvais me rassurer alors : j’aurais tout le temps de l’embrasser encore et encore. Ces lèvres sont pour moi comme le chocolat : j’en mange un carré et je ne peux plus m’arrêter. Je l’embrasse une fois et je me sens l’envie de recommencer encore et encore. Pourtant, cette fois ci, je joue sur la retenue, ne lui déposant qu’un seul baiser, certes pas d’une grande passion, mais qui se voulait très significatif. Je lui pardonnais et dans le même temps, j’espérais qu’il me pardonnerait aussi. Je ne m’attendais pas à une effusion de joie, mais je pensais approcher une nouvelle fois mes lèvres des siennes. « Oona… » Le Sir me coupa dans mon élan. J’écartais un peu ma tête pour mieux le voir, un léger sourire sur mes lèvres, néanmoins mes sourcils se fronçant un peu dans l’attente d’une suite. Mes yeux détaillèrent son visage. Je rapprochais ma main gauche valide de son cou, tandis que je ramenais l’autre le long de mon corps sans trop le bouger. « Je t’aime… » Je ne m’attendais absolument à rien de sa part. J’allais lui demander s’il avait envie de dormir et si non, de bouger un peu dans le château. De rattraper le temps que nous n’avions pas passé à se consoler… Tout mon être se décomposa. Mon corps se crispa. Mon sourire s’évapora. Mes yeux dévièrent leur trajectoire. Ma main première main se tendit ; l’autre aussi, me procurant une douleur que j’arrivais à supporter exceptionnellement. Je me figeais entièrement sous son… je t’aime. Tout un flot d’émotions et de pensées m’envahissait sur l’instant et je ne pensais même pas à Artie, qui attendait une réaction de ma part. Mon cœur augmenta sa cadence… on ne m’avait jamais dit cela auparavant. Personne… et Artie m’aimait. Je ne me faisais pas de film alors. Je ne m’étais pas plus attachée à lui que lui à moi. Nous étions sur la même longueur d’onde. Mais tout ça me paraissait inconcevable. Comment pouvait-il m’aimer ? Nous ne nous connaissions que depuis un mois à peine. Il ne sait rien de moi et moi rien de lui. Et même si à mes yeux, il n’était plus un Sir, il méritait une personne plus cultivée, plus drôle, plus de son niveau quoi. Tandis que cette montagne de réaction se passait dans ma tête, j’étais restée figée dans ses bras. Mon visage n’avait aucune expression autre qu’une petite panique, mes yeux restant ancrés dans les siens et j’hochais ma tête faiblement de droite à gauche. « Je… euh… Je… » Je déglutissais, devant mon incapacité de lui répondre quelque chose de compréhensible. Devant mes incapacités sociales. Tout allait trop vite et c’était le cas de le dire, mais comment le lui dire justement ? J’ai l’habitude de ne pas passer par quatre chemins, mais cette fois-ci, j’en étais bien incapable. Prend ton courage à deux mains Oona, de toute manière, il sait comment tu es… Je lâchais un soupire avec une expression peinée sur le visage. «Je… je t’apprécie beaucoup… mais… mais ça va trop vite pour moi. J’suis désolé…» Je ne pouvais rien ajouter d’autre, ma respiration devenant difficile. Ma vraie nature reprenait le dessus et je ne pouvais absolument pas luter contre elle. J’espérais simplement qu’il me comprenait, comme toutes les autres fois. S’il m’aimait, ça devait être le cas. Je déviais mon regard ailleurs, lâchant son corps pour qu’il en fasse de même avec le mien. Je n’avais qu’une envie, fuir et c’est ce que je faisais. Je m’en allais de la salle de bain, jetant tout de même un dernier coup d’œil derrière moi dans l’encadrement de la porte. Finalement, je n’avais pas remis de bandage autour de mon poignet, qui était devenu très secondaire. J’essayais de me calmer, pour ne pas suffoquer sous le poids de cette révélation…
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MessageSujet: Re: LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24   LE SILENCE EST PARFOIS UNE FACON ...✗ le 01/03 vers 03h24 EmptySam 3 Mar 2012 - 15:27




Il est vrai qu’en dehors du nid, Sir Artie n’aurait jamais put rencontrer Oona, et même s’il l’avait rencontré, par coïncidence ou par erreur, il ne l’aurait même pas calculé. C’était deux personnes issues de deux milieux complètement différents ayant respectivement une distance non négligeable comme entre le ciel et la terre. Sir était au sommet de la pyramide alors qu’Oona se logeait au milieu, ou au plus bas mais cela n’avait pas influencé le Sir dans ses choix, il avait au contraire oublié ce détail et privilégiait instinctivement la caractère, la personnalité et Oona en tant que Personne et non en tant que femme moyenne. Mais dans le nid, tout pouvait arriver, les sentiments étaient multipliés par six et les personnes avaient tendance à paraître meilleur de ce qu’elles sont réellement. Pour une fois, il eut à son plus grand étonnement plusieurs merveilles à découvrir, ce qu’il ne niait pas : Il trouvait en la jeune irlandaise plusieurs qualités qui lui plaisait énormément, mais aussi des défauts, non plutôt des difficultés qui gâchait un peu cette pureté de l’âme. Quand il s’attacha à elle, il est vrai qu’il attira les regards et surtout l’étonnement de Moore qui se demandait en quoi Oona pouvait l’intéresser, ni susciter son attention… Car pour attirer son attention, il fallait avoir de très grands attributs intellectuelles et morales, que ça soit une personnalité apparente, un savoir étendu où un poids conséquent et une valeur inestimable, ce qu’Oona ne possédait pas, ou du moins, ne montrait pas, ne dévoilait pas... Quand on lui posait cette question, il n’avait pas une réponse précise, ni une réponse crédible, il se contentait de dire que la jeune femme était sous-estimé, et qu’on avait tendance à la négliger pour rien en fait, on s’intéressait à ceux qui se montrait aux autres, oubliant catégoriquement ceux qui mérite réellement qu’on s’intéresse à eux, voilà la différence, dur réalité en même temps, et ceux-là sont bien rares. Il était aussi à précisé qu’en connaissant le Sir, on pouvait dire que la jeune danseuse était en quelque sorte une intrus parmi toutes ses anciennes relations et ses fréquentations qu’on pourrait qualifier de luxueuses, sur tous les plans, que ça soit moral ou matérielle, elle était différentes, mais vraiment différente de celles qu’il avait fréquenté auparavant ; ayant des critères très poussés en matière de choix, il n’acceptait que les jeune femmes illuminée, ayant une place considérable dans la société et ceci dans les deux plans : Matériel et Moral encore une fois. Le Sir avait entreprit de faire une exception, et il ne regrettait pas cet exception faite, oui, il ne regrettait rien avec elle, rien, et il ne regrettera rien avec Oona, que ça soit avec elle, ou sans elle. Transporté par un élan de sentiment, il lui avoua conformément aux règles de la vie son amour propre pour elle, un amour qu’elle repoussa, il ne savait d’ailleurs pas pourquoi elle avait agi ainsi, mais c’était elle, ce pourquoi il s’intéressait à elle, le sentiment d’être en danger, de savoir comment elle allait réagir, toujours en suspens permanant, car elle n’était pas facile, et c’est cette difficulté qui était intéressante. Si toutes les choses étaient faciles, à quoi bon alors… «Je… je t’apprécie beaucoup… mais… mais ça va trop vite pour moi. J’suis désolé…» Il la comprenait. Il aurait dû sentir du regret, de la colère, mais non, c’est carrément le contraire de ce qu’il aurait dû sentir. Il resta calme, regardant d’un demi-œil sa fuite furtive, elle s’écarta, puis se retourna pour quitter la pièce, il l’arrêta « Merci pour ta sincérité… » Elle se retourna, lui aussi s’avança vers elle, ils étaient encore dans la salle de bain, ce qui fait que l’entrevue n’était pas encore terminé, l’arbitre n’avait pas encore signé la fin du match… Il avait encore des choses à dire, oui, il n’allait pas rester les bras croisés… « Sache que je voulais au moins te le dire maintenant… Car si tu venais à partir dimanche, je n’aurais pas eu l’occasion de te le faire savoir… » Car si elle venait à partir, ce qu’il n’espérait nullement, il n’aurait pas eu le temps de lui faire savoir, c’était soit maintenant, soit jamais, car sa déclaration n’était valable que pour ce moment, ni avant, ni après, ni dans un mois, ni dans deux semaines, c’était maintenant, et uniquement maintenant. Il marqua une pause, avant de poursuivre sur le même temps « Il existe ceux qui définissent l’amour comme étant un phénomène qui doit se prolonger dans le temps, voire éternellement, qu’il est d’une beauté infinie et qu'il ne doit jamais s'estomper… » Une nouvelle fois, il s’arrête, il se veut être des plus ferme, il reprend « Je pense au contraire que l’amour est voué à une existence rapide mais tellement éclatante, qu’elle marque durablement les esprits… Tel est ma conception, et tu l'as bien compris, mon amour est une expression artistique vouée à être flamboyante, et éphémère ! » Ses déclarations, en vue de leurs raretés inouïe, étaient souvent voués à une courte existence, mais qui marquaient les esprits, comme ce soir. Celui-là, celui offert à Oona ne dura qu’une poignée de secondes, mais était franchement sincère. C’était ainsi, l’expression conceptuelle de l’amour chez Artie ; Son ‘Je t’aime’ monumentale durait généralement l'espace d'une milliseconde, voir plus selon le contexte, et avait comme fâcheuse manie d’hiberner pendant plusieurs mois, peut être même des années avant de se réitérer et de se dévoiler à nouveau… Il se dirigea vers la porte à son tour, décidé à quitter la salle, soulagé d’avoir défait ce nœud qui lui surplombait la langue, son sceau avait été levé, à présent, il pouvait passer à autre chose, avec Oona, ce qu'il espérait vraiment, ou sans… C'était la première fois qu'elle allait entendre ce mot de sa part, et peut être la dernière, car elle n'était pas prête le rencontrer une nouvelle fois, on ne recevait qu'un seul mot, qu'une seule chance, sinon, ça perdra de la valeur; le Je t'aime d'Artie a de la valeur, il n'est pas donné à tout le monde... « Merci » Et il sortit, définitivement cette fois.

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