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 rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45

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Syssoï
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MessageSujet: rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45   rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45 EmptyLun 5 Mar 2012 - 20:09

ARTIE

Mise en situation : Il doit être aux alentours de l’aube, enfin l’aube pour le reste des habitants, puisque nous, nous sommes déjà levé depuis un moment; il fait jour, bien jour, le soleil bombarde la cuisine de ses rayons, et l’endroit sent bon le pain chaud et le café frais; nous sommes là, depuis de longues minutes, peut être même une heure; nous, c’est sir Artie et moi-même, lui le nez dans son bouquin, et moi dans mes poêles. En fait, cette mise en situation se répète quasiment chaque matin. Silencieux, il est la meilleure compagnie que je puisse souhaiter si peu de temps après mon réveil. Pas d’agression sonore ni visuelle, juste une harmonie apaisante. Des fois on parle stratégie, parfois on ne parle pas du tout, et à d’autres moments on s’attaque mutuellement au secret de l’autre avec cette même aimable férocité qu’on observe chez les grands joueurs d’échec. Mon propre recueil est posé sur la table non loin de lui, je m’en suis délesté pour aller m’occuper de la nourriture qui ne tardera pas à nous fournir l’énergie nécessaire pour la journée. Armé d’une assiette comprenant bacon, oeufs au plat et pain perdu, je romps le silence en déposant le ravitaillement devant Lordie. « Tu dévores quoi, aujourd’hui ? » Je demande en tentant de jeter un oeil à la couverture de l’ouvrage. Bien sûr, je parle de nourriture intellectuelle, pas de nourriture bassement terre à terre. Je retourne à mes fourneaux, attentif à sa réponse, tout en remplissant une deuxième assiette sans bacon. La théière siffle. Je m’en empare, avant de verser l’eau bouillante dans la tasse déjà prête, que je lui apporte ensuite, en déposant ma propre assiette à la place perpendiculaire à la sienne. Puis je vais récupérer le café qui n’attendait plus que moi... « Il me semble avoir entendu Zhara dire que tu faisais des études de Médecine, c’est bien ça ? » Je demande à nouveau en m’installant à ma place. « Faudrait que je te présente à ma mère, tu dois être quelque chose comme son fils rêvé. » Autant dire que moi je ne le suis pas du tout. Un danseur, vous pensez. A l’entendre j’aurais du faire ma Médecine, ou mon Droit, pour correspondre à l’idée qu’elle se faisait d’un bon fils. Pas de la danse.
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MessageSujet: Re: rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45   rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45 EmptyLun 5 Mar 2012 - 23:34



Sir Artie se réveillait habituellement très tôt, soit pour accueillir le levé du soleil et admirer sa beauté apparente, soit préparer son plat et poursuivre après sa lecture profonde. Ce matin, était un début de journée qui n’échappait point à la règle, il était assit, enveloppé dans son peignoir habituel, feuilletant son bouquin. Autre chose qu’il ne fallait pas oublier, il était en compagnie de Syssoï, le Camping-car. Ce jour là, le Sir s’était plié au désir de le laisser faire sa cuisine, une cuisine qu’Artie ne négligeait pas et qu'il faisait lui-même, une cuisine qu’il prenait avec les plus grands soins de façonner à sa manière. Et malgré le fait qu’il soit méticuleux dans ses choix, il allait laisser passer le contrôle de nourriture et se contenter sagement de ce qu’on allait lui proposer cette fois-ci. Il était assit, placide, serein, focalisé dans sa lecture, une lecture profonde, délicieuse, parfois dérangé par le crépitement des aliments sur le feu, mais rien de bien lourd, juste des effets sonores, reliée parfois à des choses banales. Syssoï semble avoir terminé la cuisson de son plat, qu’il entrepose joliment en face du Lord, il jette un coup d’œil furtive : C’est léger, mal présenté, mais apprécie l’effort quand même. Il plie le bord de son livre, conscient du fait qu’il allait poursuivre sa lecture plus tard. Il le laisse, près de lui, mais loin de son café. Le jeune homme arrache au silence sa beauté et son équanimité royale « Tu dévores quoi, aujourd’hui ? » Un livre, ça se voyait. Mais non, il cherchait plus de détail le Syssoï, l’histoire était longue, même le résumé était imposant, donc il éviterait de lui narrer les événements, ce n’était pas intéressant, ni pour lui, ni pour le russe, ou le français il ne savait plus vraiment. « Ne savais-tu point que le nombre PHI est généralement considéré comme le plus beau chiffre de l’univers, le nombre d’or ? » Il le savait déjà le russe, peut être que non, mais c’était bon à savoir, et juste pour lui donner une avant première de ce qu’il lisait ; un livre portant sur la beauté de l’art, de la nature, un livre qui parle sur l’ubiquité du nombre PHI dans la nature qui dépasse la seuil de la coïncidence, un nombre qui traduisait la pensée du créateur de l’univers. La divine proportion. Il aurait bien ajouté que ce nombre était présent n’ importe où dans la nature pour appuyer sa beauté, par exemple dans une ruche, où lorsque on divise le nombre des femelles ouvrières par celui des faux bourdons, cela nous donne instinctivement notre fameux nombre, tout cela pour dire que le chaos apparent du monde repose sur un ordre sous-jacent parfait, voilà ce qu’il lisait , ce qui constituait son savoir, ce pourquoi il pouvait se prétendre supérieur… « Il me semble avoir entendu Zhara dire que tu faisais des études de Médecine, c’est bien ça ? » Il n’avait pas faux le Syssoï, il était réellement étudiant en médecine, mais ce n’était qu’une couverture, il n’avait pas besoin d’étudier pour vivre, la médecine n’était qu’un choix parmi bien d’autre, une couverture pour se morfondre encore plus dans la société. « Oui » Simple, efficace et précis. Il n’était pas douée pour allonger ces phrases comme le faisait si bien Céleste, il se contentait du strict minimum, peut être un peu plus quand il voyait que ça en valait la peine. « Faudrait que je te présente à ma mère, tu dois être quelque chose comme son fils rêvé. » Il place un sourire délicatement sur ses lèvres, et répond sagement « Je n’ai fait qu’acquérir un savoir… Mais ta mère, elle n’apprécie pas tes choix ? » Comme choix, il signifiait bien évidement son métier actuel, à dire danseur. Et pour revenir à tout à l’heure, tout le monde aurait aimé avoir Artie comme fils, c’était une sorte de fierté d’avoir un calibre similaire au Lord dans sa famille, et encore plus lorsqu’il s’agissait d’une mère…
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MessageSujet: Re: rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45   rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45 EmptyMar 6 Mar 2012 - 2:42

« Ne savais-tu point que le nombre PHI est généralement considéré comme le plus beau chiffre de l’univers, le nombre d’or ? » Il s’agit de sa réponse au sujet de son livre, alors j’imagine qu’il doit parler du nombre φ. Alors j’essaye de me souvenir ce que j’ai appris à ce sujet. J’ai le Bac seulement, alors beaucoup s’imaginent que ma culture générale se trouve limitée au programme d’un terminal S. Sauf que non, l’isolement favorise ma soif de savoir et m’offre le temps libre nécessaire à la lecture d’ouvrage qui n’effleurent pas l’esprit d’un homme lambda. Et si on prend en compte que je fais ça depuis que je suis en âge de lire, alors on a bien du mal à distinguer l’étendue de mes centres d’intérêt. « Le nombre φ... » dis-je en fouillant ma mémoire et en apportant mon assiette à table. « La pyramide de Khéops, celle du Louvre aussi, les constructions de Le Corbusier, sans oublier la Suite de Fibonacci... La Vénus de Botticelli également. Un nombre d’or entouré d’une dimension mystique qui a donné naissance à la notion d’un savoir perdu, reprit par la suite, par des mouvements dit «ésotériques.». On parle souvent de ‘connaissance occulte’... » Je me gratte la joue, le regard dans le vide, cherchant réellement à débiter, tel un ordinateur, toutes les données stockées, à ce sujet, dans mon cerveau. « Quel est ton avis sur la question ? » Le nombre d’or est, aujourd’hui encore, sujet à controverse. J’imagine qu’il doit avoir un avis, là où moi, je n’en ai aucun. Je trempe les lèvres dans mon café ton en poursuivant mon fil de pensées. J’ai entendu dire qu’il faisait médecine, il doit donc être relativement cartésien, bien éloigné de tout courant mystique où, pourtant, je le visualise parfaitement. Je l’interroge au sujet de ses études, et il me répond par l’affirmative. Il fait bien médecine. Une filière que ma mère aurait rêvé que j’emprunte. Je lui fais part de cet état de fait, en prétendant qu’il faisant sûrement figure de fils idéal pour ma mère. Il m’offre un sourire, et s’engouffre dans la brèche, m’interrogeant de manière subtile sur ma relation avec ma génitrice. Je lui rends son sourire, avant de m’attaquer à mes oeufs. « Disons que... Elle est essentiellement dans le paraître, estimant qu’il n’existe rien de mieux qu’un fils magistrat ou chirurgien. » Parce que oui, avocat commis d’office ou simple médecin généraliste ne lui aurait pas suffit, il fallait que je sois le meilleur partout. « La danse n’était pas au programme, surtout qu’elle estimait que je gâchais mes capacités intellectuelles. Maintenant, j’imagine qu’elle est ravie d’avoir un fils danseur étoile, mais pendant longtemps, je sais qu’elle a prétendu que j’étais étudiant prodige dans je ne sais quelle filière à la Sorbonne. » Une fac de merde, en plus, malgré l’aura de prestige dont elle bénéficie à travers le monde. « Tu étudies où, toi ? » J’imagine qu’il va me répondre Cambridge, comme il se doit, mais j’attends tout de même sa réponse en enfournant une fourchette à pleine bouche.
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MessageSujet: Re: rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45   rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45 EmptyMer 7 Mar 2012 - 2:54



Il n’avait pas faux le Syssoï, tout ce qu’il avait débité clairement à propos de ce chiffre collait dans le cadre de leur sujet. Il n’était pas bête, et il fut très enjoué à l’idée de trouver quelqu’un avec une telle culture, peut être moins étendue que la sienne mais sa culture à lui était quand même omniprésente et loin d’être négligeable si nous venions à la comparer avec celle d’autres céphalopodes meurtris. Il démontrait avec brio qu’il avait des connaissances, pas étonnant d’ailleurs venant du Camping-car russe/français (selon les dernière nouvelles) qui avait largement fait ses preuves auparavant. Ce dernier, à dire Artie, l’écoutait sagement, sans l’interrompre, prenant le temps d’analyser chaque phrase, ou plutôt chaque groupe de mots qu’il exposait avec sa voix grave et percutante. Pesait-il ce qu’il présentait en cet instant ou parlait-il dans le vide ? Essayait-il de l’impressionner avec le plus d’informations possibles afin d’inciter Arthur à parler, à dévoiler ce qu’il cachait au fond de lui ? Il savait néanmoins que Syssoï allait essayer de ramener la discussion sur ce chemin, un chemin qu'il croyait primordial d'emprunter s'il voulait découvrir son secret, alors que le nombre Phi, même si liée à ce qu’il affirmait en dernier, n’avait pas de réels sources dans ce que le russe proclamait, et il attendra la fin de ses répliques pour le lui faire comprendre. C'est ainsi que le jeune homme lui demanda son avis sur la chose, ce qu’il n’hésita pas à prodiguer « Tout ce que tu viens de me présenter n’est qu’une sorte de.. canular ésotérique, l'un des plus sensationnels de toute l'histoire, ajouté à celui de la Joconde et compagnie... » Tout ce qu'il voulait lui faire comprendre, c'était que le principe même de la notion qu'il semble vouloir décrire ne repose pas essentiellement sur ce qu'il venait de décrire. Il but alors une gorgée de son café, avant de poursuivre « C’est bien beau tout cela, mais pourquoi chercher dans le mystique ce qui ne l’est pas. Le nombre PHI, en dépit de ses origines apparemment religieuses reste un paramètre essentiel dans la nature. Les proportions des plantes, des animaux et des hommes obéissent toujours au dénominateur commun du nombre d’or. Regardes les graines de tournesol, elles poussent en spirales opposées. Devines quelle est la proportion entre deux spirales adjacentes ? Oui, le nombre PHI ! Tout cela pour te dire que la Divine Proportion existe depuis la nuit des temps et que l’homme ne fait qu’obéir aux règles de la nature, même les sonates de Mozart, la cinquième symphonie de Beethoven, Stradivarius et sa configuration des violents… Bref, cette notion quoique reprise par des mouvements dits « ésotériques » reste un sujet que n’importe qui pourrait aborder… Alors que le savoir perdu que tu semble viser ne peut être abordé par n'importe qui, sans ajouté qu'il est bien plus grand, et bien plus vaste que le sceau de dieu présent dans ses créations » Il laisse sa tasse de café sur la table, trouvant qu’il avait assez parlé. Il l’entendit une nouvelle fois parler de sa mère, de son métier fascinant : Danseur étoile… de sa faculté… Il lui retourna la question, Artie jugea nécessaire de répondre, c'était la moindre des choses « Imperial College London, faculté de médecine… » Il ne voulut pas préciser que cette faculté n’était qu’un simple établissement ou il passait son temps à acquérir sa science, tandis que son réel savoir, il l’apprenait ailleurs… « Sinon, Parle-moi de toi Syssoï, ton passé m’intéresse… Tu es libre de répondre par contre » Il ne voulait pas faire irruption tout d’un coup dans son monde, s’il voulait s’ouvrir, comme lui le faisait, c’était le moment, sinon, à quoi bon rester enfermé tout seul… Le Sir prévoyait un non catégorique venant de sa part; ce tas de viande n’était pas du genre à parler de lui, ni de son passé… il aurait tout de même essayer…
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MessageSujet: Re: rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45   rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45 EmptyMer 7 Mar 2012 - 4:20

« Tout ce que tu viens de me présenter n’est qu’une sorte de.. canular ésotérique, l'un des plus sensationnels de toute l'histoire, ajouté à celui de la Joconde et compagnie... » Je n’ai jamais prétendu le contraire, je n’ai fais que débiter les informations établies à ce sujet et stockées par mon cerveau. Je fonctionne comme un ordinateur. Il ne m’a pas demandé ce que je pensais du nombre d’or ou de la divine proportion, je n’ai donc pas eu à émettre un avis, ou ne serait-ce qu’élaborer un raisonnement; il s’est contenté de me demander ce que je savais à ce sujet, aussi me suis-je employer à débiter mes connaissances froides, brutes, privées de réflexion au sujet de ce fameux nombre. Mais puisque les gens, depuis le Da Vincin Code, se passionnent pour ce genre de pseudo énigmes montée de toutes pièces par un romancier qui aura eu le génie de faire de l’argent sur l’ignorance et le manque de culture, je n’en veux pas à Artie de me fourrer dans le même sac et de s’imaginer que je me passionne, moi aussi, pour la théorie d’un complot ésotérico-maçonnique. Cela dit, il poursuit sur sa lancée, professant avec entrain diverses informations que je connais déjà. Oui, je sais pour le tournesol, je sais aussi pour Mozart et Beethoven. Toutefois, je ne suis pas d’accord avec lui. Les proportions de l’Homme ne correspondent en rien à la divine proportion, à moins d’opérer plusieurs calculs visant à les faire coïncider. De même que les spirales présentent dans la nature ne correspondent pas forcément non plus. Celle du nautile, par exemple, ne possède pas le sceau de Dieu. A mon sens, Artie devrait modérer ses affirmations, les édulcorer quelque peu, à moins qu’il ne soit de ceux qui définissent la supériorité d’une race à l’adéquation de la morphologie d’une population avec la proportion divine. Plus on s’en rapproche physiquement, et plus notre supériorité culturelle, sociale ou ethnique est avérée, et tout ça, sans la moindre analyse. Pratique, non ? Toutefois, je garde le silence, ne souhaitant pas l’interrompre alors que, pour la première fois, il parle sans compter ses mots. Je hoche la tête lorsqu’il me parle d’un secret plus grand que le simple nombre d’or, et ce sera ma seule réaction visuelle à ses propos. Je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’il a dit, mais n’est-ce pas ça le savoir ? Ne pas se contenter d’avaler mécaniquement, mais tout remettre en question jusqu’à obtenir ses propres preuves, ses propres résultats. La version scientifique du «chacun doit faire ses propres expériences.» C’est l’inverse même de la foi. Aussi je me surprends à lui poser une question aussi personnelle que « Crois-tu en Dieu ? » C’est la suite logique de notre conversation, et pourtant je n’assume pas cette intrusion directe dans sa foi ou son absence de foi... Croire sans preuve. ‘Amen’. ‘Je crois’. Accepter ce qu’on ne peut ni voir, ni toucher, ni sentir, accepter d’y croire sans aucune preuve, c’est l’antithèse du savoir, à mon sens, et pourtant, je suis tout de même croyant... Puis nous en revenons à ma mère, ma chère mère, à mes études, aux siennes. Il me demande de lui parler de moi, de mon passé. Une question que j’aurais probablement refusé d’aborder si je ne venais pas, justement, de commettre moi-même un intrusion dans son lui intérieur. « Je ne sais pas quoi dire, ni par où commencer... » Je réponds en récupérant ma tasse pour y tremper mes lèvres le temps de trouver quoi répondre. « J’ai eu une enfance normale. Je suis né et j’ai grandis à Biarritz, puis à onze ans, j’ai passé le concours d’entrée au ballet de l’Opéra de Paris, sans trop y croire, juste pour avoir un regard professionnel sur mon art. J’ai été pris. Du coup j’ai quitté mon pays basque pour aller vivre chez mon grand-père, à Paris, et suivre en plus d’un enseignement classique en collège et lycée, l’enseignement très prenant et éprouvant du ballet. Je n’ai plus quitté Paris, si ce n’est pour danser à l’étranger... Vraiment, je ne sais pas quoi dire, mon enfance est à mourir d’ennui... » Et c’était tellement vrai. Pourtant, j’aimerais lui offrir plus que ça, aussi je m’entends lui proposer : « Pose-moi des questions, je m’efforcerais d’y répondre. »
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MessageSujet: Re: rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45   rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45 EmptyVen 9 Mar 2012 - 21:08


Savoir si Syssoï faisait partie de ces pseudo-connaisseurs en carton dont la seule source était la Da vinci code ? et dont la fascinante passion était un complot mondial décrit dans certains livres ? Difficile de juger, car ces livres, pour ceux qui avaient dévoré ET téléchargé 80% du contenu dans leur disque dur interne, étaient rédigés par un auteur dont les connaissances étaient très limitées, se contentant de porter sur ses communautés un regard noir, donnant ainsi une mauvaise image d’un regroupement pur et céleste qui ne faisait rien de bien mal ; ils cachaient tout simplement des choses qu’ils ne voulait nullement dévoiler, c’était dans leur propre intérêt, un droit appuyé par le règlement vu que ce qu’ils s'obstinaient à cacher, leur appartenaient, libre à eux de le révéler ou pas. Il faut aussi avouer que ce connard - c'est à dire l’auteur- emporta avec lui toute une vague, toute une génération faussement cultivée et à peine intelligente, une génération naissante caractérisée par de nouvelles idéologies néo-fasciste ou le mariage n’est plus une option et ou les baggy –destiné à être un symbole d’homosexualité- était devenu ainsi la mode de nos jours… Pitoyable vérité, laissant les jeunes de nos jours dans un gouffre ou seul le ridicule règne et ou la modernisation broie la culture, détruit carrément les civilisations et anéantis par cette même occasion la singularité humaine. L’honneur des hommes fut souillé le jour ou ils avaient accepté de gober bêtement la merde qu’on leur jetait entre les dents, ne posant plus de question tant qu’ils consomment, fier de toute cette révolution dégueulasse qui essaya d’apporter du nouveau, mais quel renouveau !? Bref, revenant donc à ces jeunes qui s’accommodaient à ce qu’on leurs proposaient sur des livres dont la couverture était bien plus attrayante que le contenu, une pâle photocopie de tous ces auteurs modernes, ces démagogues à la trachée qu’on sentait à court d’inspiration et qui, pour remédier à leur carence imaginative essayaient par la force lilliputienne de leurs mots incompétents de créer un problème, le générer, l’amplifier en masse alors qu’il en ait rien, absolument rien… Rien d’alarmant, il suffisait simplement de les ignorer... Mais comment ignorer ces bandes d’incapables, de poivrots véreux qui vendraient leur humanité pour écouler quelques tirages hein ?… Ils ne faisaient qu'attirer les foudres de plusieurs groupuscules sages, opérant dans le silence ; et ce qui se tramait à l’intérieur ne regardait personne. « Crois-tu en Dieu ? » Il fut surpris, surpris de voir que Syssoï lui posait une question qui de nos jours suscitait un débat quotidien mais que peu de gens abordaient.. Croire en dieu. Il fallait dire qu’Artie avait eu la chance de discuter avec les représentants non-officielles de chaque religions –à l’image de quelques connaissances- il avait même un jour animer un débat sur l’importance de la religion, et la problématique sur la probabilité d’avoir un big boss qui avait érigé ce monde, un monde précis et où la coïncidence n’est que la thèse d’un ignorant qui devait justifier son athéisme sec… ce monde n’était pas une erreur, loin d’être le fruit de la coïncidence : Il y’avait surement quelqu’un derrière tout cela, se disait-il. « Je m’efforce de croire qu’il y’aurait, un créateur que l’homme à créer pour justifier cette création qu’est notre univers… » Croire bêtement n’était pas dans son optique, pour lui, il fallait chercher pourquoi croire en un concept imaginaire, et non pas recevoir et assimiler sans mettre en question ce qu'on nous propose sur des livres saints, prétextant que c’est un discours divin. Voilà ce qu’il pensait, il n’était pas moins croyant que Syssoï mais il restait mitigé, perplexe. L’idée qu’il défendait principalement est que venir à en parler ici serait une perte de temps était le fait que dieu était un personnage que les anciens avaient imaginé pour justifier ‘l’existence’ entre guillemets. Selon ses propres lois, toutes les choses qui existent ont certainement un créateur… Une chaise ne peut exister sans la présence et le travail d’un menuisier ; ce monde ne peut exister sans la présence et le travail d’un créateur… D’autre se poseront alors, suivant à ce même principe que si dieu existait réellement, il aurait certainement un créateur respectif lui aussi – un cercle vicieux donc – Il se contentait néanmoins de croire à l’idée qu’une chaise ne pouvait nullement comprendre son géniteur ; en effet, la chaise ne comprendra jamais comment elle a été crée, ni les circonstances qui ont enveloppé cette création, de même pour l’homme. Le cerveau humain, qui malgré ses prouesses, restait impuissant, comme la chaise qui elle aussi était impuissante face à un être supérieur, et ainsi de suite… Syssoï fit donc le progrès d’ouvrir les barrières, et d’inviter le Sir à lui poser des questions sur sa vie, il ne s’attendait pas vraiment, à ce stade du jeu que quelqu’un, de son calibre fasse l’effort incroyable que les autres auraient eu peur de faire; la peur de devoir se dévoiler à l’autre était toujours la crainte numero une de l'Homme… « D’accord… Donc j’avais cru entendre que tu étais russe de naissance… je me demandais donc pourquoi avoir choisi la France alors, Paris, la danse classique, le fait d’être loin de tes proches ? Ta mère a-t-elle appuyé ton choix de quitter ta nation ? » Pour lui, Syssoï était un russe, il avait immigré en France avec sa mère, ou son père, ou les deux, ou peut être aucun des deux… Donc il ne s’attendrait pas à ce qu’il lui dise qu’il a été élevé par un oncle, ou une toute autre personne extérieure à son cercle familial… Il attendait des réponses, sans l’informer que lui aussi avait le droit de lui poser des questions ; il le faisait naturellement lui, il n’était pas nécessaire de le prévenir, il comprendrait…
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MessageSujet: Re: rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45   rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45 EmptySam 10 Mar 2012 - 2:04

Croire en Dieu, de nos jours, est un concept à la fois obsolète et un phénomène de mode. Dans les collèges et les lycées, c’est une guerre de religion moderne, où tout se joue sur un code vestimentaire bien établi pour signaler son appartenance à telle ou telle communauté. La question de croire en Dieu ne s’impose même plus, il s’agit de s’interroger sur l’Eglise à laquelle on appartient. Es-tu musulman, juif, anglican, catholique, chrétien orthodoxe...? Mais la question de croire en Dieu ne se pose plus. On se déchire en son nom, mais on ne lui parle plus. Je ne vais pas les blâmer, je suis le premier à remettre en question son existence, sans pour autant sombrer dans l’athéisme. Agnostique est un terme qui me correspond un peu plus. Croire en l’existence de quelque chose qui n’a pas de nom, ni de culte, accepter l’idée de n’être qu’une fourmi sous la loupe d’un enfant tout puissant qui pourra nous faire griller en un rayon de soleil, c’est ça, pour moi, être agnostique. Pourtant, je continue à trouver refuge dans les églises et les chapelles, à me prétendre chrétien, de l’église romaine ou de l’église orthodoxe, qu’importe, j’appartiens aux deux, mais je remets en question ce que les hommes ont fait de Dieu, ce qu’ils ont accompli pour s’emparer d’un pouvoir qu’ils n’auront que si on le leur offre. Artie semble partager, au moins en partie, mon point de vue, estimant que la religion a été créée pour expliquer la création. Je pousse le vice encore plus loin, j’imagine qu’elle a été créée pour rassurer les Hommes et les contrôler. Dans un monde ou un simple regard est un mobile suffisant pour arracher le crâne de son voisin, l’introduction de la notion de Bien et de Mal, de Paradis et d’Enfer, est certainement la meilleure invention du millénaire. Pourtant, Lordie n’est pas allé aussi loin dans sa réponse, bien que je le soupçonne de pousser le raisonnement bien plus avant dans sa tête, sans m’en fournir les méandres de peur de ne plus pouvoir se contenter de fournir le strict minimum, ce qu’il a toujours fait jusque là. Il m’a toujours répondu, à toutes mes questions, mais jamais de manière approfondie. Ce qui me frustre, ce qui frustre mon cerveau alors que j’ai l’intuition que, peut être, une conversation digne de ce nom pourrait sortir de la rencontre de nos deux esprits. Mais j’imagine qu’un débat philosophico-intellectuel ne peut avoir lieu que dans un contexte et un endroit bien particulier avec lui, pas là, comme ça, à brûle-pourpoint, dans la cuisine d’une émission de télé-réalité. Le léger bruit de l’imposant caméra entrain de tourner sur elle-même pour obtenir une meilleure prise de vue de nos deux personnes, me donne raison. Les candidats ont parfois un peu trop tendance à oublier la présence des caméras. Pas moi. Lordie non plus, d’ailleurs. J’ai pas vraiment envie de l’interroger d’avantage, mais... Je ne sais pas, il me semble que dans une communauté normale on ne se contente pas de ce genre de réponse. A moi, elle convient très bien, mais je m’entends quand même insister : « Et l’existence du Christ, tu y crois ? » Encore une question bien trop personnelle qui franchit le seuil de mes lèvres avec autant de facilité que si je lui demandais de me passer le sel. C’est le problème avec mon cerveau, j’ai pas le même savoir-vivre que les autres, et cette question ne m’apparait pas comme un tabou. « Son existence historique étant avérée, ma question se porte plutôt sur le concept de fils de Dieu... » Evidemment, je ne fais pas comme tout le monde, je ne me contente pas de lui demander s’il croit au petit jésus, je lui demande s’il adhère à l’idée qu’un Dieu puisse engrosser une vierge pour l’avènement de son fils sur terre afin qu’il se sacrifie pour racheter les pêchers des Hommes. Capillo-tracté, comme concept. Cela dit, la conversation dérive rapidement sur moi, mon enfance, mes origines, et ce n’est pas sans surprise que j’apprends qu’il m’imaginait russe de naissance, vivant en France pour mon art, et donc, absolument pas français. Je plisse le front un instant en secouant la tête, des oeufs plein la bouche, avant de me forcer à avaler le tout rapidement, sans mâcher, pour lui répondre au plus vite. « Non, non, je suis né en France, tout comme mon père et mon grand-père. D’ailleurs, mon grand-père fut un des grands résistants français de la seconde guerre mondiale. C’est mon arrière grand-père et mon arrière grand-mère qui sont nés en Russie. Mais très attachés aux traditions et à la culture, que ce soit mon grand-père, mon père ou moi, nous avons reçu une éducation typiquement russe. A la maison, on ne parlait pas français. Ma mère me parlait en espagnol, et mon père en russe. J’ai appris le français à l’école. Lors de mon premier jour de classe, bien que français depuis trois générations, je ne parlais pas ma propre langue. » Pourquoi je lui raconte tout ça ? J’en ai aucune idée, je crois que j’essaye de m’ouvrir aux autres, enfin à ceux qui comptent, sur les conseils de Sixtine, et je me retrouve donc ici, à livrer une infime partie de moi à Artie. « La danse faisait partie de mon éducation. Piano, violoncelle, danse, et d’autres trucs encore. La danse a été une révélation, je n’ai jamais pu m’en décrocher. Il paraît que je tiens ça de mon arrière grand-oncle, ou arrière arrière grand-oncle, ou un truc comme ça, enfin bref, un oncle du côté russe de la famille. Quant à ma mère, malheureusement pour elle, elle n’a d’autres choix que de subir mes décisions. Elle aurait pu me suivre à Paris, mais elle a préféré rester à Biarritz. Tu connais Biarritz ? » J’ai trop parlé, j’en ai conscience, aussi je m’enfile une grande rasade de café pour faire passer les oeufs que j’ai avalé trop vite et, accessoirement, pour stopper le flot de paroles qui sortent d’entre mes lèvres. J’aime pas parler, souvenez-vous.
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MessageSujet: Re: rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45   rencontre au sommet - jeudi 8 mars; 9h45 EmptyDim 11 Mar 2012 - 0:29



La discussion avec le camping-car aurait été très intéressante si l’endroit était plus approprié. Une cuisine, dans un jeu, ça ne semblait pas être un lieu à la hauteur d’une conversation pareille, et le Sir préférait ne pas en parler ici, il se demandait d’ailleurs si le téléspectateurs dont l’âge ne dépasserait surement pas la tranche des quinzaines ne préféraient pas une pub à la place de ce débat qui n’avait réellement rien d’intéressant pour des mollusques plantés derrière leurs écrans ou la seule envie est de voir Siomhà dans un strip chaud avec une plante ou Lhoas distribuant son courrier sur le visage de quelques candidates… ou candidat ! C’est pourquoi il préféra ne pas s’attabler sur ce sujet où il avait certainement beaucoup à dire mais aussi beaucoup à apprendre vu que le pseudo-français ici présent avait l’air d’avoir un réservoir plein d’idées qu’il ne refuserait pour rien au monde. Il ne savait d’ailleurs pas si Syssoï était croyant lui ou pas mais ce genre de question à priori c’était les croyants qui la posaient pour savoir s’ils pouvaient se vanter d’un don que les autres n’avait pas reçu, en effet, la foi est un don qui n’est pas donné à tout le monde et qui est très difficile à obtenir en dehors d’une inculcation familiale. Il avait reçu une inculcation familiale très poussé visant à ne pas lui faire gober tout ce tralala abhorré par des établissements de la bonne conscience et ces associations bien-pensantes, et cela, il pouvait en être fier… « Et l’existence du Christ, tu y crois ? » Encore une question cherchant cette fois à définir encore plus sa religion, car cette même existence diffère d’un écrit à l’autre, que ça soit dans le judaïsme ou dans l’islam, sa présence est décrite en trois façon, trois versions bien distinctes et respectives à chaque doctrines, la plus plausible selon le Sir, actuellement était celle décrite dans les écrits musulmans, cela est venue lors d’un débat qu’il avait entretenue avec quelques ‘sages’ de l’Arabie saoudite qui avaient prit tous leurs temps de lui expliquer leurs visions des faits. Pour eux, Jésus n'était pas le fils de dieu. Cette idée suffisait amplement à lui faire accrocher l'étiquette de musulmans, mais non... Cette même entrevue avait entrainé avec elle un choc titanesque d’idée qu’il avait bien apprécié, sans autant croire en cette idée de nouveau prophète ; c’était le concept pur de la doctrine qui l’attira, mettant en cause la validité de la sienne. « J’y crois… » C’était une réponse très hachée, il ne savait pas quoi répondre vu qu’il existait à l’intérieur de lui-même un débat constant sur quel version entretenir, mais la base y était « J’y crois » Par deux fois. Le principe, c’était qu’il y croyait, venir à ajouter un autre prophète après lui ne changerait rien en sa croyance car même les arabes ou les juifs croyaient en Jésus, et non le Christ comme Syssoï le surnomme couramment. Qu'il soit musulmans, juif ou chrétiens,ça n'avait pas de réel importance, fin pour lui. « Son existence historique étant avérée, ma question se porte plutôt sur le concept de fils de Dieu... » Il venait une nouvelle fois d’enfoncer le sens, le dossier Dieu-Fils… Pour lui, un Dieu aussi parfait soit-il ne se rabaisserait surement pas au niveau de mettre au monde un fils à l’image de ces serviteurs, il restait toujours perplexe à cette idée... « Regarde : Je doute en l’existence du père, logique que je doute de l’existentialité incertaine du fils non ? » Car même l'appeler fils n'était pas encore définie chez lui et était même loin du stade de l'être pour le moment. Pour lui, un menuisier ayant créé une chaise ne la prendrait jamais pour sa propre fille, c’était impensable, carrément irrationnel, mais c’était le noyau même de toute cette mascarade; venir à mettre en doute cette fatalité… Il restait indécis et irrésolu quand même. La discussion vire donc vers lui, et plus exactement vers son grand père à qui il donne presque une minute d'un temps additionnel précieux, ce qui révèle quand même une très grande importance et délimite une fierté surdimensionnée envers sa famille, il ne s’empêche donc de rajouter « Excuse moi pour cette question indiscrète mais, Syssoï est-il ton vrai nom ? Et euh... que représente ton grand-père pour toi ?» Car pour un français, même issu d’une famille russe, il ne savait pas si cela avait été un choix par tradition de le nommer ainsi ou bien était-ce lui-même qui avait opté pour cette appellation digne d’un bolchévik, l'autre question elle, visait à recueillir son sentiment auprès de l’intéressé. « Je ne connais pas Biarritz je suis navré, c’est que je n’ai pas vraiment voyagé, j’ai toujours été chez moi, ou dans les environs, mais pas trop loin. Solitude, solitude, solitude, voilà ce qui me résume… Mes parents ont jugé bon pour moi de ne pas trop m’évader vers ce qui n’en vaut pas la peine, et me concentrer pour mon apprentissage… à part le piano, et la lecture, je n’avais pas vraiment beaucoup de chose à faire… Quand j’ai grandi, j’avais remarqué que mon statut me permettait d’avoir en quelque sorte une emprise émotionnelle sur quelques femmes, ce que je n’ai pas dénigré… La participation à Fake Lover n’est là que pour rattraper mon enfance perdue… » Il s’était implicitement dévoilé, sans le savoir ni se contrôler, c’était carrément nouveau ce manque de contrôle mais il se consolait intérieurement sur la fatalité qu'il devait être naturel de le faire. Pour lui, il avait continuellement besoin de partager, c’était pour ça qu’il était venue ici, en ces lieux infâmes, pour partager avec les autres ce qu’il devait faire il y’a bien longtemps, durant une ère qui s’appelait ‘enfance’ et ou le bébé dinosaure Artie n’était qu’un petit bébé dinosaure Artie sans défense. Il était là pour rattraper le temps manqué de cette période grise, souvenez vous…

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