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| | ROMEO & JULIET (14.03 - 1h20) | |
| Auteur | Message |
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CooperMESSAGES : 2441 AGE : 37 LOCALISATION : Limerick, Irlande POINTS : 20
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: 0 € RELATIONS: PARTENAIRE: Esther
| Sujet: ROMEO & JULIET (14.03 - 1h20) Lun 12 Mar 2012 - 3:44 | |
| - Evey a écrit:
Pourquoi est-ce quand j’ai grand besoin de dormir que l’insomnie pointe le bout de son nez dans ma nuit. Je ne sais pas, mais il faut croire que le marchand de sable n’est pas prêt de passer me voir ce soir. Je décide donc de sortir au balcon, me disant qu’un grand bain d’air froid pourrait me faire du bien. L’endroit est silencieux, et bien heureusement, vide. Je m’accoude à la rambarde, mon regard se rivant vers le vide devant moi. Je n’y vois rien, pas étonnant vu l’heure et l’absence de lune dans le ciel. Il y a certes un peu de lumière dans le parc, en bas, mais juste assez pour éclairer le sentier qui s’étire jusqu’à la cabane, plus loin, là bas. Sentier qui d’ailleurs, à ma plus grande surprise vu l’heure tardive, ne semble pas être abandonné à lui-même. Non, une silhouette se balade, j’en suis persuadée maintenant. Moi qui croyais avoir halluciné, je suis contente de voir que ce n’est pas le cas. Mais qui peut bien vouloir s’aventurer dans le parc à cette heure ? Bonne question. À mesure que cette personne se rapproche, je réussis néanmoins récolter quelques éléments pour la reconnaître. De toute évidence, c’est un homme, vu sa carrure. Et sa grandeur aussi. La forme de son corps, même caché sous un manteau, me semble franchement familière. Je ne me trompe pas. C’est Cooper qui se la joue solitaire en plein cœur de la nuit. Alors qu’il passe à la hauteur du balcon, je lui décroche un léger. « Psss, Cooper ! Tout en haut ! » Nous n’avons pas le droit de nous approcher, d’accord, mais en quoi est-ce interdit de se parler alors que plusieurs mètres nous séparent ?
1h du mat'. Alors que la plupart des habitants se trouvaient logiquement au lit, pour ma part, je me promenais dans le parc. Je n'avais pas sommeil. Je savais pertinemment que si j'allais me coucher maintenant, je ne ferais que me tourner et retourner dans le lit. Perturbant ainsi la nuit d'Esther. Que voulez vous, j'étais plus un oiseau de nuit. C'était si paisible. Peu de risques de tomber sur un candidat tous les dix mètres. Et ça croyez moi, ça valait son pesant d'or. Manteau sur le dos – c'est que mine de rien, il faisait frisquet – je marchais ainsi dans le parc. Sans réel but précis. Mes pensées vagabondaient très loin. Chez moi. Je ne pouvais m'empêcher de me demander si tout se passait bien pour ma famille. Si mon aventure au sein du château avait un impact sur leur vie. S'ils étaient fier de moi, ou au contraire, si je leur faisais honte. Ils me manquaient beaucoup. Pire que lorsque je me trouvais en prison. Au moins, là bas, j'avais les heures de visite. Mais ici...on avait aucuns contacts. Mais surtout aucunes nouvelles. Je ne comprenais pas pourquoi la production ne nous laissait pas en avoir de temps en temps. C'était inhumain non ? Je ne voyais pas ce que ça leur coûterait en plus. Ne serait ce qu'une lettre. Bref, j'en étais là de mes considérations, lorsqu'une voix vint briser le silence. Dieu ? Ah non. Semblerait il une personne au balcon. Je levai la tête, et malgré la pénombre, je cru reconnaître Evey. Jeune femme dont on m'avait interdit d'approcher durant toute la semaine. Pas cool. J'esquissai un sourire. « Evey ? Qu'est ce que tu fou là haut ? Je suis pas supposé te parler...Enfin je crois » A la réflexion, c'était quoi l'intitulé qu'on m'avait soumis déjà? |
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| Sujet: Re: ROMEO & JULIET (14.03 - 1h20) Lun 12 Mar 2012 - 12:44 | |
| - Evey a écrit:
Il ne réalise pas tout de suite que la voix qu’il entend vient du balcon, même si j’ai précisément pris la peine de lui laisser une indice en spécifiant venir de là-haut. Il s’est peut-être dit que Dieu lui parlait – et en l’occurrence, croire que Dieu était une femme. Bon, d’accord j’étais peut-être une déesse au lit, mais je n’avais en moi rien de divin. J’avais des petites cornes bien placé sur ma tête, était-ce nécessaire de le rappeler ? Non. « Evey ? Qu’est-ce que tu fou là haut ? Je suis pas supposé te parler… Enfin je crois. » Je lève les yeux au ciel en secouant la tête de gauche à droite, lui faisant ainsi savoir qu’il se trompe sur notre compte. Bon sens, pourquoi rendre encore plus pénible notre séparation de la semaine. « On est pas supposé être près l’un de l’autre, correction. Le coup du silence, on me l’a fait pas deux fois. » me sentis-je obligée de le corriger. Dire que l’on aurait pu célébrer en grand son sauvetage si le petit ange en couche n’était pas intervenu. Pfff. Saleté de Cupidon. Gageons qu’une petite brunette en profiterait pour se glisser jusque dans les bras du beau brun, pendant mon absence. J’en mettais ma main au feu. « Tu crois qu’on se fera gronder par le chérubin ? » lui demandais-je, innocemment, me penchant davantage vers l'avant pour l'apercevoir au bas du balcon. « Techniquement, on n’est pas… l’un à côté de l’autre, non? Donc, c’est pas interdit. » Sur cette remarque, je laissais naître un léger sourire digne d’une gamine sur mes lèvres. Ce n’est pas comme si il ne m’avait jamais pris l’envie de briser des interdits. En fait, j'ai passé ma vie à la faire, encore bon que j'ai accepter de passer une semaine de silence avec Zhara la semaine dernière. À croire que je me sentais d'humeur conciliante. Mais cette semaine, je me sens rebelle. Trouver un moyen de contourner ce stupide dilemme sans représailles, quel coup de génie, quand même.
« On est pas supposé être près l’un de l’autre, correction. Le coup du silence, on me l’a fait pas deux fois. » Hmm c'est vrai qu'en y repensant, le chérubin m'avait intimé de ne pas l'approcher. Il n'avait rien dit quant au fait de communiquer. Aurait on trouvé là une faille dans son plan machiavélique destiné à nous séparer ? « Tu crois qu’on se fera gronder par le chérubin ? » J'esquissai un sourire face à cette pensée. Le risque à prendre. Mais de toute manière, comme la demoiselle le fit très bien remarqué, nous n'étions pas à côté l'un de l'autre. Or, interdit de s'approcher, signifiait à peu près être dans la même pièce. Mais là, un paquet de mètres nous séparait. Elle se trouvait dans le château, moi dans le parc. Nous étions même plus éloigné que parfois lorsqu'elle se trouvait dans la cuisine, et moi dans le salon par exemple. Donc non non non, nous n'enfreignions aucunes règles. « Je prends le risque » Vive les rebelles ! Non mais oh, on n'allait pas se laisser dicter notre conduite par un angelot joufflu. « De toute manière t'as raison. C'est pas interdit. Faut croire qu'il n'a pas pensé à tout ! » Et ouais, dans les dents Cupidon. Bien que sadique comme il était, il serait foutu de nous punir quand même. Remarquez il avait probablement mieux à faire que de se préoccuper de nos petites excursions nocturnes. « Avoues, tu me guettais au balcon » dis je un sourire aux lèvres. Mais oui, forcément, si elle se trouvait là c'était juste pour mes beaux yeux. Comme si elle n'avait que ça à faire de ses nuits. |
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| Sujet: Re: ROMEO & JULIET (14.03 - 1h20) Mar 13 Mar 2012 - 21:07 | |
| - Spoiler:
« Je prends le risque. » Mon sourire s’étira à cette remarque. S’il y a bien une personne si qui je pouvais compter pour déjouer les pièges de Cupidon, c’était bel et bien Cooper. Le seul probablement apte et capable de me suivre dans mon délire nocturne. « De toute manière t’as raison. C’est pas interdit. Faut croire qu’il n’a pas pensé à tout ! » Tout à fait, le chérubin n’avait pas prévu que nous – enfin, moi – trouverions un moyen pour contourner cette interdiction. Il faut croire qu’il avait trouvé plus malin que lui en ma petite personne et à complicité de Cooper. Gloire aux rebelles ! « Avoues, tu me guettais au balcon. » Il semble tout fier de sa trouvaille, persuadé que, bien sûr, je ne fais que ça, me languir de sa présence et jouer la pauvre désespérée, attendant l’heure ou nos deux corps pourront à nouveau être en contact. C’est possible d’être plus pathétique que ça? Non, je ne crois pas. Pourtant, je ne veux pas le décevoir et préfère agréer… à ma façon. « J’attendais mon Roméo, en fait. Je ne suis qu’une pauvre Juliette en détresse, que veux-tu. » Je crois que je m’étais laissé porter par l’inspiration du moment. Un balcon, un parc, et deux êtres qui ne peuvent point s’approcher. Ce n’est pas un peu du déjà vu? Peut-être que si, mais qu’est-ce qu’on s’en fiche. « Et toi, tu n’arrivais pas à dormir en sachant que tu ne pouvais pas te glisser dans mon lit, c’est ça ? » C’était reconnu, le pauvre ne pouvait plus se passer de moi désormais.
«J’attendais mon Roméo, en fait. Je ne suis qu’une pauvre Juliette en détresse, que veux-tu. » Forcément, le lien devait être fait tôt ou tard. Dès qu'il s'agissait d'une histoire d'un balcon, de deux personnes, on pensait forcément à un moment donné ou un autre à la fameuse scène mythique dans Romeo & Juliette. « Tu n'as plus à attendre longtemps alors ! Ton Romeo est arrivé. » Grand dieu ce qu'il ne fallait pas entendre. « Et toi, tu n’arrivais pas à dormir en sachant que tu ne pouvais pas te glisser dans mon lit, c’est ça ? » C'était si évident que ça hm ? Comment pourrais je survivre sans ma dose quotidienne d'Evey ? Ce n'était pas comme si je m'étais passé d'elle la plupart de toutes les nuits hein. Mais bon, il est vrai que c'était frustrant de ne pas pouvoir l'approcher. Vous savez, comme un gosse, on lui interdit quelque chose, dont forcément il va le vouloir encore plus. C'était un peu la même pour moi. J'avais une sainte horreur qu'on me dicte mes actes. « T'as tout compris. Si tu savais, je compte les jours, même les heures, voir les minutes, qui me séparent de toi ! Te savoir si loin de moi me déchire le coeur » Quoi ? J'en faisais trop là peut être ? |
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| Sujet: Re: ROMEO & JULIET (14.03 - 1h20) Mer 14 Mar 2012 - 1:22 | |
| - Spoiler:
« Tu n’as plus à attendre longtemps alors ! Ton Roméo est arrivé. » Je le juge un instant du regard, comme si je l’analysais. Était-il digne d’être mon Roméo? Hm, il me fallait vérifier. Il pouvait peut-être se prétendre l’être, mais au fond, méritait-il vraiment l’insigne honneur d’être mon âme sœur, celui qui je partagerais un destin cruel en ma compagnie? « Pour vrai ? Tu sais grimper au mur au moins ? » C’était essentiel, vu les circonstances. Remarque, là, tout de suite, ça ne nous serait pas vraiment utile… Sinon, je me serais bien vu le mettre au défi. Mais voilà, le petit ange avait décidé de nous séparer comme Roméo et Juliette l’avait été par leur famille respective. Tout aussi cruel les uns que les autres. « T’as tout compris. Si tu savais, je compte les jours, même les heures, voir les minutes, qui me séparent de toi ! Te savoir si loin de moi me déchire le cœur. » Ma main se porta au niveau de mon cœur, et mon visage se composa un air tragique, déchiré, ému. Oh, mais le pauvre Cooper souffrait de mon absence auprès de lui. Pourquoi le sort s’était-il joué ainsi contre nous, dites-moi. Nous avait-on jeté une malédiction ? « Et que feras-tu quand ces jours, ces heures, ces minutes se seront écoulés, dis-moi, mon cher Cooper ? Quand nous pourrons enfin fêter nos retrouvailles ?» Voilà que l’envie de jouer me prenait encore. Ce n’était pas étonnant vu l’interlocuteur que j’avais. Entre nous, ça en devenait presque une habitude, alors forcément… Il était toujours prêt à embarquer dans mes idées les plus folles, je me doutais bien que celle-ci n’échapperait pas à la règle.
« Pour vrai ? Tu sais grimper au mur au moins ? » Mais c'est qu'elle douterait en plus de ma légitimité ! Quoi, ne faisais je pas un parfait Roméo des temps modernes ? N'avais je pas la tête de l'amoureux transi, prêt à tout pour sa belle ? Même jusqu'à se tuer s'il le fallait ? « Pour de vrai. Et bien sur que je sais grimper au mur. Je te le prouverais bien, si le cruel destin ne s'acharnait pas sur nous. » Dommage, je me serais pourtant fait un plaisir de la rejoindre là haut. Mettre ma vie en péril pour ses beaux yeux ne me faisait pas peur. Tans pis si je m'écrasais lamentablement comme une crèpe au sol. Mais pas de bol, je ne pouvais pas. « Et que feras-tu quand ces jours, ces heures, ces minutes se seront écoulés, dis-moi, mon cher Cooper ? Quand nous pourrons enfin fêter nos retrouvailles ?» Très bonne question. Hm j'avais un tas d'idées sur ce que nous pourrions faire lors de nos retrouvailles. « Je te serrerais très fort contre moi, pour sentir nos deux cœurs battre à l'unisson. » C'est y pas magnifique ? « Et je ne te lâcherais plus jamais, parce que je sais à présent, combien notre bonheur peut être fragile. Qu'on peut nous le retirer à tout moment. » Mais dites moi, qu'avais je bu ? Valait mieux pas qu'un candidat traîne dans les parages en ce moment, et entende nos conneries. Surtout les miennes. « Ah oui, et bien sur, je te ferais l'amour toute la nuit, avec tellement de passion, que tes cris raisonneront à travers tout le royaume. » Bim. Très belle chute. |
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| Sujet: Re: ROMEO & JULIET (14.03 - 1h20) Mer 14 Mar 2012 - 17:37 | |
| - Evey a écrit:
« Pour de vrai. Et bien sur que je sais grimper au mur. Je te le prouverais bien, si le cruel destin ne s’acharnait pas sur nous. » Je laissais entendre un long soupir de déception. Comment se refaire l’histoire de Roméo et Juliette s’ils nous étaient impossibles de s’approcher. Cupidon gâchait mon plaisir, là. Vraiment. Lui et ses putains de dilemmes. « Dommage, j’aurai tellement voulu que tu viennes me rejoindre. Je me sens si seule, là haut. » Une moue boudeuse apparu même sur mon visage. Quel talent d’actrice j’avais là. Une seconde nature chez moi, je l’avais même spécifiée lors de mon casting. Ça me venait tout naturellement, sans surjouer. On pourrait presque croire que j’y mettais tout mon cœur alors qu’en fait, je ne me forçais pas du tout. Mais en fait, la véritable question à se poser était : est-ce que je jouais vraiment? Nul ne pouvait savoir. Pas même Cooper. « Je te serrerais très fort contre moi, pour sentir nos deux cœurs battre à l’unisson. Et je ne te lâcherais plus jamais, parce que je sais à présent, combien notre bonheur peut être fragile. Qu’on peut nous le retirer à tout moment. » Trop charmant. « Hm, tu n’aurais pas oublié un truc important? » laissais-je entendre, le questionnant du regard. C’était bien beau tout ça, mais même Juliette avait besoin d’un peu plus que de beaux mots et des câlins, non ? Vivre un tel amour sans le ‘vivre’ totalement, quel intérêt, dites-moi. Les désirs charnels, ça fait aussi partie de la vie des amoureux shakespearien. « Ah oui, et bien sur, je te ferais l’amour toute la nuit, avec tellement de passion, que tes cris raisonneront à travers tout le royaume. » Me voilà rassurée, et le large sourire qui étire mes lèvres le démontre bien. À croire que je n’attendais que ça, qu’ils prononcent ces mots fatidiques, qui sont à l’image même d’une jolie berceuse à mes oreilles. « Alors il me tarde que nous nous retrouvions, mon Roméo. Pour que je puisse crier toute la nuit jusqu’à en perdre la voix. » J’appuyais mes dires d’un regard aguicheur, suivit d’un clin d’œil complice. Bon sens, si quelqu’un venait à nous surprendre, je me demande ce qu’il penserait de tout ça. Sûrement que nous avions tout deux ingurgité une grande quantité d’alcool qui nous avait largement monté à la tête. Et que nous passions nos frustrations sexuelles que nous étions incapables de satisfaire cette semaine dans ce petit discours des plus charmants. Pour l’alcool, il aurait surement tort, mais pour le reste, hm. À vous de faire votre propre interprétation.
« Dommage, j’aurai tellement voulu que tu viennes me rejoindre. Je me sens si seule, là haut. » dit elle dans une moue boudeuse. C'est que j'y croirais presque. Si on était pas lancé dans un délire complètement ridicule. Remarquez, pour ce que j'en savais, elle pourrait tout à fait se sentir réellement seule là haut. Quoi que hm elle était très douée pour trouver compagnie en mon absence. « Et moi donc. Mais je ne m'en fais pas trop pour toi. Je sais que tes courtisanes se feront un plaisir de combler le vide que je laisse » Ouais, parce que dans notre version de Romeo & Juliette, l'adultère était permis. Et non non je ne faisais référence à personne en particulier. « Hm, tu n’aurais pas oublié un truc important? » Aaah elle ne perdait pas le nord celle là. Mais qu'elle se rassure, non je n'avais rien oublié. Comment le pourrais je ? La partie de nos retrouvailles qui m'intéressait le plus, soyons honnête. Et puis quel piètre Romeo je serais si je ne venais pas à combler ses désirs. Je me ferais un devoir de satisfaire ma damoiselle, j'en mettais mon honneur en jeu. « Alors il me tarde que nous nous retrouvions, mon Roméo. Pour que je puisse crier toute la nuit jusqu’à en perdre la voix. » Dit elle en me lançant un regard aguicheur. Enfin j'imaginais, parce que bon on y voyait pas grand chose. J'apercevais vaguement les traits de son visage. Mon dieu, et si depuis tout à l'heure je conversais avec un imposteur ? Se faisant passer pour ma Juliette ? Non mais sérieusement, je n'avais rien bu, et pourtant je pensais de manière très étrange ce soir. J'en disais des conneries habituellement, mais là je crois que je battais un record. « Je t'en fais la promesse mon amour, tu ne seras pas déçue » Si tel était le cas, je ne m'en remettrais probablement jamais. J'en viendrais sûrement à me poignarder avec mon couteau de cuisine.
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