Cette semaine avait été longue et douloureuse pour moi et pourtant, en plein milieu de cette même semaine j’avais trouvé la force de transformer toute cette peine en force, en carburant pour aller encore plus loin dans cette aventure et il fallait reconnaitre que cette méthode était vraiment intelligente, elle était même révolutionnaire puisque je n’avais jamais été aussi motivé depuis quelques semaines qu’aujourd’hui. Trois candidats étaient partis pendant le prime, certains d’entre eux étaient mes amis mais la douleur occasionnée s’apaisait lentement au fil des semaines, je commençais à avoir l’habitude des éliminations après tout, mise à part un proche mais vraiment très très proche de moi je ne voyais pas ce qui pourrait me détruire comme les départs successifs de Madeleine ou Lukas l’avaient fait les semaines passées. Bref, tout ça pour dire que cette semaine j’étais bien décidé à profiter au maximum de tous les petits moments que l’on m’offrait. Trois candidats venaient d’être sortis et peut-être que je serais le suivant à l’issue de cette semaine, l’aventure arrivait également à sa fin, je pouvais commencer à le sentir puisque le nombre de personnes dans ce château avait sensiblement diminué, nous étions entrés à trente-cinq et à présent si mes calculs étaient exactes nous n’étions plus que dix-huit, mes chances d’aller en finale augmentaient après chaque élimination et c’était mon objectif après tout même si je ne serais pas dégouté de ne pas aller jusque-là… Oui, en entrant dans le château j’avais pour objectif de rester un mois entier, ce dernier était relevé haut la main puisque nous en étions à présent à sept semaines d’aventure, peut-être que je parviendrais à tenir encore une semaine pour atteindre les deux moins ? Tout ça pour dire qu’aujourd’hui j’étais particulièrement en forme, il était encore tôt, quelque chose comme dix heures et une idée de folie m’était venue en tête. Pourquoi ne pas partir à la recherche de Jackson pour l’embêter ? Cette journée avec lui durant laquelle je l’avais non seulement dégueulassé mais également embrassé –plusieurs fois– m’avait laissée un bon souvenir. Je me retrouvais bien vite dans les chambres devant un lit, le sien, il était tout seul et dormait à point fermé. Sans crier garde je lui sautais dessus. « Debout là-dedans… » Je suis fier de le réveiller alors qu’il préfèrerait surement dormir quelques heure de plus, chieur est mon deuxième prénom.

Quelle était la meilleure chose à faire quand, comme Jackson, on avait terriblement besoin de dormir ? Et bien, dormir, probablement. Le jeune homme, en tout cas, ne s'était pas fait prier pour s'endormir la veille au soir. Il faut dire qu'à force de se coucher à des heures pas possible ou même, la plupart du temps, ne pas se coucher du tout, il avait pris de bien vilaines habitudes, qui l'avaient ainsi laissé dans un abominable état. Ainsi donc, il passa pour une fois une nuit complète dans son lit. Une chose n'est pas coutume, parait-il. Et ce matin, le grand blond dormait encore paisiblement. Parce qu'il était véritablement crevé et que se lever avant cet après midi ne faisait clairement pas partie de ses plans. Après tout, peut être que de dormir autant lui permettrait de rattraper le temps de sommeil qu'il avait en retard depuis quelques temps. Alors, Jackson était encore au lit, bien décidé à y rester un bon moment encore. Mais c'était sans compter sur son camarade, Baptiste, qui en décida visiblement autrement. Car Jackson fut brutalement tiré du sommeil, alors qu'il n'avait rien vu venir. La raison ? Baptiste venait de sauter violemment sur son lit. Evidemment, une telle chose n'avait pu que le réveiller. D'ailleurs, c'était très probablement le but initial de cette opération. Jackson ouvrit alors brutalement les yeux - non sans difficulté - et lança un regard noir à son camarade. Baptiste se permit même de lui adresser la parole. Attendez, il avait vraiment envie de mourir à cette heure-ci et dans cette chambre sordide ? « T'es un malade » grogna alors Jackson, tout en se redressant péniblement dans son lit. Lui qui aurait apprécié de dormir encore quelques heures l'avait mauvaise, autant vous le dire. Se frottant les yeux, il reporta ensuite son attention sur son camarade. « Tu ne peux plus te passer de moi alors tu viens jusque dans mon lit, c'est ça ? » demanda-t-il alors, sur un ton déjà plus calme. Il poussa ensuite un soupire. Adieu grasse matinée tant désirée.

Moi être casse couille ? Totalement et je le criais bien fort à qui voulait bien l’entendre. Comme ça l’était pour Jackson je le faisais bien sûr de manière sympathique, me prendre au sérieux n’était définitivement pas mon truc. Bref, j’avais eu une envie subite comme lorsque j’avais été faire chier le blondinet sur le canapé sur lequel il profitait d’une bonne sieste –à croire que je tombais toujours au mauvais moment puisqu’il dormait tout le temps lorsque j’arrivais pour l’embêter– j’avançais de manière silencieuse prêt à bondir d’un moment à un autre, comme prévu je bondissais sur le lit me retrouvant très vite sur le beau blond bien musclé et très sexy dans son petit boxer que j’aurais pu arracher avec les dents sans qu’il ne me le demande, bien sûr il ne lui fallait que quelques minutes pour ouvrir les yeux malgré les mêmes difficultés que moi lorsque je me retrouvais dans cette situation ennuyeuse, d’un seul coup je venais à me dire que cette idée que j’avais eue était vraiment mauvaise et que je n’allais pas tarder à en souffrir, ruiner notre relation qui tenait pour le moment au bout d’un simple fil suspendu en l’air à cause d’un réveil un peu trop brutal à son goût. « T'es un malade » Je ne peux m’empêcher de sourire même s’il est un peu grognon, de toute manière il a déjà dû dormir quelque chose comme huit heures c’était suffisant pour quelqu’un en bonne santé non ? C’était en tout cas le cas pour moi. « Tu ne peux plus te passer de moi alors tu viens jusque dans mon lit, c'est ça ? » Un petit sourire amusé se dessine sur mon visage alors que je reste assis quasiment contre lui. « Merde tu m’as percé à jour… Et ça te dérangerais ? » Je ne suis pas sérieux… Enfin… Je crois en tout cas, c’est juste une manière de le repousser dans ses retranchements davantage.

C'est archi pourri désolé.

Depuis maintenant quelques temps, Baptiste et Jackson se supportaient. C'était sans doute tout aussi surprenant pour l'un que pour l'autre, mais c'était ainsi. Cela expliquait d'ailleurs probablement pourquoi Baptiste se permettait une nouvelle fois de tirer Jackson de son sommeil. Sans doute était-il loin de se douter qu'à agir excessivement de la sorte, il finirait par y laisser quelques plumes ... Car Jackson avait beau l'apprécier d'avantage, il n'en était pas moins Jackson. Et ce dernier n'était pas franchement connu pour sa patience remarque, n'est-ce pas ? Ainsi, lorsque son camarade lui sauta littéralement dessus - n'allez pas vous imaginer n'importe quoi non plus, hein - Jackson dévisagea sévèrement Baptiste. La position dans laquelle ils se trouvaient n'était d'ailleurs pas sans lui rappeler un certain moment passé dans la cuisine. « Est-ce que ça me dérangerait ? » fit Jackson, après la réponse de son camarade. Bonne question. Est-ce que cela dérangerait Jackson que son camarade ne puisse véritablement plus se passer de lui, au point d'en être réduit à se rendre dans son lit au petit matin ? Jackson afficha un sourire malicieux puis caressa délicatement la joue de son camarade à l'aide de la paume de sa main. « Pas du tout » finit-il par lâcher. Sans doute Baptiste plaisantait-il. Oui, c'était très probable, en effet. Mais qu'importe. Jackson pourrait toujours prétendre qu'il plaisantait à son tour, et puis voilà. Ce dernier réalisa subitement qu'il se trouvait en boxer. Un accoutrement confortable pour dormir mais peut être un poil déshabillé à cet instant précis. « Je devrais peut être enfiler quelque chose d'un peu plus ... couvrant ? » fit-il alors, à l'attention de Baptiste. Non pas que Jackson était particulièrement pudique, hein. Simplement, il ne voulait aucunement mettre son camarade mal à l'aise. Parce que, le concernait, ce boxer pouvait très bien rester la seule qu'il portait. Ça ne lui poserait même aucun problème.

Non, c'est très bien

Il y a deux semaines maintenant je m’étais rendu compte d’à quel point j’avais été stupide à juger Jackson sans essayer de voir plus loin que ce qu’il m’offrait c’est-à-dire rien du tout. Il était tellement con à mes yeux que lui décrocher un seul mot aurait été au-dessus de mes forces et pourtant… Il y a deux semaines nous avions commencé une conversation et au final je devais admettre qu’il me plaisait bien lorsqu’il se comportait comme ça, ensuite nous avions eu droit à une brève bataille de nourriture durant laquelle j’avais eu droit à un baiser de sa part qui en avait entrainé une dizaine d’autres, sa langue était délicieusement attirante et je n’étais pas contre l’idée de recommencer à l’occasion. Après avoir partagé un bref instant de nettoyage nous étions repartis vaquer à nos occupations respectives et ce n’était pas plus mal, je ne nous imaginais pas passer nos journées collés l’un à l’autre, je pense qu’on se taperait bien trop vite sur la gueule à mon goût parce qu’on avait des caractères qui se ressemblaient et qu’il en fallait peu pour que l’un réponde à l’autre et entraine une série de sarcasmes plus gros les uns que les autres. Pourtant en ce début de matinée je m’étais décidé à venir vers lui, il dormait ? Rien à foutre. Je lui avais sauté dessus pour qu’il se réveil et son agressivité avait vite été enfoncée dans la boue par son côté disons… Plus humain et agréable. « Est-ce que ça me dérangerait ? » Je lui souriais en signe d’approbation parce que j’avais la flemme de parler davantage pour ne rien dire, un truc que je maitrisais à la perfection je vous l’accorde. « Pas du tout » Un nouveau sourire remplaçait le précédent, je levais les yeux vers lui amusé par sa réponse. Qu’elle soit réelle ou juste sur le ton de la plaisanterie elle me plaisait bien. « Je devrais peut être enfiler quelque chose d'un peu plus ... couvrant ? » Je descendais les yeux pour regarder son boxer, d’ailleurs je ne pouvais que constater qu’il était putain de bien bâtis et que son corps m’attirait énormément physiquement. Je le regardais amusé ne bougeant pas bien que je me laissais tomber sur le coude. « Serais-tu dérangé à l’idée que je te matte ? Fais comme tu veux. » Je le regardais avec un petit sourire.

Il est possible que, durant une minute ou deux, Jackson ait songé à étrangler Baptiste de ses mains. Tout simplement parce qu'il appréciait peu d'être réveillé de la sorte, figurez-vous. Ainsi donc, Baptiste passa à coté d'une mort certaine et probablement douloureuse. Car Jackson prit finalement la chose avec le sourire, ou du moins sans s'emporter. Sans doute était-il trop tôt, à ses yeux, pour commencer à se mettre de mauvaise humeur ? Cela pouvait attendre, sans nul doute. Et puis, il fallait bien avouer qu'il avait connu pire comme réveil, tout de même. Parce qu'il se retrouvait avec un charmant jeune homme, dont la compagnie devenait chaque jour un peu plus supportable. Et dire que quelques semaines plus tôt, Jackson ne pouvait pas voir son camarade en peinture. Comme quoi, le changement peut parfois avoir du bon. Ainsi, Jackson n'eut aucun mal à plaisanter légèrement avec son camarade lorsque celui-ci ne nia pas le fait qu'il ne pouvait désormais plus se passer de lui. Que cela soit vrai ou pas, il s'en fichait pas mal à vrai dire. Simplement, Jackson avait légèrement envie de s'amuser ce matin. Oui, malgré le fait qu'il ait été tiré brutalement de son sommeil. A croire qu'il n'était donc pas toujours aussi ronchon qu'on pouvait se l'imaginer. Après quelques instants, le grand blond suggèra d'aller mettre quelque chose d'un peu plus couvrant que le boxer qu'il portait présentement. Une remarque qui insita d'ailleurs Baptiste à se rincer un peu l'oeil, d'une manière peu discrète par ailleurs. « Dérangé ? Non, absolument pas » lâcha ensuite Jackson. Lui, dérangé à l'idée d'être matté pour Baptiste ? La blague. « Alors je vais rester comme ça » reprit-il alors, un petit sourire en coin. Là dessus, Jackson laissa sa main se balader sur le t-shirt que portait Baptiste, jouant avec le col de celui-ci. « Toi, par contre, tu es un peu trop vêtu à mon goût » fit-il doucement. Il disait ça comme ça, hein.

Si Jackson était comme moi je savais qu’il me tuerait. Ouai parce que j’étais peut-être un mec sympathique, agréable à vivre mais le sommeil c’était sacré et lorsqu’on me réveillait pour rien au final j’avais tendance à être désagréable. Du coup j’avais pris quelques secondes pour me préparer psychologiquement à une mort lente et terrible comme par strangulation par exemple. Le truc c’est que tous mes efforts pour accepter cette terrible sentence étaient stoppés net parce que malgré quelques grognements sur le départ il s’avérait être très sympathique à présent. Il était parfait quoi ! Qu’il n’aille pas se monter la tête cependant, je lui trouvais peut-être de plus en plus de qualités mais il était encore loin d’atteindre la perfection à mes yeux, peut-être qu’avec une dizaine de shots de vodka on en reparlerait mais pour l’instant il restait comme les autres. Peut-être juste plus bandant. « Dérangé ? Non, absolument pas » Je quittais du regard son boxer pour rejoindre ses yeux. « Alors je vais rester comme ça » Je lui souris laissant tomber ma main contre mon torse. « C’est parfait. » Sa main vient se balader contre mon torse, je le laisse faire avec un nouveau sourire amusé et intéressé. « Toi, par contre, tu es un peu trop vêtu à mon goût » Je le regarde un instant, il est vrai que par rapport à lui je suis très vêtu. Un bas de survêt et un t-shirt, je réponds à cette demande de manière sensuelle. « Alors qu’est-ce que t’attends pour changer ça ? »

Baptiste resterait donc en vie. Telle était la décision que Jackson venait de prendre. Mais, qu'on se le dise, il aurait très bien pu y passer. Car Jacksons se serait fait un plaisir de lui expliquer combien il appréciait peu qu'on vienne le tirer de son sommeil d'une manière aussi brutale. Mais parce que c'était Baptiste et qu'il avait en ce moment même d'avantage envie de lui rouler un patin que de l'assommer, il laissa passer cet incident. Un incident qui, en fait, n'en était pas véritablement un, puisqu'il le plaçait dans une situation plutôt agréable tout compte fait. Ainsi donc, Jackson n'avait pas tellement de quoi se plaindre en fin de compte. Quoi qu'il en soit, Jackson resterait en boxer. N'ayant point l'envie de s'habiller d'avantage et voyant bien que son camarade appréciait quelques peu la vue, il renonça donc à l'éventualité d'aller enfiler quelque chose de plus couvrant. Baptiste le disait lui même, c'était parfait ainsi. Mais voilà que Jackson venait de soulever un point important : lui avait beau être plutôt dévêtu, ça n'était aucunement le cas de son camarade, qui se trouvait beaucoup trop habillé à son goût. Ça n'était pas juste que l'un puisse se rincer l'œil et pas l'autre, non ? Lorsque Baptiste lui proposa donc de remédier à la situation, Jackson laissa apparaitre un sourire malicieux sur son visage. Sans plus attendre, il débarrassa son camarade de son t-shirt, laissant apparaitre son joli torse musclé. « C'est déjà mieux » lui glissa-t-il, sur un ton espiègle. Puis, sans crier garde, Jackson inversa leur position - souvenirs, souvenirs - et se retrouva rapidement au dessus de son camarade. Là, il entreprit de lui retirer son jogging. « Égalité » reprit-il doucement, le regard planté dans celui de son camarade. Au moins, Jackson pouvait désormais tout autant profiter de la vue que Baptiste. Et ça, c'était déjà plus juste.

Comme on le disait souvent l’amour et la haine n’étaient qu’a un pas. Dans notre cas je ne pourrais pas parler d’amour mais d’attirance, oui parce qu’on pouvait bien dire ce que l’on voulait mais après cette journée dans la cuisine la seule chose à laquelle nous pensions lorsque nos pensées étaient occupées par l’autre c’était bien à lui sauter dessus pour l’emballer correctement. C’était physique on y pouvait rien et puis, j’aimais beaucoup ses lèvres je n’allais pas me plaindre de vouloir y goûter une nouvelle fois non ? Son boxer était très bien rempli et j’avais presque envie de voir ce qu’il y avait en dessous du très petit morceau de tissus qu’il avait encore sur son petit cul. Des idées pas très catholiques me traversaient l’esprit alors que je souriais amusé de voir qu’il n’allait finalement pas remettre quelque chose sur son corps dénudé. Il ne perdait pourtant pas le nord et me faisait comprendre que si lui ne s’habillait pas il faudrait bien que j’en enlève une couche ou deux pour me mettre à son niveau. Non sans le provoquer je lui faisais comprendre que s’il voulait me voir un peu moins vêtu il faudrait qu’il se manifeste. Bien sûr ce pouvoir que je lui donnais ne tombait pas dans l’oreille d’un sourd puisqu’il se manifestait très rapidement. Mon t-shirt venait bientôt rejoindre le pied du lit lui laissant admirer –ou pas– mon torse légèrement musclé parce que je n’étais pas fan des mecs trop mais vraiment trop musclés. Jackson avait le type de musculature parfaite à mes yeux. « C'est déjà mieux » Je lui souris laissant mes doigts frôler son torse sensuellement. Je me retrouve à rouler sur le lit comme lorsqu’on s’est retrouvé dans la même position à la cuisine, je sens très vite mon bas de survêt glisser sur mes genoux. De nouvelles idées me viennent à l’esprit et je ne suis pas dérangé pas cela. « Égalité » Je regarde mon boxer blanc légèrement moulant avec un petit sourire amusé passant l’une de mes mains contre ses fesses pour les caresser. « En effet… Tu ne veux pas en enlever une couche supplémentaire ? Je trouve qu’il fait chaud ? » Moi provocateur ? Totalement !

Mais que leur arrivait-il ? Qu'étaient-ils sur le point de faire ? Que diable leur était-il passé par la tête quelques instants plus tôt ? Franchement : qu'est-ce qu'on en avait à foutre ? Le plus important était qu'ils s'amusent, non ? Ainsi donc, le pourquoi du comment de cette histoire importait bien peu, du moins aux yeux de Jackson. Celui appréciait bien trop le moment présent pour se questionner sur quoi que ce soit. Il était là, désormais au dessus de son camarade, tous deux uniquement vêtus d'un boxer. Voilà qui suffisait à le mettre dans un état particulier. Et lorsque son camarade vint caresser ses fesses d'un geste de la main, il se sentit comme envahi d'une vague soudaine de désir intense. Et dire qu'il était hétéro. Putain. Baptiste s'adressa à nouveau à lui, ce qui fit étirer un sourire malicieux sur son visage. Il le provoquait, très sensuellement, et Jackson adorait ça. « Et toi, tu n'as pas l'impression que c'est moi qui fait tout depuis à tout l'heure ? » lui murmura-t-il, approchant ensuite ses lèvres des siennes pour venir les effleurer. « Si tu me trouves encore trop couvert, libre à toi d'y remédier » reprit-il, d'une voix suave. En attendant une quelconque réaction de la part de son camarade, Jackson se décida finalement à coller ses lèvres aux siennes, venant les embrasser sans la moindre gêne, tandis que sa langue faisait le reste. Ses lèvres ne tardèrent ensuite pas à dévier en direction de son cou, y parsemant de multiples baisers, puis faisait de même sur le torse de son camarade. Ses mains, quant à elles, jouaient les exploratrices et se perdaient un peu partout sur le corps de ce dernier. Jackson n'avait pour ainsi dire aucune idée de ce qu'il était en train de faire. Mais n'était-ce pas, justement, le plus excitant dans l'histoire ?