W/ SIOMHA

Pas sommeil. Ça arrive, non? Des nuits comme ça où t'as juste pas envie de dormir, de perdre ton temps à piquer un petit somme. Ou un truc comme ça. Sérieusement, Milan avait pas envie de se traîner jusqu'au lit qu'il partageait avec Oona, ça le faisait chier, il préférait se traîner dans le nid, même seul, puisque les autres étaient déjà pour la plupart au pays des songes, et ceux dont ce n'était pas encore le cas le rejoindraient sans doute bientôt. Il restait là à écouter son iPod le regard indifférent rivé vers l'extérieur, à agrémenter sa nuit d'un petit verre de whisky, ou à ne rien foutre du tout, tout simplement. Finalement, vers deux heures, il en eut marre, parce qu'il y a pas grand chose à faire dans ce château, quand t'es seul et en pleine nuit, alors il grimpa les escaliers et se tapa dans la salle de bain, vide à cette heure. Tant mieux. En soupirant vaguement, il s'approcha d'un des lavabos, posa son verre dessus, s'appuya dessus, observa un instant son reflet dans le miroir face à lui et finalement, retira son tee-shirt qu'il balança dans un coin. Machinalement, d'une main, le jeune homme ouvrit l'arrivée d'eau froide, et plongea le visage dans ses mains mises en coupe pleines de flotte, comme pour se remettre les idées au clair. Ses doigts passèrent dans ses cheveux et il s'essuya à peine le visage d'un revers de bras. Il tourna les talons, s'assit sur le meuble qui abritait l'évier, et attrapa son verre, qu'il porta jusqu'à sa bouche, le regard un peu perdu dans le vague. Finalement, ses yeux furent attirés par l'une des cicatrices qu'il avait au bras gauche. Milan, il en avait quelques unes, des cicatrices. Genre celle qu'il avait dans le haut du dos, putain. Bref, il était dans ses pensées, et tout, tout en entamant de plus en plus son verre qu'il avait rempli à la base jusqu'au bord, histoire de pas avoir à se resservir. De toute façon, c'est pas comme si quelqu'un allait venir le faire chier à cette heure.

Elle avait chaud. Horriblement chaud. Et cela n'avait rien d'agréable. Sa peau la brûlait, quoi qu'elle fasse. Qu'elle se découvre, qu'elle change de position, qu'elle tourne dans son lit ou reste immobile. C'était affreux. Et si encore cette chaleur provenait d'une séance de tripotage avec son partenaire... mais non. Ses mains n'étaient pas sur le corps de Connor et celles de Connor n'étaient pas sur celui de la blonde. Tss. Ce que ça pouvait être chiant. Quelle idée d'être partie se coucher si tôt aussi. Comme si elle avait pour habitude de se coucher à des heures raisonnables. Qu'est-ce que ça lui manquait, de ne pas dormir de la nuit et de se coucher quand tout le monde partait trimer au boulot. Malheureusement, ici, elle se faisait chier et n'avait d'autre choix que de se coucher pour tromper l'ennui. Passons. Elle crevait de chaud. Et ce n'est pourtant pas comme si elle avait trente-six couches de vêtements sur elle, juste son vieux t-shirt trop grand. Elle quitta son lit puis la chambre. Elle devait prendre une douche. Genre bien froide, pour faire taire cette fournaise. Ou bien, peut-être pourrait-elle donner une bonne raison à sa peau de brûler ? Hm, intéressant. Figurez-vous qu'en entrant dans la pièce, elle n'avait pas pu rater le fait que Milan s'y trouvait. Et il fallut seulement deux secondes à la blonde pour lier son envie de baiser et son envie de baiser avec lui. Ce n'est pas comme si elle avait caché qu'elle pourrait se le taper encore et encore que ça ne la dérangerait pas le moins du monde. Sixtine en était témoin. Si bien que sans un mot, elle avança jusqu'à lui, se positionnant juste en face de lui avant de lui lancer un regard lourd de sens. Comme pour lui faire comprendre ce qu'elle attendait de lui et qu'il n'avait pas le choix. Elle s'était suffisamment faite dégager comme ça, elle n'accepterait pas un nouveau refus. Là, elle s'empara de ses lèvres, glissant une main sur la nuque du jeune homme.

Il se demandait s'il arriverait à être un peu déchaussé par un seul verre. Merde, il était fort n'empêche ce whisky, c'est dingue qu'ils foutent des alcools pareils dans une émission. Son verre était plein, mais il doutait quand même que ça puisse lui faire un truc. Enfin, il est habitué un peu. Merde, qui était là ? La porte s'était ouverte, sans doute quelqu'un se pointait-il. À deux heures et demi du mat, presque ? Les gens avaient-ils un problème? Redressant la tête, le regard de Milan, presque agacé et accusateur, tomba sur Siomha. Mais qu'est-ce qu'elle foutait là ? Nan, en fait, il s'en foutait un peu. D'habitude, il en aurait probablement eu quelque chose à caler, mais là, nan. Il ne prit même pas la peine de lui adresser la parole, et même s'il l'avait fait, elle ne lui aurait sûrement pas répondu. C'était pas la peine de parler à cette fille-là. N'empêche qu'il s'était déjà posé la question. C'était pas possible de rien ressentir. Pas possible. Il savait de quoi il parlait. Ouais. Le blond ne réagit même pas lorsqu'elle s'approcha de lui. Pas la peine de faire le naïf, il savait ce qu'elle voulait et exaucer ses souhaits ne le dérangeait pas. On pouvait bien dire de lui que c'était son petit jouet sexuel, il s'en tapait complètement. Il avait des besoins comme tout le monde et ça aurait été con de troquer cette nana qui était prête à baiser pour rien contre une espèce de sangsue de copine qu'il fallait appeler, voir, et tout. Ça, ça le faisait juste chier. Encore, s'il avait pu trouver une fille qu'il aimait bien... mais c'était dur. Du coup, il ne repoussa pas Siomha lorsqu'elle posa ses lèvres sur les siennes, au contraire, quitte à la précipiter encore un peu plus dans son rôle de catin du château. C'était son choix, après tout, pas le sien. Il était ouvert à tout, baise, discussion, n'importe quoi. En l'occurrence, c'était baise. D'accord. Se laissant glisser du lavabo sur lequel il était perché, il lui rendit son baiser sans se faire prier, ses doigts se frayant un passage jusqu'à sa taille qu'il emprisonna contre lui.

Les intentions de la blonde n'étaient jamais bien complexes à comprendre. Pour tout dire, en matière de cul, c'était relativement simple. Et en général, le mieux était de faire avec. Il y avait bien des petits malins pour évincer ses avances, bien sûr, et c'était là une chose qu'elle avait parfaitement compris en étant dans ce jeu. Elle avait essuyé rejet sur rejet. Et c'est sans doute cela qui faisait qu'elle se comportait de la sorte avec Milan, là, maintenant. Pas qu'elle s'était déjà comportée différemment avec lui, de toute façon. Et pour tout dire, c'était l'un des nombreux points positifs de la chose. Pas de conversations, juste de la baise. Parfait. Alors pourquoi ne pas en profiter ? Ça serait vraiment con de ne pas apprécier. Si bien que quand elle l'avait vu dans cette salle de bain, seul, partiellement dénudé, chose qui n'allait pas l'aider à calmer ses ardeurs, elle n'avait pas pu s'empêcher de se dire qu'il pourrait grandement calmer ce vide en elle. Et figurez-vous que ça faisait déjà vingt jours, eh oui, vingt jours, qu'elle n'avait couché avec personne. Pas qu'elle n'avait pas essayé hein, mais visiblement, la repousser en amusait plus d'un. Soit. Au fond, peu importe hein. Puisque si Milan n'était pas traumatisé à l'idée de baiser avec elle, elle comptait bien en profiter. Donc elle avait initié ce baiser auquel il répondit sans attendre. Tant mieux puisqu'elle n'en attendait pas moins de sa part. Ne quittant toujours pas ses lèvres, elle laissa ses mains fines effleurer le torse de son camarade, pouvant le découvrir bien mieux que la dernière fois qu'elle en avait eu l'occasion, et prenant d'ailleurs bien le temps pour cela, provoquant de douces caresses ci et là sur sa peau.

Impossible de savoir ce qu'elle avait dans la tête, cette gosse. Un coup elle se jetait sur toi et te choppait la bouche sans plus de révérence, un coup elle t'ignorait totalement pendant deux semaines. Donc voilà. Ça faisait deux semaines, deux putains de semaines, peut-être même plus, il ne savait pas très bien, et la demoiselle avait besoin de goûter le plaisir de la chair. Et c'était vers Milan qu'elle se tournait, peut-être plus par défaut que par réel désir. Pas sûr que ça lui importe, cela dit. Pas sûr que ça ne lui importe pas non plus. Mais présentement, il était là, et elle était là, et c'était tout. Les conditions étaient tout à fait différentes de la première fois, tout à fait plus agréables, aussi. Pas de comparaison. Entre la neige et la chaleur de la salle de bain, la pleine journée et la tranquillité de la nuit... Nuit. Chaleur. Siomha. Ses doigts étaient légers sur la peau drôlement pâle pour quelqu'un qui passait autant de temps dehors de son torse, tout en y laissant des sillons brûlants. À l'instar de sa compagne, il laissait ses mains baladeuses redécouvrir ce territoire qu'il ne connaissait pas encore suffisamment à son goût. Aventureux, il remontait dans son dos, descendait sur ses fesses, s'introduisait sous le tee-shirt difforme qu'elle portait, effleurait sa poitrine, sans se lasser. Merde, il aimait ce corps dont il faisait l'inventaire.

Plus le désir se faisait sentir, plus les pensées s'éteignaient. Inévitablement, l'un laissait la place à l'autre. Chaque fois. Et c'était là, sans aucun doute, l'une des raisons qui faisaient qu'elle était la catin du jeu. Ses motivations n'étaient de toute façon pas à déterminer. Elle n'avait aucun compte à rendre. Et si on ne l'appréciait pas comme elle était, attitude de catin et langage de bucheron compris, eh bien, tant pis. Elle n'en ferait pas une maladie. Elle s'en foutait. Espérons que tout le monde avait bien capté ce point-là de sa personnalité. Tandis que ses doigts débutaient une promenade inlassable, que ses lèvres ne lâchaient plus les siennes, voilà que Milan entreprenait de caresser sa peau, qui n'en demandait pas moins, un frisson lui parcourant l'échine alors que ses mains se faufilaient sous sa fine couche de tissu. Et la chaleur inconfortable qu'elle avait pu ressentir auparavant se transformait doucement mais sûrement en un feu qui se trouvait être plus plaisant que chiant. Encore heureux, d'ailleurs. Puisque ça l'emmerderait pas mal de devoir se contenter de la douche froide pour délester le quelconque poids qui la pesait et enfin retrouver un brin de sommeil. En attendant, Morphée pouvait aller se rhabiller puisque les bras de Milan semblaient amplement accueillants. Mettant finalement fin à ce baiser, elle laissa ses lèvres vagabonder sur d'autres parcelles de peau, des zones facilement d'accès entre sa mâchoire et son épaule, ne s'y attardant pas, y déposant un rapide baiser pour recommencer quelques centimètres plus loin. Cela dit, elle fut rapidement de retour à ses lèvres, qu'elle embrassa une nouvelle fois avant de lui mordiller gentiment la lèvre inférieure.

Milan, lui pouvait baiser quand il le voulait. Enfin, en l'occurrence, il était à peu près sûr de ne pas le faire dans le nid d'amour, malgré qu'on puisse sans totalement être médisant l'appeler sous on autre nom, à savoir baisodrome, d'abord un peu à cause des caméras. Il s'était néanmoins surpris à oublier parfois totalement leur présence, tellement habitué à vivre avec qu'il n'y prêtait même plus attention, en définitive. Puis aussi parce qu'il était pas là pour baiser, tout simplement. Maintenant qu'il y était, il ne disait pas non à un petit coup comme ça, bien sûr. Bref, Milan pouvait baiser quand il le voulait. Pas comme sa partenaire. Faut croire qu'elle était pas soumise à l'horloge biologique que subissent toutes les femmes à cet âge. Enfin, lui, il s'en foutait un peu, tant qu'elle se ramenait pas deux mois plus tard, avec un sale air hypocrite et un petit miaulement genre "Milan j'ai ton rejeton dans le bide". À vrai dire, il n'y pensait même pas, là, tout de suite. Il l'aurait peur-être fait, dans un autre contexte, puisqu'il n'y avait pas vraiment de capotes disponibles dans le coin. Mais dans cette foutue baraque, tous les ennuis de ce genre semblaient totalement improbables, comme d'un autre monde qui resterait parallèle au leur sans jamais qu'ils ne se confondent. Non, il n'y pensais pas, et surtout pas maintenant. Il avait l'esprit ailleurs, totalement occupé à autre chose. Non. Non c'était faux. Son esprit avait déjà à moitié été déposé aux abonnés absents. Il n'y avait plus que son désir, parce qu'il savait qu'il n'y avait aucune raison qu'ils s'arrêtent, qu'ils soient ramenés à la réalité. Alors il se contentait de désirer. Encore plus lorsqu'elle partait à la chasse ainsi, dardant de baisers sa peau nue et pâle. Il avait la tête légèrement penchée mais presque aussitôt, elle se réaccapara ses lèvres, le titillant de ses dents taquines. Faut dire qu'il avait presque les lèvres plus pulpeuses qu'elle. On le lui avait toujours dit. Putain, tes lèvres. Putain, ses lèvres. L'embrassant derechef, il tira doucement sur son haut, le lui ôtant entre deux soupirs, comme frustré de devoir se séparer de ses lèvres un instant. Aussitôt, pourtant, il les quitta pour descendre, encore, encore, cou, clavicule, jouant avec sa poitrine, les mains toujours sur ses hanches, effleurant à peine sa peau.

Terriblement mieux que la première fois. D'ailleurs, c'était con d'appeler ça « la première fois ». Certes, ça avait bien été la première fois qu'ils baisaient ensemble mais le dire ainsi s'apparentait à faire de cela un événement. Alors que bon, c'était loin d'être un événement. Que ça soit dans la vie de la blonde ou dans ce jeu. Si bien que quelque part, ça semblait déplacé. Autant dire la dernière fois. C'était donc bien mieux que la dernière fois. Ce n'était même pas comparable. Là, au moins, ils n'étaient pressés ni par le froid ambiant, ni par une éventuelle interruption de la part d'un autre candidat. Si bien qu'ils avaient tout le temps du monde pour faire tout ce qu'ils souhaitaient faire. En un mot ? Parfait. Et tandis que ses mains ne se lassaient plus de toucher sa peau, que ses lèvres ne pouvaient s'empêcher de redécouvrir les siennes, Milan entreprit de la débarrasser d'une chose qui n'avait plus rien à faire là, soit son tee-shirt, trois tailles trop grand, légèrement décoloré, les coutures fatiguées, prouvant son âge. Pas une grande perte donc. D'autant plus que le tissu fut rapidement remplacé par la douce sensation des lèvres de Milan sur sa peau et elle ne pouvait pas nier le fait que c'était terriblement plus plaisant. Et plus excitant. Un léger soupir lui échappa. Pas le genre dont tout le monde avait l'habitude jusque-là, mais bien un soupir censé l'inciter à continuer. Et pour accentuer cela, sa main alla inévitablement se perdre dans sa chevelure, comme pour l'empêcher de s'éloigner alors qu'il était pourtant relativement proche d'elle. Pourtant, la moindre distance supplémentaire semblerait agaçante. Et son esprit ne pouvait s'empêcher de lui envoyer des messages très clairs : plus, plus, plus, plus, tandis que son autre main s'égara au niveau de son bas-ventre, triturant le vêtement qui l'empêchait d'en voir plus, d'en avoir plus.

Fini l'entraînement. On passait aux choses sérieuses. On se dévoilait, on apprenait à se connaître, tout entier, totalement. Milan avait bien l'intention de passer le corps de sa compagne au peigne fin, désireux d'en discerner les moindres détails. Alors il continuait de l'embrasser, encore, partout, sans se lasser, et la sentir respirer plus fort et soupirer plus fréquemment l'incitait encore plus à continuer. Parcourant sa peau avec ses doigts autant qu'avec ses lèvres, il arriva finalement aux alentours de son bas-ventre, encore protégé par un fin morceau de tissu, ce qui le frustra une seconde. Mais il ne s'inquiétait pas, il savait que dans quelques secondes, quelques minutes tout au plus, ce vêtement ne serait plus qu'un mauvais souvenir. Tout comme le jean que lui-même portait toujours. Se redressant, il captura ses lèvres à nouveau, pressé, tendu, tout en soupirs et en caresses. Il avait chaud, d'une chaleur à la fois addictive et insupportable. Inassouvie encore, ce qui se voyait de plus en plus. Incapables de rester en place, ses mains se glissaient partout où elles le pouvaient, élisant finalement résidence sur la joue de Siomha pour l'une, et sous sa cuisse pour l'autre, gardant juste le bout des doigts au niveau de ses fesses, comme pour garder comme un contact. Finalement, il sentit son jean glisser sur ses pieds, sans qu'il ne sache si c'était elle ou lui qui s'était occupé de le débrailler. Ça aurait très bien pu être sa propre initiative, étant donné qu'il était comme captivé par autre chose.

Ses doigts. Ses lèvres. Ses caresses. Ses baisers. Partout. Son corps. Sa peau. Sa chaleur. Soupir. Il n'épargnait aucune parcelle de sa peau dénudée. Il l'éraflait, l'effleurait, la cajolait. Et elle ne pouvait nier l'effet de ses doigts sur cette tiédeur, ce bouillonnement intérieur qui était à l'origine de l'empressement qu'elle ressentait. Il remonta finalement jusqu'à ses lèvres, elle prolongea ce baiser avec envie tandis que la promenade des mains de Milan la rendait fébrile, avide, impatiente. Les mains de la blonde non plus n'étaient pas en reste. Tandis que l'une d'elles s'occupait d'explorer toujours un peu plus le corps de son camarade, son autre main, elle, s'adonnait à tirer doucement sur son jean afin d'être certaine qu'il ne s'éloignerait pas, ne serait-ce que d'un tout petit centimètre. Il ne risquait sûrement pas de s'échapper maintenant, certes. Cela étant dit, le fameux jean finit rapidement sa course au niveau des chevilles de Milan. Mettant finalement fin à ce baiser, elle laissa son minois se nicher dans son cou, ne pouvant s'empêcher de déposer ses lèvres sur chaque portion de peau disponible, tandis que ses doigts se donnèrent rendez-vous dessus le derrière rempart de tissu qu'arborait le jeune homme, laissant ses mains s'y égarer, s'y promener avant de finalement dégager cette étoffe inutile en la faisant glisser en un mouvement. Les yeux rivés sur les caresses qu'elle lui prodiguait, elle continua d'embrasser son cou, son torse puis de nouveau sa mâchoire avant de retrouver ses lèvres. Et tout en poursuivant cela, elle alla ensuite s'asseoir sur le bord du meuble à côté de l'évier, amenant Milan près d'elle en entourant sa taille de ses jambes fines, avec l'idée aguichante en tête qu'il ne restait plus que sa petite culotte à dégager avant qu'elle n'obtienne ce qu'elle voulait. Et là, on pouvait dire qu'elle le voulait vraiment, vraiment beaucoup.