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 You could have it all my empire of dirt I will let you down I will make you hurt ∞ mercredi 21 mars six heures tente deux.

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Connor
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MessageSujet: You could have it all my empire of dirt I will let you down I will make you hurt ∞ mercredi 21 mars six heures tente deux.    You could have it all my empire of dirt I will let you down I will make you hurt ∞ mercredi 21 mars six heures tente deux.  EmptyLun 19 Mar 2012 - 8:56

    feat Sixtine


C'est le début du printemps. Sûrement pour cette raison que j'suis debout à l'aube, tombé du lit. Littéralement. En plein milieu d'un rêve assez troublant. J'étais dans un champs entrain de fêter le printemps, au nom de la déesse Brìghde, un feu de joie brûlait et des gens courraient pieds autour de celui-ci chantant en gaélique. Ce qui est particulièrement absurde parce qu'elle est célébré au mois de février et que je n'ai rien d'un fidèle adepte du druidisme mais soit. Les rêves sont étranges, si bien que je ne vois pas l'intérêt de perdre mon temps à essayer de chercher une signification. Je n'en ai tout simplement pas. Au lieu de cela, je me résigne à descendre à la cuisine parce que je crois bien que j'ai faim. J'ai presque rien mangé au dîner hier et du coup, mon estomac me le fait ressentir ce matin. Le nid est vide mais ça ne m'étonne pas, l'heure du micro-onde affiche à peine plus de cinq heures trente. J'suis bien le seul fou à errer à cette heure-ci. J'ouvre le réfrigérateur et les placards, j'observe, je réfléchis et sors tout un tas d'ingrédients et d’ustensiles. Je déteste cuisiner, on peut même dire que je ne suis clairement pas doué pour cela, en tout cas, j'adore me mettre dernière les fourneaux pour le petit-déjeuner. De toute évidence c'est le repas que je préfère, celui auquel j'accorde le plus d'importance en temps normal. Au bout d'une heure environ, la cuisine recèle d'un tas de nourriture, bien trop pour moi seul c'est certain. Y'en a partout, j'crois même avoir de la farine sur le bout du nez, ça me grattouille légèrement. J'ai dû confondre mon corps avec le chiffon puisqu'il est presque propre encore. C'est le chaos, y'a de l'oeuf jusque sur la porte, j'sais pas trop comment il a atterrit là. Je soupire, me frottant la tête sous l'exaspération. Merde. J'avais les mains crade. C'est le pompon. Bravo Connor, dans le genre doué on ne fait pas mieux. Et puis de toute façon, je me dis que ça ne peut pas être pire, alors je décide de m'asseoir et de manger. Le porridge va refroidir et c'est dégueulasse quand c'est froid. Je me sers une tasse de café, la cafetière vient tout juste de s'arrêter et verse les flocons et le laid chaud dans une assiette creuse. J'fais la grimace, c'est chaud et en plus c'est fade. Merde. Ma langue est en feu. J'dois avoir l'air d'un con à la tirer comme ça. Et puis j'entends des pas. Merde. J'bois une gorgée de jus d'orange pour apaiser la douleur. Les pas se rapproche, j’aperçois une petite tête blonde. La crinière plutôt. Et du peu que je distingue, je sais immédiatement qu'il s'agit de Sixtine. « Bonjour ma belle ! » J'suis de bonne humeur à six heures du mat' normal quoi. Elle par contre. Oui donc, notre accord, ne sous-entendait pas qu'on s'ignore pendant la durée de sa réflexion j'imagine. Je lui souris, même si j'suis pas sûr qu'elle soit bien consciente. Elle est pas somnambule j'espère. Putain encore un truc que j'ignore. Non j'crois qu'elle est bien là. « T'as faim ? Tu veux manger ? J'crois que je me suis laissé un peu allé. » Tais-toi donc Connor. En plus c'est pas très élégant de manger la bouche pleine. J'pense qu'elle a remarqué la table, c'est digne d'un repas pantagruélique tout ces trucs, j'peux pas avaler tout ça.
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Sixtine
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MessageSujet: Re: You could have it all my empire of dirt I will let you down I will make you hurt ∞ mercredi 21 mars six heures tente deux.    You could have it all my empire of dirt I will let you down I will make you hurt ∞ mercredi 21 mars six heures tente deux.  EmptyLun 19 Mar 2012 - 17:06

Elvis m’a encore piqué le drap. Je me retrouve sur le matelas, grelottante au milieu du lit, un bras sur son épaule en position étoile de mer qu’on a foutue au congélo. Il faut dire qu’avec ma chemise blanche XXL qui descend jusqu’à mi-cuisses, je ne suis pas particulièrement habillée pour l’occasion. Mais le printemps est là, aussi je sors les shorts, les tongues, et les tenues légères pour pioncer de mes valises. Je n’aurais imaginé que le morveux me referait ce coup là puisque d’habitude JE suis le cauchemar des autres, et je grogne en l’observant dormir paisiblement. Je me laisse un instant bercer par sa respiration, cependant les frissons reprennent leur assaut sur ma peau. Saloperie. Je jette un œil en direction du réveil numérique, constatant qu’il est à peine six heures et quart, même pas une heure pour aller bosser. Néanmoins je me vois mal le réveiller à nouveau pour nous livrer à un autre combat de drap. Lors du dernier j’ai déchiré le tissu à coup de paire de ciseaux, mais je ne suis parvenue qu’à une entaille de dix centimètres, me rendant compte que Cupicon risquait de m’éjecter pour destruction de matériel. Je me lève avec une certaine difficulté, trébuchant deux fois avant de parvenir jusqu’à la porte, me rendant aux toilettes avant de poser un pied sur les marches de l’escalier. Je m’accroche fermement à la rampe pour éviter de tomber, parce que j’ai la tête dans un nuage épais, un peu comme dans la pub pour Actimel. J’ai l’intention d’avaler un verre de jus d’orange avant de retourner me coucher, tournant la poignée pour me confronter à un spectacle plutôt inattendu à cette heure si matinale. Je dois avoir des hallucinations, être encore plongée dans un rêve, ou alors je suis morte dans mon sommeil et je me retrouve au paradis. Connor se trouve devant un petit déjeuner monumental, me gratifiant d’un « Salut ma belle » jovial et d’un sourire jusqu’aux oreilles. Vous savez, comme dans les films où le type parfait prépare les pâtisseries pour sa petite femme avant d’aller au travail et lui monte le tout sur un plateau en l’éveillant d’un tendre baiser. Un peu plus et il s’excuse d’avoir trop tardé et de ne pas avoir pu accomplir la dernière partie. Je referme aussitôt la porte, soupirant un bon coup, puis je pénètre à nouveau dans la cuisine, juste pour être certaine que mes yeux ne me jouent pas des tours. Mais non, le jeune homme est toujours là, et la nourriture aussi. Bon j’imagine bien qu’à la base il ne m’attendait pas, il faut croire que j’arrive au bon moment. Ou au mauvais, si on s’attarde sur l’état de la pièce. C’est bien un mec ça, à cuisiner comme un cochon qui se roule dans la boue. « Salut beau gosse. Si tu insistes . . . je crois que je vais devoir me sacrifier pour éviter les restes. » J’esquisse un large sourire devant sa charmante invitation, amusée par le dernier terme. Se laisser aller, c’est le moins qu’on puisse dire . . . Il pourrait nourrir un régiment avec ça ! Je m’installe toute guillerette à sa table, me servant un bout d’omelette en versant du jus d’orange pressé dans un grand verre vide. Qui l’eut cru, que je dégusterais un bon petit déjeuner en présence de Connor cette semaine, sans prise de tête ? Une coquille craque sous mes dents, et j’esquisse une petite grimace que je chasse rapidement en espérant qu’il ne s’aperçoive de rien, histoire de ne pas vexer ses talents de cuisiner. Je rectifie : que je dégusterais un petit déjeuner tout court. Je souris un instant, mon regard plongé dans le sien. Je me laisse retomber sur le dossier, découpant un morceau d’omelette avec la fourchette. « Alors, c’était bien votre petite soirée post-prime ? » Ouais, je sais tout moi, TOUT je vous dis. Je n’ai pas spécialement eu le cœur à les rejoindre, parce que bizarrement je suis quasiment certaine que j’aurais un peu plombé l’ambiance. « J’veux tous les vilains petits détails ! » Je lance ça légèrement ironique, parce que j’imagine bien qu’il ne s’y est pas passé grand-chose, les probabilités d’une partouze géante étant relativement faibles. J’espère simplement qu’Oona a pu y trouver un certain réconfort. Enfin, il va peut-être jouer le jeu et m'inventer des ragots croustillants inexistants.
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Connor
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MessageSujet: Re: You could have it all my empire of dirt I will let you down I will make you hurt ∞ mercredi 21 mars six heures tente deux.    You could have it all my empire of dirt I will let you down I will make you hurt ∞ mercredi 21 mars six heures tente deux.  EmptyLun 19 Mar 2012 - 22:34

J'ai moment d'hésitation lorsqu'elle referme la porte dernière elle. C'est mon sourire ? J'suis trop enthousiaste peut être ? Oui sûrement. En même temps il est super tôt, beaucoup trop tôt pour que je sois de bonne humeur, d'ailleurs le soleil commence doucement à se lever, c'est sympa. D'ailleurs durant le temps où je contemple le parc du château bercé par les premiers rayons de soleil printanier, la porte s'ouvre à nouveau et elle rentre. Ouf. Cette scène paraît d'ailleurs assez invraisemblable, moi qui la salut jovialement, et qui l'accueille avec ce petit déjeuner massif, comme si tout avait été écrit d'avance. Ca ressemble étrangement à un mauvais scénario de série B, les dialogues niais et la musique barbante en moins. Déjà elle répond outrageusement à mon sourire, m'imitant même. Je ris d'ailleurs légèrement à la suite de sa remarque. « Au pire te force pas, y'a bien quelqu'un que ça intéressera quand il se lèvera. » J'hausse les épaules, oui bon c'était peut être forcément excellent, mais normalement c'était pas censé être dégueulasse non plus. Personne ne s'était jamais plaint ouvertement en tout cas, d'autant que personne ne semblait se battre pour se mettre au fourneaux. Pourquoi la production ne nous a pas fournis de cuisinier d'ailleurs ? C'est une question qui mériterait d'être soulevé, ça éviterait ce genre de désastre, la chaos total, ou encore. Oui bon c'était peut être exagéré. Le monde n'était pas remplis de candidats potentiels avec des domestiques à leur ordre. D'ailleurs, je pense que le nombres de candidats ayant connus ce privilèges peuvent assurément se compter sur les doigts d'une seule main. Affamé, je ne mis pas bien longtemps à finir mon assiette si bien que je n'hésite pas à m'emparer d'un peu d'omelette à mon tour et d'une ou deux tranches de bacon grillé. Nos regards ne restent d'ailleurs pas bien longtemps posé ailleurs que dans celui de l'autre. Ne dit-on pas que les yeux sont le miroir de l'âme de toute façon ? J'suis entrain de me battre avec le bacon un peu trop fris que j'essaye de couper en vain lorsqu'elle me parle de la soirée d'après prime. « Oui c'était sympa, ça a fait du bien à tout le monde je pense. » Sur le coup, parce que le lendemain matin, le résultat était moins brillant, Esther pouvait en témoigner d'ailleurs. Finalement, je n'étais pas surpris de ne pas l'avoir vu se pointer. Sûrement pour les raisons qui m'avaient poussés à ne pas l'en tenir informé. C'est bête d'ailleurs, mais bon. Quoi qu'il en soit, elle s'empresse de réclamer des potins. Oui bon, va falloir broder, j'crois. La soirée était sympa, mais rien d'exceptionnel n'est arrivé. « Oh alors, déjà je peux te dire que Syssoï pourrait facilement devenir la nouvelle égérie pour une marque de sac à main de luxe. Il les porte à merveille. Sinon, Franckie a prit sa première cuite, du coup il a sauté sauvagement sur Moore, une femme bien foutue et on le tient plus. Ruben s'est fait épilé le torse à la cire de bougie, et du coup on était tous tellement excité par son nouveau look qu'on lui a tous sauté de dessus, tout en chantant des tubes de Michael Jackson qu'on a réussit à invoqué. Il nous a pas dit comment il était mort, mais il a possédé Gabrielle qui s'est mise à faire le moonwalk sur avec ses talons aiguilles sur le torse de Franckie. » Qu'on soit bien clair, 98% de ceci était totalement inventé, et c'est déconcertant à quel point j'avais réussi à garder mon sérieux. Comme si c'était plausible en plus. « Tu ne sais pas ce que t'as manqué. » Et puis j'avale une bouché de l'omelette et tombe sur un bout de coquille. Merde. Fichu Karma, un mensonge et il nous punit. Finalement je dépose le morceau sur le bord de l'assiette et me mordille la lèvre tout en captant le regard azuré de la jeune femme que je dévorais des yeux. « Parle moi un peu de toi plutôt, ce sera moins absurde que cette soirée. Enfin si tu le veux bien. J'sais pas, donne moi ta couleur préféré, le nom de ton premier animal de compagnie. Le film qui te fait pleurer. Enfin peu importe. » Une gorgée de café plus tard et poussait légèrement mon assiette sur le côté, à croire que la coquille m'avait coupé l'appétit.
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Sixtine
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MessageSujet: Re: You could have it all my empire of dirt I will let you down I will make you hurt ∞ mercredi 21 mars six heures tente deux.    You could have it all my empire of dirt I will let you down I will make you hurt ∞ mercredi 21 mars six heures tente deux.  EmptyMer 21 Mar 2012 - 23:00

Le pauvre Connor se débat avec son petit déjeuner, visiblement peut habitué à se nourrir de sa propre cuisine. Parce que sinon il aurait chopé le coup et il saurait comment venir à bout de son bacon dur comme une semelle, non ? J’attrape deux patates cuites à la vapeur que je découpe précautionneusement, au moins là je ne risque pas de mourir étouffée par une coquille. Enfin . . . je crois, à moins qu’il n’ait placé sa poêle à côté des aliments que je m’apprête à engloutir. Ma fourchette plane dans les airs quelques secondes durant lesquelles je pèse le pour et le contre, cependant mon estomac grogne afin d’influencer ma décision. J’avale donc un morceau de patate, constatant avec soulagement qu’elle n’est pas croustillante. Le jeune homme me rassure quant à cette soirée qu’ils ont partagée et sa nature bienfaitrice pour la plupart des candidats. Bon, tant mieux. J’écoute attentivement les derniers gossips, et je dois avouer que le jeune homme s’en sort plutôt bien. Il m’arrache trois sourires et un rire étouffé –vous avez déjà tenté l’expérience en mangeant ?-, imaginant parfaitement Gabrielle en moonwalk. Ouais, pas très crédible tout de même. « C’est tout moi ça, de rater le meilleur. » Mais non, aucun sous entendus là-dessous, soyons clairs. Non non, j’vous assure, ce n’est pas mon genre voyons. Je lance un regard à Connor, puis reprends mon activité comme si de rien n’était. En vérité je n’avais pas eu envie de fêter quoi que ce soit après le prime. Pas ce soir là, pas après avoir perdu deux candidats importants à mes yeux. De toute façon, le carton d’invitation s’était perdu en chemin, n’est-ce pas ? Ce que je prends soin d’éviter de soulever. Je saisis mon verre de jus d’orange afin d’en terminer le contenu, m’avançant sur la chaise en écartant mon assiette. Woo, une minute papillon. Est-ce qu’il veut savoir ce genre de petits détails parce que je lui ai reproché de ne rien savoir de moi ? Peut-être, peut-être pas, de toute façon, quelle importance ? Si, ça en a un peu en fait, ça voudrait dire qu’il m’a écoutée et a accordé du crédit à mes paroles. Qu’il tente de gommer ce qui –selon moi- ne va pas. Je hausse les épaules, un peu mal à l’aise étant donné que malgré tout je déteste parler de moi. Aussi j’en viens à me traiter mentalement d’idiote, si je suis la cause de ce soudain intérêt. « Orange. » Il aurait pu s’en douter, c’est forcément quelque chose de vif, qui pète les yeux. « Comme ma caisse. » Je sais, c’est la honte de se balader dans une poubelle qui ressemble à une mandarine pelée, mais j’assume totalement. Il aurait aussi pu croire que c’est le vert, remarque. « Oscar, pour Wilde, un poisson rouge qui est mort au bout de trois semaines parce qu’il n’a pas compris que la bouffe en bloc, ça se mange. J’étais partie en vacances. » Pauvre auteur de Dorian Gray, il avait du se retourner dans sa tombe en voyant attribuer son prénom au poisson le plus con de la terre. J’avoue qu’acheter un animal trois semaines avant de m’absenter pour les vacances de Noël n’était pas l’idée la plus intelligente que j’ai eue. Tel maîtresse, tel poisson. Je prends un air peiné en repensant à ce pauvre être que j’avais retrouvé en décomposition dans son bocal. Un souvenir bien triste. « Je pleure devant 80% des films, sauf les films d’horreur, c’est pour ça que j’adore ça. Je les connais tous par cœur, mais je préfère ceux qui mettent en scène des zombies. » Chacun ses goûts, n’est-ce pas ? Je parle en m’animant, visiblement passionnée par ce que je suis en train de raconter, mais je me calme rapidement en constatant que ce que je dis est chiant à mourir. Bon, c’est à moi là, non ? Mais soyons clairs, je ne me contenterais pas de choses aussi insignifiantes. « Le nombre de frères et sœurs. La personne la plus chiante de ta famille. Ton plus grand moment de solitude. La chose la plus folle que tu ais faite par amour. » Et non, je tiens à préciser que nous n'allons pas à nous mettre à reproduire la chorégraphie Dirty Dancing au milieu de la cuisine. Ca fait beaucoup là, non ? Bof, j’ai le temps. Je pose mes coudes sur la table, posant mon menton dans le creux de mes deux paumes collées l’une à l’autre, une mèche de cheveux glissant sur ma joue.

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Connor
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MessageSujet: Re: You could have it all my empire of dirt I will let you down I will make you hurt ∞ mercredi 21 mars six heures tente deux.    You could have it all my empire of dirt I will let you down I will make you hurt ∞ mercredi 21 mars six heures tente deux.  EmptyJeu 22 Mar 2012 - 18:00

Je manque de m'étrangler avec le café que j'suis entrain de déguster lorsqu'elle fait une remarque totalement banale à propos de la soirée. Mais étrangement, je peux pas m'empêcher de sourire bien que j'ai toujours la tasse devant la bouche, mes yeux ne trompent pas j'imagine. Je me mordille la lèvre et me contente d'hausser simplement les épaules. Pas chance effectivement. J'sais pas comment interpréter le haussement d'épaule de la jeune femme par contre quand je lui propose de répondre à mes questions. Il faut dire que dans notre cas la case on apprend à découvrir l'autre a été sauté au profit de, j'crois que j'ressens des trucs pour toi et ça me dépasse. Bah oui parce qu'on se connait pas en l'occurrence. Y'a comme un malaise quelque part, ainsi j'ai juste envie de réparer ce dilemme et peut être. Non j'espère secrètement que cette attention soit prise comme une tentative de sauvetage de ma part, sauvetage de cette pseudo relation que l'on entretient pas vraiment mais qui a de nombreux risques d'être avorté bien trop tôt à mon goût. D'accord mes questions sont loin d'être pertinentes, pourtant elles sont assez éloquentes à mes yeux. Je l'écoute religieusement m'avouer qu'elle préfère le orange. Orange, jaune, vert, mon doute se portait sur ces trois couleurs. Pétillante et peu discrète, totalement à l'image de la jeune femme en somme. Je dois lui fournir une grimace étrange lorsqu'elle avoue posséder une voiture de la même couleur. J'sais pas trop ce que j'ai voulu traduire en réalité. Nouvelle gorgée de café, nouveau sourire à l'évocation du poisson rouge. Ne jamais confier un chiot à la jeune femme, voilà une information importante tout à fait pertinente. Peut être que j'exagère en réalité. J'suis fasciné par son enthousiasme, j'peux pas m'empêcher de sourire lorsqu'elle s'agite à propos des films de zombies. Bon ma série de question étant terminé j'suppose que c'est à son tour de me lancer un interrogatoire. Je quitte la table quelques secondes afin de me servir une nouvelle tasse de café. J'profite du voyage pour avaler ma dose de pilule quotidienne et puis je prends à nouveau place face à Sixtine. Je me penche en avant afin d'atteindre son visage et dans un geste anormalement mécanique et naturel je replace la mèche de cheveux qui vient tout juste de se faire la malle. « Une petite soeur. » Je répond tout en m'installant comme il le fallait sur ma chaise. Je l'ai déjà évoqué d'une manière tout à fait particulière lors de notre conversation dans la salle de musique. Je me mors l'intérieur de la bouche réfléchissant plus particulièrement à la question suivante. « Ma soeur, elle est en pleine crise d'adolescence, je te laisse imaginer les dégâts. » Mais à vrai dire j'ai longuement hésité avec ma mère qui ne peut pas s'empêcher de vouloir avoir le dernier mot sur chaque détail de ma vie. Mon plus grand moment de solitude ? Là c'est dur. Je ferme un oeil, oui c'est de cette manière que j'arrive pleinement à me concentrer, faut pas chercher. « Le jour où j'ai cru qu'Harry Potter était le petit frère caché de Joey Potter, tu sais la fille qui s'introduit par la fenêtre de l'autre abruti de Dawson qui vit dans sa (crique) Creek. » Et le pire dans tout ça c'est que j'suis entrain d'avouer ce truc sur une chaîne de télévision britannique. La honte en somme. J'ai pas vraiment besoin de réfléchir pour la question suivante parce que c'est tout frais. « Avouer à une femme que je connais vraisemblablement pas que je n'arrive plus à me passer d'elle et que je ressens des choses totalement inexplicables à son sujet devant des milliards, ou millions peu importe, de téléspectateurs, mes proches et les siens que je connais pas plus. » Je baisse légèrement les yeux, particulièrement gêné par cette situation. Et puis finalement je les relève pour capter une nouvelle fois son regard dont je n'arrive plus à me détacher. « J'suis jamais tombé amoureux, j'suis même pas sûr de savoir ce qu'est l'amour, le vrai. Par contre j'sais que ma déclaration était totalement folle alors... » J'sais pas trop ce qui me pousse à me justifier, mais j'en éprouve le besoin peut être pour éviter de créer un malaise qui n'a pas lieu d'être, puisque je n'essaye pas de l'influencer dans sa décision, je me contente de répondre en toute honnêteté à ses questions. Bon d'ailleurs c'est à mon tour il me semble. Je me lance sans plus attendre. « Ton plus gros regret. Ce dont tu es la plus fière à l'inverse. Ta différence, force ou faiblesse ? Ton rapport à l'argent. Et dernière question pour la route : nos enfants, tu les appellerais comment ? » Oui bon d'accord, celle-ci c'est pas vraiment une question, d'ailleurs j'peux pas m'empêcher de sourire, malicieusement, me cachant même dernière ma tasse, ce qui est particulièrement idiot si on considère la taille de ce machin.

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