► Le 21 mars, 16h37, en compagnie de Jackson.
16h12. 16h13. 16h14. Soupir. Les minutes passaient lentement et rapidement en même temps. Elle s'ennuyait tout en étant perdue quelque part dans sa petite bulle. Étrange. En face d'elle, le tic-tac de la pendule lui rappelait que les secondes passaient. Elle observait la petite aiguille bouger cinquante-neuf fois avant que l'aiguille des minutes bouge en même temps que la première. 16h25. 16h26. 16h27. Que pouvait-elle bien faire à une heure pareille ? Hm. Bonne question. Décidée à bouger, elle se leva, trainant dans les couloirs, passant d'une pièce à une autre. Dans le meilleur des cas, elle trouverait une salle vide de monde. Ça serait encore le mieux. La solitude lui plaisant toujours autant, effectivement, ça serait parfait de se retrouver seule. N'étant tentée par aucun lieu en particulier, elle continua son chemin et rapidement, elle se retrouva à l'extérieur. Ça caillait. Génial. Peut-être aurait-elle dû prendre un manteau ou au moins une veste, certes. Le truc étant que ses jambes l'avaient menée à l'extérieur sans qu'elle n'y pense vraiment. Alors, tant pis si elle attrapait un rhume, elle s'en remettrait. Elle continua de marcher jusqu'à s'arrêter près d'un banc. Ouais. Bon. Elle avait bien envie de s'asseoir. Ce qu'elle fit. Et encore, le temps passa. Trop rapidement. Trop lentement. Observant les environs du regard, elle remarqua Jackson. Sans aucun doute qu'il l'avait vue aussi. A moins qu'elle ne soit devenue invisible sans même s'en rendre compte. Elle plissa les yeux, comme pour le dissuader d'avancer davantage dans sa direction. Mais non, il continua. Elle mima alors le fait qu'il fasse demi tour avec deux doigts, l'incitant ainsi à reprendre sa marche dans le sens inverse, esquissant ensuite un mouvement de la main signifiant « allez, dégage, zou ». Soupir. Elle avait bien envie de solitude, là, quand même.

Jackson s'emmerdait. Et quand il s'emmerdait, il s'emmerdait à fond. Si bien qu'il lui fallait absolument trouver quoi faire des dix doigts, sous peine sinon de déprimer dans un coin. Ainsi, le grand blond - qui se trouvait allongé sur son lit depuis une bonne heure déjà - décida qu'il était grand temps pour lui de bouger ses fesses et de tâcher de trouver une occupation. Il marcha alors à travers le château, jusqu'à opter pour une petite sortie en extérieur. Là, il se balada tranquillement, regardant autour de lui et profitant de l'air respirable auquel il avait à faire ici. Mais alors qu'il en vint une nouvelle fois à se demander ce qu'il pourrait bien faire pour s'occuper un petit moment, il aperçut Siomha, droit devant lui, assise sur un banc. Voilà qui était parfois. Lui qui cherchait justement quoi faire allait sans doute pouvoir se divertir un petit peu. Un fin sourire naquit alors sur ses lèvres tandis qu'il avança en direction de la jeune femme. Celle-ci ne sembla d'ailleurs pas tellement enthousiaste à l'idée de le voir débarquer, car elle le pria rapidement de faire demi-tour à l'aide de ses doigts. La blague. L'anglais fit alors mine de n'avoir rien vu, et continua d'approcher de sa camarade. Et l'ultime geste de cette dernière n'y changea rien. Finalement, il s'assit à ses cotés, poussant un léger soupire. Pas un soupire d'agacement, non, plutôt un soupire de soulagement. Il savait désormais quoi faire, alors il était plutôt serein. « Je sais que tu te sentais un peu seul. Et comme je suis bien connu pour être un véritablement amour, je me suis dit que je pourrais peut être te tenir compagnie et chasser ta solitude. » Ah la la, il abusait un peu de l'ironie ces temps-ci. Mais il le vivait bien, sachez-le. Posant son regard sur sa camarade, il s'attendait à plusieurs réactions de sa part : ou bien elle se mettrait à soupirer et l'ignorerait, ou bien elle répliquerait avec tout autant de sarcasme. A moins qu'elle décide de se barrer. Mais c'était déjà moins probable.

Vous avez remarqué comment c'est toujours quand on veut le plus de la solitude qu'on ne l'obtient pas ? C'est bien souvent cela qui arrivait à Síomha. Certes, elle avait un besoin constant de solitude, mais cela ne changeait rien au fait qu'on venait la faire chier pile quand c'est tout ce qu'elle ne souhaitait pas. Jackson, lui, semblait adorer emmerder le peuple. Soit ça, soit il était con. Allez savoir. Quoique, c'était peut-être bien les deux. Elle ne savait pas. Et puis, elle s'en foutait, donc bon... La blonde avait tenté de dissuader Jackson de l'approcher, mais cela eut l'effet inverse et en quelques enjambes supplémentaires, il se retrouva assis, à côté de Síomha. Elle porta son regard sur lui, le fixant avec insistance, un sourcil soulevé, comme si cela allait suffire à le rendre mal à l'aise et le faire dégager. Soupir. D'accord, il n'allait pas dégager de suite. Noté. « C'est tellement adorable de ta part. » Sa voix était particulièrement ironique, bien sûr. Elle voyait difficilement comment Jackson pouvait être associé au terme adorable. C'est comme si on qualifiait la blonde de prude, vous voyez ? Totalement improbable. « Tu n'as pas autre chose à faire, plutôt ? Je ne voudrais surtout pas te faire perdre de ton précieux temps. » Ton monotone. Regard inexpressif. Pourtant, oui, elle lui demandait de dégager. Histoire de faire une faveur aux deux personnes en présence. Oui, ça serait aussi bien pour l'un que pour l'autre.

Faire chier son monde ? Une vocation pour Jackson. Gonflé quand on sait que ce dernier ne supportait aucunement qu'on l'emmerde en retour. Ca allait dans un sens, et pas dans l'autre. C'est tout. Aujourd'hui, sa victime serait donc Siomha. Ah, Siomha. Déjà qu'elle ne le portait pas dans son coeur, le comportement du grand blond n'irait certainement pas arranger les choses. Mais, en toute honnêteté, il n'en avait rien à foutre. Ainsi, il n'aurait aucun scrupule à s'imposer et à abuser de la patience de sa camarade. Il avait décidé d'être chiant, alors il le serait. Jackson prit donc place aux cotés de la jolie blonde, prétextant ne pas vouloir la laisser avec sa solitude. Quelle bonne blague. En réalité, il voulait simplement l'agaçer. Le reste lui importait bien peu. « Je sais, je sais. Et dire que les gens me prennent pour un connard, alors qu'en fait, j'ai un très bon fond. » Bien sûr Jackson, bien sûr. Bien entendu, l'anglais se montrait là particulièrement ironique. Il n'était quand même pas stupide au point d'imaginer avoir un quelconque bon fond, hein. Et probablement que sa camarade non plus. Et heureusement, d'ailleurs. « Quoi ? Alors, je viens d'arriver et déjà, tu me chasses ? » Jackson prit là une mine légèrement outrée, mais vraiment très légèrement. Il n'allait quand même pas s'improviser comédien simplement pour ses beaux yeux, hein. « Figure-toi que j'ai justement du temps à perdre cet après midi. Et vu que ta compagnie est toujours des plus plaisantes ... » Allez, encore une pointe d'ironie. A la rigueur, le seul moment où Jackson avait trouvé la compagnie de Siomha agréable, ce fut sur ce fameux matelas, dans la cave. Quoi qu'il en soit, si elle essayait sérieusement de le faire partir, elle perdait clairement son temps. Jackson était là, et il y resterait. Que cela lui plaise ou non, bien sûr.

De toute façon, si ça n'avait pas été Jackson, ça en aurait été un autre. N'importe lequel. Un abruti serait venu sur ce banc, à côté d'elle alors qu'elle n'avait pas besoin de compagnie dans l'immédiat. A la rigueur, une bonne bouteille de téquila. Ouais, elle ne refuserait pas la téquila. Mais c'était tout. Alors, forcément, elle accueillit l'arrivée de son camarade en un soupir qui n'avait rien d'encourageant. Oh. Bof. A force, elle avait l'habitude et elle savait qu'elle ne devait plus trop compter sur sa solitude. Soit. Et si elle ne discernait pas de l'ironie dans sa voix, elle s'inquièterait sérieusement pour lui. Ouais, ou pas. Mais lui laisser l'illusion qu'il était quelqu'un d'adorable avec un « très bon fond » serait synonyme de non-assistance à personne en danger. Ni plus, ni moins. « Bien sûr. » répondit-elle vaguement d'une voix adorablement ironique. Tss. Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre. Si elle le chassait ? Naaaan. Si, totalement, en fait. Loin d'elle l'idée de vouloir être méchante, mais on ne pouvait pas dire que Jackson était de très bonne compagnie. Ouais. A part faire chier le monde, il savait pas faire grand chose. Soit. Elle leva les yeux au ciel. Síomha n'était pas du genre à se laisser emporter facilement et il devrait réellement y mettre du sien pour véritablement l'agacer. Sans doute le savait-il déjà. Et donc, monsieur avait du temps à perdre. Tant mieux pour lui. Mais pourquoi tout le monde voulait perdre son temps avec elle ? Dingue. « Mais bien sûr. Puisque je suis adorable avec un très bon fond, moi aussi. » Elle était ironique à son tour, bien entendu. Elle n'était pas dupe ou stupide au point de se trouver adorable ou attachante ou toute autre connerie. Et heureusement d'ailleurs, puisqu'elle ne voulait en aucun cas l'être. Elle préférait de loin sa réputation de catin. Ouais, carrément.

Alors que quelques jours plus tôt, Jackson avait prétendu être « un ange » lors d'une conversation avec le singe de la maison, voilà qu'il prétendait ici être un « véritable amour », un mec « adorable » et ayant un « très bon fond. » Rassurez-vous, lui même ne croyait pas un traitre mot de ce qu'il pouvait avancer. Tout simplement parce que le temps lui avait prouvé qu'il n'était absolument pas de ce genre là. Son truc à lui, c'était plutôt d'être un impitoyable connard, un mec sans cœur et sans scrupule. Ça, c'était Jackson. Pas forcément l'authentique Jackson, mais disons le Jackson qui se montrait le plus présent. C'était en tout cas ainsi qu'il se présentait et que les gens semblaient le voir. Et disons que ça lui allait. Siomha ne croyait probablement pas un seul mot de ce qu'il disait, et heureusement d'ailleurs. En même temps, elle était assez bien placée pour savoir que Jackson était un emmerdeur, et certainement pas un type sympathique et franchement plaisant. Elle s'était sans doute fait une opinion à son sujet depuis bien longtemps, et certainement loin d'être bonne. Tant mieux, tant que la réciproque était vraie, vous savez ... Quoi qu'il en soit, Jackson avait comme la désagréable impression que sa camarade le chassait. Comprenez qu'étant arrivé depuis une ou deux minutes, il se sentait blessé qu'elle cherche d'ors et déjà à le faire déguerpir. Mince alors, n'appréciait-elle pas sa compagnie ? Apparemment non. Dommage. En tout cas, Jackson affirma que sa compagnie à elle était des plus plaisantes. Okay, c'était un beau mensonge, ou de l'ironie plutôt. Mais ça, elle l'avait probablement compris à l'instant même où ces paroles sortirent de la bouche du grand blond. D'ailleurs, elle ne se fit pas prier pour user de tout autant d'ironie que lui. « Les gens se trompent complètement à notre sujet » fit-il alors, tel un constat désolant. Ouais ouais, bien sûr qu'ils se trompaient. Ou pas, hein. « On voit en nous le pire du pire, c'est franchement triste » reprit-il. Oh bon sang, un peu plus et il se mettait à pleurer. Non, pas du tout en fait.

Eh bien, cela n'étonnerait sûrement personne si on apprenait que Síomha n'était pas très conciliante. Elle n'avait pas envie d'avoir à supporter qui que ce soit, tout comme elle n'était pas d'humeur à prétendre être intéressée par une conversation stupide. Vraiment, elle préférait le silence. Les discussions, ce n'était vraiment pas son truc. Rien à faire, elle n'en voyait pas l'intérêt. Surtout si c'était pour raconter ce genre de conneries. Personne n'était assez stupide pour penser sérieusement que Jackson était quelqu'un d'adorable. A moins que cette personne soit débile et naïve en même temps. Et encore... Le blond laissait clairement paraître qu'il était un véritable emmerdeur de première. Noté. Et il était clair que Síomha n'était pas non plus une personne qu'on qualifiait de gentille ou de mignonne, ou d'agréable compagnie. Elle n'était qu'une conne, qu'une catin, qu'une pute de bas étage. Voilà. Et elle assumait totalement. Chose qu'elle avait bien prouvé depuis pas mal de temps déjà, hm ? Alors elle ne voyait pas l'intérêt de prétendre le contraire, que ça soit pour faire la conversation ou autre. Point de discussion dans l'immédiat, elle n'en avait pas envie. Si bien qu'elle se contenta de lever les yeux au ciel après ses paroles. Soupir. Elle n'avait pas envie de faire semblant d'avoir envie de parler aujourd'hui. Ces derniers temps, elle avait beaucoup parlé. Peut-être cela ne s'était pas vu, mais c'était pourtant bien le cas et elle en avait marre. Elle n'avait plus envie de papoter davantage pour ne rien dire ou de prétendre répondre de bon cœur. Non, c'était fini ça. Si elle n'avait pas envie de parler, elle ne parlait pas. Comme c'était le cas ici.

Vous pensez bien que si Jackson se permettait de prétendre qu'il était quelqu'un d'absolument adorable, c'était bien parce que, justement, il était tout le contraire. Disons qu'il n'était pas du genre à saluer ses voisins, à tenir la porte aux mémés boiteuses ou à rendre service à qui que ce soit. Qui plus est, il aimait également faire chier son monde et prenait même un certain plaisir à le faire. Ici, par exemple, Jackson aurait parfaitement pu déserter le parc et aller s'occuper autrement qu'en tenant compagnie à une personne qui n'en avait visiblement pas la moindre envie. Oui, il aurait parfaitement pu. Toutefois, et puisqu'il avait bien envie de s'imposer et de tester la patience de sa camarade, il préféra rester. Dites vous bien que lui même n'était pas certain de pouvoir supporter durablement cette conversation, pour la simple et bonne raison que converser n'était pas l'une de ses activités favorites non plus, mise à part quand il en profitait pour titiller légèrement les autres. Ici, point de vannes ou piques douteuses, non. Simplement une discussion pleine d'ironie et pas tellement passionnante en plus de ça. En gros, si il ne tenait pas au fait d'emmerder un peu Siomha, il se serait tiré d'ici en vitesse, et ce, depuis déjà bien longtemps. Mais alors qu'il attendait au moins de la part de la jolie blonde un tant soit peu d'implication, il fut presque déçu que celle-ci se contente de soupirer puis de lever les yeux au ciel, sans ajouter quoi que ce soit. Doh, quelle déception. « Tu me le dis si je te fais chier, hein » fit-il alors. Soyons clairs, à cet instant précis, Jackson était sûr de deux choses : la première, c'était que sa présence n'amusait pas du tout Siomha et qu'elle avait même tendance à la déranger fortement; et la deuxième, c'était que celle-ci préférait user de sarcasme et de faux semblants plutôt que de lui parler sincèrement. Pour autant, il lui tendait là une perche. Allait-elle la saisir ? Suspense.

Si Jackson la faisait chier ? Tss. Bien sûr que non. Il était tellement un amour, hm ? Comment pourrait-il être pénible ou agaçant ou quoi que ce soit de négatif ? Impossible, voyons. C'était tout bonnement improbable... Non, en vrai, il était vraiment chiant. Pas suffisamment pour faire ciller la blonde, mais sa présence même était pénible. Sans doute puisqu'elle avait besoin de solitude dans l'immédiat et qu'il se faisait un malin plaisir de lui en priver. Chose qui lui donnait davantage encore l'envie d'être seule. Cercle vicieux. Quoi qu'il en soit, elle n'allait pas faire l'effort de lui accorder davantage d'attention. Il avait voulu venir la faire chier. Eh bien, il allait bien vite remarquer que non seulement, il lui en fallait plus que ça pour être réellement ennuyée, mais qu'il allait aussi sans doute se lasser avant elle. Ouais, quelqu'un qui ne répond pas quand on essaye de le faire chier, ça doit pas être drôle, non ? Elle supposait que non. Disons, qu'elle, au moins, n'emmerdait pas les gens par pur plaisir personnel alors elle ne saurait dire l'effet que cela procurait à Jackson. Peut-être qu'il prenait son pied comme ça. Après tout, elle ne savait pas quel genre de dingue il était. Toujours est-il qu'elle ne comptait pas lui faire un peu plus plaisir encore en réagissant. C'était sans doute ce qu'il voulait, non ? Qu'elle réagisse ? Alors c'est tout ce qu'elle ne ferait pas. Ce n'est pas comme si c'était contraignant pour elle, ne pas parler, c'était un peu comme une seconde nature. Elle pourrait passer des jours et même des semaines sans ouvrir la bouche pour discuter. Alors que Jackson continue, qu'il tente encore de l'emmerder si ça l'amusait, elle s'en foutait pas mal.

Okay, Siomha faisait de la résistance. Pourtant, Jackson mettait tout son cœur à la faire chier, croyez-le bien. Bon d'accord, peut être pas tant que ça, mais disons qu'il s'en donnait un minimum les moyens. Mais rien à faire, Siomha s'était enfermée dans un profond mutisme, si bien que toute parole sortant de la bouche du grand blond n'obtenait désormais plus la moindre réponse. Pour le coup, ce dernier était bien embêté. Ça ne se passait pas comme il l'aurait voulu, et ça l'agaçait très légèrement. Mais plutôt que de le montrer, il gardait perpétuellement cette mine neutre et inexpressive. Ainsi, Siomha ne remarquerait probablement pas qu'il trouvait désolant qu'elle ne collabore pas à son passionnant projet, dont le but était des plus simples : l'emmerder. Bon, qu'allait-il faire alors ? La laisser tranquille et retourner vaquer à d'autres occupations ? Ou insister encore un peu, toujours dans l'espoir de lui arracher un ou deux mots ? Il n'en savait trop rien. Ainsi, il cessa de parler pendant quelques instants. Et croyez bien que c'était tout aussi reposant pour lui que cela devait l'être pour la jeune femme. Puis finalement, et alors qu'il songeait véritablement à se lever de ce banc sans dire quoi que ce soit de plus, il eut une petite idée. Rien d'extraordinaire, mais disons que c'était un peu sa dernière carte. Après ça, si vraiment ça ne fonctionnait pas, il se résoudrait à abandonner la partie, à regret bien entendu. Alors, Jackson se décala légèrement histoire de se rapprocher de sa camarade, puis vint poser une main sur la cuisse de celle-ci. Gonflé, le Jackson ? A peine. Oh, qu'elle ne fasse pas sa sainte-nitouche avec lui, il était encore bien placé pour savoir qu'elle aimait ce genre de contacts. Sauf si on l'avait transformée pendant la nuit, ce qui était toutefois peu probable. Jackson approcha alors ses lèvres de l'oreille de sa camarade, où il y murmura quelques mots. « Si tu ne veux pas parler, on peut toujours s'occuper autrement ... » Aucun sous-entendu là dessous, bien entendu. Et non, Jackson n'avait aucunement dans l'idée de se prostituer pour réussir son défi. Quoi que ...