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 FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï

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Moore

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MessageSujet: FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï   FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï EmptyLun 9 Avr 2012 - 2:32

Le Lundi 9 avril vers 13h45 ~
C'était terminée. L'aventure était terminée pour moi. C'est pas ce qui me peinait le plus parce que de toute manière ça allait bientôt être la fin. Soyons clair si qui me fait vraiment chier, mais vraiment c'est cet argent que je perd. J'aurais pas cracher dessus mais c'est comme ça. Les choses était différentes maintenant que je n'étais plus en lice. Y avait plus la pression mais surtout l'aventure ne me semblait plus aussi intéressante je ne la vivait plus. Mais j'étais tout de même contente de rester cette dernière semaine et de la partager avec Syssoï notamment. Il va gagner, il doit gagner maintenant. Au moins le point positif c'est que ces connards de téléspectateurs bientôt il verront plus ma gueule et bientôt j'arrêterais de penser qu'ils passent leur temps à nous juger. Ce matin j'avais décidé de commencer à rassembler mes affaires pour être certaine de ne pas perdre de temps avec ça et de ne rien oublier. J'entasse mes vêtements dans mes valises plié à la va vite je garde dans la penderies les tenues que je pense utiliser durant toute la semaines. Puis je passe par la salle de bain et range tout mes produits de beauté dans ma trousse de toilette.. Hm ça c'est pas à moi mais cette crème est miraculeuse alors je l'embarque m'en fiche à qui ça appartiens. Il est pas nouveau que l'idée de propriété m'échappe légèrement non ? Connor vous en dira tant. Une fois mes affaires rassemblé je me décide à trouver quelque chose à faire. Bon je vais manger mais après faut que je trouve autre chose à faire. Pourquoi pas embêter une dernière fois Franckie. A cette idée un sourire s’élargit sur mon visage. Je me mordille la lèvre inférieur toute joyeuse à propose de cette idée je vais lui faire peur en disant que Dieu le surveille et qu'il est pas content de lui parce qu'il a embrasser trop de personne. Oh ouais. Je ris toute seule en dévalant les escalier pieds nus comme toujours. J'entre dans le salon à sa recherche hm pas là. Il doit être dans la cuisine entrain de chercher la dernière plaquette de chocolat dans le mauvais tiroir comme d'habitude. J'entre dans la cuisine. « AHAH FRAN... » Ben non il est pas là. Au lieu de ça derrière moi je sens le corps de quelqu'un d'autre. Et l'odeur le trahit, cette eau de Cologne ne peut être que lui. Ruben. Hm, j'esquisse un sourire et le contourne rapidement. Je sens qu'il essaye de me piéger pour qu'on se parle. Il me cours après je crois. Je me retourne il m'interpelle. « OCCUPÉE. » criais-je aussi fort que possible avant de claquer la porte du château et me dépêcher de me cacher quelque part. Oui c'est puéril mais je m'en fiche. Par contre il fait pas très chaud et je me retrouve habillé d'un débardeur blanc ample et totalement dépourvu de soutien gorge, d'un jean gris foncé, et je suis toujours pieds nus. Je me retourne il a décider de laisser tomber puisque je le vois pas. Je marche plus tranquillement et me frotte mes bras nus pour me réchauffer. Où est-ce que je vais comme ça ? Hm bonne question. A défaut d'emmerder Franckie aujourd'hui je vais aller emmerder Cupicon non ? Allez on y va. Je presse vers sa petite cabane de l'amour parce que je commence à être geler. J'ouvre la porte et m'installe sur le fauteuil. Je regarde la caméra. Hm je reste sans voix. C'est la première fois que j'y fais un tour sans y être invité par le petit Ange. Et je vois ça plus comme une cachette qu'autre chose. Donc je me tais et espère ne pas être trouvé. Mais qu'est ce qu'on se fait chier quand même. Je me recroqueville sur moi même, les yeux en alerte au moindre bruit indiquant la provenance de quelqu'un mais pour l'instant j'ai l'impression que je me fais des films. Ah bah non, la porte s'ouvre. Machinalement je me cache les yeux comme si j'étais totalement caché à la vu de cette personne. C'est con hein. En plus c'est Syssoï alors c'est encore plus con. Je ris. « Je joue à cache-cache. Je suis forte ? » dis-je sur le ton de la plaisanterie, mais lui comprendra que c'est bien plus qu'une plaisanterie. Un aveux, du comme quoi je me cache, je fuis cette réalité. « Viens là que je touche ces cheveux qui on faillit disparaître si je t'avais fais promettre ce truc. » dis-je en tendant mes deux mains vers lui les yeux pétillant et un rire sur les lèvres. Parce que j'étais plus dans la course et ces beau cheveux non heureusement que c'était une blague. La je me dis que je vais retrouver toute seule avec Syssoï pendant je ne sais pas combien de temps. Merde, j'aurais pas du me cacher ici. Parce que ça veut dire : parle Moore. Chiotte.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï   FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï EmptyLun 9 Avr 2012 - 5:30

Je revisite les lieux. Ça m’a prit, comme ça, ce matin, un besoin irrépressible de rejoindre chaque pièce pour m’y remémorer ce que j’y ai vécu. C’est certainement à cause du prime de la veille. Lors de l’annonce d’ Alix concernant les secrets de chacun, j’ai réalisé que la moitié des noms ne me disaient absolument rien, comme si ces personnes n’avaient jamais croisés ma route. Trois mois c’est très long, mais bien trop court pour oublier visage et nom. Alors je suis partit en pèlerinage, un pèlerinage censé me permettre de boucler la boucle, puisque quoiqu’il arrive, dans moins d’une semaine je ne verrais plus rien de tout ça. Je me souviens le premier soir. J’avais à peine jeter un oeil à Gabrielle, qui avait préféré partir visiter le château en compagnie de... Je fouille ma mémoire, puis écarquille les yeux avec stupeur. C’était Jackson. Je reprends ma route, en secouant la tête. Je n’avais pas accordé beaucoup d’intérêt à la rousse, mais j’avais tout de même prit sa défense lorsqu’une blonde avait menacé de lui coller une gifle. C’était qui cette fille ? Celle qui s’était jetée sur mes lèvres comme sur sa première mission ? Alex. Voilà, c’était Alex. Donc, celle élevée par deux lesbiennes, si j’ai bien tout suivi. Et puis il y avait eu Moore aussi, aussi bruyante qu’une poissonnière au marché de Rungis. Et Lukas, qu’elle avait accusé de simuler son handicap. Je ne me souviens ni de Sixtine, ni de Connor, ni des autres. Je me souviens d’avoir eu une conversation sur la terrasse avec Clément par la suite, ce dernier me prédisant que j’allais coucher avec une bimbo psychotique, avant de me faire virer par le public dans les trois premières semaines. Raté. Mais j’en suis le premier étonné. Pas pour la première hypothèse, il y avait peu de chance que ça arrive, mais pour la deuxième... Je pensais qu’il était dans le vrai, simplement parce que je n’ai rien du candidat type de ce genre d’émission. Je grogne pour parler, je fuis les autres comme la peste, je déteste qu’on me touche et je suis sur la défensive en permanence. J’ai des raisons d’être ce que je suis, mais je ne m’attendais pas vraiment à ce que ça plaise. Ou peut être est-ce le changement progressif opéré en moi qui a plu, justement ? Je n’en sais rien, et il faut que j’arrête de me poser ce genre de question. Parce que plaire ou ne pas plaire, n’a aucune importance à mes yeux. Ma cigarette arrive à expiration, et je réalise que je tire sur le filtre depuis plusieurs taffes. Je ne sais même pas où je suis. Je relève le nez. Dans le parc, toujours, mais alors que je souhaitais me rendre aux falaises, je me rends compte que j’en suis encore loin. Toutefois, sur ma gauche se trouve la cabane en bois, celle qui devrait porter mon nom tant j’y ai passé ma vie. Surtout avec Sixtine et Connor, je dois bien l’avouer. Un sourire se profile à l’horizon lorsque je repense à mon premier buzz. Moore. Puis le deuxième, et le troisième, le massage de pied de Sixtine. Puis Artie et la confrontation la plus rapide du monde. Connor et cette confrontation sans fin. Oona tirée du lit en pleine nuit. Et puis Connor encore, et notre partie d’échec en plein confess. Oui, j’ai vécu quelques uns de mes meilleurs moments dans cette pièce, faudrait pas que je l’oublie dans mon pèlerinage. Le sourire, toujours aux lèvres je pousse la porte, me croyant seul comme à chaque fois, et imaginant la voix de Cupidon brayer « Encore toi ? Y a plus de buzz ! Dégage, maintenant ! » Sauf qu’à la place je n’entends qu’un léger rire. Je baisse les yeux et découvre une Moore le visage planqué derrière ses mains. « Je joue à cache-cache. Je suis forte ? » Trop forte, puisque je viens de te trouver sans même te chercher. Mais j’imagine aisément que ce n’est pas de moi qu’elle se cache, son rire en étant la preuve criante. Je me demande si j’avais été un peu plus petit et beaucoup plus poilu, aurait-elle laissé un rire tinter dans la pièce ? J’en doute. « Viens là que je touche ces cheveux qui on faillit disparaître si je t'avais fais promettre ce truc. » Et comme un con, je m’exécute, courbant l’échine afin de lui présenter mes cheveux. « Pas la peine de m’en arracher, ça se vend très mal sur Ebay. » Je l’informe, sarcastique, avant de me laisser tomber à côté d’elle. Ça sent le vécu, n’est-ce pas ? J’ai pas reparlé avec Moore depuis le prime, donc depuis la révélation de mon secret, et j’avoue que... J’appréhende un peu. J’ai peur que ça change quelque chose, même quelque chose d’infime, alors que j’aime tout dans notre relation. « On commence par quoi ? » Je lui demande en récupérant sa main, avant qu’elle ne le fasse elle-même, un geste devenu indispensable, semble-t-il, entre nous. « Ruben ? Les Romanov ? Ou le fait que tu ne portes pas de soutien-gorge ? » Quoi ? Excusez-moi, mais on ne voit que ça, nom de Dieu !
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MessageSujet: Re: FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï   FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï EmptyLun 9 Avr 2012 - 22:20

J'ai eu peur de la personne qui entrait comme dans la cabane alors qu'enfin je m'étais trouver l'endroit idéale pour me cacher et ça durant la dernière semaine c'est un peu con quand même. Alors je me cache les yeux, j'ai l'air conne et quand je me rend compte que c'est Sysoï je me laisse rire légèrement parce qu'il devait se demander ce que je faisais là à essayer de me cacher avec mes seules mains. Alors je lui dis que je joue à cache cache d'un ton rieur et en plus je suis très forte n'est ce pas ? Ben non je fais pas les choses à moitié moi. Je lui demande ses cheveux, ses beaux cheveux qui sont passé à pas grand chose de finir à la poubelle. Il se courbe et me laisse passer mes doigts généreusement dans cette chevelure de jais. « Pas la peine de m’en arracher, ça se vend très mal sur Ebay. » Je ris légèrement avant de penser à l'éventualité que peu être je suis entrain de toucher une mine d'argent. Parce que c'est de cheveux Romanov c'est pas des cheveux de n'importe qui ça doit quand même bien se vendre si on sait baratiner un peu, ce qui est mon cas. « T'es sûr, je suis sûre que je peux tirer au moins 2000 livres de tes cheveux Romanoviens. » C'est pas négligeable non ? Je ris légèrement avant d’enlever mes main de sa tête et le laisser s'installer près de moi. J'ai presque oublié ce qu'il m'a dit durant le prime à la fin me disant que demain, donc aujourd'hui serait le jour des aveux. Hm, pourquoi pas remettre ça à demain ? Hein, s'il te plaît ? Non. « On commence par quoi ? » Mon cœur manque un battement alors qu'il se saisit de ma main. Donc il fait pas les choses à moitié hein. Moi qui pensait qu'on allait un peu badiner avant mais semblerait que le truc des cheveux était cette petite distraction avant les choses sérieuse. Je le regarde un regard faussement suppliant. « Ruben ? Les Romanov ? Ou le fait que tu ne portes pas de soutien-gorge ? » Je ris sur son dernier commentaire, il semblerait qu'on ne peut pas passer une conversation sans parler de mes seins ou presque. Je remonte mon tee-shirt pour pas trop l'hypnotiser avec mon décolté. Il a peur de ce que je peux penser de son statut ? Hm, il devrait pas parce que limite j'arrive à l'oublier je ne vois pas un Romanov je vois Syssoï c'est tout et c'est déjà beaucoup. « On va oublier mes jumeaux deux secondes. » dis-je d'un air désinvolte. Mais... Bon.. J'ai le choix non. On pourrais commencé par parler de lui, je lui poserais toutes les questions que je souhaite sur cette vie qui est la sienne je serais détendu peu être lui moins mais moi je serais sereine. Et on finirait par les chose qui fâchent.. Non c'est sur je préfère me débarrasser du sujet Ruben si je puis dire, le plus vite possible. Je regarde sa main, cette main que j'aime tellement semblerait-il. Je souris délicatement et remonte mon visage vers le siens. « Parlons de Ruben donc. » dis-je d'une voix hésitante. Parce que si je pouvais éviter d'en parler ce serait bien surtout qu'à chaque fois que j'en parle je me heurte à un mur d'incompréhension totale. Même Artie ne semble pas comprendre, mais ça ne m'étonne pas il a des principes bien trop encré pour pouvoir comprendre ce que je peux penser à propos de tout ça. Ruben lui, il nage totalement dans des eaux noirs, il ne comprend rien.. rien du tout et ça à le dont de m'énerver parce que je fais en sorte d'être claire et d'être sincère mais non. Il ne retiens qu'une chose que je suis une pauvre salope qui lui a briser le cœur. « Poses des questions, à moins que tu veuille que je dise tout d'une traite et donc je vais faire exprès d'oublier les détails les plus croustillants pour pas en dire trop.. tu me connais. Alors qu'est ce que tu veux savoir ? Quelle sera ma sentence. » dis-je écarquillant les yeux sur le dernier mot. Je caresse sa main délicatement et garde ce sourire maladroit et vraiment forcé parce que je repense à tout ça et que je me force depuis des jours à ne surtout pas y penser.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï   FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï EmptyMar 10 Avr 2012 - 3:33

« T'es sûr, je suis sûre que je peux tirer au moins 2000 livres de tes cheveux Romanoviens. » Certainement même un peu plus, en fait. Il y a des fétichistes partout, des tarés dingues de la dynastie, prêts à payer des fortunes pour le chewing-gum que mâchait Nicolas le jour de son arrestation à Ekaterinbourg, trop con pour se dire que vraisemblablement une gomme à mâcher avait bien peu de chance de se trouver dans la bouche de l’ex-empereur de toutes les Russies. Sans compter les crétins adeptes du film Anastasia, qui ne peuvent s’empêcher de me chantonner “loin du froid de décembre” comme s’il s’agissait réellement de la berceuse de mon enfance. HELLO THERE ! Déjà pour commencer il s’agit d’un dessin animé à la crédibilité historique plutôt douteuse, et pour finir Anastasia est morte comme tous les autres le 17 ou 18 juillet 1918. Je pense que ça résume bien les choses, non ? Bref, ce point de détail rétabli, si on passait à la suite ? La suite, ça pourra être ce qu’elle veut, dans la mesure des choix imposés. Je viens de me laisser tomber à ses côtés, et plusieurs solutions s’offrent à elle. On peut, évidement, continuer de parler de mes cheveux et de tout ce qui se rattache à mes racines ( jeudemotspourri.com ), ou de Ruben, ou bien, éventuellement, de sa paire d’airbus A380 qui se baladent en pilotage automatique. « On va oublier mes jumeaux deux secondes. » Et merde ! Non, parce que ça m’intéresse de savoir comment ça tient tout seul, comme ça, défiant toutes les lois de l'apesanteur. Mais elle semble déterminée à ne pas aborder ce sujet, et pousse même le vice jusqu’à remonter son débardeur afin d’occulter tout décolleté d’infortune. Dans un sens, c’est ma faute, il me semble avoir été un peu extrême la dernière fois, à la piscine, lorsqu’elle s’était essayée au topless. Mais maintenant, bizarrement, ça va beaucoup mieux, j’ai moins de mal à appréhender la cohabitation avec ces deux armes pointées vers moi. « Parlons de Ruben donc. » Je suis surpris. Elle a réfléchit un court instant avant d’hasarder cette réponse. Je pensais qu’elle se tournerait plutôt vers mes démons plutôt que le sien, même si j’approuve ce choix. Je sais que ce n’est pas évident pour elle d’en parler, et je ne peux m’empêcher d’en éprouver une certaine fierté. C’est comme si elle me légitimait, quelque part, comme si elle validait le fait que oui, je suis en droit de savoir, et non, elle ne peut absolument pas me rembarrer avec un “ça ne te regarde pas”. Pourtant, c’est un fait, ça ne me regarde absolument pas. Mais elle a besoin d’en parler, ou de parler tout court, et si elle ne se confie pas à moi, à qui d’autre pourrait-elle le faire ? « Poses des questions, à moins que tu veuille que je dise tout d'une traite et donc je vais faire exprès d'oublier les détails les plus croustillants pour pas en dire trop.. tu me connais. Alors qu'est ce que tu veux savoir ? Quelle sera ma sentence. » Oulà, c’est si sérieux que ça ? À cette main qui s’active sur la mienne, à ce sourire qui sonne faux et creux en s’étalant sur ses lèvres, oui, je peux dire que ça semble assez important. Je froisse mes sourcils. Je n’aime absolument rien d’en la tournure que prennent les choses. Je n’aime ni son sourire feint, ni son regard fuyant, ni même la gravité dans sa voix. Je ne sais absolument rien de ce qu’il leur est advenu à Ruben et elle, et je ne comprends pas comment une telle situation, comme celle que j’ai vu sur le prime, peut être possible alors qu’ils s’aiment. Parce que oui, pas la peine de prendre des pincettes et de hurler d’effroi devant les mots, ils s’aiment véritablement, l’un et l’autre. « Pour commencer, tu vas arrêter de faire comme si. » Ma voix aussi se fait grave. C’est celle que je prends quand je veux me faire entendre, celle qui fait que je suis obéis sans discussion. « Si tu veux faire la gueule, fais la gueule, Moore, mais ne me sers pas ce sourire forcé, t’as pas besoin de ça avec moi. » Avec moi elle peut hurler, pleurer, rire, chanter, elle peut faire tout ce qu’elle a envie de faire sur un coup de tête, je ne l’en blâmerais jamais. Elle n’est pas obligée de sourire. Ma main libre retourne dans ses cheveux, comme d’habitude, pour ranger une mèche derrière son oreille, comme d’habitude, et déposer mes lèvres sur son grand front, comme d’habitude. « Je t’avoue que je ne comprends rien à ce qu'il se passe... » dis-je en me reculant, pour m’adosser à nouveau. « Il semblerait que j’ai eu comme un black out d’une semaine, puisque lors du onzième prime vous étiez entrain d’officialiser votre relation, et pour le douzième, vous vous disputiez la garde des enfants. » Ok, la comparaison est extrêmement mal choisie et tout de même fort à propos, mais étant dans le brouillard le plus épais, je ne peux pas comprendre ma maladresse. « Je ne pense pas que Ruben ait fait quelque chose de mal, sinon il ne serait déjà plus de ce monde, ou alors si, mais passablement défiguré. Donc, ma question : à quel moment tu en es venue à la conclusion que tu n’étais pas assez bien pour lui ? » Parce qu’il s’agit de ça, n’est-ce pas ? Un truc s’est produit, un détail, un point de divergence, et Moore, sa confiance en soi au ras des pâquerettes et sa stabilité émotionnelle précaire, aura décrété, à nouveau, qu’il serait bien mieux sans elle qu’avec elle. Prévisible. Pourquoi ? N’est-ce pas exactement ce que je fais subir à Gabrielle depuis bientôt trois mois ? Si.
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MessageSujet: Re: FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï   FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï EmptyMar 10 Avr 2012 - 20:15

Ses sourcils se froncent. Je comprends, il doit nager dans l'incompréhension totale il ne sait pas ce qu'il s'est passé pas un mot n'a filtré de notre conversation semblerait-il. Et c'est bien comme ça, même si je me dis que ça aurait été plus facile si tout le monde avait été au courant. Et pourtant on peut pas dire qu'on a été discret entre les cris, les larmes, les coups dans les armoires, les coups de pied dans la porte.. Il n'y avait qu'Artie qui avait su rester calme, et impeccable comme toujours. Bien que je sais que cette dispute auquel il a assister lui a fait du mal à lui aussi, je sais qu'il se sens coupable mais au fond il n'a fait que révéler cette vérité qui s'imposait à nous depuis le début mais qu'on s'obstinait à ne pas voir trop aveuglé par nos sentiments. Cette vérité : nous ne sommes pas fait l'un pour l'autre. Mon sourire est faux, ma main s'agite sur la sienne. Je ne le dupe pas je le sais. « Pour commencer, tu vas arrêter de faire comme si. » Vous voyez, je ne le dupe pas une seule seconde. Mon regard quitte le sien pour aller s'installer sur un point imaginaire. « Si tu veux faire la gueule, fais la gueule, Moore, mais ne me sers pas ce sourire forcé, t’as pas besoin de ça avec moi. » Il a raison, je le sais.. Mais j'ai peur des réactions que je pourrais avoir alors je préférerais pouvoir me cacher derrière un sourire faux et une bonne humeur factice. Mais puisqu'il le souhaite, mon sourire s'efface petit à petit et mon regard se dépose sur sa main pour un cours instant. Puisque sa main vient retrouver mes cheveux et de ce fait je lève les yeux vers lui tranquillement lui affichant la véritable émotion qui me caractérise ces derniers temps. Un regard fatigué par la peine, un regard douloureux. Il replace une mèche derrière mon oreille comme d'habitude et se penche vers moi pour déposer un baiser sur ce front qui s'est dangereusement plissé ces dernier temps sous l'effet des soucis et des peines. « Je t’avoue que je ne comprends rien à ce qu'il se passe... » Ce n'est pas étonnant, ce fut si soudain que je comprends qu'il soit totalement perdu et ce n'est pas le seule. Mais c'est le seul à s'en préoccuper réellement alors le seul avec qui j'en parlerais. « Il semblerait que j’ai eu comme un black out d’une semaine, puisque lors du onzième prime vous étiez entrain d’officialiser votre relation, et pour le douzième, vous vous disputiez la garde des enfants. » Mon cœur se serre au mot enfant, une grimace douloureuse s'étire sur mon visage. Il ne sait pas qu'il est plus proche de la vérité qu'il ne l'imagine. Je ne lui en veux pas pour cette maladresse, puisqu'il n'est pas au courant et quand bien même ce n'est pas important ça ne va pas empirer les choses, ça ne va pas me faire plus souffrir puisque c'est difficile de faire pire.  « Je ne pense pas que Ruben ait fait quelque chose de mal, sinon il ne serait déjà plus de ce monde, ou alors si, mais passablement défiguré. Donc, ma question : à quel moment tu en es venue à la conclusion que tu n’étais pas assez bien pour lui ? » J'écarquille les yeux, je ne sais pas pourquoi je suis surprise. Il a toujours su lire en moi ça ne devrait pas me surprendre. Mais qu'il ne me dise pas que c'est faux.. parce que c'est plus que vrai. Je quitte sa main tranquillement pour m'installer d'une meilleure façon, je passe une jambe sous mes fesses et dépose ma chevelure brune d'un seul côté de ma tête. J'essaye de me laisser le temps, d'en gagner le plus possible mais je vais pas pouvoir me défiler très longtemps. « Cette conclusion je l'ai fais depuis longtemps. » dis-je tranquillement. Je mordille ma lèvre inférieur comme je le fais toujours dans ce genre de situation. « Il y a quelques jours je me suis retrouvé dans la bibliothèque avec Artie et .. Ruben. Le thème principale de la conversation était l'avenir. » dis-je prenant un ton légèrement sarcastique sur la fin. J'imagine qu'il commence à deviner de quoi il s'agit ou en tout cas dans les grands lignes. « Hm, il a dit que j'étais la femme de sa vie. » Je hausse les épaules d'un air désinvolte comme si ce n'était pas grave. « Il a dit qu'il voulait des enfants. » Je ne crois pas avoir besoin de lui dire que je n'en veux pas puisqu'il le sait. « Avec ou sans moi. » dis-je la voix chargée d’émotion. Il comprend aisément que ce sera sans moi. Je hausse de nouveau les épaules comme si ce n'était pas grave. J'essaye de minimiser les choses mais non c'est grave terriblement grave. Parce que je ne peux pas lui donner d'enfant, je ne veux pas. Je ne vais pas continuer à être avec lui me disant que peu être ça ne va pas marcher et que cette question n'arrivera jamais. Parce que si ça marche, et je suis certaine que ça pourrait marcher si il n'y avait pas ce détail.. Et bien nous aurions seulement repousser cette échéance. « Je vais pas le garder égoïstement près de moi alors qu'il y a un fille 1000 fois mieux quelque part qui l'attends. » Je bouge de nouveau et remet mes deux pieds au sol avant de les poser sur le rebord du fauteuil ramenant mes cuisses sur mon torse, encerclant mes genoux de mes bras. « De toute manière je suis pas faite pour ça alors c'est pas si grave. » Je décide que le sujet est clos avant même qu'il n'ai put faire un commentaire. Ouais je suis comme ça. Je tourne mon visage vers lui et change de sujet aussi habilement que je le fais habituellement. « Alors t'es genre super riche, super russe, super Syssoï quoi. C'est comment ? » D'être un Romanov ? C'est la question que je voulais lui poser la première en tout cas même si je sais qu'il va décréter que le sujet Ruben n'est pas clos mais vous savez que j'en fais toujours qu'à ma tête. Je laisse ma tête reposer sur mon épaule le regardant tranquillement. Ne soit pas trop brutal lorsque tu me sortira de ce lourd déni. Un mince sourire se dessine sur mon visage, tout vas bien veut-il signifier... Mais mon regard me trompe, je le sais et je sais aussi qu'il ne passera pas à coté de ce détail. Mais j'ai bien le droit de me bercer d'illusion un petit peu non ?
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MessageSujet: Re: FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï   FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï EmptyMer 11 Avr 2012 - 4:09

« Cette conclusion je l'ai fais depuis longtemps. » Et cette conclusion est une aberration totale fomentée par un esprit étriqué concentré sur sa propre déchirure personnelle, aliénant sa raison, anesthésiant ses émotions, aveuglant sa perception des choses, et occultant le regard de l’autre. Mais je ne peux pas lui dire ça, déjà parce qu’elle ne comprendrait qu’un mot sur deux, et aussi et surtout parce qu’elle ne m’écouterait pas, elle n’est pas prête à la faire, pas tout de suite, pas sans que je lui impose des arguments irréfutables. Et pour obtenir ces arguments, il faut qu’elle me donne les siens. J’ai besoin de l’histoire complète, sans laquelle je suis tout aussi aliéné, anesthésié, aveuglé et occulté qu’elle. Et pour ça je n’interviens pas, je la ferme, j’attends et j’écoute. « Il y a quelques jours je me suis retrouvée dans la bibliothèque avec Artie et .. Ruben. Le thème principal de la conversation était l'avenir. » L’avenir. Je comprends la touche de sarcasme à l’emploi de ce mot. L’avenir c’est pas quelque chose auquel les gens comme nous réfléchissent. On vit au jour le jour, sans se poser de question, parce que, quelque part, l’avenir incertain nous fout la trouille, il me fout la trouille. Mais ici tout est différent. Parce que les émotions sont décuplées par dix, les relations s’intensifient plus vite aussi. N’ai-je pas, moi-même, fais part à Moore de mon besoin de l’avoir à mes côtés le plus souvent possible ? Est-ce que ça me ressemble ? Absolument pas. Suis-je sincère ? Totalement. Alors ça ne m’étonne pas que Ruben puisse avoir éprouvé le besoin de parler d’avenir. Par contre, le rôle d’Artie dans tout ça... ? Peu importe. Que je comprenne le doyen de l’émission ou pas, cela ne m’empêche pas d’ébaucher une grimace. « Hm, il a dit que j'étais la femme de sa vie. » Je pourrais grimacer à nouveau, mais je me contente d’hocher la tête. Ça ne m’étonne pas, et même si cela peut sembler précipité, encore une fois, je comprends le trentenaire. Tout comme je comprends la trouille que cette confession a pu engendrer chez la brunette. « Il a dit qu'il voulait des enfants. » Je fronce les sourcils. Cette fois j’ai compris le problème. Moore ne veut pas d’enfant. Là où d’autres mâles s’offusqueraient, rien ne me choque. Peut être parce que je ne veux pas d’enfant moi-même. Est-ce que Ruben s’est offusqué ? « Avec ou sans moi. » Ok... Heu... Il a vraiment dit ça ? Je n’imagine pas le Ruben que je connais, celui qui bouffe du regard Moore à chaque seconde qu’elle passe à ses côtés, projeter de la quitter juste pour en engrosser une autre. Mais la voix chargée d’émotions de Moore me fait dire qu’elle, elle y croit. Mes mâchoires se contractent, et je dois me mordre l’intérieur de la joue pour ne pas intervenir. Elle a encore des choses à dire, je le sais. « Je vais pas le garder égoïstement près de moi alors qu'il y a une fille 1000 fois mieux quelque part qui l'attends. » Je me retiens de lever les yeux au ciel tant elle m’agace à penser de la sorte. Je me retiens. Elle ne cesse de gigoter en plus, son stress s’avérant communicatif. « De toute manière je suis pas faite pour ça alors c'est pas si grave. » Tout à fait, Moore, tu n’as qu’à aller t’enfermer dans un appartement minuscule pour y vivre et crever entourée d’une dizaine de chats. Je soupire, un soupir bien sonore, mais ne lâche pas un mot. De toute manière elle ne m’en laisse pas le temps, enchainant avec la subtilité d’un oncologue annonçant un cancer en stade terminal. « Alors t'es genre super riche, super russe, super Syssoï quoi. C'est comment ? » Elle croit réellement m’avoir comme ça, avec son léger sourire aux lèvres et ses airs de gamine rêveuse ? Je soupire à nouveau, à croire que le froncement de sourcils de suffit plus, j’ai développé, grâce à elle, un nouveau tic d’agacement. « Je suis le genre de type à posséder le titre de chef actuel de la famille impériale de Russie, élu prétendant au trône de Russie, cousin au deuxième degré de la Reine d’Angleterre, le genre de type avec un blason en guise de CV, et dont la carte d’identité n’est pas assez large pour contenir le nom complet, Holstein-Gottorp-Romanov, raccourcit par les autorités françaises à un simple “Romanov de Russie”, le genre de type dont la famille a été canonisée par l’Eglise Orthodoxe et dont le caveau est déjà installé en la Cathédrale Pierre-et-Paul à Saint-Pétersbourg, même si pour l’instant il ne compte que ma date de naissance et un espace vide pour ma date de mort. Je suis donc le genre de type qu’on prend pour un Roi, un Empereur, l’incarnation sur Terre d’une dynastie massacrée, un Saint Martyr... » J’ai été tellement grave et sérieux tout du long, que je peux sentir le changement d’émotion dans le regard de Moore. J’ai parlé comme j’ai l’habitude de le faire lorsque j’incarne le personnage que je suis censé être, celui dans la peau duquel je suis né, celui qu’on m’a imposé à la naissance sans me demander mon avis. « Le genre de type dont on ne discute pas les ordres et qu’on évite de prendre pour un con. » Cette fois, le fin sourire qui naît au coin de mes lèvres me trahit. Oui, je suis tout ce que j’ai dit que j’étais, mais non, je ne l’ai jamais été, et ne le serais jamais avec elle. Ça n’a jamais été Syssoï [...] Romanov de Russie, avec elle, ça a toujours été, et ça restera, Soïa. « Moore... J’ai une question à te poser, et j’ai vraiment besoin de ton avis... Je... » Je ne sais vraiment pas comment lui dire ça. C’est à mon tour de me mordre la lèvre et de jeter des coups d’oeil rapides aux caméras, avant de baisser d’un ton comme si ça pouvait empêcher les micros de capter ce que je vais dire. « Tu me connais mieux que personne, tu sais ce que je suis, je veux dire ce que je suis réellement, je suis genre le mec le plus sauvage de la planète et... J’ai du mal à... À m’attacher. Pourtant, dans six jours on sera dehors, loin de tout ça... » dis-je en englobant la salle d’un large geste de bras. « J’ai toujours vécu au jour le jour sans jamais me poser de question sur l’avenir, parce que je ne suis même pas sûr d’en avoir un, en fait. Si j’ai éloigné les gens de moi, jusqu’à présent, c’est aussi et surtout pour ça, parce que c’est pas très sûr de faire partie de mon entourage proche. » Est-ce qu’elle comprend ce que je ne dis pas ? Est-ce qu’elle comprend la menace qui plane sur moi et les miens ? « C’est un enfer d’être moi, c’est un enfer de trimballer tout cet héritage... Un enfer que je ne veux pas faire subir à quelqu’un d’autre, ni à une femme, ni à un enfant. » Voilà, maintenant elle sait exactement pourquoi je ne veux pas d’enfant, pourquoi je refuse toute descendance. Je veux que ça prenne fin avec moi. Tout simplement. « Pourtant, tu m’as fait promettre de tout mettre en oeuvre pour être heureux, pour accéder à une part de bonheur... Et ce bonheur ne se fera pas sans toi, ni sans Gabrielle. » Sans Connor, non plus, ni Artie, ni Oona, Elvis, Franckie, ni même Sixtine. Mais ces noms-là, je les tais volontairement pour donner plus de poids à ma question. « Alors... Est-ce vraiment égoïste de ma part de ne pas admettre d’être séparé de vous ? Est-ce égoïste de ma part de vouloir Gabrielle auprès de moi, tout le temps, peu importe le temps que ça durera ? » Je ne reviens pas sur mon refus de progéniture, c’est officiellement définitif, mais mon isolement, qui fut le fil conducteur de toute ma vie, je suis prêt à le remettre en question si elle m’en donne l’autorisation. « Est-ce égoïste en sachant que Gabrielle, comme toi, c’est ce que vous voulez aussi ? » Mon regard se fait implorant, comme si je la suppliais de me contredire, de m’affirmer que ça n’a rien d’égoïste, que j’ai le droit à ma part de bonheur, que je dois le prendre où il se trouve et ne pas m’interroger sur sa durée de vie, que ce que je vais prendre je vais le rendre au centuple et que rien que pour ça, le terme “égoïste” est nul et non avenu. Mais avant qu’elle ne puisse me répondre, mes traits se modifient, mon regard se fait plus déterminé, et je me redresse légèrement. « Ou bien le véritable égoïsme n’est-il pas, justement, de décider pour vous, de ce qui est bon ou non, à votre place et contre votre avis, envie et besoin ? » Echec et Mat, ma Queen. Echec et Mat.
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MessageSujet: Re: FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï   FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï EmptyMer 11 Avr 2012 - 18:05

Je le duperais pas, c'est certain hein. Ma putain de question tombe comme un cheveux sur la soupe, c'est tellement subtile que ça me pique les yeux. Donc non je vais pas le duper il va certainement pas répondre et m’engueuler non ? « Je suis le genre de type à posséder le titre de chef actuel de la famille impériale de Russie, élu prétendant au trône de Russie, cousin au deuxième degré de la Reine d’Angleterre, le genre de type avec un blason en guise de CV, et dont la carte d’identité n’est pas assez large pour contenir le nom complet, Holstein-Gottorp-Romanov, raccourcit par les autorités françaises à un simple “Romanov de Russie”, le genre de type dont la famille a été canonisée par l’Eglise Orthodoxe et dont le caveau est déjà installé en la Cathédrale Pierre-et-Paul à Saint-Pétersbourg, même si pour l’instant il ne compte que ma date de naissance et un espace vide pour ma date de mort. Je suis donc le genre de type qu’on prend pour un Roi, un Empereur, l’incarnation sur Terre d’une dynastie massacrée, un Saint Martyr... » Ah bah.. non. Je l'ai duppé vraiment ? Non ça peut pas être ça et vu le nombre de soupirs qui sont sortis de sa bouche pendant que je parlais j'en doute. Alors c'est lui qui essaye de me duper là ? Et puis c'est quoi cette façon de me parler. Mon regard se fronce dans une incompréhension palpable. Ces paroles me mettent mal à l'aise il essaye de me faire peur genre avec son destins de Romanov ? Ou je sais pas.. c'est pas le Syssoï que je connais ce qu'il raconte la. « Le genre de type dont on ne discute pas les ordres et qu’on évite de prendre pour un con. » Son sourire s'étire sur son visage. Ok, ok. Je me détends. Donc je l'ai dupé ? Ouais on dirais. Mais bon je reste quand même bien attentive à la moindre de ses paroles je sens que ça va sentir la leçon caché à plein nez. « Moore... J’ai une question à te poser, et j’ai vraiment besoin de ton avis... Je... » Il regarde autour de nous comme pour vérifier que personne pouvait nous entendre mais c'est peine perdu on passe à la télé. Il baisse d'un ton. « Tu me connais mieux que personne, tu sais ce que je suis, je veux dire ce que je suis réellement, je suis genre le mec le plus sauvage de la planète et... J’ai du mal à... À m’attacher. Pourtant, dans six jours on sera dehors, loin de tout ça... » Bon ben en faite j'ai du le duper alors je baisse ma garde et écoute attentivement ce qu'il a à me dire. Il veut me dire que ça lui fait peur d'être dehors ? Ou me demander de ne pas le quitter plus de 48h, ça c'est déjà fait non ? Je ne comprends pas vraiment où il veut en venir mais bon il va finir par me le dire n'est-ce pas ? « J’ai toujours vécu au jour le jour sans jamais me poser de question sur l’avenir, parce que je ne suis même pas sûr d’en avoir un, en fait. Si j’ai éloigné les gens de moi, jusqu’à présent, c’est aussi et surtout pour ça, parce que c’est pas très sûr de faire partie de mon entourage proche. » C'est pas très sûr ? J'arque un sourcil, je comprends pas.. Il est entrain de me dire que genre si on se montre avec lui on risque la mort ? Hm.. non. Il doit vouloir dire autre chose.« C’est un enfer d’être moi, c’est un enfer de trimbaler tout cet héritage... Un enfer que je ne veux pas faire subir à quelqu’un d’autre, ni à une femme, ni à un enfant. » Femme, enfant. Hum je crois qu'il essaye de me duper. Mon visage est totalement déformé par la réflexion et l'incompréhension, il est entrain de me noyer sous un tas d'information que je ne comprends pas.. Où veut-il en venir c'est quoi cette question qu'il veut me poser j'y comprends rien.  « Pourtant, tu m’as fait promettre de tout mettre en œuvre pour être heureux, pour accéder à une part de bonheur... Et ce bonheur ne se fera pas sans toi, ni sans Gabrielle. » Je me gratte la tête trop d'information tue l'information. Je fais glisser ma main jusqu'à ma joue je suis sûre je suis toute rouge à force de réfléchir à ce qu'il me raconte. Bientôt je vais avoir un putain de mal de crâne. « Alors... Est-ce vraiment égoïste de ma part de ne pas admettre d’être séparé de vous ? Est-ce égoïste de ma part de vouloir Gabrielle auprès de moi, tout le temps, peu importe le temps que ça durera ? »  C'est bon j'ai compris où il veut en venir, je soupire lourdement. Je ne l'ai pas dupé mais lui.. lui il essaye de me duper le con. Je passe am main dans mes cheveux et essaye d'éviter son regard. Pourquoi il me sort des arguments que je ne peux réfuter. Parce oui vu comme ça.. Il réitère sa question me regardant d'une manière presque suppliante pour que je lui dise que non c'est loin d'être égoïste mais si je dis ça.. Non je ne peux pas dire ça même s'il a raison. Son ton change je croise un regard terriblement déterminé.« Ou bien le véritable égoïsme n’est-il pas, justement, de décider pour vous, de ce qui est bon ou non, à votre place et contre votre avis, envie et besoin ? » Il est fière hein, il est content de ce qu'il vient de me dire parce qu'il sait pertinemment que je ne peux pas.. réfuter tout ce qu'il vient de dire je ne peux pas. Il m'énerve.. il m'énerve. Je soupire une seconde fois et quitte totalement son regard. Je préfère regarder cette putain de porte qui me sépare de cette conversation. Il m'a épuisé, qu'est ce que je peux dire à part qu'il a totalement raison ? Hein qu'est ce que je peux dire d'autre ? Du coup je dis rien, mais je peux pas rester sans rien dire trop longtemps n'est ce pas ? Il m'énerve ! Pourquoi doit-il avoir raison là ? C'est ma décision, il ne me fera pas changer d'avis. « Ce n'est pas pareil. » bien sûr que si ces deux situations sont identique ou presque parce que Syssoï et moi on se ressemble tellement plus que ce que je pouvais imaginer. « Je ne peux pas... » Non je ne peux pas. Je ne le regarde toujours pas. « Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas oublier ce détail, cette échéance qui plane au dessus de nos têtes. » Impossible, je crois que je ne pourrais plus jamais m'investir totalement dans cette relation sachant ça. Parce que je me suis rendu compte que j'y crois plus que je ne le pensais, que je pense que ça pourrait marcher et c'est ça le problème. Parce que si ça marche on passera par des étapes indispensable dans un couple, l'installation, peut être le mariage, et les enfants. Et ça c'est impossible pour moi et je sais que Syssoï comprends alors qu'il ne me dise pas ce genre de chose. Je le regarde de nouveau. « Tu ne peux pas me dire ça, t'as pas le droit. Alors peu être que prendre cette décision pour lui et moi c'est ça le truc égoïste peu être.. Alors je suis égoïste. » Je hausse les épaules. Je suis égoïste peu être certainement ça fait partie de mes défauts. Je pensais que mon choix était plus altruiste mais.. S'il le dit. « Syssoï... dis moi comment je peux continuer cette relation avec lui alors que je sais qu'il veut des enfants et que je sais tout aussi bien que jamais je ne voudrais lui en donner à lui ou un autre. Jamais. Alors peu être que notre relation ne serait pas aller jusque là, mais si ça avait été le cas... Il aurait été malheureux, encore plus malheureux qu'aujourd'hui d'avoir construit une relation qui n'a aucun avenir parce que soyons claire cette relation n'a aucun avenir, aucun. Et pas parce que je l'ai décidé, non parce que c'est comme ça. Alors tu peux pas essayer de me convaincre que je fais une connerie je te l'interdis, parce que je sais que t'es capable d'arriver à tes fins... Et du coup ça va finir mal. » Mais il sait très bien qu'il vient de faire germer une graine dans ma tête et que maintenant malgré ma détermination ses paroles vont me revenir comme un écho à chaque fois que je penserais à cette situation donc.. tout le temps. Je grogne, c'est bon y a ce truc dans ma tête qui s’enclenche et qui commence à me faire flancher. « Si tu veux m'aider, prends moi dans tes bras et dis moi que tout vas bien se passer. » Je ne suis pas docile, je ne le serais jamais comme lui sera toujours quelqu'un de sauvage pour les autres en tout cas. Je passe une main délicate dans mes cheveux. S'il te plaît prends moi dans tes bras et dis moi que tout vas bien aller, je te croirais et j'irais mieux quelque temps en tout cas.
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MessageSujet: Re: FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï   FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï EmptyJeu 12 Avr 2012 - 3:36

« Ce n'est pas pareil. » Menteuse ! En quoi c’est différent ? Parce que les rôles sont inversés, qu’elle est le féminin et moi le masculin ? N’est-ce pas pire, finalement, de priver une femme de grossesse -la plus parfaite expérience qui soit à en croire les poules pondeuses- que de priver un homme -passablement indifférent- d’une quelconque progéniture ? « Je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas oublier ce détail, cette échéance qui plane au dessus de nos têtes. » Mon bras se met en branle, ma main se tend vers cette tête offerte, cette tête qui semble si lourde pour ces frêles épaules, cette tête que j’aimerais soutenir à sa place... Mais ma main retombe comme mon bras, le long de mon flanc. La soutenir de la sorte, dans sa tristesse, n’est-ce pas un peu la soutenir dans sa prise de décision ? Une prise de décision avec laquelle je ne suis pas d’accord. La seule échéance qui plane au-dessus de sa tête, c’est celle qu’elle s’est elle-même imposée, personne n’a porté de date de péremption sur sa relation avec Ruben, à part elle-même lorsqu’elle a su qu’il voulait des enfants... N’est-ce pas le cas de 90% de la population ? Nous sommes une exception. Alors quoi ? Est-ce qu’elle attend réellement de tomber sur quelqu’un qui partagera la même aversion qu’elle pour la reproduction de l’espèce ? Selon Freud, on ne vit que pour ça, se reproduire, accéder à l’immortalité par ce biais, alors qui sommes-nous pour déroger à la règle et attendre d’autre fauteur de trouble avant de tomber amoureux ? « Tu ne peux pas me dire ça, t'as pas le droit. Alors peut être que prendre cette décision pour lui et moi c'est ça le truc égoïste peut être.. Alors je suis égoïste. » Sa résignation me retourne le coeur, j’ai l’impression d’assister au peloton d’exécution, elle est sur l'échafauds, et je l’observe depuis la terre battue, les mains dans les poches, attendant de voir pendouiller ses pieds dans le vide, ses jambes battant l’air, avant de tourner les talons et de reprendre le cours de mon existence si passionnante. Elle hausse les épaules, à peine consciente du katana qu’elle vient de s’enfoncer dans l’abdomen, et qu’elle remonte lentement pour bien fendre l’intégralité de ses entrailles. « Syssoï... dis moi comment je peux continuer cette relation avec lui alors que je sais qu'il veut des enfants et que je sais tout aussi bien que jamais je ne voudrais lui en donner à lui ou un autre. Jamais. Alors peut être que notre relation ne serait pas allée jusque là, mais si ça avait été le cas... Il aurait été malheureux, encore plus malheureux qu'aujourd'hui d'avoir construit une relation qui n'a aucun avenir parce que soyons claire cette relation n'a aucun avenir, aucun. Et pas parce que je l'ai décidé, non parce que c'est comme ça. Alors tu peux pas essayer de me convaincre que je fais une connerie je te l'interdis, parce que je sais que t'es capable d'arriver à tes fins... Et du coup ça va finir mal. » N’est-ce pas déjà ce qui est en cours ? Finir mal... Je dois me cramponner au cuir du fauteuil pour ne pas aller cueillir cette mèche de cheveux qui découlera sur cette étreinte que je lui refuse. Orelsan trotte dans ma tête... Finir mal... Finir mal... Finir mal... Je me contente de secouer la tête, lentement, parce qu’à travers cet échec, c’est le futur mien que j’entraperçois. Sa résignation sera mienne, bientôt... Je détourne le regard, échappant à cette mèche qui balance dans le vide tandis qu’elle penche la tête, cette mèche fine, rebelle, fragile, à l’image de ce qu’est moore, un cocktail improbable, dévastateur mais surtout... Autodestructeur. Le seul ennemi de Moore, c’est Moore. Et je me sens tellement impuissant face à ça, que j’ai juste envie de passer à tabac n’importe quoi, le divan, la porte du confess, le mur... Mon poing a mit trois semaines à se remettre du faux départ de Sixtine, j’ai envie qu’il ne se remette jamais du suicide sentimental de Moore. Parce que ça va au-delà de tout ça, si elle ne s’autorise à ça, alors toute la progression effectuée restera à l’image d’un château de sable bousillé du pied pour un gamin cruel et capricieux. J’en ai mal aux tripes. Je ne sais plus comment l’aider. Et comme si elle lisait dans mes pensées, « Si tu veux m'aider, prends moi dans tes bras et dis moi que tout vas bien se passer. » Je ferme les yeux, le visage toujours détourné de ce spectacle, public impuissant face au verdict, écoeuré, meurtris par l’écho qui ne manquera pas de venir se fracasser dans mon propre crâne. Parce que, quelque part, ce que Moore s’estime incapable de vivre... en suis-je capable ? Malgré tout, comme une bête à peine apprivoisée, qui se débat toujours avec son égo sauvage, je tourne la tête et hasarde un regard méfiant sur elle, sur cette femme inconsciente des coups de griffes qu’elle distribue durant son agonie personnelle. Résigné, j’étends un bras, récupère une épaule, et me glissant jusqu’à elle, je l’entraine et la cadenasse dans une étreinte où on ne sait plus trop qui réconforte l’autre. Ma main entraine sa tête contre mon épaule, son visage dans mon cou, tandis que mes propres traits viennent chercher refuge dans ses cheveux, fuyant la face du monde. Et tout doucement, comme venant tout naturellement, je me mets à chantonner tout bas. « They didn't have you where I come from. Never knew the best was yet to come. Life began when I saw your face. And I hear your laugh like a serenade... » A croire que les berceuses c’est notre truc à nous. J’aurais pu entamer la berceuse basque, mais elle n’aurait rien compris aux paroles, alors que là... Elle m’a demandé de la prendre dans mes bras et de lui promettre que tout irait bien. Sauf que je ne peux pas lui mentir. J’en suis incapable. Alors, je me contente de la bercer doucement contre moi. « How long do you want to be loved ? Is forever enough, is forever enough ? How long do you want to be loved ? Is forever enough ? Cause I'm never, never giving you up... » Ma voix s’éteint, elle s’essouffle, finissant en soupir. Seule ma respiration reste, sonore dans le silence ambiant. J’applique toujours le mouvement de balancier, d’avant en arrière, lentement, très lentement, apaisant les maux sans en venir à bout, un pansement sur une plaie par balle... Puis mes lèvres se posent contre sa tempe, puis mes doigts lissant les mèches rebelles, comme si ma vie en dépendait. « Je ne sais pas mentir... » Je chuchote à son oreille, comme un secret d’enfant. « Ecoute-moi, dochka, écoute juste ça... L’amour ça ne se décide pas, tu ne peux pas te forcer à aimer un homme qui ne voudra pas d’enfant, comme tu ne peux pas te forcer à n’en plus aimer un qui en veut... Et tu sais ce que Ruben veut encore plus que des enfants ?.... toi, c’est toi qu’il veut. S’il dit vrai, et que tu es la femme de sa vie, penses-tu qu’il sera plus heureux avec une femme qui ne l’est pas mais qui lui fera des enfants qu’il n’est même pas sûr de vouloir avec elle ? Ne renonce pas à ce que tu dois vivre à cause de ce que tu pourrais potentiellement être amenée à vivre... Il t’aime, le mal est déjà fait... Alors aime-le. Aime-le pour deux, trois, quatre, aime-le pour tout ces enfants que tu ne lui feras jamais, parce qu’aucune autre que toi ne pourra l’aimer comme tu le fais... » Mon chuchotis se meure, rapidement remplacé par un léger sourire que je lui laisse entrevoir en quittant ses cheveux. Deux doigts se déposent sur ses lèvres, empêchant toute intervention de sa part. « Ne dis rien, ne répond rien, contente-toi juste d’y penser, c’est tout ce que je te demande. » Je tente un nouveau sourire rassurant, puis mes bras entourant ses épaules resserrent leur étreinte, et ma joue vient se poser sur le sommet de son crâne. Maintenant je peux le dire sans mentir : « Tout ira bien... »
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MessageSujet: Re: FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï   FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï EmptyVen 13 Avr 2012 - 0:38

Je l’excède, ses traits sont tirés ses soupirs plus long j'ai l'impression. Il va m'accabler de toutes sorte de phrases qui vont être véridique ? Ou alors il va m'écouter et simplement se contenter de me prendre dans ses bras et me dire que tout ira bien. Je le regarde un instant attendant de voir s'il m’accueillera dans ses bras parce que j'en ai terriblement envie. Il me regarde, méfiant. J'arque un sourcil je ne comprends pas pourquoi il me regarde de cette manière.. Mais tout de suite j'oublie parce qu'il étend un bras vers moi ce geste me rassure j'ai eu peur une seconde qu'il me rejette et qu'il m'engueule pour cette façon que j'ai de me traité. Mais heureusement rapidement je retrouve au creux de ses bras et ma respiration reprend son cours normal. Ma tête se niche au creux de son cou, mon nez se frotte tendrement à sa peau. Sa voix me surprends, par sa douceur. Il me chante une chanson, c'est devenu une habitude chez nous j'ai l'impression. Comme beaucoup de chose d'ailleurs on a des tics, le genre de tics qu'on les vieux couples, les vieux amis alors qu'on se connaît depuis si peu de temps. Mais on se connaît tellement bien aussi que c'était comme si ça faisait des années. Les paroles ne sont pas anodines je le sais mais je me contente de me laisser bercer par la mélodie. Je ferme les yeux délicatement, mon souffle se fait lent se calant sur le rythme de la chanson. « How long do you want to be loved ? Is forever enough, is forever enough ? How long do you want to be loved ? Is forever enough ? Cause I'm never, never giving you up... » Sa voix s’essouffle et termine dans un soupir, encore un soupir je ne les compte plus. Non je n'y fais même plus attention. Là à l'heure actuel je suis trop bien dans ses bras pour lui dire d'arrêter de soupirer. Mais je sais que la fin de la chanson annonce un commentaire de sa part. Je ferme les yeux plus fort comme si je pouvais partir ailleurs pour ne pas écouter une autre évidence qu'il va me faire comprendre à sa manière. Il me berce tendrement, j'aime ce rythme il me rassure. Il dépose un baiser sur ma tempe, lissant mes cheveux de ses doigts fins. « Je ne sais pas mentir... » Tout n'ira pas bien donc ? Je ré ouvre les yeux délicatement affichant une mine perplexe et perdue, une mine qu'il ne peut pas voir. Ses lèvres se rapprochent de mon oreille. Je ferme de nouveau les yeux, redoutant la véracité de ses mots. « Ecoute-moi, dochka, écoute juste ça... L’amour ça ne se décide pas, tu ne peux pas te forcer à aimer un homme qui ne voudra pas d’enfant, comme tu ne peux pas te forcer à n’en plus aimer un qui en veut... Et tu sais ce que Ruben veut encore plus que des enfants ?.... toi, c’est toi qu’il veut. S’il dit vrai, et que tu es la femme de sa vie, penses-tu qu’il sera plus heureux avec une femme qui ne l’est pas mais qui lui fera des enfants qu’il n’est même pas sûr de vouloir avec elle ? Ne renonce pas à ce que tu dois vivre à cause de ce que tu pourrais potentiellement être amenée à vivre... Il t’aime, le mal est déjà fait... Alors aime-le. Aime-le pour deux, trois, quatre, aime-le pour tout ces enfants que tu ne lui feras jamais, parce qu’aucune autre que toi ne pourra l’aimer comme tu le fais... » Un léger soupir s'échappe de mes lèvres. Et moi qui trouve qu'il soupire trop.. J'avais raison de redouter ses paroles. Elles sont tellement vrai. Je suis sur le point de dire quelque chose, quelque chose d'inutile, un commentaire pour signifier mon mécontentement mais deux de ses doigts se déposent sur mes lèvres alors que j’aperçois un sourire sur ses lèvres.  « Ne dis rien, ne répond rien, contente-toi juste d’y penser, c’est tout ce que je te demande. » D'accord. De toute manière comment pourrais-je faire autrement. Si ça avait été un autre qui m'aurait dit ces mots je ne les aurait pas prit d'une manière aussi .. essentiel. De toute manière je ne suis pas certaine qu'il existe une personne qui soit capable de me conseiller comme il le fait. Son étreinte se fait plus forte tandis que sa joue se dépose sur le haut de mon crâne. « Tout ira bien... » Oui tout ira bien. Parce qu'il le dit, parce qu'il est là je sais que tout ira bien. Mais il sait aussi que je suis une tête de mule et bien que j'entends ce qu'il me dit.. je vais mettre un peu de temps avant de considérer la chose. Je suis bien là, je suis juste parfaitement bien. Je ne vais pas répondre à ce qu'il m'a dit. Au fond je n'ai pas besoin de répondre, j'ai juste besoin d'y penser. Mais pas maintenant. Maintenant je profite du moment. Je me décide à briser le silence, une idée me traversant l'esprit. Je relève la tête frottant mon nez contre sa joue. Je recule légèrement la tête pour pouvoir regarder son visage dans sa globalité. « T'étais sérieux quand tu disais le truc des 48 h là ? » dis-je tranquillement. Parce que s'il est sérieux.. « Parce... Tu veux bien que je vienne à Paris juste après l'émission ? » Je suis pas prête à retourner à ma vie ça m'angoisse. « Je sais que tu seras avec Gabrielle et tout.. mais je me trouverais une chambre d’hôtel je me ferais discrète... tu seras certainement très occupé.. mais si t'avais juste un peu de temps pour moi... » Je fais la moue, c'est peu être pas une si bonne idée que ça au final, je vais plus le gêner qu'autre chose. Mais au pire j'irais ailleurs, je suis pas prête de retourner à Dublin, de retourner à mon appartement minable que je ne supporte même plus. Qu'il dise oui. « On devrait se marier. » dis-je sur le ton de la conversation. Je le regarde tout à fait sérieuse. Mais le sourire qui naît à la commissure de mes lèvres et qui doucement se transforme dans un rire. «  Non sérieusement regarde nous. On se comprend parfaitement. » Je ris un peu plus. Non je ne suis pas sérieuse bien entendu. « Je plaisante. » Je souris tendrement et me saisit de sa main. « Mais me quitte pas pour autant. » Je le regarde, sérieusement, intensément. Qu'il ne me lâche plus. Je repose de nouveau ma tête sur son épaule, me serrant contre lui gardant sa main dans la mienne.
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MessageSujet: Re: FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï   FIND ME IF YOU CAN ~ ft. syssoï EmptyVen 13 Avr 2012 - 18:53

Je ne sais pas mentir. Je sais jouer la comédie, offrir une image de façade, un discours altéré, mais mentir purement et simplement, j’en suis incapable. Pourtant, c’est ce que Moore me demande de faire. Elle me demande de la prendre dans mes bras et de lui dire que tout ira bien. Sauf qu’en l’état actuel des choses, non, rien n’ira bien, ni pour elle, ni pour moi, puisque, comment je pourrais aller bien si elle va mal ? Alors j’accède à sa demande, j’étire un bras, la ramène contre moi, et la berce doucement, de mes bras, de ma voix… mais je ne peux pas lui dire que tout ira bien, pas encore. J’ai certaines choses à dire avant ça, des choses qui ne lui feront pas plaisir, je m’en doute, mais quelques vérités qu’elle doit entendre. Après, elle pourra se napper dans son déni avec autant de grâce et de légèreté qu’elle le souhaite, j’aurais fait ma part du boulot, je n’aurais pas contribué à la mascarade qu’elle laisse jouer sous ses yeux. Mes bras se referment un peu plus en une étreinte protectrice tandis que je lui demande de ne pas répondre, de juste se contenter d’y penser… un peu, juste un peu. Et puis je le lui offre son « tout ira bien. » parce que je la connais, je sais qu’avec toutes les cartes en main, elle fera le bon choix, et que tout ira bien, finalement. Cette étreinte pourrait durer toute la vie, parce que étrangement, j’ai rarement été aussi bien que dans ces moments là, ces instants de tendresse dénoués de toute intention c achée. Certainement mieux qu’avec Gabrielle où il se planque toujours un truc derrière chacune de mes étreintes, avec la brune la tendresse est à l’état brut, sans fioriture, mais simplement nécessaire. Finalement, elle relève la tête, frottant son nez contre ma joue, façon chat. Je souris, incapable de faire autrement. Puis son visage s’écarte du mieux, et mes doigts viennent discipliner sa chevelure ébouriffée par le câlin. « T’étais sérieux quand tu disais le truc des 48 h, là ? » Je fronce les sourcils, mettant une petite seconde avant de comprendre qu’elle me parle de ma promesse, lorsque je lui avais rétorqué que pour être heureux il ne fallait pas qu’elle s’éloigne de moi plus de quarante-huit heures d’affilée. Oui, j’étais sérieux. « Parce que… Tu veux bien que je vienne à Paris juste après l’émission ? » Wouhouf ! J’ai l’impression qu’un étau vient de relâcher une partie de mes organes. Ça doit se voir sur mes traits ou dans le regard que je pose sur elle. Du soulagement. Une certaine forme de soulagement, comme si ma hantise de voir l’aventure prendre fin venait d’être amortie par la question de Moore. « Je sais que tu seras avec Gabrielle et tout… » Ha non, ça c’est pas sûr. Il faut encore que j’en parle avec la rouquine, et j’ai comme une légère appréhension qui me force à toujours reporter au lendemain. « … mais je me trouverais une chambre d’hôtel, je me ferais discrète… » dans ma tête un néon « LOL » se met à clignoter à l’emploi du terme « discrète » et je réprime un sourire moqueur. « … tu seras certainement très occupé… mais si t’avais juste un peu de temps pour moi… » J’ai toujours du temps pour elle, elle devrait le savoir. Ici ou ailleurs. Et je ne serais pas plus occupé qu’elle, enfin si, un peu avec l’Opéra, mais rien de bien contraignant. Quant à l’hôtel… je devrais pouvoir lui trouver mieux. Mais je n’accepterais qu’à la condition qu’il ne s’agisse ni d’une fuite, ni d’une planque. Je veux qu’elle soit auprès de moi, oui, mais pas à détriment de sa propre vie sentimentale. « On devrait se marier. » Ha bah voilà qui résoudrait le problème, en effet. Je souris. « Et faire des enfants aussi… » je rétorque sur le même ton. « Non, sérieusement, regarde-nous. On se comprend parfaitement. » ça, je ne peux pas dire le contraire, et c’est certainement la raison qui fait que nous ne serons jamais un couple, on finirait par s’entretuer, et au lit elle voudrait toujours prendre les choses en main, ce qui me ferait prodigieusement chier. « Je plaisante. » Je sais. « Mais me quitte pas pour autant. » Jamais. Elle a attrapé ma main et fond son regard dans le mien, avec une telle intensité que je rate plusieurs inspirations. Sa joue finie à nouveau contre mon épaule, version moorienne du koala accroché à sa branche. J’ai une main captive, l’autre active, sévissant dans son dos qu’elle remonte doucement, avant de gratifier sa nuque de quelques caresses, puis de redescendre en chemin inverse. Elle connaît déjà la réponse à chacune de ses questions, pas vrai ? Elle n’a pas besoin que je les formule à voix haute, si ? Pourtant, je m’efforce de le faire, raclant ma gorge afin d’être certain que ma voix est toujours là, malgré ma gorge sèche et mes poumons sous-oxygéné. « Mon appartement est grand. » Je lance, maladroitement. A vrai dire, j’ai plus qu’un appartement, j’ai tout l’immeuble. « Et puis je t’ai promis un truc, tu te souviens ? » Hum… j’ai comme un doute. Lui ai-je réellement proposé, et n’ai-je fais qu’y penser ? « Quand j’ai dis que je voulais t’emmener sur la scène de l’Opéra avec ton diadème et ton tutu, c’était à voix haute ou juste dans ma tête ? » Le problème avec Moore c’est que ce qui est dans ma tête, elle a tellement peu de mal à y accéder que je ne fais même plus vraiment l’effort de tout formuler à voix haute. Qu’importe, qu’elle ait été orale ou non, cette promesse j’y tiens, et je respecterais mon engagement… « Oona et Artie doivent venir, aussi, et je doute que Connor parvienne à se passer de moi très longtemps, surtout que par téléphone, nos dialogues mentaux auront beaucoup moins de classe, ça va sans dire. » J’esquisse un sourire, et mes doigts remontent le long de cette joue offerte. « Tu auras un dressing immense, et un gardien assez vieille France que tu pourras persécuter à loisir… » Je lui vends du rêve là, ou pas ? Je m’en vends à moi aussi, en fait, puisque j’ai une trouille viscérale à l’idée de poursuivre ma vie sans eux, sans ceux qui m’ont ramené à la vie, qu’importe leur rôle dans cette entreprise. « Reste aussi longtemps que tu veux… le plus longtemps possible. » Mes bras se resserrent, et mon regard se porte sur ce décor dont je vais bientôt être privé. J’ai toujours trouvé la déco à chier, mais finalement, le confess va me manquer, comme tout le reste. Une vague de nostalgie s’empare de moi, étreignant ma gorge, comprimant mes poumons. Et pour la juguler, je sors le premier truc qui me passe par la tête. « Ca te plairait un titre de Grande-Duchesse, au fait ? » Oui, c’est le genre de truc en mon pouvoir, ça. Faut bien quelques avantages derrière l’averse d’inconvénients. « Ou comtesse, ou même chancelière ? N’importe quel titre de la table des rangs, en fait… Sauf Princesse, ça je peux pas, à moins que tu m’épouses. » Et encore, elle sera princesse et tsarine, donc tsarine prendra le pas sur le titre de princesse. Non, je vous assure, c’est pas compliqué, mais quand même moins drôle que ça en a l’air. Sauf pour Moore, qui ne va pas tarder à réagir de façon excessive dans… cinq… quatre… trois… deux… un…

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