ezequiel, le lundi 14 mai à 8h30 du matin.
~ les écuries.

Elle se demande toujours oui si c'était une bonne idée de venir dans ce jeu. En quelques heures elle a été catalogué de hippie, de folle, de boy scout, de fille d'alcoolique ou encore mieux ancienne alcoolique. Pourquoi ? Parce que la blonde a assez de considération pour les autres pour évité que les jeunes qui les regarde assiste à une géante beuverie faisant la promotion de l’alcool. Elle les trouve égoïste, et elle ne sait pas si elle va les aimer. Mais soit, elle va leur laisser une chance. Il y en a certaine qui sont agréable comme les deux jeunes femme avec qui elle a passé la soirée. En attendant il est tôt et personne n'est levé. Elle, elle est déjà douché, habillé, et reput. Elle tourne en rond dans le château. Elle décide donc d'aller prendre l'air. Elle retourne dans la chambre, dans sa chambre où pullule toutes ces personnes égoïstes et nombriliste qui ont le dont de la révulser. Elle n'a pas l'habitude de ce genre de personne. Dans ses études les personnes qu'elle rencontre son toutes porté sur le genre humain, sur l'humanité et non sur la destruction de cette humanité en s’abreuvant d'une substance qui détruit petite à petite leur foi. Après tout tant pis pour eux. Mais elle trouve que c'est du gâchis, elle déteste oui déteste les personnes qui gâche la vie, leur vie. Elle n'a pas encore défait sa valise elle récupère alors sans faire de bruit une veste simple noire. Qu'elle met par dessus un pull léger pas très à la mode elle en convient mais elle ne fait pas vraiment attention à ce genre de choses. Elle passe ses mains sur son jean pour le déplisser en un geste automatique avant de sortir de la chambre. Elle pousse la lourde porte du château et laisse l'air frais s'engouffrer dans ses cheveux. Il fait plutôt bon aujourd'hui. Elle met les mains dans les poches de sa veste et se laisse guider un peu au hasard. Elle se demande toujours si c'était une bonne idée. Plus elle se pose la question plus elle est persuadé que ce n'était vraiment pas une bonne idée. Peut être que si elle avait pu sélectionner elle même les candidats ça aurait pu marcher mais là. Non.. définitivement elle a une très mauvaise impression de ses camarade. Mais son jugement est encore en attente. Et ce depuis toujours elle juge parfaitement les gens. Elle ne va donc pas les mettre dans une case qui ne les convient pas, pour l'instant elle observe. Et pour l'instant elle se rend droit vers un endroit inconnu laissant ses pieds se poser sur les graviers. Des écuries ? Vraiment ? Son regard s'illumine quelque instant avant qu'elle ne se rende compte qu'aucun animal n'est à l'intérieur. Elle adore les chevaux. C'est dommage mais vu la bande d'inconscient qu'il y a dans le château c'est mieux ainsi. Elle laisse ses mains se balader sur le bois, le bout de ses doigts se nichant dans chaque nervures, se déposant sur les plaques de métal ou des noms comme 'Carotte' sont inscrit. Elle sourit. Son regard se perd dans les détails de ce bâtiment. Elle a décidé, que ce serait ici. Oui ici son endroit. Elle n'a pas visité le reste mais ici ça lui plaît. Elle ne fait pas attention aux pas qui se profile derrière elle.

Je cherche un lieu où siéger. Ça se voit à ma manière de chercher non ? Je tourne en rond, car à cet heure, il n’y’a pas beaucoup d’humains sur terre. La plupart sont entrain de s’enfoncer progressivement dans leurs sommeils respectifs, surement à cause de la longue soirée d’hier. La soirée d’hier, je l’ai presque oublié. Je n’y pense même plus. J’essaye de paraître le plus normal que possible même si mes tentatives de camouflages sont vouées à l’échec, car dès que je pénètre l’écurie, je décèle cette blonde qui avait commit l’acte suicidaire de me tendre sa main. Elle m’avait d’ailleurs serré la main hier, chose que je commençais à effacer petit à petit de ma mémoire, car ce petit geste de rapprochement ne signifiait absolument rien pour moi. Maintenant que je suis avec elle, dans cette même pièce qui sent le cheval, je me demande ce que je pourrais faire. A part me retourner et disparaitre, je ne vois presque rien à faire ici. Je ne sais même pas pourquoi je reste là, devant la porte. Faut dire que mon corps cesse d’obéir quelque fois et quand il le fait, je me dis que ce n’est pas pour rien. Je m’avance donc, acte purement stupide qui pourrait me qualifier largement d’imbécile, et alors, on s’en fiche carrément de mes actions, c’est celle des autres qui compte à présent. Je me tourne, dévoilant mon visage sombre, et constatant par malheur que nous ne sommes pas de la même ‘conception’. Je ne me plains pas, je remercie dieu de ce qu’il m’a prodigué le jour ou cette truie m’a fait sortir de son ventre piriforme… Après, je pourrais me plaindre de ma façon de vivre, de mon handicap à rester toujours silencieux, puis à cette perte totale d’émotion qu’on m’a largement fait vivre durant mon enfance… Mais pas de mon corps florissant. Je garde ainsi une vision positive de ma enveloppe charnelle, chose que d’autres auront tendances à critiquer… Pour l’instant, j’ai pu accomplir des choses que d’autres n’auraient jamais pu achever durant leur vie, et les raconter ici ne servirait à rien… Ce qui me dérange, c’est ce silence, ce silence qui entrave mes relations. Aidez-moi à trouver une phrase pour aborder cette entité. Je commence par quoi ? Bonjour ? Belle journée… Non, ça parait ringard, donc je préfère oublier… La communication verbale, c’est franchement pas mon truc désolé !

Ce n'est pas des pas qu'elle entend mais une présence qu'elle ressent elle hésite à tourner la tête. Cette présence la met mal à l'aise clairement. Alors elle continue de toucher le bois des écuries perdant son regard dans le foin avoisinant. Si cette personne veut venir la voir qu'il le fasse ce n'est pas elle qui va venir vers elle, parce qu'elle la met mal à l'aise. Rapidement des pas se font entendre cette fois, la personne entre. Elle pivote légèrement la tête sans vraiment regardé la présence. Il vient à elle, à la couleur de sa peau elle sait immédiatement de qui il s'agit il faut dire que c'est le seul avec ce grain de peau dans l'aventure. Elle pivote cette fois complètement la tête pour le regarder en silence. Oui c'est lui vient à elle alors elle suppose qu'il a quelque chose à lui dire non ? Ou une envie soudaine de faire connaissance ? Peut être. Non ce n'est pas ça, il ne dit rien. L'italienne plisse les yeux comme à chaque fois qu'elle se trouve devant un problème scientifique qu'elle a envie de résoudre. Cet homme est un mystère. Il ne dit mot, lorsqu'il parle c'est un mot voir deux qui sort de sa bouche. Il n'aime pas parler, ou bien il ne veux pas parler parce que parlé veut dire parler de lui ? Elle se rend compte que c'est réellement impoli de le regarder de la sorte comme s'il n'était qu'un prélèvement cellulaire instable. « Bonjour. » dit-elle de son accent chantant un sourire sur le visage. Il était temps qu'un des deux brise le silence cette scène semble totalement surréaliste. « Je ne crois pas avoir eu le temps de connaître ton prénom avant que Cupidon m'appelle. » Oui parce qu'alors qu’elle c'était avancé vers lui pour se présenté et serrer sa main. Elle avait juste eu le temps de sentir sa poigne de faire avant de s'éclipser comme une voleuse direction la cabane de cupidon. Elle lui sourit, elle ne sait pas pourquoi. Il paraît que lorsqu'une personne vous souris vous êtes foncièrement plus à l'aise pour parler. Mais elle se rend compte que ce n'est pas lui qui est mal à l'aise mais seulement elle, comme la plu part des gens qu'il doit rencontrer d'ailleurs. L'italienne reste muette se disant que parlé trop n’arrangerait pas les choses bien qu'une multitude d'information se perde dans sa tête et n'attende qu'une chose passer la barrière de ses lèvres.

Je n'ai vraiment rien à foutre dans ce lieu qui sent l'étable, le cheval et la peur de cette belle jeune dame que je mesure grâce à mes capteurs sensoriels. Elle n'est pas à l'aise, je le perçois et ça me donne franchement un argument constant et bien formulé pour quitter cette pièce qui ne sert vraiment à rien. La quitter seulement pour elle, c'est faisable, mais j'ai pas envie... Et puis, si je reste là, ça sera de la pure décoration, je sers franchement à rien, je parle peu et je ne m'imagine pas 'gossipé' avec cette conne que je ne connais pas. Je la regarde une nouvelle fois, avant de recevoir ses mots enlacées, des mots tracés par un ton qui accentue ma perception des choses et de sa crainte.Pourquoi j'ai cet effet sur autrui ? Aucune idée. Ce n'est que le matin donc je crois que ma bouche va finir par ouvrir ses portes et dire quelque chose, pour mon plus grand intérêt, et pour le bien de la jeune femme. Mon silence devient lourd, et ce n'est pas l'effet que je recherche. Néanmoins, je prend mon temps. Je ne veux pas bâcler mes premiers mots, je veux que ça soit une phrase simple, et bien construite, je veux faire bonne mine, et lui montrer que je sais communiqué, même si c'est le contraire... Je vais essayer cette fois de paraître normal à ces yeux. Donc ma phrase sera comme ceci : Bonjour.Ezéquiel. Heureux. Non c'est pauvre enfaîte, c'est même très robotique, mécanique et sec... Je vais essayer de placer un compliment, on vient tout juste de me l'apprendre. Je vais dire Bonjour, puis mon nom, puis je la complimente. Bon Go ! « Ezéquiel. tu n'es pas moche » Super. Je crois que c'est parfait. Non... je crois que j'ai loopé la dernière partie de la phrase... J'ai comme un mauvais pré-sentiment à présent. Je veux pas passer pour un malade, mais c'est moi... Merde. Je vais essayer de me rattraper alors... « Oublie, j'ai essayé de faire un compliment. J'ai testé sur toi. ça n'a pas marché. » J'espère que là, ça va marcher. Déjà, j'ai lâché plusieurs mots, donc c'est plutôt pas mal comme progrès. Et puis, je suis franc, les blondes m'ont toujours envoûté... Mais d'habitude, je n'ai pas la chance de leur parler, juste les baiser pour une nuit, et les rendre...

Il reste muet longtemps, très longtemps. Elle se demanderais presque s'il en est capable mais elle a déjà entendu cette voix, cette voix sombre. Elle reste là dans l'attente de ses premiers mots. Elle n'arrive pas à savoir ce qu'il peut se passer dans sa tête aucune expression particulière anime son visage. Elle trouve ça bien singulier. Finalement il se lance. « Ezéquiel. tu n'es pas moche » Elle écarquille les yeux. Un sourire anime ses lèvres. Est-ce un compliment ? Elle le regarde plus détendu d'un seul coup bien que son comportement au jeune homme n'a pas changé d'un seul poile. « Oublie, j'ai essayé de faire un compliment. J'ai testé sur toi. ça n'a pas marché. » Comment peut il savoir si ce compliment maladroit n'a pas marché sur la blonde ? Elle garde le silence avant de finir par rire, un rire franc et doux. Elle ne se moque pas loin de là, elle trouve ça incroyablement mignon. C'est certainement un qualificatif qui ne va pas avec Ezequiel.. quoi qu'il en soit elle préfère de genre de compliment maladroit qu'un 't'es sexy' à la Némo. Son rire s'intensifie, elle porte donc sa mains sur sa bouche pour bloquer tout son qui pourrait en sortir. Elle se calme. « Je suis désolé, je trouve ça adorable. » dit-elle une voix douce comme toujours. Elle espère ne pas l'avoir fait fuir avec son rire un peu incontrôlé, elle est d'une nature constante habituellement. Il faut dire que cet homme est si... particulier elle ne s'attendait pas à telle mots sortant de sa bouche. « Ce n'est aucunement de la moquerie je tiens à préciser, et merci du compliment. » dit-elle une moue sincère. Ezequiel donc ? Un prénom biblique qui la laisse perplexe et qui met son cerveau en ébullition. Elle aimerait lui demander s'il est croyant ? Lui où ses parents mais elle a conscience que les gens dans ce château on tendance à ne pas vraiment apprécié sa présence et sa conversation. « Ezéquiel, tu veux... parler ou ? » Ou bien elle doit se taire. Elle ne voudrait pas imposer son flot de parole affolant à une personne qui ne veut pas parler alors autant qu'il soit honnête. Elle le regarde d'un regard doux un regard qui se dépose délicatement sur son physique impressionnant. Qu'est ce qu'elle se sent toute petite et toute frêle à coté de lui, ses bras pourrait la casser.

Elle commence à rire. Complimenter les gens c'est pas mon truc, j'essaye de pas paraître associable mais c'est en évitant de l'être que je le deviens encore plus. Cercle vicieux de merde.J'active mon cerveau et j'écoute ses rires de petite fille avec une satisfaction stupide... Elle se justifie. Mais que veux-tu que je te dise, je m'en branle franchement et ça n'a réellement aucun effet sur moi. Du moins, j'essaye de m'imaginer comment, en étant quelqu'un de normal bien évidement, j'aurais pu réceptionner ce mot -mignon-. J'essaye mais j'arrive pas à le faire. Dommage, j'aurais bien voulu ressentir quelque chose,ça m'aurait permis de réagir, mais là, j'ai absolument rien, et je sais même pas comment me comporter, comme répondre suivant mon état d'âme. Mon état d'âme actuellement est pauvre et nu, et il est toujours ainsi, donc normal que mes réactions soient de cette physionomie, la même dont la plupart ici s'en plaignent. Je trouve qu'en une seule journée, j'ai un peu trop parler, et que son invitation, quoique très bien demandée et formulée, ne serrait pas la meilleure idée quant à mon avancement dans cette aventure. Je juge qu'il est un peu trop tôt de le faire, et que je n'éprouve pas ce besoin de partager, et ça ne me dérange pas de rester dans cette situation. Je marche vers elle, je m'approche sans pour autant la brusquer, je veux pas me retrouver avec une nouvelle victime alors que j'ai commis le fâcheux effort de commencer la discussion. ça serait regrettable de la classifier dans le même groupe de tous ces détritus. Je prépare donc ma future phrase car devant elle, je veux assurer, maintenant que je suis lancé. Elle demande si nous pouvons parler. M'ouais pourquoi pas. Je n'en voit pas l’intérêt de le faire, mais ça ne me pose pas de problème, donc si ça l'enchante, elle peut commencer. « Tout dépend de ce que tu veux savoir » A elle de poser les bonnes questions ou bien d'aborder les meilleurs sujets. Si l'on demande en quoi je ne parle pas ou je ne joue le jeu, la réponse est simple : Je refuse de mentir.

(désolé c'est franchement pauvre Il est tard.)

Il semble ne pas réellement savoir comment se comporter, comment réagir face au rire de la demoiselle. Et bien aucun réaction n'est demandé il n'a donc pas à s'en faire. Elle finit par lui demander s'il désire parlé. Il est plutôt du genre je parle peu, mais ce que je dis à toujours de l'importance. Ou en tout cas c'est comme ça qu'elle le voit Valentina. C'est pour cela qu'elle lui demande s'il veut parler avant de lui poser une réelle question. En somme elle prend des précautions pas parce que c'est lui mais parce que c'est elle. Oui c'est très sensé, elle se connaît assez bien pour savoir que son caractère à des tendance à faire fuir les gens et il semble plus qu'intéressant elle ne voudrait pas passer à coté de l'occasion de le connaître ou de tenter de le connaître en tout cas. Parce que la tache ne semble pas si aisé. Il finit par s'approcher d'elle délicatement.  « Tout dépend de ce que tu veux savoir »  Elle sourit, puisque ce n'est pas un non. C'est tout ce qu'elle souhaitait une porte entre ouverte. Maintenant il va falloir déterminé ce qu'elle peut demander, ce qui semble raisonnable et ce qu'il ne l'est pas. La question sur ses croyances religieuses ne semble pas très approprié selon elle. C'est quelque chose qui est souvent très personnelle pour les autres. Alors il ne faudrait peut être pas commencer par une question de la sorte ? Autre chose serait plus préférable. « Tu es de quelle origine ? » sera donc sa première question. Certainement une question qu'il a l'habitude d'entendre et donc de donner une réponse cela le mettra peut être plus en confiance pour parler plus ? Ou peut être que la banalité de sa question va au contraire ternir l’intérêt qu'il aurait pu avoir pour cette discussion. A cette pensé une légère expression de panique traverse ses prunelles. Elle ne voudrait pas le faire fuir lui aussi. « On doit te poser souvent cette question. » dit-elle légèrement gêné se rendant compte de la banalité de sa question. Elle pourrait faire mieux n'est ce pas ? Attendons de voir s'il décide d'y répondre ou pas.

Qu'est ce que tu raconte ? Ça me convient parfaitement.

Sans m'en rendre compte, je viens de lui laisser la chance de me parler. ça me dérange pas, sauf que je vais fournir un effort de plus. Faut que je pense à des phrases, à des liens, à m'exprimer et ça me fait franchement douter et chier à un degré pas possible. Limite j'ai plus envie de parler. Je m'imagine bien cette italienne à deux balles essayant de me soutirer des informations que franchement ne lui serviront à rien, ça lui va très bien d'ailleurs. Mais faudrait que je lui explique que, avec moi, on peut pas franchement communiquer facilement. Le langage des signes, j'aime pas aussi car je passe pour un trapèze, écrire sur un bout de papier, j'aime pas aussi car mes doigts ne chaussent jamais de stylo, sans parler de mon écriture basique qu'un poussin de maternelle provoquerait facilement avec de la chance. Avec moi, y'a un truc sympa : on n'use que 20% de salive, économisant ainsi 80%, soit pour cracher sur une plante et l'aider à survivre (dans le crachat, y'a 99% d'eau, c'est pas rien) soit les garder pour une autre fois et on gagne ainsi 36 000 litres de plus et 1116 protéines. Avec moi, on s'imagine à l'abri de la logique, mais c'est tout le contraire... Je reviens donc. J'imagine bien cette... Valentina parcourant mon monde intérieur obscur à la quête de vérités paradoxales qu'elle ne trouvera pas. Je lui lâche à un moment donné ça : « rouge » pour annuler ce silence qui me plombe et que je maudis. Je sais pas ce qui se passe au fond de ma tête, j’appelle ça mon instinct primitif pour me rassurer. On va imaginer que Valentina ou une autre conne de ce genre vient vous demander vos origines. Au début, vous allez hésiter. Les yeux doux de la femme qui possède toujours ce même accent italien et cette belle figure vous font hésiter longuement avant de céder . Et si je n'avais pas besoin de me confier ? Et que je veux tout simplement me taper cette pouf et sortir d'ici. De l'autre côté, à dire du côté féminin, vous tapez des mains , vous inspirez grandement, vous respirez, et vous prenez votre courage à deux mains. Avant tout de même, vous vérifiez si les mains de l'homme en face de vous ne peuvent pas vous atteindre. Et quand enfin vous en êtes sûr, vous vous lancez en regardant le type en face. ça c'est exactement Valentina, et l'autre c'était moi, et pour ne pas faire mon idiot, je lui lâche encore une fois pour lui montrer qu'il y'a une continuité à ma série de couleurs. Mon idée c'est pas de former l'arc-en-ciel des bisounours...Non loin de là. « Jaune » Deux couleurs. Ca y est. C'est sortit. Vous pouvez enfin respirer, vous regardez une nouvelle fois, le premier de vos interlocuteurs.Y'en a un seul, mais pour moi (c'est à dire dans mon cas) y'en à deux en face. Celui-ci à changer d'expression. Son visage relève de l'interrogation. Il eut les yeux écarquillés durant quelques secondes. Peut-être qu'il pense à ce que vous venez de lui dire ? Au moins vous avez réussi à lui changer les idées et à le calmer. Vous baissez la tête et poussez un ouf de soulagement. En posant une nouvelle fois les yeux sur cette belle créature, vous remarquez qu'elle avait froncé les sourcils. Vous ré avalez votre salive et si possible vos mots. Mais c'est trop tard. Il y eut un effet inverse. De l'autre côté, celui de la femme, vous imaginez que l'homme qui paraissait avoir enfin décidé de vous parler sort les mains hors d'une 'cage' et tente de vous attraper, pas pour vous faire un câlin, mais sans doute pour vous étrangler. Même s'il est pseudo-enfermé vous préférez tout de même par sécurité de vous écarter une fois de plus. C'est encore une fois ce que je souligne comme état d’esprit à cette Valentina et je lui lâche pour finir. « Vert. Sans oublier l'étoile. Moi. Je suis cet étoile. Je suis cet étoile ghanéenne » Tout cette attente pour ça. Mais je savais pas comment lui dire, je sais même pas si je devrais lui faire savoir que j'ai quitté le continent noir, ou pas, mais je me rassure, elle a posé une question sur les origines, j'ai pondu mes origines, et puis point. Je tâche de ne rien ajouter, et de ne rien soustraire par la même occasion... Je crois que sur ce coup, j'ai assuré, mais pour combien de temps encore ...

« rouge » Fut sa première réponse. Elle reste perplexe. Est-ce parce qu'elle est toute rouge ? Elle n'a pas l'impression qu'elle s'est empourpré récemment elle n'avait aucune raison de l'être alors pourquoi ce rouge ? « Jaune » ? Elle tergiverse et commence à en venir à la conclusion qu'elle n’aurait certainement pas du poser cette question, bien trop banale et qu'il doit être entrain d'essayer de s'échapper d'une manière ludique énonçant des couleurs totalement au hasard. Elle s'empresse de dire alors qu'elle ne doit pas être la première qui lui pose cette question. Insinuant qu'il n'est donc pas du tout obligé d'y répondre bien au contraire. Elle pourra trouver bien mieux.  « Vert. Sans oublier l'étoile. Moi. Je suis cet étoile. Je suis cette étoile ghanéenne » Tout se reforme dans son esprit, elle voit apparaître l'image du drapeau ghanéen. Elle se sent déjà beaucoup mieux. Elle n'a pas provoqué chez lui une crise étrange qui consistait à énoncer des couleurs. Elle sourit, clairement soulagé d'avoir eu une réponse et de ne pas l'avoir mit en état de fuite de sa personne. L'étoile noire. Elle sait ce qu'elle signifie bien entendu, tout comme les autres couleurs énoncé. Mais elle se demande pourquoi il se considère comme l'étoile noire de ce drapeau et donc de sa nation. Parce qu'il pense être la personne la plus aboutit, la plus méritante de figurer sur le symbole de leur patrie ? Ou est-ce parce que cette étoile représente son indépendance comme elle représente l'indépendance de cette nation. « C'est comment là bas ? » dit-elle pour continuer sur ce sujet peut être que c'est le bon sujet il semble relativement fière de ses origine alors pourquoi pas continuer là dessus. Elle a l'impression d'avancer sur des œufs avec cet homme c'est à la fois désagréable et tout à fait attirant, le mystère. Elle l'observe sans aucune gêne, elle est captivé par son visage totalement inexpressif. Elle ne comprend pas comment l'ont peut être si peu expressif. Il souffre peut être d'une maladie, d'une pathologie qui touche son cerveau. Ou peut être qu'il souffre d'un syndrome poste guerre civile ou ce genre de chose. Dans son pays cela doit être assez fréquent. Quoi qu'il en soit il y a une seule question qui lui trotte dans la tête là et qui malheureusement va passer la barrière de ses lèvres. « Qu'est-ce qui t'es arrivé ? » dit-elle avec le regard d'une scientifique qui tente de résoudre le problème. Qu'il ne se sente pas comme un cobaye, un sujet d'expérience non, c'est simplement un mystère. Elle se rend compte de l’indiscrétion de sa question. Elle aurait du la garder pour son esprit. Elle fait un léger pas en arrière masquant difficilement le faite qu'elle soit éperdument désolé d'un manque de respect totale pour sa vie privé face à cette question bien trop indiscrète. « Excuse moi je ne voulais pas être indiscrète. » Et comme une coquille elle se referme. Parce qu'elle sent qu'il va lui filer entre les doigts. Elle se concentre de nouveau sur le bois de l'écurie le scrutant de ses yeux claires les cavités produite par le temps.

Outch… Elle vient de poser une question taboue… Non pas qu’elle me fait un quelconque effet, non, juste que le fait de devoir remettre sur la table mon pays d’origine ne m’enchantait pas vraiment. Si l’ambassadeur ghanéen s’attendait à ce que je glorifie ce pays à la noix dans un long discours, bah il se met le doigt dans l’œil ce p’tit con. Je ne vais pas parler de mon continent car j’en garde une expérience amère, je préfère de loin me dévoiler moi-même que de devoir parler de ça. Je reste quand même un fils du pays car je suis d’une manière ou d’une autre obligé à l’être, on ne choisit pas ce qu’on est, on ne change jamais son appartenance mais on subit ce que le destin prépare pour chacun de nous. Mon attachement à l’étoile des baby-black stars n’est pas une fierté, loin de là, c’est un devoir et même si le Ghana n’est pas une chose que je porte sur ma boite de pierre (c.f : mon cœur) je présume que je devrais quand même l’évoquer et souligner mes racines. « Je ne préfère pas y retourner… » Ma phrase est parfaite dans ce contexte. Y’a trois sens : Le premier, j’ai pas envie d’y retourner en temps normal. Le deuxième : j’ai même pas envie d’y songer ou y retourner en y pensant… Et le troisième : j’ai pas envie d’y retourner car tout simplement je n’y vois pas l’utilité. Après, je zappe ce sujet car ça m’intéresse pas, ou ça m’intéresse plus. Je la scanne un peu plus et mon envie de la posséder augmente seconde après seconde… C’est sûr que là, dans ce moment présent ou tout semble calme et idéal pour une bel échange spermatique/capillaire, je ne vais pas l’exploser mais ça ne risque pas de tarder si elle s’obstine à vouloir me côtoyer et à poser ce genre de questions. Je sais même pas quelles sont les questions qu’il faut éviter avec moi, et ceux qui sont acceptables, je dirais que ça renforce encore plus cette part de mystère car après chaque question, il faut toujours s’attendre au pire. Je réceptionne après sa seconde question. Toujours dans l’indifférence totale, je jauge l’importance et le poids (par mots) de ce que je vais larguer via ma bouche. Me faut minimum deux phrase pour répondre à ça… Franchement c’est long, limite j’ai plus envie de répondre. Lui ouvrir le portail de mon monde et lui donner la permission de me poser des questions n’étaient pas vraiment une bonne idée… Du coup, je vais répondre tout simplement par un seul groupe de mot… J’ai déjà l’idée, maintenant faut que ça fonctionne. Je l’espère et je lâche après deux minutes de recherche approfondie dans mon dico cérébrale, le plus incomplet et le plus basique qui puisse exister. « On m’a absorbé mes sentiments… » Super. Enfaite, ça résume mon cas parfaitement… Un bande de salauds mon volé mes émotions, après, faut voir ou ils les planqué. Un léger pressentiment me dit qu’ils sont toujours à l’intérieur de moi-même, mais que je ne mérite pas encore, ou que je n’ai pas encore la clé qui me permettra de les retrouver. « Tu es intelligente. » Deuxième compliment, après, si je continue comme ça, je vais la noyer. D’habitude, je noie les femmes avec mon sperme, mais là, c’est avec des mots… Qui l'eut cru un jour ? Grosse évolution !? « Tu communiques bien » Je l’envie presque pour son don à savoir parler et à me parler, car quand on sait le faire, je dénote une puissance et une dextérité incroyable. La communication est une couronne que je suis seul à pouvoir distinguer et déceler, et chez elle, je la vois presque clairement et nettement… J’aimerais tant avoir son don à elle, quitte à la tuer et à le lui dérober…