Citation :

ezéquiel,
jeudi 7,
à 14h52

« T'es sûre pour cette tenue ? C'est un peu bizarre la forme de cette jupe non ? » dit la jolie italienne au cygne. La blonde platine la regarde d'un air presque choqué avant de terminé dans un rire dont elle seule connaît le secret. Arès quelques minutes de bavardage, elle finit par se décoder à garder la tenue choisit par Swann. Ils ont tous tendance à vouloir la relooker. Elle dit pas non mais elle n'en pense pas moins sur la mode. Elle trouve ça surfait mais si elle peut mieux passer à la télé et évité que Syssoï ou Connor ne se moquer encore d'elle et bien.. Elle prend tous conseils sur la mode comme un précieux sésame. Elle passe un main dans ses cheveux pas très bien coiffé et laisse le cygne à ses occupations. Elle, elle a autre chose de prévu. Ouais il est possible de prévoir des choses dans un château où t'es enfermé H24 et regardé par un nombre fou de personnes qui n'ont rien de mieux à faire. Aujourd'hui elle a rendez vous avec Ezéquiel. Ne pensez pas une seconde qu'elle s'est faite belle pour lui.. ah ça non ! De toute manière il ne remarquera même pas son effort vestimentaire il 'est pas assez observateurs pour ça. Ou peut être que maintenant grâce aux 'leçons' de Valentina il y fera attention. Leçons est un grand mot, pour l'italienne c'est plus des discussion qui visent à enrichir le jeune homme qui à tout perdu. Elle a espoir de finir par remplir ce vide dont il parle. Peut être qu'elle a réussit à changer quelque chose en lui en quelques jours, semaines.. Peut être. Pour lui ce serait assez gratifiant, pour elle.. encore plus. Elle aspire à aider un nombre de gens incalculable, tout le monde tout simplement chaque être humain qui peuple cette planète, les plus riches comme les plus pauvres, aucune barrière, aucune différence. Elle veut aider tout le monde sans aucune exception. Alors oui c'est assez naturel pour elle d'aider Ezéquiel bien qu'il semble effrayer la plus part du nid. Elle maintenant, elle n'a plus peur. Bien entendu elle reste méfiante, elle prend ses précautions et surtout ne s'attachera pas à cet être particulier et fascinant. Parce qu'elle n'est pas dupe, il s'intéresse à elle juste pour ce qu'elle peut lui apporter et non pour ce qu'elle est véritablement. Il ne s'intéresse qu'à son intelligence, son esprit pédagogique et la manière dont elle lui apprend les choses. Et pour tout vous dire ça lui va très bien comme ça. Elle se déplace dans le parc d'un pas presque nonchalant arrêtant son regard sur tout ce qui lui semble digne d’intérêt. Puis elle arrive rapidement au lieu de leur rendez-vous. Le pont, elle aime ce pont ça à des aires d'Italie, de Venise. Elle n'est jamais allé à Venise mais comme tout italien qui se respecte elle connaît le pont qui à inspiré la construction de celui-ci. Elle sourit au moment où elle foule les pieds sur cette construction fabuleuse et se projette dans son Italie natale, elle retrouve les odeurs, la caresse du soleil sur sa peau. Mais les bonnes choses ne vont jamais sans les mauvaises, et avec ça elle revoit de mauvais souvenirs, de douloureux souvenirs. Elle secoue la tête et entend des pas derrière elle. Elle se retourne sourires aux lèvres. Ezequiel, dont la présence n'est plus désagréable qu'une autre au final. Elle aime leurs discussion même si c'est plus elle qui parle qu'autre choses. « Salut ! On parle de quoi aujourd'hui ? » Elle dirige cette expérience mais elle lui laisse tout de même liberté sur le sujet après tout c'est pour lui qu'elle fait ça. « Si tu veux on peut essayer l'hypnose... » dit-elle enjoué au départ puis ensuite beaucoup moins. Parce que dit tout haut ça semble bien moins cool. « Enfin comme tu veux. » En plus elle n'a jamais testé l'hypnose elle en connaît le fonctionnement et les répercutions sur l'autre.. et à pensé un quart de seconde de trop que pourrait être utile à Ezequiel..

J’ai aucune idée de ce que je vais faire maintenant. Voilà, j’ai terminé mon repas, en attendant mon rendez-vous avec Valentina, je fais quoi ? Aucune idée. Le réflexe que j’ai, c’est de prendre mon livre, mon livre à moi, celui ou on peut lire en première couverture ‘Comment créer des liens’ Ecrit par Sir Artie Flannegan. C’est qui ce con déjà ? Je m’en fiche. Ce qui m’intéresse, c’est le contenu qui à l’air pas mal. J’ouvre donc le livre. C’est la première fois. Je passe la biographie de l’auteur, il m’intéresse pas ce saumon. Bon, voilà. Page 3 : ‘Si vous venez d’ouvrir ce livre, c’est que vous avez soif d’avoir plein d’amis, plein plein d’amis’… J’ferme le livre brusquement. C’est quoi cette merde ? Bon je rouvre et je passe l’intro. Et je commence à lire un passage plus intéressant. ‘… Savoir si vous pouvez aborder une femme/homme, tout est possible. Il vous suffit de bien parler. Quand vous lui adressez la parole, veillez à ce que vos yeux plongent dans les siens, et si possible, ne pas l’alourdir, essayez de rester calme et zen. Ensuite, vient votre première phrase, votre première chance. Il suffit de bien la saisir, et la suite sera aisée Tout dépend de ce premier début. Bref, nous voilà, vous devez dire : Nom de la personne – Une caractéristique – L’état qui vous définit à l’instant. Avec ça, vous êtes sûr de réussir. Il ne faut pas oublier de relier entre les phr….’ J’ferme le livre. Super, j’viens d’apprendre un truc hyper sympa. Je prépare déjà ma phrase pour La scientifique et je m’élance vers le pont, là ou je dois rencontrer Valentina pour continuer notre discussion de l’autre semaine. Déjà, j’y vais hyper léger, avec tout simplement mon capuchon noir stylé et mon short militaire, vous voyez le genre ? De là, je vois qu’elle est déjà arrivée, avant moi et… bien habillée… Euh on est venu pour parler non ? Par pour baiser je crois… « Pourquoi t’es habillé ? » Merde, je me suis flingué… Fallait que je balance ma phrase. Du coup, je me rattrape. « Valentina – Belle et Intelligente – vide. » Voilà, ça sonne bien non ? Je la trouve hyper bien construite, comparée à celle du livre. Bon, elle me demande si j’ai un sujet pour parler. « Ma couleur préférée ? » Non ça n’intéresse personne ça. Je me contente de lui laisser la chance d’essayer de son côté. L’hypnose … Faut voir. Après, j’ai juré de la laisser faire, de la suivre, et puis, si y’a une personne en qui j’ai confiance maintenant dans ce foutu nid du X, c’est bien elle. « Explique. » J’connais pas le principe, ni le concept, et ça m’intéresse pas de le connaître, mais t’es obligé, genre pour pas la blessé et tout le tralala qui va avec… Elle est fragile cette fille, faut faire attention alors...

« Pourquoi t’es habillé ? » Elle écarquille les yeux et regarde sa tenue. Elle a comprit qu'il lui demandait pourquoi elle était habillé, bien habillé ? Ouais ça devait être. Elle fronce les sourcils comme si elle n'était pas capable de bien s'habiller. Et là elle comprend. « Oh. » Il doit se dire qu'elle s'est habillé de cette manière pour lui non ? « Non mais, c'est Swann elle s'amuse à relooké un peu tout le monde. » dit-elle hochant la tête part intermittence. Hier tout le monde lui à tourné le dos, parce que Cupidon à réveillé certaines choses il aurait eu un comportement violet en vers Anabel.. ça elle le savait déjà et Laoise, ici c'est nouveau. Il est donc nominé d'office. Rien n'a changé pour elle, elle le voit certainement d'une façon bien différentes des autres. Elle ne cautionne pas la violence bien au contraire. Mais elle à cette curiosité à son encore.. une curiosité un peu .. particulière. Alors elle ne fait pas attention à ce que peuvent dire les gens et elle pense qu'il n'est pas dangereux tant que l'on sait comment le prendre, comment se comporter en sa présence. Certes il peut être imprévisible, mais là il a besoin d'elle.. et tant que ce sera le cas elle n'aura rien à craindre. « Valentina – Belle et Intelligente – vide. » Bizarre sa phrase, mais il arrive tout de même à la faire rougir. Elle sourit timidement. Par contre vide ? Hm elle pense qu'il a oublier de relier ses mots avec des verbes par exemples et des compléments. « Merci.. » Ça phrase veut rien dire mais ça lui fait plaisir on dirait alors elle va pas le lui faire remarquer. Il la trouve belle, elle a du mal à composer avec cette nouvelle donnée. Elle éclaircit sa gorge et lui demande de quoi parler aujourd'hui. « Ma couleur préférée ? » Elle sourit, sa couleur préféré elle doit pas être difficile à trouver. « C'est pas le noir ? » dit-elle légèrement amusé. Si c'est pas ça, c'est le jaune, ou le vert ou encore le rouge. Vous savez le drapeau. Puis comme ça elle lui propose l’hypnose.. pourquoi pas ? Bien qu'elle trouve ça un peu stupide de proposer la chose d'une manière aussi cavalière. « Explique. » Ok donc il est d'accord. Maintenant faut qu'elle réfléchie aux mots qu'elle va adopter. Avec lui c'est toujours comme ça des efforts continuels, des réflexions.. elle aime ça. « C'est simple, si t'es d'accord on s'assoit par terre et il va falloir que tu te détende que tu ferme les yeux.. Il s'agit d'un état modifier de la conscience. » Elle se stoppe sa phrase commence déjà à être longue. Elle sourit pour transition. « Sa va peut être te permettre de te souvenir, de ressentir de nouveau les émotions perdues. » Elle le regarde avec insistance. Contrairement à d'autre, elle ne se sent pas mal en sa présence et ne souhaite pas son éviction. « Comme tu le sens. » Il a le choix, on a toujours le choix.

Swann ? C’est qui celle là ? ... Je pose même pas la question car ça m’intéresse pas de savoir qui c’est. Ça doit être l’une de ses blondes qui surpeuplent ce monde. Ouais voilà, c’est ça, une blonde. Je visualise enfin. C'est celle qui a découvert le secret de l'acteur flamenco. Il lui balance sa phrase qu’il vient de récolter de son livre et remarque que ça marche, ça la fait rougir (d’ailleurs c’est quoi ce changement de statut ?) et ça la pousse à lâcher un merci, comme l’autre fois. Je suis censé répondre quoi ? Aucune idée, faudra qu’on m’apprenne ce que je dois répondre lorsque quelqu’un me présente un merci si joliment dit. J’aurais bien aimé lui répondre quelque chose, là, pour engager plus profondément le truc, mais je n’ai pas terminé la lecture du livre, je me suis arrêté à la partie ou il consistait de mettre un compliment, je croyais que c’était l’essentiel, faire un compliment, mais non, il faut poursuivre. Elle arrive même à découvrir ma couleur préférée : Le noir. Elle est intelligente, ouais même trop. Euh non, enfaite, c’est facile, je suis noir, et c’est facile à deviner, faut juste regarder mon torse pour remarquer que je suis un black. Euh non, je suis noir, et alors ?? ça ne veut pas dire que j’aime le noir non ? Elle a la peau blanche, ça ne veut pas dire qu’elle aime le blanc pour autant… Alors comment elle a foutu pour découvrir ma couleur préférée, si rapidement ? Elle ne finira jamais par m’impressionner celle-là. Puis ensuite elle m’explique son concept. L’hypnose. Ça à l’air facile, voir efficace, mais ça ne m’intéresse pas. Par contre, je n’ai rien à faire, rien à perdre si je m’assois avec elle pour accéder à son pseudo-nouvel état qui est censé être celui qui m'aidera à re-acquérir mes émotions perdues. Oui, je vais la suivre, c’est après tout celle en qui j’ai le plus confiance ici. « On commence quand ? » C'est genre... Une approbation. Je lui prends la main, je lui empoigne sa main comme je l’ai fait lors de la dernière soirée lorsque nous étions mariés. « Dirige-moi. » Voilà, c’est le groupe de mot qui me vient à l’esprit et c'est le même de la soirée aussi. Après tout, il ne me reste plus beaucoup de temps, je suis nominé et je risque de partir dimanche soir, chose qui ne me ferait ni chaud, ni froid certes, mais ça sera dommage, car tout simplement, ça ne faisait pas partie du plan…

Valentina, tu dois te rendre immédiatement à la cabane en bois où Cupidon t'attends...

Il la complimente de façon un peu maladroite, elle rougit bien entendu. Et il semble ne pas comprendre cette réaction, un jour elle lui expliquera. Ou peut être qu'il n'aura pas besoin de sa si elle arrive à lui faire remonter des souvenirs où il ressentait encore des émotions. Rien n'est perdu, rien. S'il n'avait jamais rien ressentit ça aurait été compliqué et donc certainement d'origine médicale. Ici c'est psychologique ou l'a conditionné en faisant certainement preuve de violence pour qu'il soit façonné de la manière dont ils le souhaitaient. Elle lui demande ensuite quel genre de sujet de conversation il veut aujourd'hui. Sa couleur favorite, elle lui dit le noir parce que c'est assez évident selon elle. Et pas parce qu'il est noir non pas du tout. Certainement parce que c'est la couleur de son âme.. pour l'instant. Elle lui propose une séance d’hypnose un peu comme ça, elle pense que ça peut marcher. Sait-on jamais. Elle lui explique alors le principe et il semble adhérer. « On commence quand ? » Elle sourit, et sourit un peu plus encore lorsqu'il attrape sa main. Elle n'a pas peur, elle sait qu'il ne lui fera pas de mal. Surtout maintenant qu'il connaît l'étendue de ses capacités intellectuelles. « Dirige-moi. » Elle incline la tête à la positive et l'approche d'elle, elle s'assoit sur le sol tout en gardant sa main dans la sienne. Il l'imite. Une fois qu'il est sur le sol elle prend son autre main et le regarde droit dans les yeux un sourire rassurant sur le visage. Il n'a pas peur, elle le sait mais il devrait ressentir quelque chose face à l'inconnu bien qu'il ne sait pas de quoi il s'agit. « Respire calmement, détend toi déjà... » Elle veut continuer mais elle est interrompu par.. Cupidon. « Valentina, tu dois te rendre immédiatement à la cabane en bois où Cupidon t'attends... » Sont les mots qui résonne dans les hauts parleurs. Sérieusement, ils ne pouvaient pas choisir un autre moment. En plus elle sait très bien de quoi il s'agit elle va voir soit le russe soit l'autre dans la cabane et ils vont lui poser des question et ensuite on verra le tout lors du prochain prime... Elle soupire, baisse la tête, elle veut pas aller voir ces idiots. Elle relève la tête vers Ezequiel. « Je reviens hein, tu reste ici ! Tu m'attends ! » dit-elle d'une voix déterminée. Il a pas intérêt à être parti quand elle reviendra, pas intérêt. Elle lâche ses mains et se relève passant ses mains sur sa jupe pour la lisser. Elle le regarde sourire aux lèvres et part en direction de la cabane en bois le cœur lourd. Elle croit qu'elle préférerait voir le russe que l'autre... mais on verra.

-Répond comme tu le sens je ferais revenir Valentina après. -

Valentina me propose de l’hypnose, et faut dire que maintenant que j’ai su qu’elle a pleinement aidé des milliers des gens à guérir alors qu’ils ne le méritaient pas, ça me donne une once d’espoir vu que j’étais dans la même positions que cette masse de connards ; je mérite pas qu’on me trouve un remède, et je ne sais pas pourquoi cette blondie alias cortex m’aide à surmonter mes difficultés émotionnels. Je lui attrape la main et lui demande de me diriger, comme elle le fait si bien d’ailleurs. On s’échoue sur le sol et elle me demande gentiment avec sa voix de oui-oui tout mignon de respirer calmement et de me détendre… Ouais bah moi je respire toujours de la même manière, et disons que, la plupart du temps, je suis détendu. Puis une voix les dérange dans leurs séances, et c’est Cupidon qui se tape l’incruste, franchement cet ange de merde il peut pas attendre que la scientifique me fait pousser mes sentiments pour la convoquer dans sa cabane à deux balles ? Elle se lève et se prépare à me quitter, laissant derrière elle des conseils qui ne servent franchement à rien, j’allais pas bouger, non j’allais rester là et l’attendre sagement, sans faire de bêtises comme un vrai p’tit garçon. Je tue le temps en arrachant de l’herbe par-ci et par là. La suivant du regard durant son départ, sa forme filiforme disparaît dans l’obscurité légère de l’environnement et c’est là ou je constate vraiment, lorsque je la vois par derrière, qu’elle a franchement le cerveau plus gros que le cul…

voilà c"est court mais j'espère que ça ferra l'affaire

Elle sort de la cabane énervée et triste, les larmes aux yeux. Elle déteste ce qu'il vient de se passer dans cette satanée cabane. Elle déteste ce qu'elle a dit, la manière dont elle l'a fait. Elle déteste tout ça, parce qu'elle considère ne pas avoir été très gentille. Elle est en colère contre ce type et elle a laissé sa colère prendre le dessus. D'un pas rapide elle se dirige de nouveau vers le pont laissant couler les larmes sur ses joues. Elle se dit qu'elle a le temps de pleurer sur le chemin pour retrouver Ezequiel. Ce n'est pas possible de poser des questions de ce genre, de la prendre pour une idiote, pour quelqu'un de mauvais parce qu'elle a une opinion différente des autres. Quel idiot, quel idiot. Elle arrive aux à bord du pont et se stoppe. Elle essuie ses larmes, ses joues, renifle discrètement, bombe le torse et prend le temps d'afficher un regard totalement neutre accompagné d'un léger sourire bienveillant. Elle fait un pas, deux, trois etc et arrive de nouveau près d'Ezequiel. Elle espère qu'il n'est pas encore assez observateur pour remarquer ses yeux rouges. « Voilà c'est fait, je suis désolée d'avoir du partir comme ça. » dit-elle soulagé tout de même qu'il ne soit pas partit. Et puis comme si c'était de sa faute hein ? Mais bon elle ne peut s'empêcher de s'excuser c'est comme ça. Elle s'assoit de nouveau en face de lui elle est plus vraiment très concentré là. Elle prend une grande inspiration, ferme les yeux et ce recentre sur elle même. Elle ré ouvre les yeux et affiche un sourire délicat sur son visage. Elle prend de nouveau les mains d'Ezequiel. Elle ne prend pas le temps de lui demander s'il est près, il doit l'être. Elle le regarde toujours avec délicatesse et dit les mots magiques. « Tu es bien...tranquille...tu respires profondément, tranquillement... tous tes muscles se détendent...tes paupières sont lourdes...tu les fermes...tu sens une agréable sensation de lourdeur t'envahir...tu es merveilleusement bien...tu glisses lentement, irrésistiblement dans un sommeil réparateur... » Elle adopte toujours cette même voix douce qui soit normalement le bercer dans un état d'hypnose. Elle ne sait pas encore si ça marche, elle fait un essaie. « Peux tu penser à ton enfance, projette toi dans le premier souvenir qui te viens à l'esprit. » Elle continue toujours de cette même voix restant attentive à la moindre réaction de sa part. « Tu y es ? Décris moi ce que tu vois. » C'est là qu'on sait si ça marche ou pas.

- Parfait. -

Valentina retourne vers moi et je remarque qu’elle a partiellement changer. Je ne sais pas quoi, mais je m’en fiche. Ce n’est pas mon but, ça ne m’intéresse pas d’ailleurs. J’évite donc de lui poser une question là-dessus, car je n’en vois pas l’intérêt. Elle a pleuré… ça ne m’étonne plus, cette fille à des litres et des litres de larmes dans ses yeux, donc non, ça m’étonnes pas si elle pleure. Elle s’approche donc et s’excuse. Pendant ce temps, j’arrête d’arracher l’herbe qui m’entoure et je tape mes mains pour enlever les détritus verdâtres qui restaient collé entre les jointures de ma main, pour les offrir à blondie. Cette froideur qui recouvre mon échine comme une armure entre en contact avec sa chaleur optimale, mais qui est pour moi quelque chose de bouillant. Ma froideur est plus intense, donc systématiquement, je pense à ses mains qui doivent être entrain de souffrir légèrement avec ces petits picotements durables. Malgré cela, elle semble vouloir poursuivre à m’aider. Elle me fait face, je ne sais d’ailleurs pas ce qu’elle va me ressortir cette fois, j’espère néanmoins que ça sera moins chargé que d’habitude. Ses termes scientifiques, je les déteste. Je déteste d’ailleurs tout ce qui a un quelconque rapport avec la science, car c’est loin d’être mon domaine, ou mon truc. La science, la médecine, c’est des choses contraires à mon art, je sais pas qui c’est ce connard qui a inventé la médecine d’ailleurs, ni les antidotes ou les remèdes médicaux… ça sert à rien, si tu mérite la mort mon gars, c’est que c’est bon, que ton heure a sonné. Je me focalise donc sur ces paroles et je remarque qu’elle met de côté son bagage scientifique pour me sortir quelque chose de plus… vivant que ses mots techniques pesants et lourds. Au fur et à mesure qu’elle parle avec sa voix angélique, je ressens une équanimité m’envahir, me submerger, sans pour autant remplir le vide cybernétique qui hante mon esprit. Elle me permet d’entrer dans un état à moitié endormi, qui m’aide à chasser mes idées noirs qui s’apparentent au sexe, à la mort, à la destruction, au cataclysme pour me laisser, léger et flottant au dessus de mon corps sculptural… Et maintenant ? Je veux la suite. Je reçois donc ces ordres, des ordres qui me transportent vers mon enfance, là ou je suis assis, devant trois personnes. Ali, Kwadwo et Sulley. Les mêmes que j’avais présenter à la Tweedy il y’a de cela une semaine…Elle se demande ce que je peux voir ? Je regarde le vide, le noir, et un enfant, avec une poupée, puis un médecin, et une oreille par terre… c’est ce que j’arrive à voir. Un enfant qui a arracher l’oreille de son médecin, et qui refuse d’aller jouer dehors sous prétexte qu’ils sont entrain de comploter contre le barbier… Puis un autre enfant dans une jungle entre deux frontières, puis un autre, étendue sur un lit, avec un cadavre par terre, du sang partout et une lettre ensanglantée sur le ventre de la victime. C'est ce que je vois. Puis après... « De longues marches qui semblent conduire en enfer. Le décor ? Sombre, lugubre et froid. Ambiance sinistre. J’arrive dans un couloir plus large ou il y a des cages individuelles dans chaque côté. Arrivé devant une cage plus grande que les précédentes, j’aperçois trois silhouettes. J’approche mon visage pour tenter de mieux discerner les personnes et soudainement un des trois apparaît juste devant moi en colère, ses mains agrippant les barreaux de sa cellule. Mes réflexes font que je retire ma tête au dernier moment. Cet homme mi enfant mi homme tente avec désespoir de casser les barreaux à l'aide de ses seules mains. Voyant qu'il n'y arrive pas, il se met à hurler. » Et me réveille. C'est exactement ce que j'arrive à voir. Lorsque je perds finalement cette vision pour ouvrir mes yeux, le vide m'enveloppe à nouveau, et c'est finalement dans la réalité ou je replonge. Devant moi, une blonde... Qu'est ce que je fous là enfaîte ? Aucune idée, je ne me pose pas de question, je me contente, tout simplement, de croire en la blonde...