J'ai envie de me baigner, ça tombe bien il y a une piscine ! Si il n'y en avait pas eu, croyez moi bien, j'aurai porter plainte pour injustice étant donné qu'il y en avait une lors des précédentes éditions de ce jeu. J'aime me plaindre, ça me vivifie, c'est important. Mon short de bain acheté l'an passé à Cannes ferait l'affaire pour ma baignade matinale. Face à l'étendue d'eau, je tends mes bras afin de plonger dans l'eau. Je m'en sors plutôt bien, le premier qui dit le contraire, je lui casse les dents. Je commence donc à faire quelques longueurs histoire de dégourdir mes muscles, je nage aussi vite que je le peux. Me concentrant sur chacun des mouvements que j'effectue, cherchant chaque fois à aller un peu plus vite. Je ne relève la tête qu'au bout d'une vingtaine de minutes, lorsque je sens la présence de quelqu'un d'autre dans la pièce. Je regarde cette fille de haut en bas, sans aucune gêne. « Jolies jambes, à quelle heure elles ouvrent ? » C'est bateau, c'est lourd mais j'aime ça. Et puis, c'est un compliment déguisé un peu. M'appuyant sur le rebord de la piscine, je la regarde longuement sans sortir de l'eau. Elle, je ne la connais pas en tout cas et elle risque peut-être de pas apprécier mon compliment. Oui, j'vois décidément ça comme un compliment.

FT ELISE

Il fait chaud. Terriblement chaud. J'ai comme une envie soudaine de profiter de ce beau temps. Alors, je cours enfiler mon maillot de bains dans la baignoire pour me diriger vers la piscine. Oui, oui, j'avais noté la présence de cette dernière à mon arrivée même dans la maison. Comment passer à côté de ce luxe ? Pourtant, je devrais être habituée avec tout ce que gagnent papa et maman. Sans parler de ma fortune personnelle. Peu importe. J'arrive donc sur les lieux et note la présence d'un individu. Et pas des moindres. Un homme qui doit bien avoir la vingtaine passée. Je reste debout, à l'affût d'un geste d'attention. Il ne semble pas me remarquer. Ah ! Non, fausse alerte. Je le vois aller, venir. J'apprécie le spectacle. Il faut dire que son physique est loin d'être agressif. Mes yeux le supportent bien en tout cas. Encore cinq petites minutes de plaisir avant qu'il ne daigne enfin lever la tête. Ses yeux se posent sur moi. « Jolies jambes, à quelle heure elles ouvrent ? » J'hésite. Suis-je sensée être flattée ou offusquée ? Je plonge mon regard dans le sien, vient m'assoir au bord de la piscine et entrouvre doucement les jambes. « Parking payant. », dis-je en pointant mes parties intimes. « Tout le monde n'y a pas accès. » A nous voir, on pourrait facilement interpréter la scène. Que voulez-vous, nous vivons dans une société où le sexe n'est plus un tabou. Et ce n'est pas pour me déplaire.

« Parking payant. » me répondit-elle, mon regard suivit son doigt. Il resta déposa là un moment avant de remonter vers son visage, non, je n'avais pas honte de la mater ! Si elle n'avait pas voulu que je la regarde, elle ne se serait pas exhiber de la sorte. « Tout le monde n'y a pas accès. » Tout le monde n'a peut-être pas accès mais elle n'a jamais dit que l'accès m'était interdit, je lui souris alors fièrement. « J'suis sûr que tu vas me filer un laisser-passer. » C'est pas tous les jours que je fais ce genre de proposition. Enfin, ça arrive nettement moins que par le passé maintenant que je suis marié. Mais ce jeu, c'est un peu comme si je retrouvais ma vie de célibataire. J'suis pas venu ici pour penser à ma femme mais pour vivre une aventure et si possible, gagner de l'argent. « Marcus, pour que tu saches quel prénom crier» Je décidais finalement de me présenter à ma manière, ajoutant une petite touche personnel et toujours tournée vers le sexe. Après tout, notre discussion avait commencer avec une allusion du genre, je comptais bien continuer. « Tu viens pas dans l'eau ? »

« J'suis sûr que tu vas me filer un laisser-passer. » Ouais, bien sûr. Appelle-moi "garage à voitures" tant qu'on y est. Quoique, je peux pas vraiment lui reprocher son commentaire déplacé étant donné la réponse que je lui ai moi-même filé y a même pas une minute de cela. « Oui, bien sûr. » J'affiche un sourire sournois. « Si tu me files quelque chose en échange. » Après réflexion, j'me dis que je devrais peut-être tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de l'ouvrir. Ouais, parce que, là, mes propos font vachement péripatéticienne. Et j'aime pas tellement donner cette image de moi à la télévision. Pas en sachant que mes parents ont les yeux rivés sur leur écran plasma. « Marcus, pour que tu saches quel prénom crier. » Il a de la répartie le bonhomme. Ça me plait. J'affiche cette fois un sourire plus naturel. Comment suis-je sensée répliquer face à ça ? Y a du level ici. « Elise pour que tu puisses mettre un nom sur les cris. » Plutôt mal. Je suis fière de moi pour une fois. « Tu viens pas dans l'eau ? » Je vois clairement ça comme une invitation. Je penche la tête vers la droite puis j'arque un sourcil. « Tu viens pas me chercher ? » J'aime bien ce jeu, ouais.

« Oui, bien sûr. » J'ignorais si c'était de l'ironie ou non, de toute façon il ne fallait pas se voiler la face, elle succomberait tôt ou tard. J'vais pas le nier, j'ai confiance en moi et quand je veux quelque chose, je l'obtiens très souvent. « Si tu me files quelque chose en échange. » Si elle voulait une partie de ma cagnotte, elle pouvait toujours aller voir ailleurs. Donner de ma personne c'était déjà bien assez, je jetais d'ailleurs un rapide coup d'oeil en direction de mon entre-jambe. « Si je te donne ça, tu peux déjà t'estimer heureuse. » Bien entendu je parlais de mon pénis. Nos propos pouvaient choquer certains, mais je m'en foutais pas mal. La seule personne que je voulais pas choquer c'était mon fils, Joseph, et c'est pour cela que j'avais interdit à sa mère de lui montrer l'émission. Il est encore très jeune et ne peut pas comprendre, mais j'ai pas envie qu'il me voit à travers un écran et qu'il se demande ce que son père fait si loin de lui. « Elise pour que tu puisses mettre un nom sur les cris. » Elle avait de la réparti, ça me plaisait bien. Je lui souriais tout en l'invitant à me rejoindre dans l'eau. « Tu viens pas me chercher ? » Je ne dis rien, me contentant de sortir de l'eau. Je l'agrippais afin de la porter et m'élançais dans l'eau avec elle dans les bras. Elle n'était pas bien lourde, ça se voyait d'ailleurs directement. Je sortis rapidement ma tête de l'eau, tandis que je tenais toujours la candidate entre mes bras. « Si il n'y avait que ça pour te faire plaisir. » me contentais-je de lui dire tandis que je la lâchais. Mettant fin à tout contact physique entres-nous

Il se matte l'entre-jambe et rétorque une phrase dans le type : "j'te file mon sexe, ça te suffit pas ?". Quelle générosité. « J'ai aucune garantie que "ça" soit à la hauteur de mes espérances. », dis-je en pointant, cette fois, ses parties génitales à lui. Notre petite conversation risque d'en offenser certains. Parmi eux, mes proches. Mais, je suppose que le fait d'avoir vingt-et-un ans soit une excuse convenable pour justifier mes propos. Je suis assez grande pour faire ou dire ce dont j'ai envie, non ? Enfin, ça, c'est ce que j'me dis en ce moment. Non, parce que quand j'aurais mes parents en face de moi, crispés tels deux Führer en mal de dictature, je doute retrouver cette aisance avec le vocabulaire sexuel. Bref. Il m'invite, subtilement, à me joindre à lui, ce à quoi je rétorque un truc dans le genre "viens me chercher, gros débile." Chose qu'il se hâte de faire par ailleurs. Il sort de l'eau, s'approche de moi et me soulève. J'ai à peine le temps de me boucher le nez que nous voilà, tous deux, plongés dans la piscine. Mon corps frémit au contact de l'eau. « Si il n'y avait que ça pour te faire plaisir. » , rétorque-t-il avant de se détacher de moi. Je souris à sa remarque puis plonge ma tête une seconde fois sous l'eau. Ça me permettra au moins de remettre mes cheveux en place.

« J'ai aucune garantie que "ça" soit à la hauteur de mes espérances. » J'hausse simplement les épaules face à sa remarque. « Tu ne peux pas avoir de garantie là-dessus, faut juste essayer. » Je n'avais encore couché avec personne dans ce chateau, alors personne ne pouvait en témoigner pour le témoigner. Ma femme aurait très bien pu donner son avis mais je doute que cela l'enchante de le faire. Elle est ouverte d'esprit, mais tout de même, elle connait certaines limites. A la demande de la jeune femme, j'étais sortis de l'eau pour l'attraper par les hanches et la faire venir avec moi dans l'eau. Je la vois alors mouillé ses cheveux afin de les remettre en place, à peine eu-t-elle ressorti la tête que je lui envoyais de l'eau dans le visage pour l'éclabousser comme le ferait un gosse de trois ans et demi. Je décidais d'ailleurs à ce moment là, que j'avais eu ma dose de piscine. Tant pis pour elle si elle n'avait pas su se décider avant. Je sors donc de l'eau et jette un dernier coup d'oeil en direction de la jeune femme « Tu sais où me trouver si tu changes d'avis par rapport à ma proposition. » L'endroit n'était pas si grand que ça et elle mettrait très peu de temps à mettre la main sur moi si jamais elle me cherchais