swann x adie

Les nominations étaient passées et Adie s'en était bien sortie pour cette fois. Elle n'avait cependant pas pu s'empêcher de penser qu'un jour, très certainement, ce serait son tour et qu'elle espérait ne pas être seule là-dedans, avoir un peu de soutien. Ce devait être assez horrible d'être nominé dès la premières semaines car si tôt dans l'aventure, peu de liens s'étaient encore créés et au final, on était un peu... seul. Pourtant, ce n'était pas là la raison qui avait poussé Adie à vouloir connaître Swann. Elle se souvenait, le premier soir, que la petite blonde à l'air angélique avait été la première à dire ce qu'elle pensait aux emmerdeurs et pour ça, elle ne voulait pas qu'elle parte. La matinée étant assez calme, Adie avait fait un crochet dans la cuisine pour se préparer un smoothie. Elle passa au cellier récupérer une corbeille de fruit et se lança dans la préparation de sa boisson plutôt que d'ouvrir la bouteille qu'elle avait vu dans le frigo... La jeune femme avait toujours préféré cuisiner plutôt qu'acheter tout prêt et elle avait une prédilection pour les pâtisseries et bien sûr, la gastronomie indienne. Curry, safran et gingembre n'avait aucun secret pour elle mais pour cette recette, pas besoin de tout ça...

Je n’ai pas envie de me lever. Pas aujourd’hui. J’aimerais pouvoir rester cachée sous les couettes jusqu’à Dimanche, jusqu’à ce que l’on m’annonce si oui ou non, je dois quitter l’aventure. Trois jours c’est court lorsque l’on s’amuse, mais ça paraît horriblement long en cas d’attente. Cependant je me résous à envoyer valser la couette, laissant par là même mon partenaire étendu en boxer sur le matelas à la vue de tous. Je glisse mes pieds dans des pantoufles à carreaux de vieux papi confortables, la classe quoi, jetant un œil au réveil. Il est relativement tard, ce qui explique peut-être la faim de loup qui me tiraille les entrailles. Je me dirige jusqu’à la cuisine sans même faire un arrêt par la case ‘salle de bain’, me contentant de glisser mes doigts dans mes cheveux blonds pour un peu de discipline. Je baille, m’étire, croise mon reflet dans l’un des miroirs du château en esquissant une grimace, mais je m’en moque éperdument. Après tout, si je dois trouver un homme dans cet endroit il faudra bien qu’il sache à quoi s’attendre ! Je parviens enfin à atteindre mon but pour trouver une candidate afférée autour de fruits, ayant visiblement dans l’idée de se constituer une boisson faite maison. Hm, j’aime. « Y’aurait-il une chance pour que tu en ais de trop ? » Je l’interroge assez confiante étant donné la quantité d’aliments qui trône dans la corbeille, lui offrant un sourire chaleureux. « Même si j’aurais plutôt besoin d’un café . . . » Je fais remarquer avant de pousser un petit grognement, pointant un doigt sur mon visage du matin. Je n’ai pas encore eu l’occasion de discuter avec cette brune sulfureuse, mais elle m’inspire quelque chose de positif. Je n’ai plus qu’à espérer qu’elle ne fait pas partie des ‘casse-toi’ de ce château, sinon je vais devoir attraper la bouteille de jus d’orange qui attend sagement en boudant. Je viens me placer à côtés d’elle pour m'emparer d'une poêle, puis me place devant le frigidaire que j’ouvre à peine, juste suffisamment pour poser ma main sur les œufs glissés dans la contreporte. « Omelette ? Œufs brouillés ? Au plat, durs ? » Je hausse un sourcil en direction de la demoiselle, histoire qu’elle puisse profiter de mes talents inexistants de cuisinière. Donnant-donnant, un smoothie contre des œufs ça me paraît relativement équitable, non ? Finalement je ne regrette pas de m'être levée, c'est plus agréable de partager sa journée avec quelqu'un d'autre. Surtout Adie parce que . . . oh mais oui c'est elle qui a posté un petit message de soutien sur mon blog hier soir, si je ne me trompe pas. « Merci encore pour ton message sur le blog, ça fait plaisir d'avoir un peu d'encouragement. » Je lui souris une nouvelle fois, mes oeufs entre les doigts.

Concentrée à la préparation de son smoothie, Adie ne remarqua l'arrivée de Swann qu'au dernier moment, quand elle pris place dans la cuisine. A voir sa tête, elle sortait juste du lit. Mais pourquoi Adie était-elle la seule à se lever si tôt ? Ce n'était même pas comme si il s'agissait d'une habitude ! Visiblement affamée, elle jetait un regard envieux vers les fruits que je venais de couper et qui allait bientôt arriver tout droit dans le mixeur. Je lui souris lorsqu'elle me demanda s'il en resterait pour elle. « Bien sûr, tu ne crois quand même pas que tout ça est pour moi ! » Puis elle lui montra son visage déconfis en faisant une allusion au café ce qui fit rire Adie. « Ne t'inquiètes pas, tu ne fais pas si peur hein ! Tu veux que je lance une cafetière ? Jsuis à côté. » demanda-t-elle à la petite blonde. D'autant plus qu'à cette heure, le café ne serait certainement pas perdu. Adie ne lui avait jamais parlé, tout du moins pas de façon aussi directe et elle devait bien avouer ne pas s'être trompée sur son compte : elle était adorable. Mais elle était nominée et malheureusement, elle avait un risque de quitter le nid dimanche soir, lors du prime. Chose qu'Adie ne souhaitait pas voir arriver, elle voulait vraiment en savoir plus sur la jeune fille. Elle la vit alors s'emparer d'une poêle avant de récupérer quelques œufs. Après tout, Adie n'était pas contre un peu de solide et surtout si elle n'avait rien à faire ! « Et bien... Œufs brouillés s'il te plaît ! Merci ! » Finissant sa préparation, Adie alla chercher deux grands verres et y versa le smoothie. Elle en avait déjà l'eau à la bouche ! Swann reprit alors la parole, la remerciant pour son message sur son blog. C'était pourtant la moindre des choses, non ? « De rien, j'espère que ça aura aidé les gens à prendre ton partie ! Je serais vraiment déçue si tu partais dimanche. C'est dommage, faire partir des candidats aussi tôt. En plus, c'est dur de les nominer vu qu'on en connaît pas encore la moitié. Et si ça peut ta rassurer, je ne fais pas partie des gens t'ayant nominée ! Toi et Daphnis d'ailleurs. » Elle lui sourit, espérant que cela la rassure un peu. Adie n'avait encore aucune idée de ce qu'on pouvait ressentir en étant nominée. Elle espérait cependant que ça n'arrive pas trop tôt. « Et voilà ! » dit-elle en posant un verre devant la jeune femme. « Banane, fruit de la passion, fruits rouges ! J'espère que tu aimeras ! »

« Ne t'inquiètes pas, tu ne fais pas si peur hein ! Tu veux que je lance une cafetière ? Jsuis à côté. » Je souris, agitant négativement la tête. Pas si peur, ça veut quand même dire un tout petit peu, non ? « En vérité je n’aime pas le café, mais merci ! » Je trouve ca trop fort, surtout de bon matin, sans compte l’haleine délicieuse que ce breuvage procure à celui qui y trempe ses lèvres. J’attrape quatre œufs que je brise sur le côté d’un bol, puis une fourchette avec laquelle je viens les battre doucement. Œufs brouillés en préparation, je devrais y arriver. Enfin, j’espère, parce que rien n’est moins certain. J’ai toujours été une catastrophe dans ce domaine, il faut dire que j’en ai appris les rudiments assez tard par rapport à toutes les autres petites filles. Dans mon enfance j’avais l’habitude d’être servie, et cela ne me serait jamais venu à l’esprit d’empoigner une casserole pour faire cuire du riz. Je saisis un torchon pour m’essuyer le bout du doigt, versant les œufs sur la poêle tandis qu’elle m’affirme ne pas avoir contribué à ma nomination. C’est un peu bête peut-être, mais cela me rassure. Au moins je n’ai pas donné une mauvaise impression à tout le monde . . . « C’est gentil, vraiment. Je ne peux pas en vouloir à ceux qui ont donné mon nom, mais je te suis tout de même reconnaissante de l’avoir évité ! Et si un seul téléspectateur change d’avis grâce à ton message, ça me suffit. » Je pose un couvercle sur ma préparation, lui adressant un sourire. C’est un peu comme la peine de mort, certains affirmaient que si elle dissuadait même un seul individu de passer à l’acte, alors cela révélait son utilité. Je ne suis pas particulièrement d’accord avec cette affirmation, cependant applicable dans ma situation. « Mais je t’avoue que je préfèrerais plutôt cinquante, en fait. » Cette fois je ris en attrapant le verre qu’elle a posé sur le comptoir, lui donnant un petit coup d’épaule. J’avale une gorgée, puis deux, vidant la moitié du verre en laissant échapper un « hm » de plaisir. « Dé-li-cieux ! » Je la complimente en ouvrant les yeux comme deux billes, détachant chaque syllabe. « Tu es bonne à mariée très chère. » Je la taquine en fronçant le nez. Je suis certaine que si je tentais de faire la même chose, je n’arriverais pas au même résultat. Ca peut paraître assez simple, mais il faut trouver le bon dosage pour que la boisson, au final, n’ait pas un goût étrange. Il faut que je retienne la composition de celui-là : banane, fruit de la passion –j’adore ça-, fruits rouges. Je repose subitement le verre en entendant les crépitements de la poêle, balançant le torchon sur mon épaule en m’approchant du feu, soulevant le couvercle. Zut de zut, c’est complètement carbonisé . . . J’ai laissé la flamme trop grande, comme d’habitude. J’attrape la poignée du plat avant d’en vider le contenu à la poubelle, absolument immangeable. Amis du gaspillage, bonjour. « Je maîtrise la situation, t’inquiètes. » Ou pas d’ailleurs, mais ce n’est pas grave. Je m’empare de nouveaux œufs en les approchant de la poêle pour les casser contre elle, néanmoins j’arrête mon geste lorsque mes narines perçoivent une odeur de brûlé passablement gênante. Un coup d’œil en direction du torchon qui pendouille sur mon épaule me permets de comprendre qu’il vient de s’enflammer, aussi je pousse un hurlement en m’écartant de cette fichue gazinière, sautillant dans la pièce en balançant le linge dans les airs pour m’en débarrasser et éviter de me transformer en torche humaine. Sauf qu’il atterrit juste sur une caméra planquée dans une plante, prête à s’embraser. Saperlipopette ! Je lance un regard de désespoir à Adie avant de jeter mes œufs sur la cible dans l’espoir d’éteindre le feu, mais le résultat n’est pas vraiment celui escompté. « Ok, je ne maîtrise pas là, pas du tout ! » Il faut savoir que là, je panique, et je suis par conséquent devenue totalement inutile.

Se rendant compte que sa réplique sous entendait qu'en fait si, elle faisait peur, Adie rougit légèrement, gênée par son manque de tact mais ne préférant pas s'enfoncer encore plus, elle préféra ne pas répondre à sa réaction. « De toute façon, le smoothie remplacera très bien le café, tu vas voir ! » répondit-elle en lançant un clin d’œil à la jeune femme alors qu'elle lui avouait ne pas être très fan du café. Sa participation à présent terminée, Adie se tourna vers Swann, la regardant préparer les œufs brouillés. C'était amusant de voir ses gestes pas vraiment sûrs et la brunette en conclut que Swann ne devait pas être une grande adepte de la cuisine. Elle ne dit pourtant rien, la laissant continuer son labeur ne voulant pas la vexer. La conversation dériva alors sur les nominations. Adie fut surprise et impressionnée de voir Swann prendre tout ça avec tant de philosophie. Pas sur qu'il en soit de même si un jour, Adie venait à se trouver à sa place. Tout en parlant, la jeune femme posa un couvercle sur la poêle, bizarre pour des œufs brouillés mais pourquoi pas... « Tu prends ça mieux que moi si j'étais dans ta situation je pense ! J'espère aussi que ça aura eu au moins une petite répercussion. Mon blog est malheureusement mois visité que d'autres, je ne dois pas être très intéressante à regarder dans la maison j'imagine, et je le comprends parfaitement en fait... » Car à part une engueulade avec Evadne, Adie n'avait pas du faire beaucoup de vagues dans le nid cette semaine-ci. Elle qui pensait être assez exubérante dans la vie s'était alors rendue compte, aux côtes de gens totalement barrés, que... non. C'était un peu frustrant mais tant pis, elle espérait tout de même qu'on l'apprécie pour ce qu'elle était. Swann prenant une gorgée de son smoothie, la jeune femme guetta sa réaction. En général, elle s'en sortait bien mais sait-on jamais, peut-être que la jeune femme allait trouver ça immonde. Mais rapidement, elle fut rassurée par la réaction de sa voisine et ria même à sa réflexion. « Bonne à marier ? Et bah, je ne sais pas, on verra ! Mais je ne suis pas sûre de séduire grand monde avec une boisson tu sais ! » Ce serait bien trop simple si elle trouvait l'amour de sa vie comme ça, une solution pourtant alléchante. A son tour, elle prit une gorgée de smoothie tout en regardant Swann se débrouiller avec ses œufs... noirs. Ils étaient totalement carbonisés. L'odeur aurait du les mettre sur la voie mais elle devait être bien trop occupée à papoter pour s'en rendre compte. Adie réprima un rire afin de ne pas mettre la jeune femme mal à l'aise qui était déjà repartie dans une nouvelle tentative. Elle maîtrisait la situation parait-il alors autant ne rien dire ! Pourtant, tout d'un coup, Adie vit le torchon que Swann avait prit soin de poser son épaule toucher dangereusement les flammes et s'enflammer en un instant. La scène s'étant passée trop rapidement pour qu'elle puisse réagir, la jeune femme fit les gros yeux, complètement surprise alors que Swann poussait un petit cri. Le torchon valsa alors jusqu'à un coin de la pièce mais bien évidemment, les flammes ne s’éteignirent pas pour autant et il s'accrocha sur une plante verte, fausse de surcroît qui allait donc bientôt prendre feu elle aussi. « Ok, je ne maîtrise pas là, pas du tout ! » Croisant alors le regard complètement paniquée de Swann, Adie, sans réflechir, attrapa le mixeur encore plein de smoothie frais, courra vers la plante et lança la préparation sur le torchon brûlant. Les flammes perdant de leur intensité, la jeune femme l'attrapa via une de ses extrémités, le jeta par terre et le piétina, étouffant alors le reste de flammes qui s'en échappait encore. La respiration rapide à cause de la poussée d'adrénaline, Adie reprit ses esprits quelques secondes et leva finalement la tête vers Swann, toujours à côté de ses œufs et partit dans un fou rire incontrôlable. Elle revoyait le torchon, volé dans la pièce, au ralenti, puis s'accrocher sur la caméra et pour finir, le visage déconfit de Swann. Les murs, eux, étaient plein de smoothie, sans parler de la plante qui en dégoulinait encore. Toujours emprise avec son fou-rire, elle s'adressa à Swann. « En fait, je crois que je vais prendre de la brioche ce matin ! » Les œufs, c'était définitivement trop dangereux !

« Tu prends ça mieux que moi si j'étais dans ta situation je pense ! » Je hausse les épaules en souriant à cette remarque. Je dois bien avouer que j’ai passé une nuit difficile, angoissée à l’idée de quitter cet endroit si vite et retrouver l’extérieur, seule face aux médias visibles qui ne se planquent pas dans des fausses plantes. Mais il faut bien que je donne le change, agissant comme si cette nomination ne m’importait pas tant que ça alors qu’en vérité j’ai envie de me ronger les ongles et m’arracher les cheveux. Cela dit je sais que blâmer les autres n’est pas la meilleure des solutions, malgré la suggestion assez séduisante de Gulliver, car comme elle l’a si justement dit nous ne nous connaissons pas encore et il est difficile de faire un choix. Il est évident que j’ai moins marqué les esprits que Valentina prohibant la consommation d’alcool, les deux frères se détestant en public, Santiago usant de ses sarcasmes, ou le géant et son syndrome de Gilles de la Tourette. Mais c’est ainsi, et Adie semble être du même avis à son sujet. « Mon blog doit être malheureusement mois visité que d'autres, je ne dois pas être très intéressante à regarder dans la maison j'imagine, et je le comprends parfaitement en fait... » Je lève aussitôt mon doigt dans les airs pour mimer une négation, lui interdisant de parler de la sorte, fronçant mes sourcils comme si j’allais la gronder. « Ne dis pas n’importe quoi voyons, et puis pas intéressant à regarder ne veut pas dire pas intéressant tout court. » Parce que moi non plus je ne copule pas dans tous les coins, je ne fais pas des bras d’honneur au premier candidat qui croise ma route et je n’exécute pas un strip-tease totalement innocent avant d’entrer sous la douche, mais je suis convaincue que cette jeune fille vaut davantage le coup que bien d’autres animaux de foire de ce château, ça oui ! « Le public n’est pas uniquement composé de pervers qui attendent que tu te jettes sur le premier venu. » Enfin . . . j’espère. Je m’attèle donc à mon petit-déjeuner, m’y reprenant à deux fois, enflammant mon torchon avant de hurler de jeter des œufs sur la caméra dissimulée dans une plante. Normal quoi, le genre de réveil classique que toute personne connaît chez elle. Et heureusement que je ne suis pas seule, car Adie réagit beaucoup plus efficacement que moi face à la menace d'une mort imminente, nous sauvant d’un incendie généralisé en sacrifiant son smoothie sous mes yeux larmoyants. Je ne bouge pas d’un iota tandis qu’elle piétine les dernières flammes, incapable d’esquisser le moindre geste pour lui venir en aide. Vous savez comme ces gens qui se font agresser dans la rue et qui se recroquevillent instantanément sur eux-mêmes sans même tenter de riposter. De toute façon, elle a l’air d’avoir la situation bien en main, m’observant avant de rire aux éclats, contagieux il faut croire puisque je l’imite à mon tour en lorgnant la plante dégoulinante. « Pour ma défense je tiens à dire que je n’ai jamais manié de gazinière. » Non parce que j’ai toujours eu des plaques électriques moi voyez-vous, le grand luxe. Et je tiens à le préciser, au cas où elle n’aura pas remarqué. « Je suis désolée, tu as gâché ta délicieuse boisson à cause de moi ! » J’ajoute d’une mine penaude, m’avançant vers la caméra recouverte de smoothie et de coquilles d’œuf. J’agite ma main devant la plante, me tournant vers Adie. « En tout cas je t’en dois une belle. Si tu as besoin d’un truc n’hésite pas. Tant que ça n’implique pas le mot ‘cuisine’ . . . » Je me mords la lèvre en riant silencieusement, attrapant une éponge afin de faire disparaître toute trace de mon crime.