Irène

Rien de tel que de prendre un peu de hauteur pour se changer les idées. Et mes idées étaient particulièrement brouillées ce soir. J'ignorais ce qu'il m'arrivait mais depuis quelques jours j'avais comme... une baisse de régime. Heureusement que je n'avais pas de nausées et que je n'avais pas grossi hein, sinon on aurait pu croire que j'étais en cloque. Ah oui nan merde, je pouvais pas l'être. Ou du moins, pas aussi facilement. Bref. J'étais monté jusqu'à l'une des deux tours de guet et me trouvais maintenant au sommet, contemplant le paysage noir et sombre qui s'offrait à ma vue. Et c'est alors que des bruits de bas se firent entendre juste derrière moi. De toute évidence, j'allais avoir de la visite. En me retournant je découvris Irène, et ma réaction se fit sans attendre. « Casse toi. » J'avais juste pas la moindre envie de la voir celle-là. Quoi que... Hm, hésitation. Oh et puis finalement... « Non reste. » Ouais c'était encore mieux. Et puis nous avions, à mon sens, certaines choses à mettre au clair la demoiselle et moi. Mais à ça, elle ne s'y attendait peut-être absolument pas en fait. Qu'importe, maintenant qu'elle avait grimpé jusqu'ici, elle allait m'écouter. « J'suis très sérieusement en train de me demander si tu te foutrais pas un peu de ma gueule. » Je faisais ici référence à l'une des paroles malheureuses qu'avait eu Irène lors du prime de dimanche. Parole m'ayant profondément dérangée et pour cause, cela semblait véritablement viser à m'humilier. En plus, au vu de la personne à qui la blonde s'était confiée ce fameux soir et dont elle s'était considérablement rapprochée d'ailleurs, je l'avais encore plus mauvaise. Il y avait certaines choses sur lesquelles je ne pouvais admettre que l'on m'attaque, et mes attributs d'homme en faisaient partie. J'avais en tout cas découvert une chose concernant Irène dimanche soir, en plus du fait qu'elle avait un faible pour les roux ; c'était aussi une très belle menteuse. Et moi les menteurs, soit je les bouffe, soit je les éclate, soit je leur vomis dessus. Au choix.

Les remparts. Jadis mur protégeant le château des envahisseurs et autres intrus. Aujourd’hui, simple vestige du temps qui passe, rapidement, un peu trop rapidement. Plus rapidement aussi que moi, dans le dressing, choisissant ma tenue du jour. Ce matin, j’avais opté pour un short et une chemise à carreau, ouverte sur mon soutient gorge à moitié apparent. De quoi les choquer tous hein, comme d’habitude, me rendant plus que satisfaite au passage. C’est ainsi que en cette soirée sombre, mais pas lugubre, je me trouvais toujours habillée de cette manière. Il ne faisait pas si froid pour une nuit, c’était un plus. D’ailleurs, je ne savais pourquoi je me trouvais dehors. En fait si, je me trouvais dehors parce que j’avais une envie irrésistible de fumer, mais je ne savais pas pourquoi, cigarette à la bouche, j’étais arrivée au niveau des remparts. Arrivée au sommet d’une des deux tours de guet, la présence massive et rayonnante d’un certain allemand me fit rouler des yeux. Chouette, Monsieur A. « Casse toi… Non reste. » Ok. D’accord. Pour qui il me prenait là ? Pour une petite minette, pour une fille insignifiante qu’il pouvait commander à son grès. Je croisais les bras, le regardant perplexe. Le meilleur était pourtant à venir, je n’avais pas encore tout entendu. « J'suis très sérieusement en train de me demander si tu te foutrais pas un peu de ma gueule. » J’arquais un sourcil, une grimace se formant sur mes lèvres. Hum, actuellement, pas vraiment en fait. En général, je ne pensais pas non plus, quoique, dans la limite où je me foutais plutôt souvent de la gueule des autres, j’ai du effectivement me foutre de sa gueule une ou deux fois. Et alors ? « Pardon? De une je ne suis pas ton chien, tu ne me commandes pas. De deux, je n'ai pas vraiment l’impression de me foutre de toi là, puisque je viens d’arriver… » Ouai, même si Andreas n’inspirait pas la politesse, je le restais tout de même, en profitant pour tenir un peu mon rôle d’adorable idiote qui ne se laisse tout de même pas faire.

Voilà l'autre, Irène en l’occurrence, qui débarquait tandis que j’espérais me trouver seul au sommet de cette tour de guet. S'il était évident qu'elle me dérangeait, j'avais néanmoins quelques petites choses à lui dire et à mettre au clair avec elle. Ma première approche ne fut pas particulièrement brutale. Cependant elle fut visiblement mal perçue par la demoiselle. « Pardon? De une je ne suis pas ton chien, tu ne me commandes pas. De deux, je n'ai pas vraiment l’impression de me foutre de toi là, puisque je viens d’arriver… » L'art de prendre la douche en deux secondes chrono. Elle semblait oublier qu'ici, c'était à moi d'être en rogne. Et puis ce qu'elle pensait sur le moment, j'en avais pas grand chose à foutre. « Okay t'es pas mon chien. Mais t'es une chienne. C'est presque pareil, tu avoueras. » Les insultes maintenant ? Bravo, de mieux en mieux Andreas ! N'allez pas croire que j'allais regretter la seconde d'après cette riposte-là - c'est ce qu'elle était à mes yeux, une chienne et rien de plus. Une chienne avec une chatte en chaleur. Formidable image, franchement. « Oh j't'en pries, te fais pas plus conne que tu ne l'es déjà. » C'était son truc à elle, de jouer les idiotes. Un art dans lequel elle excellait, il fallait bien le dire. Mais là, tout à fait franchement, elle se foutait vraiment de ma gueule, non ? Ou alors j'étais juste complètement parano.

« Okay t'es pas mon chien. Mais t'es une chienne. C'est presque pareil, tu avoueras. » Je levais un peu les yeux au ciel. Non, ce n’était pas totalement pareil. Par définition, un chien est un mâle et une chienne, une femelle. Première différence. Un chien est aussi celui que l’on oblige à obéir au doigt et à l’œil, en le prenant si possible par les couilles. Ouch la fierté. Une chienne, c’est un salope qui aime les couilles, mais que ne se laisse pas forcément marcher sur les pieds. En gros, moi je suis une sale chienne effectivement et c’est pour cela que j’acquiesçais d’un mouvement de tête, ajoutant : « Ouai j’suis une chienne, mais non ce n’est pas vraiment pareil… » J’allais m’étendre sur les explications, mais trop sympathique, je lui évitais cela. En tout cas, nul mot pouvait m’atteindre, en tout cas, ce n’est pas en me traitant de chienne que j’allais me vexer. Il n’a pas encore compris qui je suis. « Oh j't'en pries, te fais pas plus conne que tu ne l'es déjà. » Mes bras toujours croisés, je le regardais toujours autant perplexe que deux minutes plus tôt. Oui, j’étais encore en train de me demander ce qu’il me voulait. Oui, là je me foutais littéralement de sa gueule, mais je ne comprenais pas où il voulait en venir. Si je l’avais blessé de quelques manières que ce soit, c’était alors une fierté, pourtant, je n’avais pas l’impression d’avoir dit quoique ce soit de ce genre. « D’accord, je recommence alors: je ne vois absolument pas de quoi tu parles ! » Un sourire narquois se figea sur mon visage, mon sourcil gauche toujours arqué. Je décroisais mes bras, portant à ma bouche, la cigarette qui était en train de se consumer toute seule; relâchant un flot de fumée devant moi.

« Ouai j’suis une chienne, mais non ce n’est pas vraiment pareil… » Et elle le reconnaissait en plus, mais ma parole cette fille n'avait vraiment honte de rien. S'en était déconcertant. Et pour moi si, c'était quasiment pareil. Il fallait que je lui fasse un dessin aussi, ou ?... En tout cas elle approuvait sans rechigner mes paroles - et insultes -, et j'en soupirais bientôt. Bah qu'est ce que vous voulez, même moi je n'accepterais pas de me faire traiter de la sorte, pourtant je n'étais pas le dernier salopard de ce château. Sinon il y avait une question qui me trottait sans relâche dans la tête : pourquoi cherchait-elle constamment à se montrer si conne ? Putain, elle n'avait donc rien d'autre à foutre que de jouer les filles qui ne comprenaient rien ? Je ne la connaissais pas si stupide - sans doute n'avais-je pas eu l'occasion de le remarquer quand je la sautais dans la piscine. « D’accord, je recommence alors: je ne vois absolument pas de quoi tu parles ! » Et allez, voilà qu'elle se foutait à nouveau de ma gueule. Elle me prenait pour le dernier des abrutis ou quoi ? Elle semblait ignorer à qui elle parlait là. Ah et aussi le fait que sa voix portait vachement et que donc tout ce qu'elle était amenée à confier aux autres pendant le prime, et bien je l'entendais. « Je vais te rafraichir la mémoire alors : t'as dit un truc au rouquin dimanche, un truc me concernant. Là, ça commence à revenir ? » Je pouvais difficilement être plus clair. Enfin si, je pouvais lui rappeler mot pour mot ce qu'elle avait été raconter sur moi mais je n'en avais pas franchement envie en fait. Je trouvais déjà abusé de tenir de tels propos sur ma personne...

Pourquoi ne le reconnaîtrais-je pas, après tout ? Ce ne serait pas crédible de me voir le nier et ce n’est pas mon genre de laisser couler des paroles. Par exemple : je le traiterais bien de connard, mais le seul problème est que lui, Andreas, ne supporte pas que l’on porte atteinte à son image. Même si tout le monde sait qu’il est plus qu’un connard fini. Doublé d’un orgueilleux carrément intransigeant lorsqu’une bombe – moi évidemment – se permettait de, visiblement, le toucher en plein dans le mille. Sérieusement, je ne voyais pas de quoi il parlait. Etant donné que je me moquais très souvent, mes paroles finissaient par me passer au dessus de la tête. Surtout de méchantes paroles contre un grand gaillard comme l’allemand. « Je vais te rafraichir la mémoire alors : t'as dit un truc au rouquin dimanche, un truc me concernant. Là, ça commence à revenir ? » Je retirais la cigarette une nouvelle fois de ma bouche, mes yeux s’arrondissant en même temps. D’ailleurs, j’avais failli m’étouffer avec ma bouffée de cigarette. Aaaaaaaah ça ? Il en était encore avec ça depuis dimanche ? Genre, parce que j’avais parlé de sa petite virilité au roux et que monsieur orgueil puissance mille l’avait entendu. Je roulais des yeux, manquant de rire à son nez, cette fois me foutant manifestement et en direct de sa gueule. J’étais passé à autre chose moi… Tout de même un sourire amusé étira mes lèvres. « Haaan te vexes pas mon chou. Tu ne sais pas que l’eau peut fausser le jugement… je l’ai vu plus petite… » Lui répondais-je en haussant les épaules, tout en lui montrant un écart entre mes deux mains légèrement supérieur à celui que j’avais montré à Marcus. « Elle est comme ça en réalité… »

Elle prenait un malin plaisir à se foutre de moi. Et en plus elle osait s'en prendre à mes attributs de mâle. Un comble pour celle qui avait prit son pied dans la piscine l'autre jour et qui n'avait cessé d'en redemander à tout va. Pfff, pauvre fille. Elle n'était vraiment bonne qu'à baiser et encore. Et sinon, voyait-elle au moins pourquoi je tirais la gueule ? Non ? Je ne manquai pas de lui rafraichir la mémoire, évoquant ces petites confessions qu'elle avait faites au rouquin dimanche. « Haaan te vexes pas mon chou. Tu ne sais pas que l’eau peut fausser le jugement… je l’ai vu plus petite… » Bah bien sur. Puis elle écarta ses deux mains, montrant ainsi un certain écart entre celles-ci visant probablement à signifier de quelle taille était réellement mon machin. Mouais, à mon sens ça n'était toujours pas ça mais y'avait du progrès c'est sur. « Elle est comme ça en réalité… » En réalité ? Non, elle était bien plus grande que ça voyons ! Mais j'avais pas envie de polémiquer sur sa taille car elle semblait déterminée à la voir plus petite qu'elle ne l'était réellement. « Hm, et donc c'était quoi l'intérêt de venir parler de ça à Marcus pendant le prime ? » Car il y avait forcément une raison à cela, non ? Elle n'avait tout de même pas cru bon de sortir une telle connerie sans raison. Ou alors elle avait là atteint l'apogée de sa stupidité. « C'était quoi le plan ? M'humilier et heurter mon égo, guetter une éventuelle réaction de ma part ou juste me faire chier ? » Allez, elle pouvait bien me le dire, au point où nous en étions maintenant. Je ne m'attendais franchement pas à ce qu'Irène vienne me casser du sucre sur le dos, surtout à propos de ça quoi, et devant moi qui plus est. On était vraiment surpris tous les jours ici.

Attaquer l’entrejambe d’un mec et son égo en sera tout retourné. C’était plaisant de voir qu’une petite réflexion de rien du tout, surtout posée là comme ça simplement pour rire, pouvait vexer et faire travailler le cerveau d’un aussi gros bébé. Franchement, Andreas se prenait réellement trop la tête pour d’aussi petit truc tel que cela, qui serait passé vraiment inaperçue s’il n’avait pas fait son petit caca nerveux en ce moment. Il était pire qu’une fille celui-là. « Hm, et donc c'était quoi l'intérêt de venir parler de ça à Marcus pendant le prime ? » Je levais les yeux au ciel, tirant une dernière fois sur ma cigarette, qui atterrissait à présent à mes pieds. Je mordillais ma lèvre inférieure. « J'en sais rien. Vois-tu, je suis une garce. J’aime raconter des trucs sur les gens » Répondais-je le plus simplement du monde. Il voulait de la sincérité, il était servi. « C'était quoi le plan ? M'humilier et heurter mon égo, guetter une éventuelle réaction de ma part ou juste me faire chier ? » Je lâchais un soupire, ayant l’impression de retourner sur les bancs de l’école. Sauf que bon, à l’école, je n’avais jamais eu besoin de m’expliquer sur un quelconque geste ou malencontreuse parole. Je me tenais toujours à carreau. « Ecoutes, je ne cherchais rien de tout ça, mais visiblement j’ai tout réussi. Tu te sens humilié et ton égo en pâtie. Ta réaction est aussi marrante qu’inattendue. Pour finir, j’ai bien l’impression que ça te fais vraiment chier que je puisse raconter partout que t’en a une petite. » Il voulait me faire la morale, me descendre ou je ne sais quoi. Le truc est que, il me tendait des perches à chacune de ses paroles. Je ne pouvais passer à côté… En plus c’était totalement vrai, je n’avais pas de plan comme il le disait. Ma seule spontanéité devait en prendre la responsabilité. « Tu vois, je suis totalement navrée de voir à quel point tu peux être susceptible… et en même temps, ça me fait tellement plaisir… »

Il allait falloir qu'elle m'explique ce qui lui était passé par la tête pour qu'elle aille se confier à un mec comme Marcus sur quelque chose qui ne le regardait absolument pas, à savoir la taille de mon engin. « J'en sais rien. Vois-tu, je suis une garce. J’aime raconter des trucs sur les gens » Non sans blague ! Irène était une garce alors ? Je ne l'avais pas remarqué franchement. Sans déconner, quoi. Elle était probablement la plus grosse garce de ce château. Pourquoi probablement d'ailleurs ? Elle l'était voilà tout. Et le reconnaissait bien volontiers, une fois encore. Au moins ça avait le mérite d'être clair. Mais pourquoi avait-elle lâché une telle chose me concernant lors du prime ? Y avait-il au moins un intérêt à cela, je vous le demande ? « Ecoutes, je ne cherchais rien de tout ça, mais visiblement j’ai tout réussi. Tu te sens humilié et ton égo en pâtie. Ta réaction est aussi marrante qu’inattendue. Pour finir, j’ai bien l’impression que ça te fais vraiment chier que je puisse raconter partout que t’en a une petite. » Je ne me sentais pas humilié, non. Là, elle se trompait lourdement. Et mon égo ne cessait d'être mis à rude épreuve depuis le début de cette aventure. En clair, j'en avais vu d'autres. Ah vraiment ma réaction était marrante et inattendue ? Et bien j'étais ravi de l'apprendre. « C'est pas que ça me fait chier, c'est surtout que je trouve vaseux de ta part d'aller raconter ça. Et puis, entre nous, tu pourras bien dire ce que tu veux, tes petites copines se sont elles aussi faites une opinion là-dessus et c'est pas vraiment le discours qu'elles tiennent, elles. » En somme parle autant que tu veux salope, personne ne te croira car de toute façon c'est que du fake. Déjà qu'elle passait pour une grosse nympho, si en plus elle parlait de ses plans cul jusque sur le plateau et à quelqu'un qu'elle connaissait à peine, on était pas sortis. « Tu vois, je suis totalement navrée de voir à quel point tu peux être susceptible… et en même temps, ça me fait tellement plaisir… » Vraiment, ça lui faisait plaisir ? Et j'étais susceptible, sérieusement ? Alors là pas du tout. « N'empêche, je préférais quand tu gémissais de plaisir dans la piscine, là au moins on ne t'entendait pas dire des énormités aussi grosses que toi. » Une femme qui se tait rend plus d'un homme heureux. C'est scientifiquement prouvé.

« C'est pas que ça me fait chier, c'est surtout que je trouve vaseux de ta part d'aller raconter ça. Et puis, entre nous, tu pourras bien dire ce que tu veux, tes petites copines se sont elles aussi faites une opinion là-dessus et c'est pas vraiment le discours qu'elles tiennent, elles. » Je plissais mes yeux, esquissant toujours se permanent petit sourire en coin, traduisant l’amusement que me procurait Andreas. Parce qu’il me divertissait vraiment là, carrément. Pas que, parce qu’il insinuait que les autres nanas étaient mes « copines », non, parce qu’il insistait pour me faire croire que ça ne le faisait pas chier. Oh mais si, ça le faisait carrément chier : il était piqué au vif de son orgueil et il ne « dormirait » pas tant que… je ne me serais pas excusé peut-être ? Ou que j’aurais admis qu’il en avait une grosse. « Alors qu’est-ce que tu viens m’emmerder avec ça ? Si elles font toutes l’éloge du grand et bel Andreas, qu’est-ce que t’en a à foutre des paroles d’une fille comme moi ?… » Je me le demandais bien. C’est vrai, si les filles sont déjà convaincues de ce qu’il avait dans le pantalon, mes paroles pouvaient bien passer au dessus de sa tête. Sauf qu’il revenait là-dessus, comme si ces paroles même avaient une réelle importance. « Si t’avais besoin de m’en parler, c’est que je t’ais véritablement vexé, quelque part ! » Rajoutais-je, juste comme ça hein, pas méchamment. « N'empêche, je préférais quand tu gémissais de plaisir dans la piscine, là au moins on ne t'entendait pas dire des énormités aussi grosses que toi. » Je lâchais un rire en me frottant le front. « Oh ? Ces énormités sont pas si 'énormes' que ça alors… » Lui répondais-je en passant une main sur mon ventre… Je relevais les yeux sur lui, mon sourcil arqué « Mais saches que cette préférence est partagée. Si j'avais su avant que t'étais un pleurnicheur pareil, t'aurais eus un peu plus de mal à me faire ouvrir les cuisses ! »