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 AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10

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Irène

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MessageSujet: AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10   AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10 EmptyLun 18 Juin 2012 - 11:23

→ AVEC ENNIO.

Je regardais à droite. Je regardais à gauche. Visiblement, personne en vue. Personne à l’horizon. Encore moins Nora, la chaste des yeux. Très bien. J’attrapais alors le bas de mon top pour le l’enlever et je fis choir presque de la même manière, mon pantalon, avant d’avoir préalablement enlevé mes chaussure et autres accessoires en tous genres. Je les laissais traîner quelque part, comme d’habitude, sans faire réellement attention de savoir s’ils gênaient les autres. D’ailleurs, c’est peut-être ça que l’on devrait me reprocher, au lieu de me reprocher de ne pas être souvent couverte : mon manque de rangement. Je range jamais mes affaires, ça me saoule ; une mauvaise habitude que je vais avoir vraiment du mal à perdre, même ici en vivant en « communauté ». Je me dis toujours que quelqu’un passerait bien après moi pour tout ranger. Jusqu’ici, je crois que ça à marcher… bref. Nue, je rejoignais les douches, posant une serviette à proximité. Autant j’aime me promener nue ou en tout cas ça ne me dérange pas de l’être, autant, pas la peine d’aller jusqu’à attraper froid en sortant de la douche. Je suis folle, mais quand même. Une fois dans celle-ci, j’actionnais l’eau chaude. Par chance, il y en avait. En même temps, vu l’heure, ça aurait été un comble de ne pas en avoir. Je m’étais levée exprès en plus. Un sourire naquit sur mon visage, sentant l’eau chaude couler sur ma peau légèrement froide. Je fermais les yeux, soufflant et me détendant les épaules, ne faisant plus trop attention à ce qui pouvait m’entourer. Le pied quand même, de prendre une douche à huit heures du matin.
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MessageSujet: Re: AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10   AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10 EmptyLun 18 Juin 2012 - 12:47

Je n'étais pas déjà réveillé. Non. Non, c'était impossible que je sois déjà réveillé, étant donné que je ne m'étais pas encore endormi. À vrai dire, j'avais un sommeil particulièrement bizarre en ce moment. J'avais pas fermé l’œil de la nuit, parce que j'étais resté toute la nuit dans la salle de musique. D'habitude, lorsque je faisais nuit blanche, soit je jouais, comme ça avait été le cas cette fois-ci, soit je m'enfermais dans ma chambre avec mon iPod et un bouquin. Pas ma faute. Je déteste m'arrêter en pleine lecture. Le monde pourrait bien s'arrêter de tourner que je ne décollerais pas les yeux de mon livre. Sauf qu'ici, il n'y avait pas de bibliothèque. Tss. Bref, il était dans les environ de huit heures du matin lorsque, enfin, je me redresse. Wouaïe. J'avais le dos en compote, le bout des doigts tout rouge. Je me redresse précautionneusement, retourne poser la guitare sur son socle et m'étire de tout mon long, faisant craquer dos, nuque, genoux, poignets, tout ça. Aaah, punaise, ça faisait du bien. Je devais être un peu fou, mais j'adorais faire ça. M'étirer tous les membres possibles, enfin, presque. Ça m'arrivait de le faire sans raison, juste comme ça. Bah. Bref, en faisant aller les doigts, histoire de vérifier que le sang y circulait toujours, je sors en catimini de la pièce. Je me doutais qu'à part ma partenaire, personne ne devait être réveillé. Je vivais avec des marmottes. J'étais d'ailleurs mal placé pour faire une réflexion, vu que chez moi, le week end, je n'ouvrais que rarement les yeux avant le zénith. La vie en communauté nécessitait d'être un peu plus raisonnable, néanmoins, alors ça se raccourcissait, et je me levais souvent vers dix heures et demi, onze heures. Pas trop mal. Bizarrement, si j'étais complètement insomniaque le soir, je n'avais aucun problème à dormir le matin. En espérant ne pas avoir une tête trop dégueulasse quand même, je me traîne jusqu'au dressing, dans lequel j'attrape des vêtements propres et hop, direction la salle de bain. Une bonne douche s'imposait, histoire d'être complètement alerte. Peut-être même que ce serait mieux une douche froide, tiens. En ouvrant la porte, le fracas d'une douche allumée me parvint et me fait redresser la tête. Sérieux? Quelqu'un? « Je viens en paix » je lance, assez fort j'espère pour que la ou les personnes présentes m'entendent. Sauf que j'avais la voix un peu cassée. Manque de sommeil plus chant toute la nuit, ça donnait à ma voix un petit côté rauque inhabituel. Bah. Ça reviendrait, je suppose. Aussitôt, je roule des billes jusqu'à la douche italienne et reconnait Irène, bien qu'elle soit de dos. « Quelle vision ! Suis-je mort déshydraté sans m'en rendre compte et arrivé au paradis ? » j'ajoute avec un sourire. Elle serait bien capable de me prendre au mot. Après un coup d’œil aux éviers, je vais déposer mes affaires et m'approche de la vitre, les mains dans les poches. « Me prêterais-tu un coin de ta douche, à moi, pauvre mortel ? » Non parce que si elle se douchait à poil parce que, justement, elle espérait ne croiser personne, je pouvais revenir plus tard, hein. Mais bizarrement, quelque chose me disait que si quelque chose devait la déranger, dans ma présence, ça ne serait pas ça.
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MessageSujet: Re: AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10   AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10 EmptyLun 18 Juin 2012 - 15:17

À cet instant précis, je saisissais ma chance d’être seule dans la salle de bain, pour pouvoir prendre tranquillement ma douche, nue, sans être accusée d’exhibitionniste par la première gamine venue. À croire que, même avec la présence des caméras, se laver nue était une horreur. À mon humble avis, c’était se laver avec un maillot de bain qui relevait de l’horrible. Enfin, contrairement à ceux-là, je pouvais sentir l’eau chaude couler sur mon corps généreusement bien proportionné. Un régal pour moi, autant que pour ceux me matant à travers leur écran de télévision. Quoique mes formes devaient être floutée en fait. Dommage… Alors que je me trouvais dans ma petite bulle, celle-ci éclata au profit d’une voix, s’exclamant sur un ton égal au bruit causé par l’eau. « Je viens en paix » Je ne reconnu pas la voix, mais un mince sourire se dessina tout de même sur mes lèvres : une voix de mec, très bien… parce que s’il avait s’agit d’une nana, je l’aurai viré sans attendre de la salle de bain. Un mec, ça changeait la donne, quoiqu’il faille voir de qui il s’agissait. Ici, visiblement, les mecs semblaient beaucoup moins enclins au sexe, enfin, au péché qu’est la luxure, qu’à l’extérieur. Si Andreas et moi-même étions un peu trop portés sur la chose, d’autre était beaucoup trop « étrangement » révulsé par la chose. Enfin, je priais le Seigneur et tous ses potes pour ne pas tomber sur un angelot. « Quelle vision ! Suis-je mort déshydraté sans m'en rendre compte et arrivé au paradis ? » Sans gêne, aucune, je me retournais de trois quart pour regarder mon interlocuteur/voyeur, à qui j’adressais un large sourire. Ennio. Flatteur, qui plus est. Je lâchais un léger rire. Le paradis n’est que très rarement utilisé en parlant de moi ; j’ajouterais même : « Je crois que t’es plutôt arrivé en enfer ! » Un clin d’œil plus tard, je me remettais dos à lui. Je rigolais, quoique… De dos, Ennio avait tout le loisir de mater ma chute de reins et ce tatouage sur l’une de mes fesses, la griffant ainsi dans un anglais parfait : ‘Reborn’. « Me prêterais-tu un coin de ta douche, à moi, pauvre mortel ? » Mes mains passaient le long de mon corps, n’oubliant aucune parcelle de celui-ci, après avoir plaqué mes cheveux dorés contre mon crâne, penchant ma tête en arrière et tournant celle-ci un peu vers le jeune homme. « Sans aucun problème ! Je t’en prie, mets toi à ton aise… » Sérieusement, comme s’il avait pu croire que moi, Irène, allait refuser la présence d’un beau mec dans le même douche quoi moi. C’était mal me connaître, que de le penser… « Et n’ais pas peur, je ne te sauterais pas dessus… » Non, tu crois ?
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MessageSujet: Re: AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10   AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10 EmptyLun 18 Juin 2012 - 18:22

J'avais presque oublié que je lui devais un strip tease, à la demoiselle. C'est en entreprenant de me dévêtir que ça me revint en mémoire. Bah. C'est pas comme si j'étais sérieux en disant ça. De toute façon, j'étais bien obligé d'ôter mes sapes pour aller sous la douche. Malgré moi, je ne peux m'empêcher d'apercevoir une bonne partie de... bah... tout son corps, pour être honnête. Ah. Elle est bien foutue, quand même. Mais dans la mesure où j'étais pas un beau dégueu voyeur, je ne la matte pas plus que ça. Quand même, je sais me contrôler et la proximité d'une nana à poil ne me rend pas tout fou, comme certains. L'écoutant distraitement, et m'appuyant sur un lavabo, j'enlève chaussures et chaussettes, attrape le bas de mon tee-shirt et m'apprête à l'enlever. Une remarque de la part d'Irène me fait bugger cependant. « Peur... ? » je relève avec une pointe d'ironie. Peur ? Peur de quoi, donc ? Quelle me saute dessus ? Elle n'avait vraiment pas l'ombre d'un doute la concernant, dis donc. À croire qu'elle se croyait capable d'avoir n'importe qui, n'importe quand. Il y avait une drôle de citation de je ne sais plus quel film nul qui disait que n'importe quel homme pouvait envouter n'importe quelle femme, n'importe où, n'importe quand. Faut croire qu'à ses yeux, l'inverse était tout aussi vrai. Un sourire étire mes lèvres et je retirer pull et tee-shirt. « Au mieux, je préfère les brunes, au pire, j'ai au moins vingt kilos et vingt-cinq centimètres de plus que toi. Alors à moins que tu sois une sirène... Je résiste mal aux envoutements. » Toujours ce sourire taquin aux lèvres, je retire mon jean, vérifie que mon iPod est toujours dans la poche de droite et le plie en trois afin que l'objet n'en tombe pas sans que je fasse attention (iPod cassé = Ennio suicidaire), gardant tout de même sur moi un boxer. Fini de me trimballer à poil. cette course poursuite dans tout le château avait fini de réveiller ma pudeur. « Ça m'a enlevé l'envie de me doucher nu, tant pis pour toi » je lance enfin, faussement léger. Je passe la vitre de la douche, allume un second pommeau, et me cale juste en-dessous, soupirant d'aise en sentant la brusque arrivée d'eau sur mon visage.
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MessageSujet: Re: AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10   AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10 EmptyLun 18 Juin 2012 - 23:24

« Peur... ? » Effectivement, peur. Apparemment, les autres auraient un peu peur de ça, enfin de moi, enfin, je savais aussi bien me comporter. Comme certain pouvait se tenir tranquille devant une femme nue, j’étais presque certaine de pouvoir en faire de même devant des hommes. Et puis c’est vrai, je ne sautais pas sur tous les hommes de la maison : exemple Finnick. Bon, ce n’est pas vraiment un homme non plus quoi… et son frère, je m’en passerais aussi. Enfin bref, tout ça pour dire qu’effectivement, je ne faisais pas aussi peur. Et je n’étais pas aussi dégueulasse qu’on le prétendait. Un sourire narquois sur les lèvres, je restais face au mur, de dos à Ennio. « Au mieux, je préfère les brunes, au pire, j'ai au moins vingt kilos et vingt-cinq centimètres de plus que toi. Alors à moins que tu sois une sirène... Je résiste mal aux envoutements. » Mes sourcils se froncèrent, puis mes yeux se plissèrent. Je ne comprenais pas son cheminement en fait. À ce que je sache, Andreas et Ezéquiel ne pesaient pas trente kilos et ne mesuraient un mètre, pourtant j’avais réussi à les « envouter », si on peut dire ça. Je lâchais un rire, plissant mon nez. « T’es super grand alors ! Vingt-cinq centimètres de plus, quand moi j’en fais déjà un mètre soixante douze ! » M’exclamais-je, déviant un peu la conversation. Après tout, nous étions là que pour prendre une douche. D’ailleurs, je n’étais même pas tentée de me retourner pour le regarder et voir ce qu’il faisait. Oh bah, j’avais une réponse plutôt rapide en fait. « Ça m'a enlevé l'envie de me doucher nu, tant pis pour toi » Je levais les yeux au ciel, dodelinant ma tête de droite à gauche. S’il savait que cela ne me faisait sérieusement rien du tout. Je ne comptais pas prendre ma douche en fixant ses baloches en bavant. « C’est bon hein, fais pas genre je me douche avec un boxer ! » Lâchais-je naturellement, soulignant sa « mauvaise foi », alors que je regardais autour de moi. Je tendais mon bras alors vers lui, laissant mon visage tourné vers le mur. « Tu vois, je ne te regarde même pas… après tout, tu ne m’intéresses pas… Dis, t’aurais pas du gel douche ? »
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MessageSujet: Re: AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10   AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10 EmptyMar 19 Juin 2012 - 15:19

Si on peut même plus rigoler. Olala. Les gens qui prennent tout au mot, quelle plaie. Enfin, je lui pardonne parce que ma blague était un peu nulle et qu'il était tôt. D'un côté, ma blague n'en était pas vraiment une non plus. Si elle me sautait dessus - littéralement - je n'aurais eu aucun problème à me débarrasser d'elle, j'avais beau être un gringalet, dans mon genre, j'avais plus de force qu'elle. Par contre, j'avais plus de mal quand on m'attaquait plus subtilement. Vous savez, regard, sourire, paroles. Un vrai envoutement. De toute façon, ce n'était pas le propos. Elle n'était pas intéressée, et moi non plus, je n'en doutais pas, même avant qu'elle ne le dise à voix haute. « Ok, c'était une expression mais j'ai p't'être été un peu prétentieux pour le coup » j'admets, avant de rigoler. Come on, s'entêter était ridicule, je reconnaissais avec bonne volonté mes tords. Enfin bon, au pire, j'avais jamais exagéré que d'une dizaine de centimètres, parce que j'avais tout de même un bon mètre quatre-vingt-dix, à un ou deux centimètres près, il n'y avait pas mort d'homme non plus. Je sens l'eau chaude détendre les muscles de mon dos, effacer de mon visage les traces de ces dernières plus de vingt-quatre heures sans dormir. Ça faisait un bien fou. Ça me donnait vaguement sommeil, aussi. Mais j'étais habitué à résister aux paupières lourdes et au cerveau qui se mettait tout doucement sur off, si bien que j'essayais de ne pas rester complètement immobile, bougeant un peu les mains ou la tête. « J'avoue, c'est tout de suite mieux quand on doit pas faire semblant d'être grand, beau et fort » que je plaisante, plus posément que le reste, cependant. Pour qu'elle en ait marre et me nexte de la cabine à coup de pied au cul? Hors de question, je tenais à ma douche. Je jette un regard absent autour de moi, aperçois la bouteille de gel douche, que j'attrape. J'me sers, puis me tourne vers elle. « T'attrapes ? » et j'attends qu'elle se soit retournée pour la lui lancer. Vu l'absence de fracas sur le sol, j'en déduis qu'elle avait de bons réflexes. À l'aise. Elle aurait été capable de dire que j'lançais comme un torché. Sans vérifier, je commence à frotter ma peau de savon. « Tu veux que je la boucle ? » avançai-je alors avec un sourire gentiment railleur mais tout autant amusé. Oh, je l'aurais comprise. Je pouvais être vraiment des lourd, des fois. C'est ce qu'on me disait, en tout cas. Perso, j'me saoulais pas, et c'était l'essentiel, mais sans doute qu'à huit heures du mat, le seuil de tolérance des gens à mon égard pouvait être fortement diminué.
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MessageSujet: Re: AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10   AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10 EmptyMer 20 Juin 2012 - 0:12

Je me moquais évidemment un peu de lui, sans méchanceté. Même s’il était plus grand que moi, je savais bien qu’il ne l’était pas autant. « Ok, c'était une expression mais j'ai p't'être été un peu prétentieux pour le coup » L’entendre rigoler, me fit moi-même esquisser un sourire amusé, que je prenais soin de cacher partiellement. Ca me serait compromettant de montrer que j’étais capable de sourire à tout vas ainsi. « J'avoue, c'est tout de suite mieux quand on doit pas faire semblant d'être grand, beau et fort » Un nouveau sourire étira mes lèvres, un peu plus narquois celui-ci. Sérieusement, j’annonçais qu’il ne m’intéressait pas, mais ce n’était pas réellement vrai. Il était plutôt pas mal et je le lui avais dis via son blog, sans tabou. Remarquez tout de même mon calme ici, dans cette douche, n’essayant pas de reluquer monsieur. Bon, en même temps il n’était pas à poil non plus, mais je ne comptais pas jouer les voyeuses. J’étais capable de rester tranquille. « T'attrapes ? » Je tendais mon bras pour qu’il me le donne, mais étant donné son intonation, je préférais me retourner. Bingo, je reçu tout juste le gel douche dans mes mains. J’ouvrais le bouchon - me contentant d'un mouvement de tête pour le remercier - et me servit du savon, avant de reposer celui-ci sur le côté. Je commençais alors à en appliquer sur tout mon corps, naturellement quoi. « Tu veux que je la boucle ? » Tournant ma tête vers lui, je le reluquais un instant, avant de sourire légèrement. « Non, continue de parler, c’est chouette… » Contrairement à tout ces individus lambda, je n’étais pas forcément de mauvais poil au matin. Je n’étais pas forcément du genre à aimer le silence. Je n’étais absolument pas du genre à faire ma conasse en lui disant qu’il parlait trop. En tout cas, si je faisais ma conasse, ce n’était pas qu’au matin… bref. Je reportais mon attention sur mon corps, bientôt entièrement couvert de savon. « … Tu finiras bien par lâcher quelque chose d’intéressant… comme sur ton secret par exemple ! » Répliquais-je quelques secondes plus tard. On dit souvent que ceux qui parlent beaucoup en disent parfois un peu trop. Ennio semblait de ce genre et ce n’était pas pour me déplaire : tant qu’il ne me demandait pas d’en faire autant. Et oui, à chaque moment du jour et de la nuit, il fallait faire très attention à protéger son gentil petit secret. Ca serait bête de me lâcher un indice comme ça… dans une douche… à huit heures du matin.
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MessageSujet: Re: AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10   AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10 EmptyMer 20 Juin 2012 - 3:14

Donc je commence à parler tout seul. Oh, rien de bien grave, ça m'arrivait souvent. Soit parce que mon interlocuteur faisait semblant de m'écouter, par ennui, par politesse, parce que je parlais depuis trop longtemps et qu'il avait perdu le fil, ou parce que je parlais de truc qui ne l'intéressait pas, soit parce que j'révisais ma socio en tournant autour de ma table basse, alors quand j'étais seul chez moi ou tout simplement parce que j'étais énervé et que j'me mettais à jurer comme charretier, soit lorsque je faisais mes courses aussi. sérieux, ça vous arrivait jamais de marmonner des trucs quand vous étiez au super-marché? Non? J'étais le seul fou sur terre à avoir cette manie ridicule ? Ok. D'accord. En fait, j'avais pas nécessairement besoin d'une excuse pour parler dans le vide, mais dans ces cas-là, je préférais dire que je me parlais à moi-même. Moins humiliant. Bref, là, c'était un peu ça. Je parlais, mais Irène ne répondait rien. Soit j'allais trop vite pour qu'elle puisse en placer une, soit elle n'écoutait pas ce que je racontais, soit elle réagissait et je ne pouvais pas le voir, soit... Bref. Finalement, je lui pose la question, plus amusé que vexé. Je pouffe une seconde. Mon secret ? Jamais de la vie. « Tu rêves, je ne suis pas idiot à ce point-là » je réplique avec un sourire. S'il y avait bien un truc que je ne lâcherai pas, ici, c'était bien ça. Mon secret. Ce serait la merde totale s'il venait à être révélé. Hors de question que ça arrive, ah ! « Ça se voit peut-être pas, mais je fais un minimum attention à ce que je dis. » Si si, je vous jure. Enfin, sur le moment non, mais je savais ce que je pouvais dire ou non, ce que je voulais dire ou non alors au final, j'avais fini par me passer de réflexion avant de parler. J'étais secret de nature, alors j'avais un genre de don pour en dire des tonnes tout en ne disant, au final, rien. J'attrape la bouteille de shampoing, m'apprête à l'ouvrir, mais je suis pris d'une pulsion blablatesque et pivotant de moitié, je brandis la bouteille d'un geste de la main, pris par mon discours. « Et comme dans la vie, on a jamais rien sans rien, et bien creuses-toi un peu la tête ! » je m'exclame joyeusement. bah oui. J'allais pas le lui servir sur un plateau d'argent, qu'elle ait la fierté de le découvrir toute seule, si elle prenait vraiment la peine de chercher un peu. « Ou pas, d'ailleurs. » Un temps. « Non. Non, je préférerais que tu ne te creuses pas la tête, en fait » et je secoue la tête, me remettant droit, et commençant à me laver les cheveux. Parce que j'étais sûr qu'elle n'était pas aussi conne qu'on pouvait le penser et qu'elle aurait été parfaitement capable de tous nous la mettre à l'envers.
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MessageSujet: Re: AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10   AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10 EmptyJeu 21 Juin 2012 - 16:51

Les bavards ne peuvent m’exaspérer qu’à partir du moment où, de leur bouche, ressort toujours le même refrain. Autrement dit, les radoteurs, je n’aime pas ça du tout. C’est pour ça que je n’aime pas les vieux et que je les évite comme la peste. Après, ce n’était pas parce que je ne répondais rien, que je ne l’écoutais pas. Justement, parler pour ne rien dire ou dire des futilités ça ne m’intéressait pas. Ouai enfin, des futilités si parce que ça me fait vraiment marrer, mais pas pour ne rien dire. Dans mes bons moments – et c’est le cas à cet instant précis – mes paroles valent toujours de l’or… tant elles sont rares. Bon après je n’assure pas qu’elles sont capitales pour mon secret ou pour une quelconque information sur ma vie, mais elles sont quand même très précieuses ! « Tu rêves, je ne suis pas idiot à ce point-là » Un large sourire amusé naquit sur mon visage, tandis que je le tournais un peu vers Ennio. Comme on le dit assez souvent : l’espoir fait vivre. J’espérais plutôt souvent et je me sentais vraiment très en vie. « Loin de moi l’idée de te traiter d’idiot, évidemment. C’est juste que, tout peut arriver… » C’est vrai : Ennio semblait sympa – semblait parce que je ne le connaissais pas après tout – alors je n’allais pas encore me mettre à dos quelqu’un d’autre. « Ça se voit peut-être pas, mais je fais un minimum attention à ce que je dis. » L’un de mes sourcils s’arqua, alors que bouche fit une moue d’étonnement. Sérieusement, il arrivait à faire attention ? Si je parlais autant que lui, je finirais à coup sûr par révéler quelque chose de trop compromettant sur moi. Et valait mieux pour moi tenir ma langue, pour ne pas affoler le nid. « T’arrives à te contrôler, même à ton allure ? » Ouai, j’étais carrément admirative. Enfin, les bavards en général me fascinaient : leur débit et puis, c’était marrant de voir carrément perdre le fil de leurs discours. Finalement, s’il n’avait pas envie de me faire un strip ou me faire carrément quelque chose d’un niveau au dessus, il fallait bien tenter autre chose. Son secret. « Et comme dans la vie, on a jamais rien sans rien, et bien creuses-toi un peu la tête ! » J’étais d’accord avec ça, pourtant je fis une moue vexée, que je tournais vers lui pour bien lui montrer. Il pourrait être un peu sympa et me lâcher des indices… même sans me le dire… « Ou pas, d'ailleurs. » Je roulais des yeux, n’ayant pas même le temps d’ouvrir ma bouche pour lui répondre. « Non. Non, je préférerais que tu ne te creuses pas la tête, en fait » Je lâchais un léger rire, arrêtant de me frotter par la même occasion pour me rincer. « Parce que toi tu crois que je peux vraiment me creuser la tête ? Trouver un secret ? Ou même une piste ? » J’avais un sourire railleur, parlant pourtant très sérieusement. « Visiblement j’ai vraiment pas le cerveau pour ça ! » M’exclamais-je en faisant une petite moue, le nez plissé, dans sa direction.
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MessageSujet: Re: AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10   AU RALENTI, JE SOULÈVE LES INTERDITS. ✗ le 20/06 vers 08h10 EmptyJeu 21 Juin 2012 - 21:49

Oh qu'elle me traite d'idiot, d'imbécile, de pauvre con, ou quoi que ce soit d'autre, j'en avais pas grand chose à faire. J'étais pas le genre à me vexer pour si peu. Pire même, plus quelqu'un s'entêtait à m'insulter, plus ça me faisait marrer. Dans ces moments-là, je me disais que c'était surtout une preuve de manque total de finesse et de subtilité de langage, mais ça ne m'empêchait pas de jurer au moins une fois par phrase et d'insulter des objets, des fois, sans que je ne puisse me retenir. Si, sérieusement, ça m'arrivait. J'avais l'art de lâcher des trucs ridicules, parfois, et j'étais exactement le genre de gars à m'exclamer "pardon madame !" quand je bousculais un mannequin en plastique ou une lampe. Bon, j'avoue que dans ces cas-là, je ne faisais pas tellement attention à mes paroles, comme je venais pourtant de le lui dire, mais en général, c'était le cas, et ça semblait l’impressionner. Faut dire que vu le débit et le nombre de conneries à la minute, je pouvais comprendre son étonnement. « C'est un genre de don. Y'en a qui savent faire le grand écart ou rouler les "r". Bah moi, c'est ça. Nettement moi stylé, si tu veux mon avis. » Je souris, et malgré moi, j'peux pas m'empêcher de me dire que c'est ridicule parce que là, ce que je faisais, c'était tout simplement sourire dans le vide. Ben oui, on était pas face à face, alors forcément, Irène ne pouvait pas me voir, et lorsque notre interlocuteur ne pouvait voir nos mimiques, expressions faciales et autres grimaces, ça revenait à faire le singe pour les murs. Bref, on en vient à évoquer mon secret, et je lui avoue que je préfère qu'elle ne le cherche pas. Logique. Comme tout le monde, je comptais le garder pour moi jusqu'à la fin du jeu. Je fronce les sourcils et un sourire à la fois agacé et railleur se fige sur mes lèvres. J'aimais pas les gens qui se dénigraient comme ça. Encore un défaut que je détestais chez les autres mais que j'avais parfois, également. « Ça va, fais pas genre, je suis sûr que tu n'es pas aussi conne que tu prétends l'être » je rétorque en secouant légèrement la tête, terminant de rincer mes cheveux, passant mes mains sur mon visage pour achever de me réveiller. C'est vrai. C'est pas parce qu'elle était blonde et sexy qu'elle était forcément idiote. Je ne savais pas trop si elle était sérieuse ou non, mais si c'était le cas, alors elle était surtout conne de le penser. « Maintenant, si tu tiens vraiment à parler de mon secret... Alors d'accord ! J'accepte de répondre à... disons... trois questions, c'est déjà bien, et après on verra. » Je ne sais pas trop ce qui m'a poussé à lâcher ça. Sans doute parce qu'au fond, j'étais là pour jouer, et principalement pour jouer. D'autant plus que jusque là, personne ne semblait avoir la moindre piste sur mon secret, et si j'en étais on ne peut plus satisfait, ça pouvait être marrant de jouer un peu avec le feu. Je détourne la tête vers elle, lui lance un regard narquois. « Mais on peut parler d'autre chose si tu préfères hein, c'est toi qui voit. » C'était un peu ridicule de la taquiner là-dessus dans la mesure où c'était elle qui avait lancé le sujet et qu'elle avait plus à y gagner que moi dans l'histoire, mais encore une fois, c'était venu tout seul.

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