Quelle heure était-il ? Dix heures ? Non, probablement plus. Donc onze heures ? Ouais, dans ces eaux là. Une heure plutôt raisonnable pour se lever, non ? Comment ça, "non" ? Si si, d'après Tweedy, c'était une heure plus que raisonnable pour émerger. Dites vous bien qu'ayant quelques difficultés pour trouver le sommeil ces derniers temps, la jeune femme était hélas amenée à s'endormir à des heures improbables, si bien qu'elle ne pouvait sortir du lit avant une certaine heure de la matinée. C'était un sacré cercle vicieux tout ça. Quoi qu'il en soit, estimant qu'il était quand même temps de quitter son lit désormais, la jeune femme prit sur elle et sur son envie de rester couchée pour se redresser. Là, elle se rendit d'abord compte qu'Ezéquiel n'était plus là. Bon, il avait du se lever tôt. Mais en fait, il n'y avait personne autour d'elle. Personne, à une exception près. Effectivement, ce bon vieux Keelan dormait toujours, lui. Ça alors. Un sourire amusé prit alors place sur les lèvres de Tweedy, qui ne tarda pas à avoir envie d'amuser un petit peu. Ainsi donc, la petite brune quitta son lit pour s'approcher de celui dans lequel dormait encore profondément son camarade. Bon, que faire pour tâcher de le réveiller, celui-là ? Hm, bonne question. Oh attendez, il semblerait qu'elle ait une idée. Oui, c'était probable. Car très vite, Tweedy grimpa sur le lit de son camarade pour commencer à sautiller dessus, avant d'entreprendre de le tirer par les bras pour le redresser et carrément essayer de le lever. Sauf que bon, leur poids étant sensiblement différent, elle ne manqua pas de s'écrouler sur le lit lors de cette navrante tentative. Un rire lui échappa alors. « Allez, debout ! C'est une honte de rester couché à une heure pareille. Une vraie honte ! » Comment ça, elle était mal placée pour parler ?

4h du matin. Telle était l'heure à laquelle je m'endormis. Plutôt rapidement. Peu de temps après m'être couché. Plutôt étonnant, moi qui souffrait d'insomnies. Je dormais très peu chaque nuit. Et par intermittences. Quelques heures par ci par là. Je prenais ce qui venait. Donc il n'était pas rare de me voir déambuler au beau milieu de la nuit, dans les couloirs du château. Même quand j'arrivais à trouver les bras de morphée, généralement, j'étais brutalement réveillé par un foutu cauchemar récurent. Mais là, ce soir, miracle, un dodo paisible. Enfin...Jusqu'à ce que je sente le lit bouger, et qu'on me tire par le bras, comme pour me lever. Quoi ? Que se passait il ?  « Allez, debout ! C'est une honte de rester couché à une heure pareille. Une vraie honte ! » La voix de Tweedy. Je poussai un grognement et daignai finalement d'ouvrir les yeux.  « P'tain Tweedy t'abuses ! Pour une fois que j'arrivais à dormir plus de 4h d'affilée ! » Elle choisissait bien son moment celle là ! La première fois que je dormais aussi tard, et mademoiselle trouvait à venir m'emmerder. A croire qu'elle le faisait exprès.  « Aucun respect pour ses aînés ! » pestais je. Vraiment. Quelle chieuse.

Quoi ? N'était-ce pas le réveil le plus agréable de tous les temps ? Ah non ? Bah pourtant, Tweedy aurait juré que Keelan aurait adoré - mais vraiment, a-do-ré - être réveillé d'une telle manière. Elle même, elle aurait assurément adoré qu'on la réveille comme ça, hein. Bon d'accord, pas du tout. Et même que ça avait valu une jolie gifle à Finnick un jour, ce genre de choses. Mais tout de même, Keelan pourrait faire un effort et reconnaitre l'inventivité de la jeune femme, non ? C'était donc trop lui demander ? Pff, visiblement. En même temps, avec la tête dans le cul qu'il devait avoir, pas évident de lui demander d'être indulgent, hein. En plus, Monsieur se permettait d'être grossier. Roh ça va, hein. Du calme. « Non mais en fait, c'est pas tellement mon problème ça, donc à la rigueur, bah ... je m'en fout légèrement. » Attendez, elle disait ça tout à fait gentiment, c'était une évidence. Rappelons qu'il s'agissait de Tweedy. L'adorable Tweedy. Roh, et voilà qu'il prétendait qu'elle n'avait aucun respect pour ses ainés. Bah voyons. « Oh, mais c'est qu'il est vraiment contrarié » commenta-t-elle, quelques peu amusée. « Je me demande si des chatouilles parviendraient à mieux te réveiller ... » Autant essayer, non ? Ainsi donc, Tweedy se glissa sous la couette du jeune homme et commença à laisser ses doigts chatouiller les cotes, le ventre, et même les bras de celui-ci. Tout ce qu'elle lui demandait, c'était de ne pas la propulser hors du lit. C'est tout.

« Non mais en fait, c'est pas tellement mon problème ça, donc à la rigueur, bah ... je m'en fou légèrement. » Ok, sympa, je retenais. Qui avait dit que Tweedy était une jeune femme absolument adorable ? Et qui se préoccupait du bien être des autres ? Parce que là, clairement, elle se fichait pas mal de ruiner mon sommeil. Même pas un remord qui pointait à l’horizon. Très mal élevée cette fille. Visiblement elle ne se rendait pas bien compte de la terrible faute qu’elle venait de commettre. A dire vrai, ça l’amusait même. Mademoiselle avait besoin de venir m’emmerder, tout ça parce qu’elle s’ennuyait ?  « Et moi c’est pas mon problème si tu vas voler à travers cette pièce dans deux minutes » la mis je en garde. Mais en fait, elle sembla carrément passer outre. Ma menace ne l’effrayait pas apparemment. Pire que ça elle s’engouffra sous ma couette bien douillette, pour venir m’assaillir de chatouilles. Non mais elle était sérieuse là ? Visiblement elle en connaissait rien à la gente masculine. On ne venait pas faire chier un mec alors qu’il n’était pas réveillé ! Contrairement à elle, je n’étais pas pouf de bonne humeur à peine un œil ouvert. Elle pouvait me laisser le temps d’émerger ou bien ?  « Arrêtes… » fis je en riant. Ouais parce que les chatouilles, bah j’y étais sensible. Mais croyez bien que je n’avais pas envie de rire, oh non.  « …tout de suite » Puisqu’elle ne s’exécutait pas, je fus bien obligé d’utiliser les grands moyens. Aux grands maux les grands remèdes. Mes mains allèrent sur sa taille, et hop, je la poussai de là, hors de la couette. Et immédiatement, je me remis dessous, m’enroulant dedans, tenant les bords, afin qu’elle ne puisse plus y accéder et me toucher, non mais. Elle avait déjà de la chance d’être encore sur le lit, que je ne l’y ai pas éjecté comme dit précédemment. Ma bonté me perdra n’est ce pas.  « Maintenant tu restes tranquilles, d’accord ? Sinon gare à tes fesses. » Intenable cette Tweedy.  « Oh, tu sais ce que tu pourrais faire pour te faire pardonner ? M’apporter le petit déjeuner au lit. » La moindre des choses n’est ce pas ?

Roh, que Keelan arrête de se plaindre, beaucoup tueraient assurément pour se faire réveiller de cette manière, surtout par Tweedy. C'était même le rêve de bien des hommes, et même de nombreuses femmes. Ne prenait-il pas conscience de la chance qu'il avait, en fait ? Apparemment pas. Oh, et il se permettait maintenant de la menacer. Ainsi donc, il se sentait capable de la faire voler à travers la pièce, hm ? Intéressant. « Ce serait drôle à voir n'empêche, et puis, après ça, tu pourrais concourir aux Jeux Olympiques dans la discipline du lancer de poids sans problème. » Un petit rire s'échappa doucement des lèvres de la jeune femme. Oui, elle le provoquait. Et oui, elle semblait le vivre extrêmement bien. Une chance, alors. Et d'ailleurs, Tweedy ne tarda pas à mettre sa vie en danger, puisqu'elle se permit de se faufiler sous la couette de son camarade pour prodiguer à celui-ci des chatouilles. Okay, elle avait l'air d'une enfant à cet instant précis, mais qu'importe, ça l'amusait grandement. Bon, par contre, pas sûr que ça amuse beaucoup le jeune homme, hm ... Il voulait qu'elle arrête ? Dommage, ça n'était pas tellement dans ses intentions, là tout de suite. Mais bon, il aura essayé, hein. Mais voilà qu'il se permit de la chasser de dessous la couette, faisant ensuite en sorte qu'elle ne puisse plus y aller. Ciel, qu'il était cruel ! Elle qui ne cherchait qu'à lui être agréable, franchement ... « Mais ... mais ... je voulais te faire un câlin, moi » fit-elle alors, d'une petite voix, et arborant une petite moue attristée. Il était fort probable qu'elle se foute présentement de sa gueule, mais dans le doute, l'on devrait quand même accorder un minimum de crédit à de tels propos. Sait-on jamais que ce soit vrai, en fin de compte, hum. Attendez voir, est-ce qu'il était sérieux quand il lui proposait de lui apporter le petit déjeuner au lit ? Visiblement. Alors ça ... « Je ne vois pas du tout pourquoi j'aurais à me faire pardonner » déclara-t-elle alors, croisant les bras et faisant mine de bouder quelques peu. « Et puis, puisque je semble être méchante ce matin, tu n'as pas peur que j'en profite pour t'asperger de jus d'orange ? » Oula, elle venait à elle même de se donner une idée. Son cas ne s'arrangeait décidément pas.

Tweedy trouvait drôle que je puisse la lancer à travers la pièce. Je pourrais même concourir aux Jeux Olympiques après ça. Elle rigolerait moins si je le faisais réellement valdinguer à l'autre bout de la chambre.  « On essaye ? Je serais curieux de voir jusqu'où je pourrais te lancer. » Alors puisque ça serait si amusant, qu'attendions nous hein ? Une attaque de chatouilles plus tard, je lui interdisais l'accès sous les couettes. Ainsi donc à mon merveilleux corps. Je la soupçonnais de vouloir profiter de moi, je me méfiais. Parce que Tweedy était une vraie prédatrice sexuelle, comme on avait pu le remarquer par le passé, bien sur. « Mais ... mais ... je voulais te faire un câlin, moi » Oh mais je savais bien. Mais non non non.  « T'as qu'à aller voir Finnick pour ça, je suis sur qu'il sera ravi de t'en donner un » Oui voilà. Alors maintenant on arrête de pleurer Pénélope. Et on se bouge pour se faire pardonner. Oh oui elle avait tellement de choses à se faire pardonner.  « Tu ne vois pas ? Tu viens troubler le sommeil d'un pauvre homme, qui souffre d'insomnies depuis des années. Et quand pour une fois, il semblait sur le point de faire une vraie nuit, bam, tu débarques. » Alors, des remords jeune fille ? Quant à m'asperger de jus d'orange ?  « Tu n'oserais pas. Et je sais de quoi d'autre tu pourrais te faire pardonner... D'avoir oublié mon anniversaire. » Oui, ça c'était une bonne excuse non ? Et je n'inventais pas, mon anniversaire était passé il y a deux jours. Bon, par contre, je ne lui en avais jamais parlé, donc bon, forcément qu'elle n'ai pas pu me le souhaiter...Mais ça pourrait être mon cadeau non?

Bien sûr que si Keelan en avait envie, il pouvait lancer Tweedy à travers la pièce. Et même, il y avait fort à parier que le jeune homme fasse un coup de maitre, aux vues de la taille et du poids de la petite brune. Car on avait tendance à répéter à cette dernière qu'elle mesurait cinquante centimètres et pesait une trentaine de grammes. Et même si ça n'était pas vrai - encore heureux, hein - il est vrai qu'elle était plutôt légère et pouvait même faire office de naine comparée à d'autres jeunes femmes. Pour autant, après réflexion, Tweedy n'était plus très sûre de vouloir être lancée à travers la pièce par son adorable camarade. Il y avait quand même un risque pour que ça tourne mal, non ? « Hum, en fin de compte, je préfère éviter. Il suffit que tu ne mesures pas ta force pour que je finisse paralysée à vie, alors ... » Et vue qu'elle prévoyait de voyager à travers le monde, des jambes intactes et une colonne vertébrale en fonction risquaient fort d'être nécessaires, quand même. Bref, maintenant qu'elle s'était plus ou moins dégonflée, la jeune femme pouvait mentir comme une arracheuse de dents en prétendant qu'elle avait simplement voulu faire un câlin à Keelan, alors qu'il était évident que le chatouiller avait été sa seule motivation, bien sûr. « Roh mais j'en ai marre de lui, j'ai envie de nouveauté. Le changement, c'est maintenant. » Elle, marre de Finnick ? Ouais bien sûr, et elle en avait marre du recyclage aussi, hein. « Oh je t'en prie, beaucoup auraient apprécié ce genre de réveils. Je ne peux pas te donner de noms, mais ... mais tu ne mesures pas ta chance, c'est tout. Et hum, arrête de te plaindre un peu ... » Oui, elle osait lui dire ça. A croire qu'elle voulait se le mettre définitivement à dos, hein. Mais voilà qu'alors qu'ils discutaient petit déjeuner, Keelan fit savoir à Tweedy qu'elle avait oublié son anniversaire. Ciel. « Quoi ?! Tu veux dire que ... que ton anniversaire est passé ? Mais c'était quand ? Pourquoi tu ne me l'as pas dit ? Comment ... comment puis-je me faire pardonner, exactement ? Un simple petit déjeuner au lit me semble bien insuffisant ... » Qu'il était doué le Keelan, qu'il était doué.

 « Hum, en fin de compte, je préfère éviter. Il suffit que tu ne mesures pas ta force pour que je finisse paralysée à vie, alors ... » Non mais regardez là qui se dégonflait. Pff aucun courage. Que de la gueule.  « Dégonflée » répliquais je. Alors ce n'était plus drôle ? Mais bon il est vrai que ça serait assez dangereux quand même. Quel gentil je faisais alors, en l'épargnant et la laissant s'incruster à mes côtés. Mais la prochaine fois, je ne serais pas aussi aimable, elle n'y manquera pas ! Voilà qu'elle déclarait en avoir marre de Finnick. A d'autre. C'était comme dire qu'elle adorait la viande. Ridicule.  « Bien sur. Et Ezéquiel, c'est un petit agneau tout innocent » Comme quoi, pas crédible pour deux sous.  « Oh je t'en prie, beaucoup auraient apprécié ce genre de réveils. Je ne peux pas te donner de noms, mais ... mais tu ne mesures pas ta chance, c'est tout. Et hum, arrête de te plaindre un peu ... »  Ah ouais, ils étaient tellement qu'elle ne pouvait même pas m'en citer un. Je serais bien curieux de le trouver celui qui apprécierait ça. Au pire, si j'étais réveillé pour un câlin, là d'accord. Mais sinon qu'on me laisse tranquille.  « Que tu me les trouves alors, je serais curieux de faire leur connaissance » Mais elle allait avoir du mal, croyez moi. Et puis j'eus l'argument imparable pour lui clouer le bec. Mon anniversaire. Elle l'avait loupé. Impardonnable. Cela pourrait être un stratagème de ma part, un mensonge, destiné à l'avoir, mais non. C'était la pure vérité. Il s'avérait que ça servait bien mes affaires aussi pour le coup. Et ça n'y manqua pas. Ah on faisait moins la fière la hein.  « C'était mardi. Et si je te l'ai dis, mais faut croire que tu n'écoutais pas » Bon là c'était un petit mensonge, mais chuuuut.  « Je suis gentil, je me contenterais du petit dej' au lit. Quoi que, je ne dirais pas non à un massage. » Quoi ? Qui ne tentait rien n'avait rien.

Quoi ? Tweedy, une dégonflée ? Mais point du tout messieurs dames, point du tout. Elle pensait simplement à sa santé, voilà tout. C'était tout de même bien normal que la petite brune n'aspire pas particulièrement à passer le restant de ses jours dans un fauteuil roulant, non ? Et pourtant, Keelan la traitait de dégonflée. Ah vraiment, qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre. La jeune femme, dans un élan d'élégance et de maturité, lui tira alors gentiment la langue. Pff, il l'avait bien mérité. Quant au fait que Tweedy en ait plus qu'assez de Finnick et de ses câlins, c'était tout à fait crédible, hein. Au moins autant que si elle prétendait aimer les manteaux à fourrure, en fait. Hum. Le commentaire de Keelan l'amusa alors quelques peu. « Bah oui, c'est bien connu » répondit-elle alors, dans un petit rire. Okay, il était probable - mais pas certain - que Tweedy se foute légèrement de la gueule du jeune homme. Et qu'il arrête de se plaindre, parce qu'il était loin d'être le plus malheureux sur cette Terre. Okay, ce réveil avait été douloureux, et fort dérangeant, mais qu'il prenne un peu conscience que personne n'en était jamais mort, jusqu'à preuve du contraire. « Bah ouais, je vais les trouver. Ça prendra du temps, mais je vais les trouver. » Oui, bien sûr. Alors dans ce cas, ça allait prendre beaucoup beaucoup beaucoup de temps, hein. Puis finalement, Keelan fit savoir à Tweedy qu'elle avait hélas loupé son anniversaire. Le drame, quoi. Non sérieusement, elle commençait déjà à culpabiliser. Mais avait-elle seulement su un jour quand avait lieu l'anniversaire de Keelan ? Pas sûr. Lui, il prétendait que si. Mais elle, elle en était déjà moins sûre. « Mais arrête, je suis sûre que ça n'est pas vrai. Je ne suis pas du genre à oublier les dates d'anniversaires, sache-le. » Et effectivement, ça n'était pas faux. Elle avait une excellente mémoire pour ce genre de choses, et oui. « Bon, va pour le petit déjeuner au lit. Et si t'es sage, t'auras le massage qui va avec. » Sur ces mots, et tout sourire aux lèvres, la petite brune quitta la chambre. Elle s'empressa de gagner la cuisine, le temps de préparer du café, des fruits, des céréales, et on ne sait quoi encore. Elle revint, le tout présenté sur un plateau qu'elle posa non loin du jeune homme. « Qu'en penses-tu, pas mal hein ? Et en un temps record, en plus. » On allait même penser qu'elle avait été aidée par tous les candidats, alors que non.

« Bah ouais, je vais les trouver. Ça prendra du temps, mais je vais les trouver. » Si ça allait prendre du temps, ça prouvait bien que ça ne courrait pas les rues les personnes qui appréciaient un tel réveil. Je dirais même que c'était extrêmement rare.  « Tu parles, c'est mission impossible. » Allons, pas de ça avec moi. Puis je l'informais d'une information hautement importante, à laquelle elle était passée à côté. Mon anniversaire. « Mais arrête, je suis sûre que ça n'est pas vrai. Je ne suis pas du genre à oublier les dates d'anniversaires, sache-le. » Ah merde, elle ne me croyait pas.  « Personne n'est infaillible. Tu devais être trop occupée à contempler Finnick pour m'écouter. » répliquais je. Non non je ne voulais absolument pas la faire culpabiliser hein, pour obtenir ses faveurs. Cela marchait, puisque finalement elle concéda à m'apporter le petit déjeuner au lit. Haha, victoire ! Je me retenais de le crier. Au moins, ça compenserait son réveil brutal.  « Je suis toujours sage. » répondis je lorsqu'elle déclara penser à l'éventualité de me prodiguer un massage. A condition que je sois sage. Cela ne devrait pas être trop dur. Et comme elle était très gentille hein, elle allait m'en faire un n'est ce pas ? Je la regardais donc s'en aller, pour me préparer mon petit dej'. Je l'attendais tranquillement. Elle était du genre à tenir parole, alors elle reviendrait avec, comme promis. Et ça n'y manqua pas. Peu de temps après, la voilà les mains chargé d'un plateau. Finalement ce n'était pas si mal qu'elle m'ait réveillée, si c'était pour être servi au lit. Quel petit veinard je faisais. Un sourire illumina mon visage.  « Pas mal. » approuvais je.  « Merci Tweetwee » fis je en lui déposant un baiser sur la joue. Oui Tweetwee, pourquoi pas ?  « Tu devrais faire ça plus souvent. » Cela ne serait pas exagéré si ? Je pris une tartine de pain, étalai dessus du beurre et de la confiture, et mordis dedans avec envie.