Mon placard avait été vulgairement mis à mal. Par moi-même ici présente, dans un premier temps et dans le but de passer mes nerfs sur autre chose qu’un candidat. Il fallait rester gentille, mais pas trop, pour continuer à assurer le show sans choqué. Puis par une cinglée complètement inconsciente qui avait jugé bon de mélanger mes vêtements à de la merde et tout ça pour quoi, parce que j’avais emprunté pendant quelques malheureuses minutes l’une des ses paires de chaussure qui, à tout les coups, devaient être des contrefaçons. Mes vêtements quoi, dont une partie m’était vraiment très chère : que ce soit sentimentalement parlant, ou bien au niveau du prix qu’ils m’ont coûté. J’étais peut-être une péripatéticienne de bon marché, mais je sais m’habiller comme une poule de luxe quand il le faut. Sauf que maintenant, je ne pouvais plus. Je me sentais obligée alors de composer ma tenue du jour avec les vêtements de Sive, me retrouvant coincée dans une robe dont le motif était tout droit sortit des années soixante. Une sorte de tissu Vichy totalement immonde, dans une couleur immonde. Qui plus est, comme moi je suis une vraie femme, avec de vraies formes, pas comme l’autre avec ses petits seins de rien du tout, bah je suis un peu serrée quoi. Je grimaçais dans le miroir en me voyant. Associée ou non avec des collants, je ne pouvais nullement être sexy dans ça… ah ! Je rigole, je suis toujours sexy, dans n’importe quelle situation. Je m’apprêtais à fouiller encore un peu dans l’armoire de Sive, quand quelqu’un entra. C’était… Malo ? Je crois que c’est ça son prénom, ou en tout cas un truc du genre. Il fallait être gentil, Irène, souriante et pas désagréable… en plus tu ne lui as jamais parlé à celui-là. Je lui adressais alors un sourire, en relevant le menton. « Salut toi ! » Disais-je simplement, avant de reporter mon attention sur les horreurs de Sive.

La cuisine. Vers les environs de huit heures du matin. Comme à son habitude, il s'était levé tôt. Toujours matinal, ce Malo. Une habitude qu'il avait prise à cause de ses activités professionnelles et son rythme de travail effréné. Il se levait souvent aux aurores. Que ce soit en été ou en hiver. Malheureusement, il dormait très peu à cause de ses insomnies. De véritables fléaux ! Son thé à la main, il feuilletait des ouvrages sur l'artiste Gustav Klimt, un de ses peintres préférés. Il sirota sa boisson chaude dans le calme. Aucun candidat ne se réveillait à cette heure-ci de la journée, préférant en général faire une grasse matinée. Les grasses matinées ... Il considérait cela comme une perte de temps. Il but une dernière gorgée de sa tasse avant de la nettoyer dans l'évier. Il la rangea dans un des placards. Il remonta au premier étage. Il arriva dans le dressing. Il se dirigea vers son armoire. Il ne remarqua pas la présence d'Irène jusqu'à ce qu'elle le salua : - Salut toi ! Il se tourna vers elle et esquissa un sourire poli. Il lui répondit : - Bonjour. Irène, une candidate qui était arrivée il y a déjà à peu près deux semaines de cela. Une femme entreprenante et sulfureuse. Il ouvrit son armoire où ses affaires étaient impeccablement bien rangés. Par texture et par couleur. Il était quelque peu maniaque quand cela concernait ses vêtements. Il avait horreur qu'on les touche. Il déboutonna sa chemise. Il en remit une autre plus à son goût. De couleur blanc cassé. Il retroussa ses manches. Il jeta un regard furtif sur ce que portait Irène et lança d'un ton neutre : - Tu sais que ces vêtements ne te vont absolument pas. Dès sa première entrée dans le nid, il avait remarqué son style vestimentaire. Un style bariolé et aguicheur. Ce qui lui manquait c'était l'élégance. A voir ce qu'elle portait, ce n'était pas du tout à sa taille car les tissus moulaient ses courbes féminines.

Oui, les horreurs de Sive, parce que sa garde robe n’était totalement pas accordée à ma façon de voir la mode… ma mode en tout cas. Robe de grand-mère, pantalon classique, tout des trucs beaucoup trop sobre et trop cintré pour moi. J’attrapais une robe que j’avais cru être jolie : je m’étais clairement trompée puisque de un, il s’agissait d’une jupe. De deux, il s’agissait d’une jupe bariolé de toutes les couleurs. Personnellement, même moi je ne porterais pas ce genre de chose. « Bonjour. » Un sourire aux lèvres, je laissais mon attention voguer sur le mec tout autant que mes yeux, au dessus duquel j’arquais un de mes sourcils. Intéressant. Il me répondait, sans vraiment sourciller – parce que son sourire était un peu trop poli pour moi – mais au moins il ne m’envoyait pas balader. Un bon début, quand l’on connait ma réputation parmi les candidats… Ca s’est bien traduit par une nomination pour moi cette semaine. Alors pour ne point me faire remarquer, je reportais une nouvelle fois mon attention sur la garde robe de Sive, dont faisait partie les jolies petite chaussures – objet de ma discorde avec Sive – qui se cachaient un peu au fond. Un sourire s’étendit sur mes lèvres et mon bras se tendait pour que mes doigts puissent les toucher. « Tu sais que ces vêtements ne te vont absolument pas. » Je tournais immédiatement ma tête vers lui, avec un intérêt tout particulier, celui que je portais aux chaussures se réduisant à zéro. Il était d’accord avec moi le styliste, ces vêtements ne m’allaient pas du tout. Je me disais bien qu’ils étaient trop collants et trop pas sexy du tout. Moi, ce qu’il me fallait, c’était des décolletés plongeants, des robes ou des jupes très courtes. Des trucs pétants et qui ne font pas rideau de vieille mamie. « Non je sais ! T’as vu ça comme c’est moche… » Lui répondais-je, en me tournant un peu vers lui. Je fis une petite moue en regardant ce sac à patate, puis mes yeux clairs se reposèrent sur lui : « Normalement un rien me va, mais là… les vêtements de Sive sont beaucoup trop moche pour moi… Toi qui es styliste, tu me conseillerais de porter quoi plutôt ? » Bah quoi ? Je profitais de son savoir pour corriger mes erreurs et faire encore meilleure impression.

Malo connaissait parfaitement la réputation d'Irène qui n'était plus à faire. Il détestait juger sans connaître. Certes il était parti avec des aprioris (comme tout le monde d'ailleurs), mais il voulait en avoir le coeur net. Découvrir qui se cachait derrière l’affriolante Irène. Il avait tout de même des manières, donc il l'avait saluée comme il se devait avant de s'occuper de ses petites affaires. Apparemment, elle avait du mal à trouver une tenue appropriée car elle n'arrêtait pas de fouiller ça et là dans le placard qui plus est. Elle répondit : - Non je sais ! T’as vu ça comme c’est moche… Ce n'était pas si laid comme elle le prétendait. En vérité en y regardant de plus près, c'était un beau tissu. Un vêtement qui n'était pas à son goût tout simplement. Il avait l'impression d'avoir déjà vu cette étoffe quelque part. Il l'observa songeur en train de continuer son expédition, à la recherche de la tenue idéale. - Normalement un rien me va, mais là… les vêtements de Sive sont beaucoup trop moche pour moi… Toi qui es styliste, tu me conseillerais de porter quoi plutôt ? Sa mémoire n'était point défaillante. Ce vêtement appartenait bel et bien à Sive, car la coupa avait été faite selon des mensurations précises. En regardant Irène, il voyait clairement que ce n'était pas à sa taille. En revanche, ce qu'il n'appréciait pas c'était qu'elle avait touché aux affaires d'une autre. Surtout que ces vêtements appartenaient à une personne qui lui était chère. Il répondit : - Ils ne sont pas moches. Ils ne te vont pas, c'est tout. J'imagine que Sive ne t'a pas donnée sa permission pour saccager son armoire, n'est-ce pas ? Il haussa un sourcil interrogateur avant de soupirer : - Mais je veux bien t'aider. Montre-moi ton armoire d'abord. Je vais voir ce que je peux faire. Gentleman, jusqu'au bout ce brave Malo. Il ne pouvait tout simplement pas refuser. Selon lui, un armoire en disait long sur le caractère voire même le style du propriétaire.

« Ils ne sont pas moches. Ils ne te vont pas, c'est tout. J'imagine que Sive ne t'a pas donnée sa permission pour saccager son armoire, n'est-ce pas ? » Je devais bien l’avouer, même si je les trouvais tout particulièrement moche, ils ne m’allaient surtout pas du tout. On va dire que, portant toujours des tenues plus hot, ces vêtements plus normaux semblaient à des années lumières de mon style. Malo avait raison. Sauf que je ne donnais raison à personne. J’haussais les épaules, avec un léger sourire insoupçonnable et tellement détestable habituellement. « Evidemment que non, sinon ça ne serait pas marrant… » Répondais-je le plus simplement du monde. À quoi bon s’habiller avec les vêtements de la demoiselle, si celle-ci était au courant. De toute manière, si je le lui demandais, elle n’accepterait jamais. C’était une évidence aussi. « Mais je veux bien t'aider. Montre-moi ton armoire d'abord. Je vais voir ce que je peux faire. » AHAH la bonne blague. Non parce que je saccageais peut-être l’armoire de Sive –quoique je n’appelais pas ça saccager – mais elle avait fait pareil avec la moitié de mes vêtements. « Tu vois, je voudrais bien te la montrer sauf que… oh oui, Sive a saccagé mon armoire avant ! » Bon pas tout, mais une partie. Je fis quelques pas de côté pour lui ouvrir les portes de mon armoire et lui montrant celle-ci presque à moitié vide (portant toujours le prénom d’Anouck cela dit en passant). « Je ne me sers pas dans son armoire par plaisir… mais plutôt par nécessité... » Ajoutais-je, avant de lui sortir plusieurs tenues typiques de ma garde-robe. Une robe blanche très courte. Une tenue avec de la couleur. Une robe plus sobre. Sans oublié mon manteau de fausse fourrure que j’avais mis à mon entrée. Oh et ma robe rouge préférée… Après ma Weswood ravagée. Je levais un sourcil attendant sa réaction, avant de moi-même plisser mon nez. « C’est puéril comme réaction, hein ? » Finissais-je par lui demander.

- Évidemment que non, sinon ça ne serait pas marrant… Une évidence qui lui décocha un sourire amusé. En tout cas, elle n'avait pas froid aux yeux. Elle haussa les épaules comme si de rien n'était et arborait un sourire mesquin et dédaigneux. Le sourire du blond s'étira d'avantage. Un drôle de femme, cette Irène. Cela ne voulait pas dire qu'il trouvait son acte légitime. Son comportement était quelque peu irrévérencieux tout de même. Il se tenait toujours devant son armoire. Il sortit d'un étui ses lunettes et les mit sur son nez. - Tu vois, je voudrais bien te la montrer sauf que… oh oui, Sive a saccagé mon armoire avant ! Il la regarda se diriger vers son placard. Elle en ouvrit les portes. Il s'approcha d'elle en boitillant légèrement. Il avait laissé sa canne dans la chambre au sol. - Je ne me sers pas dans son armoire par plaisir… mais plutôt par nécessité... C'était ce qu'il avait cru comprendre en la voyant enfiler une tenue inadéquate par rapport à sa physionomie. Une physionomie plus généreuse. Le jeune homme n'avait pas oublié la soirée où la candidate s'était retrouvée en sous-vêtements. Elle lui montra quelques vêtements caractéristiques de sa garde-robe, de son style. Il observa une à une les différentes tenues. Il remarqua alors qu'elle avait tout de même bon goût. Des tenues certes aguicheuses mais pas démodées. Elle ne portait pratiquement que des robes. Courtes, bien sûre mettant en avant ses jambes élancées. Sa main vint prendre la robe rouge qu'il examina de plus près. Il effleura la texture et observa la coupe - C’est puéril comme réaction, hein ? Il se contenta de hocher de la tête car il était bien trop obnubilé par ce qu'il avait sous les yeux. Son visage avait pris un air sérieux. Ses genoux touchèrent le sol. Il étendit devant lui la robe et se rendit compte qu'une des bretelles avait lâché. Il fronça les sourcils et dit : - Je crois que ta robe a un petit problème. Il lui montra la fameuse bretelle. Les coutures étaient tellement abîmés qu'elle tenait plus sur le tissu. - Je vais te la réparer. Tu devrais faire plus attention. C'est dommage. Cette robe est vraiment belle. Il se releva et revint à son armoire. Il sortit sa boite à couture. Il se dirigea vers la blonde. Il attrapa une aiguille et un fil rouge. Il commença à recoudre l'étoffe avec dextérité. - Dis moi, Irène ne serais-tu pas française par hasard ?, lui demanda-t-il dans la langue de Molière.

Avec plaisir, je montrais quelques unes de mes tenues à Malo. En général des robes, ou des jupes ou même des shorts : bref, des vêtements qui découvrent mes jambes quoi. Même si ce n’est que mon avis et mes goûts, ces robes étaient tout de même beaucoup mieux que celle de Sive et moins ridi… bon d’accord, je devais arrêter de penser ça… « Je crois que ta robe a un petit problème. » Effectivement, Malo s’était penché gravement sur le bout de tissu. Je me penchais à mon tour immédiatement pour voir ce fameux problème, fronçant les sourcils. Le bretelle était défaite, à ouai ? « Je vais te la réparer. Tu devrais faire plus attention. C'est dommage. Cette robe est vraiment belle. » AHAH. Parce qu’il croyait sérieusement que je ne prenais pas soin de mes affaires ? Surtout de mes vêtements quoi… « À ça c’est pas moi… je tiens trop à mes vêtements pour les laisser dans cet état ! » Ca pouvait paraître purement matérialiste, mais affaires en général, c’est un peu tout ce que j’ai. Si je ne me raccrochais à pas ça, je n’avais plus grand-chose dans la vie. Bon, je parle de ça mis à part ma meilleure amie. Oui, j’ai une meilleure amie et elle me supporte très bien. « Tu comprends, je suis un peu accro aux robes… » Oui il avait du s’en rendre compte, puisque je n’avais pratiquement que ça. En tout cas, c’était sympa de sa part de me la recoudre… « Dis moi, Irène ne serais-tu pas française par hasard ? » J’eu une mine surprise en entendant Malo parler français, puis j’esquissais un sourire. « Ouai je le suis ! Comment t’as deviné ? T’es français toi ? » Etant quadrilingue, il était compliqué de le deviner à l’accent français que je n’avais pas en parlant anglais, allemand ou encore portugais. Mine de rien, ça me manquais de parler français…

Malo passa l'aiguille dans le tissu. Il suturait la bretelle avec soin. Il ne quittait pas des yeux le fil rouge. Un travail fastidieux pour lui. Le b.a.-ba de tout bon couturier. Il était appliqué, mais il écoutait toujours la jeune femme attentivement. - À ça c’est pas moi… je tiens trop à mes vêtements pour les laisser dans cet état ! Il ne pouvait que le comprendre. Il portait également une affection particulières pour ses costumes. Chaque veste, chaque chemise avaient une valeur sentimentale. Il était maniaque de nature. Ses affaires devaient être rangés dans un certain ordre. Quand il voyait l'état du dressing à cet instant, il avait envie tout de ramasser et de remettre tout en ordre. Il n'osait pas toucher les affaires des autres, donc il laissait tomber et s'occupait de son propre placard. - Tu comprends, je suis un peu accro aux robes… Il l'avait remarqué. Au moins, ils avaient un "point commun" dans un sens. Il aimait créer les robes et elle les porter. Ils partageaient un amour immodéré pour les robes. Il lui avait si elle était française. Surprise, elle lui répondit : - Ouais je le suis ! Comment t’as deviné ? T’es français toi ? Il leva les yeux et il lui sourit. - Je l'ai deviné à ton prénom. Il sonne tellement français. Je suis anglais, mais ma langue maternelle est le français. Il rebaissa la tête pour terminer de coudre. Avec ses dents, il coupa le fil. Il lui tendit la robe - Voilà pour vous, Madame., dit-il en français. Il se releva. Il se dépoussiéra légèrement. - Ça te dérange pas si nous continuons à discuter en français. Cette langue me manque. Il ferma sa boite à couture et s'empressa de lui demander : - Si tu as d'autres robes à faire réparer, je serai au bout du dressing. J'y ai installé un atelier de couture. Tu seras la bienvenue. Il arbora un sourire plus détendu avant de revenir à son armoire pour ranger sa boîte.

Je regardais Malo faire, avec un intérêt tel que l’on aurait cru qu’il était question de vie ou de mort. Non certes il n’était question que d’une robe, un simple vêtement, mais comme je le lui avais dis, j’en étais accro. Je pense l’être moins que lui, puisqu’il en avait fait son métier… mais je l’étais tout de même. En tout cas, je savais que je ne paraissais pas matérialiste à ses côtés. Puis il devina je ne sais comment, que j’étais française. Je l’observais me sourire, me surprenant à lui rendre ce sourire et sans aucune dérision qui soit. « Je l'ai deviné à ton prénom. Il sonne tellement français. Je suis anglais, mais ma langue maternelle est le français. » Je dodelinais de la tête, levant un peu les yeux au ciel pour réfléchir. « Oh… je ne suis pas sûre qu’il l’est pourtant, français… et c’est pour ça que tu le parles bien ! » C’est vrai, je n’étais pas sûre qu’il soit français, mais quoiqu’il en soit, c’était le prénom de mon arrière grand-mère. Et oui, en une phrase, je trouvais que Malo parlait extrêmement bien le français. Il me tendit la robe, après en avoir réparé la bretelle. « Voilà pour vous, Madame » Je lui adressais un sourire reconnaissant, tout en tendant mon bras pour la récupérer. Ah oui non, je ne remerciais jamais les gens. Enfin si je pouvais très bien le faire, mais c’était en nature… Je ne le faisais pas, non pas parce que j’étais mal polie, mais par choix. J’ai jamais eu à dire merci à quelqu’un… du coup j’estime que c’est toujours comme ça. « Ça te dérange pas si nous continuons à discuter en français. Cette langue me manque. » Je lâchais un rire. Il croyait que ça me dérangerais de parler ma propre langue. « Je suis quadrilingue, tu sais, mais je suis française ! » Cette réflexion semblait futile, mais ça remplaçait un simple non, parce que non ça ne me dérangeait nullement de parler dans ma langue maternelle. « Si tu as d'autres robes à faire réparer, je serai au bout du dressing. J'y ai installé un atelier de couture. Tu seras la bienvenue. » J’eus instinctivement le réflexe de me tourner, pour justement regarder le bout de la pièce, intriguée. Une nouvelle fois je lui adressais un sourire, sachant un peu déjà sa réponse : « Tu fais des retouches aussi ? » Non, parce que les réparations c’est bien beau, mais ça ne doit pas être très excitant pour un styliste. Valait mieux de la matière et de la création. J’allais de nouveau dans mon armoire, sortant deux robes : une longue, un peu de toute les couleurs : « Cette robe… elle est un peu trop longue pour moi » et une noire bustier un peu démodé : « Et celle-ci, plus vraiment à la mode. Tu pourrais y faire quelque chose. » En gros, je lui donnais du travail…