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 Map of the problematic (27,06, 13h56)

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Ennio

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MessageSujet: Map of the problematic (27,06, 13h56)   Map of the problematic (27,06, 13h56) EmptyLun 25 Juin 2012 - 16:16

featuring finnick

Bon. Programme de la journée, let's go. Hm. Hm. Hmmmm. Pour l'anecdote, c'était un truc dont j'avais horreur. Programmer sa journée. Vaste blague. J'aimais plutôt me réveiller à pas d'heure et agir et réagir selon mes envies du moment. J'avais une amie comme ça, au lycée, chaque fois que j'allais chez elle, on prenait cinq minutes pour prévoir la journée, presque minute par minute. C'était horrible. J'suis sûr que si on avait eu des relations plus qu'amicales, elle m'aurait imposé une heure bien précise pour qu'on baise. N'importe quoi. Un peu d'imprévu, un peu d'amusement, Godverdomme. Bon, en attendant, là, tout de suite, je me disais que c'était peut-être pas si mal d'avoir une idée globale, tu vois, juste une vision d'ensemble, parce que j'avais absolument aucune idée de ce que j'allais bien pouvoir faire, aujourd'hui. Alors, à cour d'idée, je m'étais dirigé vers la cuisine, où je m'étais pris un bol de céréales avec du lait. Ouais. Quand j'avais rien à faire, je bouffais. Puis franchement, c'est pas comme si je ne pouvais pas me le permettre. J'avais la consistance d'un fil de fer. Donc, mon bol en main, je m'étais promené, jusqu'à atterrir dans... la salle de sport? Euh? Comment j'étais arrivé là, moi ? Mon inconscient, frustré par l'éternel truc à bouffer dans mes mains m'avait-il conduit discrètement ici pour me faire passer le message subliminal que bouffer c'était bien, mais que faire du sport, c'était mieux ? « Alors c'est à ça qu'elle ressemble, la salle de sport » je peux pas m'empêcher de souffler, aussi étonné par les lieux que par le ridicule de ma réflexion. Bon. Posons-nous trente secondes. Ça faisait presque deux mois que je vivais dans ce château, que je n'avais d'autres occupations que ce qu'il avait à m'offrir, et c'était comme si je découvrais cette pièce de merde seulement aujourd'hui. Bon, c'était un peu le cas. Un peu. Beaucoup. J'y avais sans doute déjà foutu les pieds, de loin, derrière d'autres têtes, le premier jour, mais pas une seule fois depuis je m'étais dit, en allant dans le centre de remise en forme, que ça pourrait être intéressant de percer le mystère de la porte de droite. Puis bon, quand même, je savais quelle gueule ça avait une salle de sport, j'étais pas complètement con, non plus. C'est surtout qu'il y en avait une dans le complexe dans lequel j'avais pris des cours de judo pendant des années, alors en attendant nos parents et après être allés se chercher un Cécémel au bar, il nous arrivait souvent soit de nous coller devant les vitres de la piscine pour voir les gosses qui prenaient cours, soit de monter dans la salle de sport pour aller discuter avec les adultes qui faisaient leur sport.
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MessageSujet: Re: Map of the problematic (27,06, 13h56)   Map of the problematic (27,06, 13h56) EmptyLun 25 Juin 2012 - 16:46

Comme à peu près tous les jours de toutes les semaines depuis que je suis ici : je m’ennuie. Et bien en plus, comme j’ai absolument rien d’autre à faire, j’essaie de dormir plus longtemps. Une heure, deux heures… Ok ça devient impossible mais batterie sont rechargées a du 2000 pourcent là. Bon, alors je me lève, je m’étire et je me dirige vers la douche où je reste longtemps aussi, bon sang que j’me fais chier. Ensuite je descends et je prends un truc à manger, un sandwich avec tout ce que je trouve de comestible, de bon et qui va ensemble : jambon, fromage, mayo, tomates. C’est super bon, mais je m’ennuie toujours. Alors j’erre dans la maison comme une âme en peine jusqu'à ce que je trouve, ô miracle, quelqu’un dans la salle de sport. Ennio en train de bouffer des kellogg’s. Assis. Pas du tout en mode ‘j’vais faire du sport ouais’. Je hausse un sourcil, remarque j’suis en jean et t-shirt, pas vraiment en mode sport non plus. « Le prend pas mal. » je commence en regardant autour de moi, putain je suis jamais venu ici en fait, elle est bien équipée cette pièce. Bref je repose le regard sur Ennio. « Mais je ne t’imaginais pas venir ici. » je termine. Bon il peut me retourner le compliment hein, j’suis pas très épais moi non plus mais quand même un peu plus que lui et puis j’ai quelques muscles dû à la natation et à la course. Je déteste le sport en salle, on étouffe.
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MessageSujet: Re: Map of the problematic (27,06, 13h56)   Map of the problematic (27,06, 13h56) EmptyLun 25 Juin 2012 - 23:57

Je m'étais assis au beau milieu de la pièce, sans raison particulière. Cela dit, je suis sûr que rester planté droit comme un i et accessoirement comme un con me ferait avoir l'air encore plus idiot que là, maintenant. Au moins, le fait d'être posé, ça donnait l'impression qu'on était pas là comme un perdu, qu'on était résolu, qu'on savait où on était, pourquoi on y était. Alors que quand t'étais debout, t'avais juste l'air d'un perdu. Un perdu à la "qu'est-ce que je fous ici moi, déjà ?" Un peu comme quand tu lèves ton cul de ton lit, que tu te traînes jusqu'à la cuisine et qu'une fois arrivé, tu buges, sans plus savoir ce que tu venais chercher. Bref, je m'étais posé et alors que je m'apprêtais à enfourner une grosse cuillerée de nesquicks, j'entends la porte s'ouvrir, me faisant redresser la tête. Oh tiens, Finnick. Le gars s'approche et je souris à sa réplique. Le prendre mal? Alors là, franchement pas, non. Surtout qu'il avait raison. « Franchement... moi non plus » j'avoue. C'est vrai, je foutais quoi, là, au fond ? C'est pas comme si j'étais dans l'optique de faire du sport. Je détestais le sport en salle. Je l'avais déjà dit à Adie, je crois, mais ça m'donnait l'impression d'être un hamster sur sa roue. Quitte à se dépenser, autant aller faire un tour dehors, à respirer l'air frais irlandais. Même dans la vie de tous les jours, j'étais pas très fitness. Si je voulais faire du sport, j'allais faire une partie de basket à la plaine, ou j'allais courir, refaire du judo, ce genre de trucs quoi. « Sûrement pour ça que j'y avais jamais mis ne serait-ce qu'un cheveux » j'ajoute en secouant vaguement la tête d'un air à peine désespéré. Ouais, j'assume, je suis un crevard. Je fourre finalement la cuillère dans ma bouche, mâche un instant, et soulève le bol. « Tu peux constater la motivation » je baragouine en avalant ce qui restait de céréales. « Plus ou moins égale à la tienne, d'ailleurs » je rigole. Le mec, il était là avec son sandwiche. Encore pire. À nous deux, on faisait le plus gros fuck possible à la balance. On était tous les deux maigres comme des clous, alors qu'on se goinfrait. Et dans une salle de sport, qui plus est.
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MessageSujet: Re: Map of the problematic (27,06, 13h56)   Map of the problematic (27,06, 13h56) EmptyMar 26 Juin 2012 - 0:29

« Franchement... moi non plus » dit-il alors que ma remarque l’avait fait sourire. Bah au moins je ne l’avais pas vexé et honnêtement, je ne pensais pas du tout que j’allais le vexer en disant ça, il faut être honnête : lui comme moi n’est pas battit en mode bodybuilder. C’est tout, c’est un fait. Finalement je pose mon cul en face pas loin de lui, quitte à bouffer dans une salle de sport, autant pousser le vice jusqu’au bout et s’asseoir : salut nous ne faisons aucun effort physique. Si ce n’est mon estomac qui digère ce que j’avale. « Sûrement pour ça que j'y avais jamais mis ne serait-ce qu'un cheveux » Je hoche la tête. « T’es pas le seul, j’suis jamais venu ici. Je déteste le sport en salle, y’a pas d’air. » Tu sues tout simplement sans avoir droit ne serait-ce qu’une fois à une petite brise fraiche et revitalisante. C’est juste de la torture leur concept en fait. Finalement il soulève son bol et dit « Tu peux constater la motivation » je lâche un rire. « Plus ou moins égale à la tienne, d'ailleurs » dit-il en riant à son tour. Je jette un coup d’œil au bout de sandwich qui me reste, il est presque finis on pourrait croire que je viens pour faire du sport directement après et tout… Ou pas. « J’aime pas rester debout comme un con dans la cuisine en mangeant mon sandwich, alors je me suis baladé. » Oui je me balade en mangeant, ceci dit lui aussi manifestement alors pas de jugement hein. « Ces machines me font plus penser à des instruments de tortures qu’a un truc qui est censé te faire te sentir bien… Limite on se croirait de retour au moyen âge. Avec un truc qui calcule combien de calories tu perds. » Elles font ça les machines non ? J’dis pas de conneries hein ? Bon au pire j’en dis une c’est pas la mort hein.
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MessageSujet: Re: Map of the problematic (27,06, 13h56)   Map of the problematic (27,06, 13h56) EmptyMar 26 Juin 2012 - 4:46

Aaaah, donc j'étais pas le seul à être encore puceau de la salle de sport. Enfin, là, techniquement, je ne l'étais plus, puisque ça faisait au moins dix minutes que j'étais dedans. Sauf si on considérait le fait d'être uniquement rentré dedans comme les préliminaires et que consumer réellement l'acte équivalait à tester un truc, n'importe quoi. J'préférais même pas y penser. Non, comme moi, Finnick n'avait encore jamais pris la peine de se promener de ce côté du château, et comme moi, il avait horreur du sport en salle. Que je ne considérais même pas comme du sport, à vrai dire. La musculation, tout ça, je ne parvenais pas à me dire que c'était du sport. Pour moi, muscu = gonflette = dégueu. Même un mec qui revenait d'une course de deux heures dans les bois, plein de boue et de transpiration, je l'aurais trouvé moins dégueu qu'un mec bodybuildé qui soulevait des poids toute la journée. Je hoche la tête. Ouais, le sport en salle, c'était définitivement de le merde. « Et tu t'es dit que venir narguer les honnêtes gens qui veulent perdre du poids, ou simplement entretenir leur ligne, en bouffant ton sandwich super fat, ça serait marrant » je complète en souriant, sans me soucier de si c'était réellement ça. Moi, c'est ce que j'aurais fais, sérieusement. Faut voir ça du bon côté : je leur aurais offert la motivation dont ils avaient besoin. Ne pas finir comme l'autre qui s'empiffre, ne pas finir comme l'autre qui s'empiffre, ne pas finir comme... Le gars me dit alors que tous ces engins ridiculement ridicules faisaient un peu penser aux engins de torture du Moyen-Âge. Putain, pas con. « La fosse aux lions... » je commence, désignant les tapis de course, en référence au fait que si tu courrais pas face au lion, t'étais mort « ... boules de fonte... » le doigt tendu vers les espèces de ballons « ... écartèlement... » vers la machine où t'es assis et qu'à la force des bras, tu dois soulever deux poids que t'as dans le dos, comme dans destination finale trois « ... bucher » et là, les deux barres de strip-tease, dans le coin. Parce que c'était clairement des barres de strip-tease ça, j'suis désolé. « Ils ont bien compris le concept du "il faut souffrir pour être beau" dans cette émission » je termine en pouffant avec ironie, le regard passant d'un engin de torture à un autre.
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MessageSujet: Re: Map of the problematic (27,06, 13h56)   Map of the problematic (27,06, 13h56) EmptyMer 27 Juin 2012 - 1:03

« Et tu t'es dit que venir narguer les honnêtes gens qui veulent perdre du poids, ou simplement entretenir leur ligne, en bouffant ton sandwich super fat, ça serait marrant » qu’il complète tout sourire. Je lâche un rire et hausse les épaules. Bah, je dois avouer que ça ne m’est pas passé par l’esprit mais maintenant qu’il le dit, oui, pourquoi pas. « Ce serait vraiment marrant. » je souligne en riant encore. Finalement je remarque que les machines disposées dans la salle ressemble à s’y méprendre à… des instruments de torture du moyen-âge, ni plus ni moins. Il commence alors a comparé toutes sortes de machines à des tortures célèbres de l’époque en question. Quoi que la première, la fosse aux lions, c’est l’antiquité mais on va pas chipoter. Il termine alors sur deux barres de… Lap-dance ? Je fronce les sourcils. « Si j’avais su qu’il y avait ça, je serais sans doute venu plus tôt. » je dis en riant. Mais non hein c’est une blague, je suis un gentleman moi je ne regarde pas les femmes se déhancher se déshabillant… Quoi que si elles insistent hein ! « Ils ont bien compris le concept du "il faut souffrir pour être beau" dans cette émission » Je hoche la tête. « Le concept de sadisme tout cours, ils l’ont bien compris. » Je fais bien sur référence aux nombreuses rubriques qui foutent le dawa entre les candidats ou alors, plus classique, plu efficace, le téléphone rose.
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MessageSujet: Re: Map of the problematic (27,06, 13h56)   Map of the problematic (27,06, 13h56) EmptyVen 29 Juin 2012 - 2:28

Je me voyais tellement bien aller me foutre juste à côté d'un gars sur son tapis roulant, avec dans la main un gros paquet de chips et sur la gueule ce genre de chapeau que tu vois dans les séries américaines, genre casque de vélo avec des canettes de bière accrochées dessus et des pailles les reliant tout droit à ta bouche. oh oui, je me voyais si bien, avec l'air goguenard, mâchonner hargneusement mes chips, rictus aux lèvres et bouche ouverte, siroter bruyamment ma bière et roter avec grâce une fois ingéré trop à la fois. Oh ouais. Oh ouais. Dommage que j'étais pas dégueu à ce point. K'me contenterai jamais que d'un bol de céréales. J'trouvais ce genre de personnes tellement dégueulasses - d'un point de vue purement hygiénique et grâce, rien à voir avec la gentillesse et la politesse - que j'aurais été incapable de le faire moi-même. De toute façon, c'est pas comme si cette pièce manquait d'autres activités chelous et impensables à faire vu que je me retrouve les yeux rivés sur deux barres de strip tease. haha. euh? Je rigole à sa réplique. Ouais, pas faux. Je voyais bien Irène se trémousser là-dessus tiens. Certain que ça l'aurait pas dérangée, et même pire, qu'elle aurait été ravie. Un simple regard vers la barre et elle se serait jetée dessus sans même qu'on lui demande quoi que ce soit. J'arrivais pas à décider si je trouvais ça marrant ou si, au contraire, c'était particulièrement auto-dégradant. Cela dit, chacun faisait ce qu'il voulait. « Nous par contre, la notion de masochisme, c'est pas encore tout à fait ça » je secoue la tête faussement, mouvement agrémenté d'un petit soupir désespéré. Mon dieu, mais mon dieu, où allions-nous? Relevant les yeux, je retombe pile sur les deux barres. Ok. J'étais irrésistiblement attiré, ou... ? Un rictus insondable apparaît sur mon visage tandis que je pivote et m'en approche. je tape ma main libre sur l'une des barres, en fait le tour. « D'un autre côté, un petit spectacle privé avec de belles créatures qui se déhanchent là-dessus, si c'est ça le masochisme, j'dis pas non à la douleur éternelle, moi » je plaisante en pouffant. Non, sérieux, j'étais pas ce genre de gars. Ça faisait peut-être un naïf romantique et idiot mais je m'en fous. j'dis pas non à un spectacle, mais j'étais certain de ne pas être capable de respecter une meuf qui ne se respectait pas elle-même.

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