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 MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02

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Loxias

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MessageSujet: MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02   MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02 EmptyLun 2 Juil 2012 - 6:04

NORA

Il est 6h du matin, lorsque j’ouvre un oeil. J’avais demandé à Adie de me réveiller en même temps qu’une nausée matinale, mais finalement, je n’en ai pas eu besoin. J’dors peu voir plus depuis quelques jours, du coup, je suis à l’état éveillé bien avant le premier râle d’Adie. Je m’extirpe du lit, en prenant bien soin de ne pas réveiller la Belle au bois ronflant, et récupère les fringues que j’ai préparé la veille, afin de ne pas avoir à chercher dans le noir. Oui, j’ai été prévoyant sur ce coup, et oui c’est totalement prémédité, et pour cause. C’est un jour particulier, et qui dit jour particulier dit activité particulière. Et c’est dans ces moments-là -entre autre- que je regrette l’absence d’Hamad, puisqu’une des activités consiste à concevoir entièrement un gâteau à l’aide de mes douces mains qui n’ont jamais vu un four de leur vie. Pas grave, on s’en fout, j’suis superman, j’peux tout faire. J’ai demandé un coup de main à la Production, et après avoir dessiné le gâteau de mes rêves, ou plutôt celui des rêves d’une petite blonde, ils se sont arrangés pour, en fonction du dessin, me filer une recette et des ingrédients pour tout concevoir façon home made. Tout le merdier m’attend dans le cellier, et c’est en me frottant un oeil et en étouffant un bâillement que je prends connaissance de l’ampleur de ma tâche. Pourquoi y a deux caisses, là ? Et pourquoi la recette fait cinq pages ? Je veux juste faire un gâteau, moi, pas préparer le repas complet pour un régiment de para ! Je survole les feuillets et compte les étapes... 37 ?! Putain, ils m’ont prit pour Norbert, ces cons ! Bon, allez, Loxi, tu peux le faire ! T’es pas plus con qu’un autre, il suffit juste de lire, de ne rien raté, et de s’activer... C’est bête comme chou, finalement. Je pousse les caisses jusqu’au plan de travail, et commence à sortir tout les ingrédients, même ceux dont je ne connaissais pas l’existence, puis, passe le tablier, histoire de faire plus “pro” et déplore l’absence de toque. Je tape dans mes mains, sautille d’une jambe sur l’autre comme un boxer entrant sur le ring, et entreprend de lire l’étape 1 : préchauffez votre four à 210°. Ok... Chauffer, je connais. Donc préchauffer, ça doit vouloir dire “ce qui vient avant le chauffage”. Par conséquent, 210° étant la température à atteindre, je dois mettre le four en route maintenant, afin que sa température soit idéale au moment où ma préparation sera achevée. Haha, s’ils croyaient m’avoir avec des termes techniques tout pourris ! J’suis un warrior ! Et c’est fort de ce sentiment que je me rends jusqu’au four, et avance mon index vers le bouton indiquant “°C”... J’appuies, et là... “thermostat” ? Hein ? C’est quoi ça ? Un autre terme pour dire degré ? Bon, c’est chiant, mais tant pis, je vais appuyer 210 fois sur le bouton, et voilà... Sauf que passé 12, ça revient à 1... Ok, c’est quoi cette connerie, là ? L’est cassé, le four ? « Heu... L’est cassé, le four, j’crois. » que je lance à la caméra, des fois que ça décide Cupidon himself à intervenir. Nan parce que sans four, j’vais pas aller loin, moi. Et je suppose que ça ne se cuit pas au micro-onde, ce truc. Après dix minutes d’observation et de tentative d’intimidation envers un four stoïque, je me résous à m’avouer vaincu... dès l’étape 1. Victoire par KO du four. Et je comprends que seule une femme -puisqu’Hamad n’est plus là - peut me venir en aide. En remontant jusqu’à la piaule, évidemment que je pense à Sive, mais quand elle saura que c’est pour Valentina, elle se retournera sous la couette en grognant. AJ sait pas cuisiner, elle me l’a dit, Valentina bah... non, évidemment que non, elle va pas venir m’aider à préparer son gâteau surprise... C’est donc l’épaule de Nora que je secoue doucement en tentant de ne pas lui faire peur. « Nora... Nora... Nora... » je souffle entre deux secouages d’épaule, à la façon d’un autiste pas très doué pour communiquer avec ses semblables. « Nora... Nor... » Haaaa, voilà qu’elle ouvre un oeil, tandis que je prends mon air le plus angélique, en m’accoudant à son matelas. « C’est quoi un thermostat, et pourquoi ça va pas jusqu’à 210 alors qu’ils disent bien qu’il faut chauffer à 210 ? Faut mettre le micro-onde sur puissance 900w ou 1200w, à ton avis, pour atteindre les 210° ? Sinon j’ai vu des gens qui faisait chauffer leur bouffe au lave-vaisselle, mais, pareil, il monte pas au-delà des 90°, tu crois que si je le mets sur programme court, ça marche quand même ? Parce qu’en fait, j’crois bien que le four il est cassé. » Et sinon, bien dormi ? Bonjour, il est 6h30, vous écoutez Radio Loxias, la radio des lèves-tôt !
Nora

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MessageSujet: Re: MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02   MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02 EmptyLun 2 Juil 2012 - 17:53

Je rêve. Non, si ? Peut être. Je crois que je rêve. Pourtant j’ai l’impression que c’est si réel. Le paysage est clair, limpide, aucune ombre, rien n’est flou. Même pas chimérique ou trop coloré le bordel. Non, réel. Trop réel même. Je déambule d’un pas dansant dans… Je suis à demi-consciente ? Est-ce que c’est moi qui contrôle ce rêve ? Ou mon subconscient ? Est-ce que… Un poids mobilise mon épaule gauche, paralysant mon flot de pensée et ma réflexion existentielle. Néanmoins, je ne bronche pas. Ce rêve est si réel. Je n’ouvre pas plus les yeux. On me secoue, légèrement. Plusieurs fois. Ca commence à m’agacer, c’est quoi ce rêve ? Je fronce les sourcils. J’ai un mouvement d’épaule qui vise à ce qu’on me lâche, à ce qu’on me débarrasse de ce qui étreint mon épaule. Mais rien. Non, une voix s’ajoute même. Mon prénom raisonne dans ma boite crânienne plusieurs fois. Je ne sais plus trop où est la limite entre le rêve et la réalité. Pourquoi, je voudrais que l’on prononce mon prénom ? Et, je n’ai aucune façon de sonder mon rêve, de savoir s’il est vrai. Alors, le meilleur moyen c’est la preuve par élimination. Prêcher le faux pour connaitre le vrai. A peu près c’est ça. Donc, il me suffit d’ouvrir les yeux, constater que personne ne manipule mon épaule, que personne ne m’appelle, pour me dire: bah tiens, c’était un rêve. Ou l’inverse. J’échappe un bâillement avant de me décider à ouvrir les yeux. Je cligne plusieurs fois histoire d’actualiser ma vision. Que mes yeux s’habituent à l’obscurité. Bon Dieu, il est quelle heure ? Et, à peine, ai-je le temps d’émettre l’idée de sortir de ma torpeur, que la voix s’élève de nouveau faisant dégringoler une flopée de question assaillant mon cerveau embrumé. Hein, quoi ? Qu’est-ce qu’il dit ? Oui parce que c’est un mec, j’en mets ma main à couper. Il parle de thermostat, 210, micro-onde, 900w et 1200w, lave-vaisselle, manger, chauffer, 90°. Stop. Loxias. Mon cerveau recouvre petit à petit toutes ses fonctions et essaie de recoller tant bien que mal toutes les informations précédentes. Néanmoins, se rend-t-il seulement compte que je n’ai même pas encore eu le temps d’émerger, que mon cerveau est encore en stand-by ? Je réprime un nouveau bâillement. « Tu ne touches pas au micro-onde Loxias… » je lui dis d’une voix peu réveillée et un peu lointaine, me blottissant, lovant, dans ma couette. Non, il va nous faire n’importe quoi je le sens. Un gros dégât. Ca aussi je le sens. Tout autant que je ne sais pas ce qu’il prépare mais pour chauffer et cuir il faut un four. Et, réchauffer, un micro-onde. Je pense qu’avec une vision dualiste et simpliste de ce genre, ça marche très bien. « …ni au lave-vaisselle » j’ajoute dans un nouveau bâillement fatigué. Putain, mais il est quelle heure au juste ? Hein, thermostat ? «  Thermodynamique. Thermostat, système fermé de température constante, utilisé pour réaliser des transferts thermiques avec un corps placé à son contact. » je réponds machinalement, instinctivement, à la question: c’est quoi un thermostat. Je débite ça façon glossaire de la science ou voix d’avast. Tu sais: La base viral VPS a été mise à jour. En moins mélodieux certainement. La seconde d’après, je me rend compte à quel point le ton que j’ai pris pour définir le thermostat est inhumain. Pas dans le sens méphistophélique ou luciférien. Non, genre machine programmée ou encyclopédie. Voire pire: monsieur-savoir.com. Horrible. Aussi, je me retourne vers le côté d’où provient la voix. J’ouvre les yeux et aperçois, sans surprise, Loxias accoudé sur le matelas, attentif. J’esquisse un sourire comme pour essuyer les dernières minutes. « Le four n’est pas cassé, et un thermostat va jusqu’à 210° et même plus. » j'explique dans un chuchotement histoire de ne réveiller personne. « Si tu préfères, le thermostat c’est comme une unité, une échelle de un à dix généralement. Et, on décrit la température pour la cuisson de n’importe quoi par rapport à cette échelle. Une échelle de température qui correspond à des paliers de 50 degrés fahrenheit. » je poursuis. Plus clair maintenant ? Pas sûr, faut dire que vu l’heure, pas étonnant. Je me redresse assise sur le lit, frottant légèrement mes yeux. Bon, de toute façon, la question importante qui se dégage c’est: à combien dois-je mettre mon thermostat pour qu’il atteigne 210°. On est d’accord. En tout cas c’est-ce que je comprends. « 210°…hm… à peu près 204° plus ou moins, environ 400 °F…cent, cent cinquante… trois, quatre,…» je marmonne pensive et de manière incompréhensible. « …tu dois mettre ton thermostat à, je dirais…six ou sept, plutôt sept » je fais en vrillant mes prunelles vers lui. « Mais attend, tu veux faire quoi au juste ? » Ouais, en fait, là est LA question importante. Loxias, debout, de très bon matin, à cuisiner ? Euh, lol ?
Loxias

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MessageSujet: Re: MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02   MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02 EmptyLun 2 Juil 2012 - 19:02

« Tu ne touches pas au micro-onde Loxias… » Roooh, p’tain, ze rabat-joie, quoi. Comme si j’allais le lui casser, son micro-onde. Non, parce que même si je suis porteur de la mauvaise nouvelle, le messager est rarement coupable. J’ai pas cassé le four, il l’était avant que je n’arrive, donc bon. « …ni au lave-vaisselle » Super ! Et je fais comment pour faire cuir mon gâteau, moi ? J’fais un feu de joie dans le parc, et je le fais rôtir à la broche ? La Saint-Jean c’est passé, déjà. J’suis sur le point de lui demander si elle ne serait pas, par hasard, en possession d’un silex, lorsque Jeannine se lance dans l’explicatif de l'étymologie du mot “thermostat”. Et sinon il existe la formule «for dumb» ou pas ? Parce que j’ai pas pigé un broc de ce qu’elle vient de raconter. Pourtant je suis attentif, souriant, tout sage, le menton dans les paumes, les coudes sur le matelas, je me fais l’effet du premier de la classe, celui qu’on pourrave toujours à la récré. Sauf que Nora version R2D2 n’a rien de très pédagogue. J’ai beau tenté, j’comprends rien. « Le four n’est pas cassé, et un thermostat va jusqu’à 210° et même plus. » qu’elle me dit, finalement, en reprenant sa voix normale, celle qui traîne à cause du sommeil dont je viens tout juste de la tirer. Je m’indigne, je suis d’ailleurs sur le point de riposter et de lui affirmer que non, il va pas au-delà de 12°, ce qui est passablement con pour un four, puisque c’est limite la température du frigo -que je soupçonne d’être cassé aussi- quand elle reprend la parole. « Si tu préfères, le thermostat c’est comme une unité, une échelle de un à dix généralement. Et, on décrit la température pour la cuisson de n’importe quoi par rapport à cette échelle. Une échelle de température qui correspond à des paliers de 50 degrés fahrenheit. » Des degrés fahrenheit ? Mais c’est complètement con aussi, ça ! Faut avoir fait maths sup, maths spé pour pouvoir utiliser un four, maintenant ? Comment elle fait, la ménagère de plus de 50 ans qui n’a même pas le bac ? Nora commence sa conversion de tête -plus rien ne m’étonne venant d’elle- tandis que je m’insurge intra muros de cet élitisme intellectuel qui s’installe en cuisine, maintenant. T’as pas de doctorat en micro-biologie cellulaire ? Ha bah tant pis, tu bouffes pas, connard ! C’est un génocide a grande échelle, pour ne garder que les plus gros cerveaux, on affame les autres... Oh putain, le complot !! Depuis combien de temps les gouvernements nous mentent-ils ? Depuis combien de temps les concepteurs d'électroménager sont-ils associés à ce crime contre l’humanité ? Mais que fait l’ONU, bordel ? « …tu dois mettre ton thermostat à, je dirais…six ou sept, plutôt sept » Ha ? D’accord. J’en oublie ma théorie du complot sur l’instant, et observe Nora avec une certaine avidité... Hum... Serait-elle la solution finale -sans mauvais jeu de mots- ? Je n’entends pas vraiment sa dernière question, puisque je suis déjà debout, étirant mon bras jusqu’à ce bout de couette qui la retient encore captive. « Allez, tu viens avec moi ! » j’ordonne sans réellement en avoir conscience, avant de tirer un coup sec sur l’édredon pour la libérer. « OH MON DIEU ! TU ES NUE ! » je gueule, choqué, réveillant au passage son partenaire qui se cogne la tête contre le bord de la table de nuit. « Nan, j’déconne. » j’avoue en ricanant, devant l’air paniqué qu’elle affiche. « Par contre, lui, il l’est... » et mon index se tend vers un jamie qui tente un repli sous la couette. Cherchez pas, là aussi, je déconne. Pas de temps à perdre en comptage de naturistes nocturnes, je suis déjà entrain de lui tendre un jean et un tee-shirt que je suppose lui appartenant. « J’ai besoin d’aide en cuisine, R2D2. Si on veut déjouer les plans du gouvernement, pas le choix, chaque teubé se doit de posséder son rainman personnel. A partir de maintenant, t’es le mien. Il est hors de question que la famine me touche, compris ? » pas sûr qu’elle ait tout compris, mais quand je lui aurais expliqué le plan diaboliquement élitiste de nos dirigeants, elle serait avec moi, c’est sûr.
Nora

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MessageSujet: Re: MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02   MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02 EmptyMar 3 Juil 2012 - 0:47

Je l’ai éclairé sur l’histoire du thermostat, maintenant: cours, vole, file, mon brave ! Accompli ta mission et sauve le monde ! Ok, je divague. Je soupire légèrement et me laisse tomber dans le lit. Ma tête atterrit contre le coussin, je remonte la couette jusqu’à mes épaules. Putain, qu’est-ce qu’on est bien la dedans. Entre temps, je lui ai demandé ce qu’il comptait faire. J’attends la réponse puis, j’imagine, que je vais me rendormir. Oui, la suite logique des choses. Déjà, j’ai été super gentille de ne pas lui sauter au visage pour m’avoir tiré d’un rêve absolument merveilleux dont je ne me souviens pas mais dont les caractéristiques m’avaient parues louches. Soit. Je règlerai ce conflit là avec mon subconscient, plus tard. J’étouffe un bâillement en luttant contre mes paupières qui, subitement, deviennent lourdes. Loxias m’ordonne de venir avec lui. Hein ? Quoi ? Je cligne des yeux en les vrillant vers lui. J’ai l’impression de tout faire au ralenti. D’avoir plusieurs secondes de décalage entre la compréhension et le geste. Que le temps que la chose parvienne à mon cerveau, face tilt, puis répande l’information partout, eh bien ça met son temps. Je secoue légèrement la tête. Mes prunelles croisent à nouveau les siennes. J’arbore une petite moue. Han, nan, encore cinq minutes, pitié… Ca c’est devenu un fléau. Je me tortille sous ma couette, me lovant dedans. Et, sans que je ne puisse réagir ou ne le voit venir, ce dernier tire sur ma couette, l’envoyant valser au bout du lit. J’ai froiiiiiiiiiiiiiiiiiiid ! Là, il me gueule que je suis nue. « QUOI ?! » j’hurle à mon tour dans la précipitation sans réfléchir ou me poser cinq secondes pour me rappeler que j‘étais tout à fait habillée en allant me coucher hier soir. Donc, c’est logiquement impossible que je sois nue présentement. Je ne suis pas somnambule et, quand bien même, je n’ai pas un côté exhibitionniste-naturiste caché. Néanmoins, je plaque mes bras en croix contre ma poitrine, fermant les yeux, et me recroqueville automatiquement en position fœtale. Dans le genre plus ridicule, tu meurs. La seconde d’après il m’informe qu’il blague. J’arque un sourcil. J’ouvre un œil sur deux. Putain, je suis habillée. Je choppe mon coussin sous ma tête, me redresse assise et le frappe avec. Et, je finis par échapper un rire. Loxias ose refaire la même blague. Jamie dort nu, blague. C’est faux ! Je le sais bien. Jamie est même capable d‘enfiler un vrai pyjama ou une grenouillère. « Tu ne m’auras pas deux fois avec la même blague ! » je lui dis en prenant un air satisfait. Après quoi le brun me tend mon jean. Putain il déconne pas. Ou ne perd pas son temps. Ou encore, les deux. Bref, je prends ce dernier, je retire mon short, laissant mon débardeur super large retomber sur mes cuisses. J’enfile le jean. Loxias enchaine en me filant mon tee-shirt. Putain, il déconne pas (bis). Je prend la chose et pivote sur les talons pour me retrouver dos à lui. Je retire mon débardeur, le laisse tomber sur le lit et enfile l’autre vêtement. Prête. Entre temps, il m’indique qu’il a besoin de moi en cuisine. Oui, j’avais compris. « Je ne peux pas faire un tour dans la salle de bain dis ? » je lui fais en prenant une petite moue de merlan frit. Chiot battu ca marche aussi. Come on, dis oui. Et là, je me dis que si je ne prends pas les devants jamais je verrais les couleurs de cette salle de bain. Alors, je l’entraine à l’extérieur de la pièce, en direction de la salle de bain, pendant qu’il m’explique son plan. D’ailleurs, je me vois affublée d’un nouveau surnom. R2D2. Bien, bien. On passe la porte de la pièce. Je fonce vers le lavabo pour me passer de l’eau sur le visage, me brosse rapidement les dents. Et, je regarde mon reflet pour guetter si les traces rouges partent. En bon progrès. C’est bon. « Ok, chef » je fais l’air sérieux, avec un hochement de tête presque militaire, alors qu’il m’attitre: rainman personnel. Je n’ai aucune idée de ce dont il parle mais j’imagine que je lui fournis là, les bonnes réponses. « Tu ne crèveras pas de la famine, je te le promet ! » je scande d’un air solennel, sur un ton toujours aussi militaire, alors qu’on quitte la salle de bain pour aller dans la cuisine. Compris ? Quoi, compris ? Non, Nora rien comprendre mais tout va bien. On arrive dans la cuisine, je vois les deux caisses remplis à ras bord d’ingrédients et d’un tas de machines en tout genre. J’arque un sourcil perplexe. « Euh, Loxias… » je fais légèrement perplexe, légèrement abasourdie par tout ça. Il prépare quoi au juste ? « …tu comptes faire décoller une fusée ? Ou nous fabriquer une version évoluée de la tsar bomba ? » J’ai cru comprendre qu’il voulait déjouer les plans du gouvernement. C’est quoi ce délire. Aussi, je vrille mes prunelles vers lui. Aller, explications maintenant.
Loxias

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MessageSujet: Re: MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02   MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02 EmptyMar 3 Juil 2012 - 3:27

La salle de bain ? Mais pour quoi faire ? Si c’est une question d’hygiène, elle pourra se laver les mains à évier avant de toucher les aliments, et si c’est pour le reste, ça sert à rien, elle va se ressalir dans la cuisine. Moi j’ai jamais vu une femme sortir de la cuisine sans avoir de la farine partout. Cela dit, j’ai jamais vu qu’une seule femme cuisiner, et elle n’était pas spécialement douée. Mais, j’sais pas pourquoi, quelque chose me dit que ça va être sensiblement pareil pour Nora. De toute manière, je n’ai pas le choix, elle m’entraine de force dans cette pièce, me tirant par le bras tandis que je lui expose mon plan de contre-attaque. On attaque pas l’Empire, parce que l’Empire contre-attaque. Je parle, je parle, je parle, j’agite mon bras libre face à l’importance de cette révélation et face à mon indignation personnelle, et madame m’approuve. Ok chef, qu’elle dit avant d’introduire une brosse à dent dans sa bouche. Et puis elle me promet de pas me laisser crever de faim, avant de cracher dans le lavabo... Elle se lave les dents avant de descendre en cuisine ? Ouai, j’title seulement maintenant. C’est... c’est... c’est un très bon exemple pour les gamins qui ne sont pas devant l’écran à cette heure-ci, hein, mais soit. Perso, j’le fais toujours après le café, sinon il prend un goût mentholé dégueulasse. « Tu veux pas te mettre un petit coup de stick Narta sur les aisselles, des fois que le four trouve que tu fouettes de dessous les bras ? » je lui demande, moqueur, alors qu’elle me tire hors de la salle de bain, pour me trainer jusqu’en cuisine. Ha bah, visiblement, elle est impatiente de botter le cul de nos dirigeants ! C’est bien, j’aime cette mentalité de battante ! Go, Nora ! Go ! Du coup, j’sais pas pourquoi, certainement par esprit de contradiction -puisque techniquement j’ai encore plus envie qu’elle de rejoindre la cuisine- je traine des pieds en continuant sur ma lancée, monter en boucle au sujet de ma théorie du complot. Mais lorsqu’on déboule enfin dans l’antre de Satan, l’hésitation de Nora en prononçant mon prénom, me force à la boucler un instant. « Quoi ? » je demande en observant ce qu’elle observe, à savoir : le plan de travail et mon bordel étalé. « …tu comptes faire décoller une fusée ? Ou nous fabriquer une version évoluée de la tsar bomba ? » Hein ? « Tsar Bomba ? Tu veux dire Syssoï ? Pourquoi je voudrais en faire une version évoluée ? Tu penses qu’il est au stade 1 de l’évolution et qu’on peut pousser plus loin ? » pourquoi je comprends que dalle à ce qu’elle raconte et surtout, pourquoi je me sens obligé d’y répondre quand même ? « Je veux faire ça... » dis-je en contournant l’élément de cuisine pour m’emparer du cliché réalisé par un véritable pâtissier -le gâteau, pas le cliché-, et le lui tendre. « Mais j’ai tout juste le bac, aucun doctorat en physique nucléaire, du coup... La cuisine demeure un mystère pour moi... Exactement ce qu’ils veulent ! » Enfoirés de communistes ! Elle me regarde toujours bizarre, donc j’imagine que j’ai du rater un truc dans mon explication, genre... Je me gratte la nuque, puis me frotte le nez... Qu’est-ce que j’ai raté ? Ha oui ! Ce que je fous ici, bah oui. « C’est l’anniversaire de la Bambina, aujourd’hui. Du coup, j’veux lui faire un gâteau. » normal, quoi. « Sauf que la recette est destinée aux spécialistes de la physique quantique. » normal, quoi. Allez, tu vas m’aider, hein ? Dis oui.
Nora

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MessageSujet: Re: MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02   MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02 EmptyJeu 5 Juil 2012 - 2:10

L’eau froide ca réveille. Et puis, comme j’imagine bien ne pas avoir le temps de prendre une douche, je fais avec les moyens du bord. Je me débarbouille histoire d’avoir pas trop l’air dans le coltar. En ressortant de la salle de bain, il me parle de stick Narta. Une blague qui met du temps à parvenir jusqu’à mon cerveau en stand by. Ceci dit, je perçois, sans mal, son ton moqueur. Alors je lui administre un léger coup de coude dans les côtes accompagné d’un sourire en coin. On aligne les pas sur une cadence presque militaire. Ouais, faut bien se mettre dans l’ambiance, tu vois. Rapide comme cadence d’ailleurs. Non, non, c’est pas la parade du 14 juillet. C’est celle qui est pressée mais classe. Situation urgente mais la distinction qui s‘impose ne déloge pas, toujours. Puis, mon binôme commence à flancher. Qu’est-ce qu’il lui arrive. J’arque un sourcil en vrillant mes prunelles vers lui. Je rêve. La flemmardise, ou que sais-je d’autre, se lit sur un visage enfariné. Aller Loxias ! Go, go, go ! Enfin, je fais tout le travail. J’agrippe sa manche et le traine sur mes talons. En arrivant dans la cuisine, je manque de défaillir en voyant tout le matériel et ingrédients sur le plan de travail, mes prunelles se posent aussi sur les caisses remplies. Euh, lui ai-je précisé que je faisais dans la médecine et non pas dans la gastronomie-pâtisserie-cuisine ? Non, parce que faut voir comment je mange aussi. Je suis capable de rater des pâtes… Ok, inutile de lui en faire part. La cuisine c’est comme la chimie. Tout est une question de mélange, de dosage, et de réactions chimiques. Partant de ce principe là, ca va le faire. Cependant, je ne peux m’empêcher de lui faire une remarque… qu’il ne saisit pas. Je mets ca sur le compte de l’heure. Nos cerveaux ne sont pas au top de leurs performances. A ce titre, ils ne sont pas en phase. « Syssoi ? » je répète hébétée. Pourquoi, il me parle de lui ? Ah, il est Russe, c’est vrai. « Tu fais le lien parce qu’il est russe ? » Euh, pourquoi faut-il que j’en rajoute ? En faire une version évoluée ? Stade numéro un… Quoi ? « Certainement, tu sais on n’utilise pas toutes nos capacités apparemment » je balance parce que là, je suis paumée, et qu’il faut répondre un truc qui tienne la route. Ca tient la route. Approuvé. On passe rapidement au sujet qui nous intéresse. Le pourquoi. Il me tend une image d’un gâteau. Je la détaille avec attention. Loxias a l’air plus que sérieux en plus… « Et moi, seulement six ans de médecine dans les dents… » je marmonne, les prunelles toujours rivées sur le gâteau à essayer de comprendre comment il est monté. En gros, on est tout les deux foutus parce que la cuisine ca nous connait aussi bien que la mécanique automobile. En partant du principe qu’il s’y connaisse autant que moi. Soit. J’avise quelques pas en direction de la première caisse après avoir zieuté le plan de travail. « Il n’y’a pas un moule en forme de pi qui traine » Ouais, je commence déjà à penser à comment le faire. Je suis sûre que ce n’est là que la superposition de deux gâteaux différents. Après, pour les petits décors et tout, on verra plus tard. Je me penche vers la caisse lorsqu’il m’annonce que c’est l’anniversaire de Valentina. « QUOI !? » je m’exclame ahurie en vrillant soudainement mes iris vers lui. « Elle ne me l’a même pas dit ! » je poursuis. La fourbe ! Sa voix s’élève à nouveau et je comprends là son ultime appel à l’aide. « Je vais t’aider ! » je lui fais ensuite tout sourire. Bah oui, il veut de l’aide et c’est pour l’italienne. Deux bonnes raisons. Voire excellente. Je dois superviser aussi ? Aller. « Je fais les dosages, ca m’amuse bien. Tu fais préchauffer le four en me montrant combien tu as été attentif à mes explications précédentes ? » je lui lance un brin railleuse et taquine. « C’est quoi l’étape après le préchauffage du four ? » je demande en attrapant farine, eau, sucre, et compagnie, pour commencer à mesurer et mélanger.
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MessageSujet: Re: MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02   MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02 EmptyVen 6 Juil 2012 - 1:11

J’ai du mal à suivre cette conversation. Elle me parle de Tsar Bomba, alors forcément je lui demande si elle parle de Syssoï, parce qu’avec tous les surnoms qu’elle donne à tout le monde, j’ai un peu de mal à m’y retrouver, moi. « Tu fais le lien parce qu’il est russe ? » heu... Moment de flottement. « Heu... Bah essentiellement parce qu’il est tsar. Après, le fait d’être russe, en plus d’être secondaire c’est un peu sous-entendu par la fonction, quand même. » bah oui. On a rarement croisé un tsar portugais, par exemple, enfin ça court pas les rues, disons. Du coup, je lui demande si elle estime que le Syssoï est une forme sous-évoluer qui pourrait progresser, qui plus est, qu’on pourrait faire évoluer nous deux, quoi. « Certainement, tu sais on n’utilise pas toutes nos capacités apparemment » Oui, d’accord, mais c’est valable pour tout le monde, ça, j’vois pas pourquoi elle nous fait une fixette sur le russkov, là. Du coup, je l’observe de biais, lèvres pincées et air inquisiteur. Est-ce qu’elle en pincerait pour le russe par tout hasard ? Bof, en attendant, je finis de vider les cartons, pas vraiment à ce que je fais puisque je la surveille toujours. Du coup, lorsqu’elle me demande s’il n’y a pas un moule en forme de Pi qui traine, je continue de la scruter avec mauvais esprit, avant de lui balancer un « J’sais pas, t’as qu’à demander à ton russe. » d’absolue mauvaise foi. Je boude même pas, en plus, juste j’ai décidé d’être chiant, en fait, je crois, et ça me réussi plutôt bien. Et ça me passe vite aussi. Du coup, je consens à lui dire ce qu’elle fabrique ici, à savoir m’aider à préparer un gâteau pour l’anniversaire de Valentina. Et là, c’est le drame. Voilà qu’elle hurle en relevant la tête. Whooo, whoooo, du calme, Babeth ! « Elle ne me l’a pas dit non plus, j’te signale. J’crois que son anniversaire n’a jamais été un moment de célébration à ses yeux, du coup... J’crois pas qu’elle songe a fêter quoique ce soit. » Normal, en somme, lorsqu’on a passé la moitié de son existence en orphelinat. « Mais c’est là que j’interviens, parce que... » parce quoi, au juste ? « Parce que. » point. Même si mon argumentaire est à chier, faut pas se le cacher, Nora semble tout de même séduite, puisqu’elle s’écrit qu’elle va m’aider. Voilà, j’boude plus du tout, et je souris en sortant les derniers trucs du premier carton, alors qu’elle a vidé le deuxième. « Je fais les dosages, ça m’amuse bien. Tu fais préchauffer le four en me montrant combien tu as été attentif à mes explications précédentes ? » Heu... J’ai pas de problèmes avec les dosages, mais... Le four... Elle avait dit quoi, déjà ? Bon, ne pas lui montrer que je vis dans la crainte, et avancer d’un pas assuré. Nikel, limite je me la pète en chemin avec une démarche de lover, et là... Hum... L’écran digital me dit bonjour. Oui, bonjour à toi aussi, connard. Il me demande «cuisson ?» j’hoche la tête, oui, j’veux que ça cuise, pas que ça congèle, hein, c’est un peu pour ça que je m’adresse au four. J’tourne la tête vers Nora, elle m’observe, alors j’fais genre et je souris en lui adressant un signe de main. Je gère, ouai, ouai. Ou pas. Bon, j’appuie sur un bouton au pif... Thermostat... Elle avait dit combien déjà ? Le truc en Fahrenheit et tout... Combien ? Allez, à l’arrache : sept ! J’ai l’air sûr de moi, pas vrai ? Oui, j’sais, sauf qu’en vrai, si je m’éloigne du four rapidement, c’est un peu parce que j’ai la trouille qu’il m’explose à la gueule. « C’est quoi l’étape après le préchauffage du four ? » Heu... J’récupère la feuille sur le plan de travail, et je déchiffre : « Beurrer et fariner le moule. » Je me tourne vers les ustensiles, et j’hésite à demander : lequel ? Non, ça ne ferait pas pro du tout. Donc, avec un peu de logique, j’prends le plus gros, et le tend à Nora. « Le beurre doit être dans le frigo. » je lui dis, toujours super pro, comme si je venais d’énoncer une vérité hyper complexe. En attendant, j’récupère la farine, j’suis le préposé à la farine, que je prends fièrement, soulève avec classe, et qui, dans un bruit sourd répand son contenu sur mes pieds nus... Heu... Moment de flottement. Watt ze phoque ? Ils pouvaient pas mettre un paquet neuf dans la caisse, plutôt qu’un paquet entamé et stocké à l’envers ? Heu... Elle est plus utilisable, je suppose ?
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MessageSujet: Re: MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02   MASTERCHEF - mercredi 4 juillet, 6h02 EmptyVen 6 Juil 2012 - 22:20

On a l’air tout aussi paumé l’un que l’autre dans cette conversation qui n‘a ni queue, ni tête. En fait, j’ai pas tellement l’impression qu’on parle de la même chose là, maintenant, tout de suite. Aussi, j’essaie de saisir, de le suivre dans ce qu’il pense. Vainement. Loxias me répond que c’est principalement parce qu’il est tsar qu’il a directement pensé à Syssoi. Là, je manque de laisser éclater mon ahurissement, total qui plus est. Cependant, je me retiens histoire de ne pas passer pour l’illuminée de base, de la saison. Celle qui n’a rien suivi notamment. Non parce que, comment dire, j’en savais rien… D’ailleurs, suis-je seulement censée le savoir d’ailleurs ? Je me contente de déglutir et laisser s’évaporer l’espèce de bouffée de je-ne-sais-quoi qui m’a envahie à cette annonce. Il ajoute que le fait d’être russe est secondaire mais en lien directe. Oui, forcément. J’approuve d’un signe de tête. Sauf que moi, j’avais zappé la première info, alors tu m’étonnes qu’on ne soit pas en phase. Concernant les capacités de Syssoi, je lui sors le discours passe partout. Et, je pense qu’il l’a bien saisi. Faut dire qu’il n’est pas con, il réussi aisément à lire entre les lignes. Enfin, celle-ci, le brun ne l’a pas loupé. Après quoi, je sens son regard peser quelque peu sur moi, j’en serais presque prête à demander ce qu’il se passe. Mais m’abstient. J’ai l’impression qu’il guette une réaction, qu’il passe mes faits, gestes et expressions au rayon x. J’essaie d’agir le plus naturellement possible. En même temps, je n’ai rien à me reprocher ? N’est-ce pas. Aussi, je m’accroupie avant de me caler sur mes genoux, derrière la caisse à la recherche d’un moule en forme de PI. Ne trouvant pas je m’adresse directement à lui. Sait-on jamais après tout. C’est lui qu’à demandé le matos etc… Je relève le visage vers lui alors qu’il me dit d’aller demander à mon Russe parce que lui n’en sait rien. Je reste stupéfaite, les yeux rivés vers lui. Hein, mon Russe ? Quel Russe, j’ai un Russe moi ? J’arque un sourcil, perplexe. Mes prunelles croisent les siennes et l‘illumination divine me frappe. Ah, ok, Syssoi. Faut dire que c’est pas comme si on parle de cet unique russe depuis dix bonnes minutes. Et, euh, c’est quoi le délire ? Je ne suis pas sûre de tout saisir là, la réaction tout ça… Attend, attend… « Nan, il préfère les rousses… » je finis par répondre en arborant un air faussement désabusé accompagné d’un haussement d’épaules, toujours assise sur les talons, les genoux au sol. C’est-ce que j’ai vaguement cru comprendre lors d’un prime, des primes même. Soit. Parce que oui, il est question de ça non ? Ou alors, je me fais des idées… Ca ne m’étonnerait pas. Néanmoins, après quoi, j’affiche un sourire mutin, amusé histoire de montrer que je plaisante quoi. Puis, je décide de me relever, je me cale sur les pieds, remonte brusquement et ma tête cogne le coin du plan de travail. J‘échappe un « Aie » Je grimace en portant ma paume contre ma tête. Bon sang, comment suis-je arrivée là dessous moi. Je fronce les sourcils, me décale avant de me redresser complètement. Ca m’apprendra à dire des conneries tiens. Comme dirait l’autre: c’est le petit Jésus qui t’as puni. Bien fait. Ca lui passe. Valentina succède au Russe. Il m’annonce que lui non plus ne savait pas. Comment il sait alors ? Devin en plus de tout le reste ? Ceci dit, j’ai pas le temps de demander qu’il enchaine. C’est triste, et Valentina je l’aime bien, beaucoup même alors, forcément, ca me touche. « Autant marquer le coup alors ! » je m’exclame. Oui, je positive. Le passé, c’est le passé. Regardons vers l’avenir. « Heureusement qu’on est là. Je vais lui faire passer l’envie de ne rien fêter » je marmonne alors que je repère le moule en forme de rectangle et enfin, saint graal, le PI ! Evidemment ce n’est en rien de sa faute. Disons qu’on, je, va lui donner l’envie de le fêter, son anniversaire. Puis le reste si on peut. « Parce que ? » je tente quand même en l’entendant buter sur ces mots, continuant à sortir les ingrédients pour les poser sur le plan de travail. Je lui annonce que je l’aide et son expression change. Il sourit. Alors, je lui souris aussi. Je pose les deux moules sur le plan de travail, et, dans le même temps, je guette, observe Loxias. Il aligne les pas de manière détachée et sereine. On y croirait presque. Ca m’amuse. J’arque un sourcil, un sourire mutin aux lèvres. Genre: oui, oui, j’y crois. Aller mon petit continue, maman te regarde. Confrontation Loxias vs four. Entre temps, je verse du sucre dans le verre doseur avant que nos regards se croisent de nouveau. J’hoche la tête pour l’inciter à poursuivre. Un verre d’eau et lait: checked, checked. Oui, c’est pas en lui faisant face qu’il va se mettre en route. Go Loxias, go ! Il appuie sur un bouton et se met rapidement à couvert si bien que je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. Je repose mes prunelles sur le four. « Loxias 1, four 0 » je lance quand même histoire de le rassurer. Ouais, c’est pas une bombe à retardement le bordel. En plus, le brun a mené sa tâche correctement ce dont il n’a pas conscience. Next step: beurrer et fariner le moule. Ok. L’hésitation se lit dans ses yeux bien que ses gestes soient assurés. Il ne va pas me la faire. Du coup, je comprends mieux pourquoi il s’y est pris à 6h. Je prends le moule qu’il me tend et me dirige vers le frigo pour récupérer le beurre. J’en profite pour me laver les mains au passage avant de revenir à mon poste. J’ouvre le beurre, en coupe un morceau, avant de m’en saisir et beurrer ledit moule. J’essaie de faire ça naturellement. Puis bon c’est simple. Je maitrise encore. J’en fais de même pour celui en forme de PI. Une fois la tâche terminée, je relève les yeux vers lui, toute fière. Et, aussi, pour qu’il me file la farine. La seconde d’après, sans trop savoir comment, la farine s’échappe du paquet et s’écrase au sol tandis que le paquet demeure entre les mains du brun. Gros silence. Mes prunelles passent de Loxias au sol, deux fois. J’intègre la chose. Ma réaction ne se fait pas attendre: le rire me terrasse littéralement. S’en est bien trop pour pouvoir me retenir. « C-cré-crédibilité…zé-zéro » j’arrive à échapper alors que je suis secouée de spasmes, mes mais en appuie contre le plan de travail pour tenir l’équilibre. La situation est cocasse limite absurde. Plusieurs minutes filent, j’essaie de recouvrir un peu mon sérieux. Un peu, pas vraiment. Puis, je ne sais pas pourquoi je me sens obligée de relancer. Ou, poursuivre la connerie. Il peut voir ça comme une tentative de sauvetage. « Je crois qu’à la troisièmecinquièmehuitième étape il faut mélanger la farine avec le lait et le sucre » je lui dis relativement sérieusement avant de me saisir des deux verres préalablement rempli par mes soins et lui balancer le contenu en pleine face. Etape 3/5/8 peu importe: checked. Et, j’échappe un rire en voyant sa tête déconfite.

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