Tweedy - le 02/07/12 à 02h36

Un nouveau prime se termine. Je dois avouer ne pas être déçu des résultats. Par contre, la soirée n’était pas au top. Toutes les embrouilles m’ont saoulé. En gros, je ne me suis pas tellement amusé. Je préférai le prime précédent avec le quizz où tout le monde pouvait montrer l’étendue spectaculaire de sa culture. Ce soir là, j’avais réellement ris. Je me souviens encore de la question sur les kangourous qui déclarent leur flamme avec une baffe. Ah ah. Mais aujourd’hui, c’était vraiment pas ça. J’avais limite l’impression de revivre le prime où j’avais gerbé mais cette fois en spectateur. Hum.. d’ailleurs, je crois qu’à présent Andreas m’a remplacé dans le rôle de vomito. Le pauvre. J’aimerai pas être à sa place. Irène lui a fait là un sale coup. A lui et à Keelan. Non, à quasi tous les mecs en fait. Faudra que je lui parle à elle, tient. Enfin à lui plutôt. En attendant, me voilà, pensif sur mon lit. Je suis seul et j’ai besoin de faire une mise au point. Mais le problème c'est que le prime s'est terminé tard et que je suis crevé, je ne tarde donc pas à m’endormir comme une larve. Je dors tellement bien que je ne me rends pas compte que ma partenaire Tweedy m’a rejoint dans le lit. Et, en plein milieu de la nuit, je me mets alors à chanter. « Un, deux, trois, nous irons au bois. Quatre, cinq, six, cueillir des cerises. Sept, huit, non, je connais pas la suite. » Non, je ne suis pas fou. Simplement somnambule. Cela m’arrive parfois. Enfin là, ça faisait quand même un bail que ça ne m’était pas arrivé.

Quel prime, bon sang. Encore un prime qui s'était terminé douloureusement pour Tweedy. Trois de suite, ça commençait à faire beaucoup, hein. Parce qu'entre les embrouilles avec Finnick, qui s'était alors montré particulièrement blessant et le départ d'Hamad, un candidat que la jeune femme appréciait beaucoup, l'on pouvait clairement dire qu'elle avait déjà passé de meilleures soirées, hm. Ainsi donc, après l'annonce des résultats et dès la fin du prime, la jeune femme partit prendre l'air à l'extérieur. Cela lui permettrait sans nul doute de se calmer, elle qui avait besoin de laisser s'exprimer les diverses émotions qu'elle avait pu ressentir durant ce prime interminable, parmi lesquelles de la colère, de la peine, de la déception ... Tout cela avait besoin de sortir, alors elle resta une bonne heure à l'extérieur, seule, et se laissa aller. Puis finalement, sur les coups de deux heures trente du matin, la jeune femme décida de rentrer pour se mettre au lit, tant la fatigue commençait à l'emporter. Mais alors qu'elle se glissa justement dans son lit, constatant au passage que son partenaire y dormait déjà, elle fut pour le moins surprise d'entendre Santiago se mettre à chanter. Elle crut dans un premier temps avoir une hallucination sonore - ça lui arrivait de temps en temps, figurez vous - mais ne tarda pas à s'apercevoir que le jeune homme était tout simplement somnambule. Bon, que faire alors ? Le réveiller ? Surement pas, l'on dit bien qu'il est dangereux de réveiller les somnambules. Pour autant, elle se voyait mal ne rien faire, car il allait finir par réveiller toute la chambre, et ils auraient plus de problèmes encore qu'ils n'en avaient déjà, hein. Parce que bon, autant dire que ni l'un ni l'autre ne devait être franchement apprécié en ce moment. Quoi qu'il en soit, elle se devait de faire quelque chose. Alors, tout doucement, la jeune femme vint tapoter le bras de Santiago. « ... Sept, huit, neuf, dans mon panier neuf. Dix, onze, douze, elles seront toutes rouges » fit-elle alors, d'une toute petite voix. Elle laissa même échapper un petit ricanement. Bon, restait maintenant à espérer qu'il ne se réveillerait pas subitement en lui fichant la peur de sa vie, hein.

Confortablement installé dans le lit, mes yeux finissent par se fermer. Me voilà donc parti pour une nouvelle nuit dans les bras de Morphée. Ou non, plutôt Tweedy. Mais elle n’est pas encore là. Elle arrive seulement plusieurs minutes plus tard. Je ne me rends évidemment pas compte de sa présence. Ou peut-être que si, inconsciemment, puisque je me mets à chanter une comptine. Le seul problème c’est que je ne suis pas conscient. Je suis totalement en phase de sommeil profond ou paradoxal. Me voilà donc somnambule. Cela n’est pas la première fois que cela m’arrive. Si je ne me lève jamais du lit, j’ai tendance à parler la nuit et souvent dire des choses incompréhensibles. Du moins, c’est ce que ma famille m’a toujours dit quand j’étais plus jeune. Enfin bref. Je n’entends pas Tweedy poursuivre la comptine. Je crois qu’elle aurait beau se lever, chanter la Marseillaise et faire des claquettes, que je ne m’en rendrai pas compte. Ma nuit se poursuit donc sans nouvelle bizarrerie et je me réveille sous les coups de onze heures le lendemain. Tweedy dort toujours. Je me redresse légèrement et me penche vers elle histoire de l’embêter un peu. Quasiment tout le monde est réveillé et je pense qu’elle n’aurait pas tardé à se lever non plus puisque ses yeux s’entrouvrent légèrement. « Tweeeeeedyyy. » Jamais ma voix n’a été aussi douce. Je ne veux aucunement brusquer la candidate. Moi, perso, j’adore les réveils en douceurs. J’espère qu’elle aussi.

Tweedy connaissait par cœur cette petite chanson enfantine. Il faut dire qu'ayant une petite sœur, elle avait été amenée à la chanter à plusieurs occasions. Et ce genre de choses restaient bien souvent ancrées dans notre esprit. Tweedy n'eut donc aucun mal à se souvenir des paroles lorsqu'elle entendit Santiago commencer à les chanter, alors qu'il semblait pourtant en plein sommeil. Sans doute était-ce une forme de somnambule, hm. Quoi qu'il en soit, lorsque Santiago cessa pour sa part de chanter, Tweedy fit de même puis ne tarda pas à s'endormir paisiblement. Ce n'est que sur les coups d'onze heures du matin, environ disons, qu'elle commença à s'éveiller tout doucement. Mais elle fut bien loin de s'attendre à ce que Santiago soit justement réveillé au même instant. Elle l'entendit alors s'adresser à elle d'une voix toute douce, qui la fit légèrement sourire. Ses yeux peinaient quelques peu à s'ouvrir, tant elle s'était couchée tard, mais elle n'en perdait évidemment rien de sa bonne humeur. Après quelques instants, la petite brune parvint à ouvrir pleinement les yeux, posant son regard vers son partenaire et lui souriant légèrement. « Ça fait plaisir d'être réveillée de cette manière » fit-elle alors, tout à fait sincèrement. C'était mieux que les réveils brutaux à coup de sceaux d'eau, hein. Et croyez bien qu'elle avait déjà vécu cette expérience traumatisante, hm. « Bonjour, au fait » reprit-elle, dans un petit rire, avant de se redresser tout doucement pour venir déposer un baiser sur la joue du jeune homme. Bah oui, c'était comme ça qu'elle disait bonjour, enfin, les matins où elle était d'extrême bonne humeur. Car, comme tout le monde, il lui arrivait de se lever du pied gauche. Et là, c'était tout autre chose, hm ...

Synchronisation presque parfaite avec Tweedy. On se réveille en même temps aux alentours de onze heures. Enfin j’émerge quelques secondes avant, ce qui me laisse le temps de m’approcher d’elle et de la titiller un peu histoire de lui faire ouvrir les yeux complètement. Ainsi, de ma douce voix, je lui susurre son prénom. Voilà donc un réveil agréable. « Oui, c’est la meilleure manière de se faire réveiller. » Enfin je crois. En attendant, il vaut mieux ça que des cris ou des bruits perturbants. Et çà, ce n’est pas ce qui manque au sein du château. Je ne compte plus les fois où je me suis fait réveiller par des candidats discutant trop fort, allumant la lumière par inadvertance ou faisant la fête sans se soucier des dormeurs. Hum.. « Bonjour. » Je rigole également alors que Tweedy dépose un baiser amical sur ma joue. J’ai l’impression de voir en elle la petite sœur que je n’ai jamais eue. C’est très plaisant. Et je crois que cela va me manquer une fois que le jeu sera terminé. Du moins, j’espère pouvoir maintenir un minimum de ma relation avec Tweedy à l’extérieur. Mais je me doute que cela ne sera pas chose facile. Pour elle comme pour les autres candidats. Si ça se trouve, au bout de trois mois, je n’aurai des nouvelles de plus personne. J’appréhende donc un peu la suite. « Bien dormi ? » Les choses basiques qu’on se dit au matin. C’est presque devenu une habitude. D’ailleurs, je m’attends à un « oui et toi ? » sans me douter de ce qu’il s’est produit durant la nuit.

Franchement, qui n'aimerait pas être à la place de Tweedy à cet instant précis, hm ? La jeune femme venait d'être réveillée avec la plus grande douceur par son gentil partenaire, Santiago, qui avait des airs d'ours en peluche en ce beau matin. Voilà pourquoi la petite brune déposa un baiser sur la joue du jeune homme - une manière comme une autre de le saluer, après tout - et qu'elle adopta une voix tout aussi délicate que celle utilisée par celui-ci quelques instants plus tôt. Mais alors que Santiago lui demanda si elle avait bien dormi,Tweedy se retint énergiquement d'éclater de rire. Non, elle n'avait aucune envie de se moquer de lui, simplement, elle ne pouvait s'empêcher de repenser à ce qu'il s'était produit cette nuit, à cette sorte de somnambulisme musical dont son partenaire avait souffert, lui qui s'était mis à entamer une chanson pour enfants, que la jeune femme avait d'ailleurs poursuivi le plus naturellement du monde. Devait-elle lui faire part de cet épisode plutôt comique, et ainsi en profiter pour se moquer gentiment de lui - vraiment, sans la moindre méchanceté - ou devait-elle répondre le plus simplement du monde à sa question et ainsi éviter de repenser plus longtemps à ce drôle de moment ? Hum ... « J'ai plutôt bien dormi » annonça-t-elle alors, dans un léger sourire. Mais alors qu'elle aurait pu en rester là et éventuellement lui retourner la question, elle n'en fit rien. A la place, elle reprit la parole, sur un ton plus amusé que précédemment. « Tu sais que, généralement, après le huit vient le neuf » poursuivit-elle alors, laissant même échapper un petit rire. Peut être ne comprendrait-il pas le moins du monde où elle voulait en venir, mais elle, ça l'amusait grandement de tourner autour du pot, hm.

Un nouveau jour se lève et ce, en compagnie de Tweedy, ma partenaire. J’ai agréablement bien dormi et me suis donc levé du bon pied. Je décide même d’en faire profiter la brune en la réveillant en douceur. Le réveil idéal quoi. J’ai même droit à un bisou de sa part. La classe. En bon partenaire, je décide de lui demander comment s’est passé sa nuit. Je me doute alors qu’elle va répondre un truc du genre : « bien dormi et toi ? ». C’est une conversation basique. Je m’y attends donc. Bingo ! Elle me répond qu’elle a plutôt bien dormi. Le « plutôt » me laisse toutefois perplexe. Je ne sais pas si je dois y prêter attention ou non. Toutefois, la candidate ne me retourne pas la question. Je suis presque déçu. Du coup, cela créer un petit blanc dans la conversation. Enfin tout petit puisqu’elle s’empresse à nouveau de prendre la parole pour déclarer qu’après le huit vient le neuf. Hum.. What the fuck ?! Première solution : j’ai mal entendu. Deuxième solution : elle délire totalement. Je crois que je suis forcé d’admettre la deuxième solution. « Euh.. bah oui. Je sais compter. Ecoutes : un, deux, trois, cinquante, vingt, dix-huit. » Il est évident que je me fou de sa gueule mais ce, sans once de méchanceté. Je ne comprends juste toujours pas sa remarque. On parlait dormir et elle parle chiffre subitement. Ça revient presque à parler canards en plein acte sexuel. « Sérieusement, pourquoi cette remarque ? » Je ne suis clairement pas du genre à tourner autour du pot et à passer par quatre mille chemins pour obtenir ce dont j’ai envie de savoir. Moi, je fonce.

Naturellement, il était plus qu'agréable d'être réveillée de cette manière. Pour le coup, Tweedy était d'autant plus satisfaite d'être maintenant en partenariat avec Santiago. Il faut dire que c'était autre chose que les réveils avec Ezéquiel qui, lui, n'était pas franchement du genre à la réveiller aussi gentiment, hm. Mais inutile de penser à cela, parce qu'en plus il lui manquait beaucoup, et ... Donc bref. Est-ce que Tweedy avait bien dormi ? Ouais, on pouvait dire ça comme ça. Est-ce qu'elle comptait demander à son partenaire si lui aussi avait bien dormi ? Et bien, non. Parce qu'elle avait une petite idée de sa réponse, en fait. Oui, Santiago allait sans doute lui faire savoir qu'il avait dormi comme un bébé, et dans ce cas elle n'aurait d'autre choix que de se retenir d'éclater de rire. Car Santiago avait peut être bien dormi, mais il avait surtout chanté durant son sommeil. Et oui. Alors, la jeune femme préféra jouer de subtilité afin d'amener doucement le sujet dans la conversation. Attention, il n'était pas prévu qu'elle le pulvérise à cause de ça, hein. Non non, elle avait même trouvé cela amusant, quoi qu'un peu flippant en premier lieu. La petite brune lui fit alors savoir, l'air de rien, qu'après le huit venait généralement le neuf. Ouais, comme ça. En mode normal quoi. Et là, Santiago ne manqua pas de la faire éclater de rire en comptant comme ses pieds. Autant le "un, deux, trois" allait, autant le "cinquante, vingt, dix-huit" était plus préoccupant, hm. Heureusement qu'elle n'était pas du genre à prendre tout au sérieux, elle, n'est-ce pas Finnick ... « Olala, tu m'impressionnes » fit-elle alors, sur un ton bien évidemment plaisantin. Bien sûr, elle s'attendait maintenant à être interrogée sur la raison d'une telle remarque. Et justement, son camarade ne tarda pas à se montrer curieux. « Et bien, figure-toi que tu as tendance à chanter dans ton sommeil » avoua-t-elle alors, encore un brin amusée. Est-ce que ça l'éclairait davantage ? Non ? Alors voici la suite ... « C'est donc ainsi que tu t'es mis à chanter Un, deux, trois, nous irons au bois, avant de buter sur la fin de la comptine ... » Est-ce que là, c'était plus clair ? Sans doute. Mais au pire, elle pourrait lui montrer l'enregistrement. Parce que, bien entendu, Tweedy avait tout filmé avec ses yeux. Évidemment.

A peine levé que Tweedy se prend pour une maîtresse de maternelle en me faisant réciter les chiffres de un à dix. Apparemment, je ne saurai pas qu’après le huit, il y a le neuf. Hum.. c’est une blague ?! Je décide de me prendre au jeu de la brune et d’exagérer carrément la chose en me trompant volontairement dans mes comptes. « Ça t’épates hein ?! » Si je fais présentement mon gugusse, il va de soit que je plaisante. J’en rigole d’ailleurs. Dommage qu’elle ne soit pas un mec, j’aurai pu lui faire le coup du « ça t’étonnes hein ?! » en lui pinçant doucement les tétons. Ah ah. Je suis genre bizarre mais j’ai toujours fais ça à mes amis quand j’étais gamin. Bref. Je décide sans plus attendre de lui demander pourquoi elle m’a fait cette remarque. Une remarque au premier abord pas méchante mais suspecte. Un peu trop étrange à mon goût. Je suis donc fortement intrigué et ai envie de savoir à quoi Tweedy pensait. Et elle m’annonce la couleur assez vite. Apparemment, j’aurai chanté dans mon sommeil durant la nuit. Mes yeux s’écarquillent aussitôt. Elle plaisante ? Je suis partagé entre rire aux éclats ou me coucher à tout jamais sous la couette. « Réellement ? Tu déconnes ? » Et là, un léger rire s’échappe de mes lèvres quand elle me fait part de la comptine que j’aurai chanté. « Je me souviens jamais de la fin de cette chanson. » Je me mets alors à rire tout en essayant de me rappeler des paroles. En tout les cas, je ne me souviens aucunement avoir chanté durant mon sommeil. J’ai donc été somnambule cette nuit, c’est une certitude. « Et genre je me suis levé du lit pour chanter ou.. ? » J’imagine trop la scène. Ou pas en fait. Mais Tweedy a bien dû rire en tout les cas.

Est-ce que le fait que Santiago soit à ce point calé en matière de chiffres épatait Tweedy ? Et bien, oui, dans un sens. Parce qu'elle était surtout apeurée par cette découverte, en réalité. Heureusement qu'elle n'avait pas tardé à comprendre que son camarade se payait ni plus ni moins sa tête, hein. Parce que bon, ça aurai été grave que ce soit véridique, tout de même. « On peut dire ça comme ça » fit-elle alors, sur un ton clairement amusé, se mettant même à rire à nouveau. Bon, maintenant, Santiago semblait désireux de connaitre la raison de la remarque précédente de Tweedy. Pourquoi avait-elle commencé à lui sortir cette histoire de huit et de neuf, hein ? Et bien, tout simplement parce que Monsieur s'était improvisé chanteur durant la nuit et qu'il n'avait pas été loin de massacrer une illustre comptine que Tweedy connaissait hélas très bien. La faute à sa petite sœur, hm. Visiblement, Santiago fut pour le moins étonné par une telle déclaration. Il avait voulu la vérité, alors il avait eu la vérité. C'est tout. Est-ce qu'elle déconnait ? Hum, comment dire ... « Est-ce que j'ai l'air de déconner ? » demanda-t-elle alors, avant de se rendre qu'à l'air amusé qui trônait sur son minois, l'on pouvait effectivement penser qu'elle déconnait. Ah zut. « Oublie que je suis en train de me marrer, et conclus-en que je suis sérieuse » reprit-elle alors, malgré tout encore légèrement amusée. Il prétendait maintenant ne jamais se souvenir de la fin de la comptine en question. Ah bah ça, elle avait pu s'en rendre compte, hein. « Les paroles sont quand même beaucoup plus faciles à retenir que celles de la Macarena, hm » fit alors Tweedy, dans un nouveau petit rire. Okay, elle le charriait quelques peu. Mais ça restait gentil, hein. La question que lui posa ensuite ne manqua pas d'amuser davantage la petite brune. Elle eut donc envie de lui faire une mauvaise blague. « Non seulement tu t'es levé, mais en plus, tu as essayé de remettre la chorégraphie de Flashdance au goût du jour ... Je ... j'en suis traumatisée. » Quoi ? Non, elle n'en faisait pas trop. Bon, peut être un petit peu, mais vraiment, pas des masses. Et puis, elle ne tarda pas à se reprendre, rassurez-vous. « Tu t'en doutes, je plaisante. Tu es resté bien sagement dans le lit, à chanter, avant de ne plus faire le moindre bruit. » Voilà qui était déjà beaucoup plus véridique, n'est-ce pas ? Assurément. Tweedy se redressa ensuite soudainement, s'asseyant dans le lit avant de carrément s'échapper de celui-ci. « Allez, suis-moi. On va se rendre dans la forêt, munis d'un beau panier, pour y cueillir des cerises. » Ouais, ou pas. Un rire lui échappa, tandis qu'elle fit comprendre à son partenaire qu'elle comptait simplement sortir d'ici. La grasse matinée, c'est terminé.