Imaginez-vous un cadre idyllique, verdoyant et agréable. Imaginez-vous la musique de Rocky Balboa en fond sonore. Et maintenant, imaginez-vous Tweedy courir au ralenti dans le parc, son casque sur les oreilles et des rêves pleins la tête. Mouais, pas sûr que ce soit le genre de choses que l'on aime traditionnellement imaginer, hein. Mais pour une fois que la petite brune faisait l'effort de faire un peu d'exercice, l'on allait tout de même tâcher de l'encourager, hm ? Ainsi donc, voilà que Tweedy, vêtue d'une TENUE DE SPORT IMPROBABLE, et munie d'un casque audio qu'elle avait disposé sur ses oreilles pour se donner du courage, se mit à faire du jogging dans le parc, à une heure de la journée où elle pensait qu'il était peu probable d'y croiser grand monde, et pour cause, il était encore relativement tôt. Courant depuis maintenant un bon quart d'heure, la jeune femme s'arrêta près d'un arbre, sortant une bouteille d'eau de la petite sacoche qu'elle avait pensé à prendre avec elle, et commençant à s'en déverser sur la nuque. Jusque là, rien de bien anormal. Sauf que, jugeant qu'elle avait vraiment trop chaud, Tweedy entreprit carrément de se verser la bouteille d'eau sur la tête, trempant ses cheveux, mais aussi ses fringues. Elle était tarée, et elle le vivait bien. Mais alors qu'on aurait pu penser que sa folie se serait arrêtée là, il n'en fut rien. Car bientôt, elle agita ses cheveux de gauche à droit pour les sécher un minimum. Mais alors qu'elle releva la tête, s'apprêtant probablement à repartir, elle remarqua que son camarade Evan était face à elle et que, ô stupeur, il était pour le moins trempé lui aussi. Oh, non est-ce que ... Non, quand même pas. Oh si, probablement. Et zut. « Oh, euh ... il a plu ? » demanda-t-elle alors, l'air de rien, et un sourire angélique en guise de trompe-l’œil. Et pour cause, Tweedy était embarrassée. Et elle le prenait gentiment pour un con, ce qui ne gâchait rien.

Il est tôt, mais ces temps-ci, j'ai pris l'habitude de me réveiller tôt, c'est Adie qui me réveille. Pour un petit câlin matinal, soit un réveil des plus agréable. Bien sûr, ça ne dure pas des heures, pas comme la dernière fois, parce que cette fois-ci, c'était différent. Non, on est l'un contre l'autre, on s'embrasse, et on se lève chacun de notre côté pour commencer la journée du bon pieds. De vrais habitudes de couple, sauf qu'on en est pas réellement un si ? On agit comme tel, on se comporte comme tous les couples sauf qu'il n'y a jamais eu d'officialisation, c'est peut être mieux ainsi non ? J'sais pas, c'est vraiment le moment d'y penser, plus tard peut être. Ou peut être que plus tard, l'un de nous sera ici et l'autre dehors, j'en sais rien. On ne peut pas savoir. Bref, ce matin moi, au lieu de me lever à sa suite, je me suis rendormi, ça m'arrive parfois, ma nuit a été particulièrement courte et horrible. J'ai dû m'éveiller dans les alentours de dix heures moins le quart quelque chose comme ça. La salle de bain étant pleine à craquer, j'ai décidé d'enfiler un pantalon de sport par dessus mon caleçon, un vieux sweat, celui que je préfère, avec des petits trous à la manche gauche, à cause des cigarettes. D'ailleurs, j'ai seulement pris une tasse de café et mon paquet de clope, j'ai enfilé des chaussures et j'suis sorti. Ma tasse fumante entre les mains, j'avance dans le parc. Oh tiens, j'aperçois Tweedy, dans une tenue des plus étranges. J'avance vers elle tout sourire, ça tombe bien elle s'arrête. Je m'apprête à la saluer mais j'vois qu'elle ouvre sa bouteille d'eau; j'attends un peu du coup, j'en profite pour boire une gorgée de café, sauf que là, j'sens de l'eau. Beaucoup d'eau. Mais j'suis encore à moitié endormi autant dire que mon temps de réaction est proche du néant. Et que j'suis trempé sans avoir le temps de réagir. Elle relève la tête et moi, j'dois avoir la bouche entre-ouverte encore. L'air totalement con en somme. Est-ce qu'il a plu ? En plus, elle est sérieuse, j'ai bien l'impression. Non, mais je rêve. « Non, du tout, c'est toute l'excitation que j'ai ressenti quand je t'ai vu secouer les cheveux qui est retombé. » Et là, soudainement, je rapproche, sans renverser de café, j'suis carrément fort. « T'es excitante, quelqu'un te l'a déjà dit ? J'ai toujours fantasmé sur les nanas dans les pubs pour les shampoings qui remuaient leur chevelure de rêve, mon dieu. Tu sais ce que je te ferais si y'avait pas Adie et Finnick ? » Et là, j'passe mon bras autour de sa taille dans un mouvement maîtrisé la rapprochement de moi. « t'es graouuuu ! » Je grogne, le regard de braise, charmeur à souhait. Et c'est à ce moment là qu'elle me frappe non ? Parce que je me fiche clairement de sa tronche, mais est-ce qu'elle le sait au moins ? Parce que mine de rien, j'ai l'air totalement sérieux.Et avec la réputation que je me traîne comment savoir ?

Dites donc, c'était une drôle de coïncidence qu'Evan se retrouve lui aussi trempé, hein. A moins bien sûr, mais ce serait dingue franchement, qu'il ait été éclaboussé par Tweedy, lorsque cette dernière s'était mis à secouer ses cheveux. Non, quand même pas. Remarquez, c'était plutôt probable, quand on sait qu'elle ne faisait jamais rien au bon moment. Ainsi donc, et à force d'examiner le jeune homme et l'état dans lequel il se trouvait maintenant, la jeune femme ne tarda pas à comprendre qu'elle était effectivement coupable. Ah zut. Bon, pas de panique, elle pouvait toujours se rattraper. Comment ? Oh et bien, en accusant la pluie, pardi. Bah oui, il était tout à fait possible qu'il se soit mis à pleuvoir entre le moment où elle avait agité ses cheveux et le moment où elle avait relevé la tête, hein. Comment ça, non ? Mais si, puisqu'on vous le dit. C'est alors qu'Evan fournit sa propre hypothèse, une hypothèse que Tweedy écouta avec beaucoup d'attention. Hm ... il était sérieux, là ? Non parce que, il en avait bien l'air quand même ... Un sourire amusé gagna alors les lèvres de la jeune femme. Sauf qu'elle n'allait pas trouver ça drôle bien longtemps. Car alors qu'elle s'apprêtait à lui répondre, elle vit son camarade s'approcher d'elle - ah ? - et entendit celui-ci lui livrer quelques confessions, des confessions pour le moins déstabilisantes. Immédiatement, Tweedy écarquilla de grands yeux. Non mais oh, il allait pas bien lui ! Depuis quand il se la jouait charmeur à deux francs, d'abord ? Un grand malade ce type, hein. « Mais enfin Sla ... Evan, t'as des problèmes ... » articula-t-elle alors péniblement, encore quelques peu déstabilisée suite à de telles déclarations. Et tandis qu'elle tenta de se dire qu'il se payait très probablement sa tête, voilà qu'il s'approcha encore davantage, se permettant carrément de l'attraper par la taille, et reprenant avec son numéro de charme à la fois crédible et totalement improbable. « Ah non, s'il te plait, ne me force pas à crier au viol » reprit-elle, cette fois-ci plus amusée qu'autre chose. Elle réfléchit alors un instant, avant de prendre un air plus malicieux - si si, c'est possible - et d'entrer finalement dans son jeu. « Bon ... si t'es capable d'être discret, on peut le faire derrière l'arbre » fit-elle, se retenant bien évidemment d'éclater de rire. Parce que franchement, Tweedy en mode charmeuse, c'était aussi crédible qu'Irène en mode prude, hm.

Bon, est-ce que mon attitude, et mon explication concernant la pluie va-t-il la rendre crédule ? J'en doute, c'est tout de même assez gros comme réponse. C'est vrai que dans la vie de tous les jours ça pourrait passer facilement. J'suis charmeur, un vrai séducteur né, enfin non pas né, mais bref, ouais, j'ai l'habitude de charmer les filles avec mon blabla habituel. Le genre de discours qui passe comme une lettre à la poste parce qu'il est censé, en général, et plutôt réfléchit, et pas comme celui-ci. Non parce que c'est quand même gros non ? Feindre une attirance aussi importante que je le laisse entendre pour finalement ne plus pouvoir rien faire pour la dissimuler ? Il parait que plus le mensonge est gros plus ça passe rapidement, mais quand même. Bon, Tweedy sourit. C'est plutôt bon signe ? Sauf, que plus j'parle et moins, elle sourit, j'ai même l'impression que je lui fais peur. Ouais, sans doute un peu. Elle m'accuse d'avoir des problèmes. Oh ça oui. « Ouais, mon problème c'est que tu m'excites au moins de me faire mouiller à mort. » Bon là y'a un couac, parce que j'suis un mec, et que j'suis pas censé mouiller. Ah bah normale, puisque c'est justement elle qui m'a mouillé, avec sa chevelure folle et trempé. Bon, j'crois que j'suis allé trop loin dans mon délire, alors j'prends une gorgée de café pour me donner une constance. Sans quitter sa taille. Elle en profite pour parler de viol, toute suite les grands mots. Non, non j'viens de dire que s'il y avait pas Adie et Finnick, ça veut bien dire ce que ça veut dire n'est-ce pas ? « Je préférais que tu cries mon prénom en vrai, mais, c'est toi qui voit. » Et hop, j'en rajoute une couche, cette fois, j'souris, parce que bon, à un moment donné c'est difficile d'être sérieux trop longtemps, surtout que ce n'est pas le but et qu'elle semble amusée. Amusons-nous ensemble alors. Et ce n'et pas peu dire puisque directement elle me propose d'aller derrière un arbre. Je me mordille la lèvre pour rester dans le trip, mon dieu, tu me rends fou ma Tweedounette. Sauf que. Bon allez, encore une petite réplique. Tu peux le faire Evan. « T'as conscience que tu proposes à un serial baiseur de t'envoyer en l'air contre cet arbre là bas ? » Regard de braise, ouais, autant tourner tout ça à l'auto-dérision non ? Allez, j'suis à deux doigts d'éclater de rire, sauf que non, j'arrive à me retenir, par je ne sais quel moyen, mon dieu, j'suis trop bon en faite. « Allez dépêche enlève ton .. » Mais là c'est trop. J'éclate de rire, parce que bon, son tee-shirt est tout de même tout sauf un truc sexy non ?

Oh bon sang, ils avaient grandement de la chance de n'être que tous les deux dans ce parc et de n'être surveillés par personne. Car Evan et Tweedy nageaient présentement en plein délire, figurez-vous. Il avait visiblement suffi que la jeune femme agite sa chevelure humidifiée et éclabousse ainsi son camarade pour que ce dernier commence à se comporter d'une manière très spéciale à son égard. Au départ, la jeune femme eut quelques craintes à ce sujet, dans la mesure où elle n'était pas franchement habituée à ce qu'on lui parle d'une telle manière, comme si elle était une fille facile. Mais fort heureusement, la petite brune ne tarda pas à se rendre compte que le jeune homme plaisantait ni plus ni moins, et qu'il n'était donc pas sérieux. Ouf, hein. Parce que Tweedy aurait été capable de lui asséner un bon coup de genou mal placé histoire de se tirer d'ici en vitesse. Elle n'avait de toute évidence rien à craindre d'Evan, hm. Mais voilà que le jeune homme prit la liberté de saisir la jeune femme par la taille, ce qui fut loin de ne pas l'embarrasser. Il y avait de quoi l'être, n'est-ce pas ? Et c'est ainsi qu'il reprit, toujours sur ce ton malicieux qu'elle ne lui connaissait pas et qui lui donnait autant envie de rire que de hurler. Fort heureusement, la petite brune parvint à entrer dans le jeu de son camarade, ayant bien compris que rien ne lui arriverait en sa compagnie. C'était Evan après tout, et pas un violeur en série. « J'ignorais qu'une fille comme moi pouvait faire autant d'effet à un homme » commenta-t-elle alors, à la fois amusée et malicieuse, dans un élan d'auto-dérision. Sérieusement, Tweedy n'était pas de celles qu'on reluquait souvent dans la rue, hm. Mais tandis que le jeune homme reprenait, toujours à fond dans son rôle visiblement, Tweedy eut de plus en plus de mal à se retenir de rien, tant tout cela était effectivement risible. Le coup du nom crié manqua d'ailleurs de la faire éclater de rire, mais elle s'arrangea pour y répondre par un simple haussement de sourcil, censé lui faire perdre la tête. Censé oui, parce qu'il n'était pas dit que ça fonctionne. Bon, et sinon, il se décidait quand à la plaquer contre l'arbre le plus proche pour passer aux choses sérieuses, hein ? « Bah quoi ? Je comprends pas, il est très bien cet arbre ... » reprit-elle, visiblement amusée, et se payant doucement la tête d'Evan. Mais alors que celui-ci commença une phrase qui finirait sans doute d'une drôle de manière, il s'interrompit et éclata de rire. Naturellement, il fut suivi de près par sa camarade. « Oh bon sang, ce qu'on est bêtes ... » commenta-t-elle alors, entre deux éclats de rire. « Hum, tu ... tu pourrais peut être lâcher ma taille ? » proposa-t-elle ensuite, dans un sourire amusé. Oh elle disait ça comme ça, hein.

En arrivant dans ce parc, l'esprit embué, et mal réveillé, je n'aurais jamais pensé que la situation en arrive à ce point. J'étais loin de me douter que Tweedy rentre dans mon jeu non plus, parce qu'il était particulier ce jeu, un peu. Hum. Spécial, et particulièrement tordu. Surtout lorsque j'avais décidé de la saisir par la taille, là j'avais cru qu'elle m’assommerait à coup de branche, mais non, au contraire. C'était drôle, si drôle que j'ai bien du mal à contenir mon rire à plusieurs reprises, mais non, je tiens bien, et j'en rajoute une couche à chaque fois. D'ailleurs, elle semble s'étonner de son pouvoir de séduction. Hum. Bah Finnick avait bien succombé, pourquoi ce serait si étonnant que j'succombe à mon tour ? Peut être parce que je gravitais tel un satellite autour de ma partenaire sans doute. Ou parce qu'elle était très jeune, ouais, c'est vrai, que pour le coup elle l'était, mais, c'est plutôt une habitude chez moi, même si elle n'est pas censé le savoir. Bref, non y'a aucune raison qu'elle ne me plaise pas, surtout qu'elle est vraiment très jolie. Ce serait un laideron d'accord, mais soyons honnête de dire que ce n'est pas le cas. « C'est justement parce que tu es comme ça, que tu m'excites, les filles faciles, c'est trop faciles justement... » Même si mon ton était exagérément semblable à un type sur le point de s'envoyer la fille qu'il tenait entre ses bras, c'était on ne peut plus vrai pour le coup. Même si évidemment, avec les filles faciles, on n'a jamais besoin de tourner autour du pot, pour un soir c'est bien, mais ça s'arrête là. Bref, je ne tarde pas à lui proposer de crier mon prénom, ce qui est de plus en plus dur de contenir mon rire, mais elle ne répond pas, elle se contente de remuer les sourcils de façon outrageusement sexy. Enfin c'est ce qu'elle vaut faire croire je suppose parce que ça correspond à truc bizarre, mais j'sais comme si elle venait de me faire craquer davantage. Cet arbre ? Oui évidemment, il est génial, c'est vrai que. « Tu veux pas faire ça sur le sol tu sais ? En mode animal sauvage dans la mousse ? » Mais bien sûr, et sur ces paroles pleines de poésie j'enchaîne en lui demandant d'enlever son superbe haut de monsieur smiley. Très très sexy, sauf que c'est impossible pour moi de garder mon sérieux plus longtemps et j'explose de rire en plein milieu de ma phrase. Elle m'imite par la suite joignant son rire au mien. Et finalement, on reprend notre sérieux, au bout de plusieurs secondes. Très longues secondes. « Il manquerait plus qu'il détourne ces images au prime, on va être bien ! » Je déclare légèrement amusé, même si bon, c'est vrai que c'était plutôt drôle. Et personne ne pourrait croire à une histoire aussi énorme non ? Et là, elle me demande de lâcher sa taille. Merde. C'est vrai que je la tenais encore. « Oh oui, pardon ! » Je finis par la lâcher, légèrement bête, et du coup j'en profite pour décoller mon tee-shirt détrempé de mon torse, parce que mine de rien, c'est pas super agréable.« J'aurais jamais pensé qu'une touffe de cheveux me trempe à ce point... »

Quelle drôle de situation que celle-ci, n'est-ce pas ? Parce qu'il fallait tout de même bien admettre que ça n'était pas tellement ce à quoi Tweedy avait bien pu s'attendre en se rendant dans le parc. A la base, elle ne s'y était rendue que dans l'optique d'y faire un peu de footing, accompagnée de son casque audio et donc de sa musique préférée. Sauf qu'il avait fallu qu'elle soit fatiguée, qu'elle se repose, qu'elle boive, qu'elle asperge ses cheveux d'eau ... et qu'elle croise la route d'un détraqué sexuel. Et d'ailleurs, quelle drôle de coïncidence que le détraqué sexuel soit le sosie officiel de ce candidat si sympathise, Slavin, euh ... Evan. Ah non attendez, c'était lui. Mais oui, tout à fait. Ainsi donc, des déséquilibrés mentaux trainaient dans le coin, au sein même de cette aventure. Oh putain, comme c'était rassurant. Mais fort heureusement, rien de tout cela n'était en réalité sérieux. Il s'agissait juste d'un délire un peu particulier, dans lequel Evan et Tweedy avaient laissé s'exprimer leurs non-talents de comédiens, hm. Oui voilà, c'était tout à fait ça. Ainsi donc, lorsqu'Evan prétendit que Tweedy l'excitait parce qu'elle n'avait rien d'une fille facile, il plaisantait. Oui parce qu'il ne faudrait pas que quiconque s'offusque pour de tels propos, hein. Rien n'était sérieux, encore une fois. La petite brune se contenta de retenir un puissant rire qui ne demandait qu'à s'exprimer, et arbora une mine un peu hautaine, un peu en mode "je vaux mieux et je suis un meilleur coup que toutes les filles faciles du monde", hm. Mais voilà qu'Evan en rajouta une couche, cette fois-ci en suggérant de s'envoyer en l'air non plus contre le joli arbre qui leur faisait un peu d’œil depuis tout à l'heure, mais plutôt sur le sol lui même, comme deux petits sauvages. Franchement, il allait loin. Tweedy tenta une fois de plus de ne pas éclater de rire, tant la situation devenait risible, et fut à vrai dire assez soulagée que son camarade éclate de rire, ne pouvant visiblement plus tenir face à tout cela. Elle se mit elle aussi rire, ce qui la soulagea grandement. Ils étaient drôlement bêtes, ces deux là. Non vraiment, quelle bêtise. Visiblement, la plus grosse crainte d'Evan était que de telles images soient détournées lors du prime. Oh. « Zut, je n'avais même pas pensé à ça. » Effectivement, ce serait assez problématique, hm. Pas sûr qu'Adie et Finnick apprécient grandement, hein. Finalement, et après que Tweedy le lui ait demandé, Evan finit par lâcher la taille de la jeune femme. « C'est rien » lui assura-t-elle alors, dans un sourire. C'est alors que son camarade parvint à la faire rire une fois de plus, de par sa petite remarque. « Et moi que ce serait prétexte à un délire aussi farfelu » plaisanta-t-elle alors. Là tout de suite, elle osait espérer que ses parents n'avaient pas zappé au moment où il avait été question de sexe dans la mousse, hm.