evan & adie

Le prime était enfin terminé et si il avait été le théâtre d’événements importants pour la suite du jeu, Adie, elle, n'avait qu'une seule chose en tête : la révélation surprenante et inattendue d'Evan. Elle n'aurait jamais imaginé que cela se passe ainsi et d'ailleurs, pour commencer, elle n'espérait même pas qu'il puisse avoir des sentiments comme ceux-là pour elle. Non pas qu'elle ne le voulait pas, c'était même tout le contraire mais elle savait par expérience que les sentiments n'étaient pas toujours réciproques et que, par conséquence, elle pouvait être la seule à avoir franchi la limite de l'amour. Alors qu'il ressente ça, d'une, qu'il lui dise, de deux, et surtout pendant un prime, le moment où toutes les caméras sont sur eux, où Cupidon est plus à même que jamais de se jouer d'eux, elle avait eu du mal à l'enregistrer. Raison certainement pour laquelle, au départ, son cerveau n'avait analysé que les parties auxquelles elle savait réagir mais cette réaction avait été bien stupide. Elle lui reprochait de se jouer de ses sentiments mais sans s'en rendre compte, elle avait fait la même chose. Heureusement, et avec des efforts des deux côtés, tout était rentré dans l'ordre. Et tout était vraiment parfait. Fin du prime, on annonce que la chambre Maid Maleen est à présent ouverte à tous et sans attendre, avant même qu'Adie puisse dire quoique ce soit, Evan prend les devants et propose immédiatement de s'y rendre. Après tout, pourquoi pas, cette chambre, Adie ne l'a jamais vu, seulement entendu parler et puis, autant s'y rendre rapidement avant qu'il y ait la queue... Le prime terminé donc, les deux candidats se rendirent face à cette immense porte à présent ouverte. Evan la tira et Adie le suivit, il connaissait le chemin, pas elle. Et là, des marches. Encore et encore des marches. C'est long, très long et il doit être quelque chose comme deux heures du matin alors cette ascension devient difficile. Arrivée à ce qui semble être la 205ème marche, Adie s'arrête, prenant appui contre le mur. « Tu veux pas me porter ? » demande-t-elle alors avec un sourire innocent à Evan qui galère autant qu'elle par ailleurs. Bien évidemment, elle plaisante et se remet en chemin. Dernières marches, délivrance, ô douce délivrance. Adie s'effondre sur le lit, enlevant ses talons qu'elle aurait du enlever bien plus tôt d'ailleurs, ça aurait été une bonne idée. « Jsuis sûre qu'il se passe rien du tout dans cette chambre en fait. A peine arrivé en haut, t'as juste envie de pioncer ! » Mais ça serait un peu con quand même d'avoir fait tout ce chemin pour... pioncer.

Le prime vient de se terminer, je me moque totalement de l'issue de celui-ci, du fait que je risque d'être éliminé dimanche parce que j'ai tout autre chose en tête. J'ai dévoilé mes sentiments à Adie, de la manière la plus stupide qu'il soit, totalement maladroit, en plein prime avec dispute en prime. Totalement idiot je vous dis. Alors finalement, le reste pour l'instant, je m'en fiche, tout ce à quoi je pense c'est à Adie, cette déclaration et ce que ça peut entraîner pour la suite. Tout peut devenir réel si on le souhaite, peut être que ça va se révéler plus compliquer, ou justement plus simple. Cette complexité m'effraie, mais en un sens j'suis soulagé de le lui avoir avoué, et savoir que c'est réciproque, même si au fond, je n'en doutais pas vraiment. Ce qui m'effraie c'est ce retour à la réalité, ici tout est simple, tellement facile, à l'extérieur, c'est une autre histoire, et je le sais que trop bien. Mais je n'ai pas envie d'y penser maintenant, j'ai juste envie de profiter, c'est pour ça que j'propose à Adie de rejoindre la chambre Maid Maleen dès la fin du prime pour profiter du peu d'intimité qui nous reste. Ma main dans celle de ma partenaire, je nous conduis jusqu'à cette fameuse porte immense et lourde que je n'ai poussé qu'une seule fois. En compagnie de Sive. Rapidement, on se retrouve devant les escaliers, et rapidement on gravit ces escaliers non sans difficultés. Adie s'arrête à un moment, presque en haut des marches, elle me demande si j'peux la porter. C'est vrai que j'aurais pu le faire dès le début. « Hum, c'est toi la plus jeune de nous deux je te signale ! » Je rétorque légèrement moqueur, bon elle est enceinte et sans doute épuisée, mais j'sais qu'elle plaisante puisque déjà elle est repartie à l'assaut de ces escaliers. Evidemment, elle arrive tout aussi essoufflée que je le suis, maudites cigarettes. Je referme la lourde porte alors qu'elle s'effondre sur le lit, je m'approche avant de laisser glisser ma veste sur le sol. Voilà qui est mieux. J'ris à sa remarque, avant de finalement la rejoindre me plaçant juste au dessus d'elle, en appuie sur mes bras. « J'vais te faire passer l'envie de dormir crois-moi. » Je souris, l'oeil brillant avant de finalement déposer mes lèvres sur les siennes dans un baiser particulièrement tendre. Nos lèvres se détachent enfin alors que le baiser est quelque peu différent, plus intense, plus ... Différent ouais. « J'suis désolé, pour tout à l'heure, de te l'avoir dit de cette manière. C'est juste que j'avais peur que tu vois des images et que tu te sentes... trahis. Mais, en réalité, je n'ai pas été plus délicat. Et j'en suis désolé. » Parce que j'imagine que ça avait gâché le moment d'une certaine façon, le résultat était le même, mais quand même, j'voulais qu'elle le sache.

Quelle idée avaient-ils eu de placer cette chambre si haut, avec un escalier sans fin, en colimaçon, qui vous faire tourner la tête... Il était où l’ascenseur pour personnes fragiles, les normes de sécurité alors hein ? Tant pis. Bien obligée de monter toutes les marches, Adie le fait, sans broncher mais pas sans difficulté même si elle se doit de ralentir la cadence si elle ne veut pas rattraper Evan, ce serait bête de blesser son ego maintenant vu ce que, très certainement, il a prévu une fois arrivés en haut. Elle monte, sans un mot, marche après marche, s'octroyant une légère pause afin d'ennuyer légèrement Evan. C'est vrai, dans les films, le prince il emmène la princesse dans ses bras et tout, c'est romantique. Ouais sauf que c'est légèrement niais, d'une et puis, surtout, dans les films, ils n'ont pas 300 marches à se coltiner. Il répond, arguant qu'il est le plus vieux. Pas faux. « Oui t'es le plus vieux mais aussi le plus grand ET le plus fort. Et moi, la plus fragile et la moins lourde aussi... » répond-t-elle en lui souriant comme une gamine fière de son coup. Il n'allait quand même pas croire que c'était à elle de le porter, non ? Quelle idée ! Reprenant son ascension, Adie met alors peu de temps à arriver face à la porte de la chambre, espérant qu'elle ne cache pas un nouvel escalier. Evan ouvre, elle s'affale sur le lit, il enlève sa veste et vient rapidement la rejoindre alors qu'elle plaisante sur les possibles activités des autres candidats dans cette chambre. Parce que oui, elle en tout cas, elle est crevée, il doit être pas loin de trois heures du matin, elle a les pieds en feu, certainement des cernes de trois kilomètres et cet escalier, là, l'a achevée. Sauf que visiblement, Evan n'est pas de cet avis, ce qui n'est pas forcément pour en déplaire à la brune. « Ah oui ? Jcroyais qu'on venait dormir moi. Jsuis déçue. » Elle sourit, jouant l'innocente, il l'embrasse et retrouver ses lèvres, ici, où elle a l'impression d'être enfin en toute intimité avec Evan, lui donne des frissons. Et puis, leur révélation réciproque doit aider, aussi. Leurs lèvres se détachent bien trop tôt et Evan reprend rapidement la parole s'excusant de la manière dont il lui a annoncé la chose. Adie sourit, à nouveau, mais de façon plus douce, tout ça n'est pas bien grave. « On s'en fiche, laisse tomber. » dit-elle en passant ses bras autour du cou d'Evan, déposant ses mains sur le haut de son dos et l'attirant à nouveau vers elle pour capturer ses lèvres. Ici, elle a l'impression d'oublier les caméras, pas comme dans la chambre où tout le monde passe, à toute heure de la journée et où leurs seuls moments d'intimité sont cachés par une couette un peu trop étouffante. Vivement la sortie, en un sens. Se détachant l'un de l'autre, Adie sourit, mutine. Bizarrement, elle n'est plus du tout fatiguée à présent et compte bien provoquer quelque peu Evan, gentiment. « Mince, j'ai oublié mon pyjama. Tu crois qu'il faut que je redescende et que je re-remonte toutes les marches ?! » dit-elle en soupirant, espérant qu'Evan comprenne où elle veut en venir. Le connaissant, ça ne sera pas trop dur...

Je me mets à rire face à sa remarque, c'est vrai, elle n'a pas tord, mais ça me fait rire, parce que j'ai l’impression qu'elle s'imagine que j'dis ça pour inverser les rôles. « Tu ne crois pas que j'disais ça pour que tu me portes ? Parce que c'est un peu impossible et surréaliste. » J'fais facile trente centimètres de plus qu'elle déjà ça coince niveau taille, et quasi autant de kilos de différences aussi, bon plus pour très longtemps, mais ça va durer. J'peux la porter, j'pourrais si elle le voulait vraiment. « C'est pas toi qui disait que t'étais pas en sucre de toute façon ? » J'pourrais presque lui tirer la langue. Presque oui. Sauf que non, et finalement on remonte, et on arrive enfin à destination, et elle n'a pas tord. D'ailleurs, j'ose espérer que même s'il est appelé baisodrome, qu'il ne sert pas à ça, ou alors que la literie est changé, enfin ça oui j'imagine bien. M'enfin, moi en tout cas j'suis pas venu là pour dormir, clairement pas. Mais c'est vrai qu'elle doit être épuisée la pauvre, elle l'est toujours après le prime, il est tard faut dire. « On aurait pu dormir dans notre lit, non, j'pensais qu'on était venu là pour admirer la vue, mais bon, t'es fatiguée alors, on peut aussi rester allongé là et trouver une autre occupation pour faire honneur à cette pièce. » Je lance presque innocemment alors que j'fonds sur ses lèvres. Mais y'a autre chose qui me tracasse et j'ai besoin de réparer ce que j'ai gâché pour poursuivre plus sereinement. Elle m'affirme que ce n'est rien, et me conseille de laisser tomber, tant mieux. J'suis rassuré, et elle passe ses mains autour de mon cou, m'attirant à elle pour m'embrasser. J'pourrais y passer la nuit, parce que j'adore ça, j'adore la sentir contre moi. Quant à ma main, je la fais glisser le long de sa cuisse, en douceur, remontant légèrement le tissus de sa robe alors qu'elle interrompt finalement le baiser. Je me mets à rire lorsqu'elle m'affirme ne pas avoir pris son pyjama. J'incline la tête, sans cesser de sourire puisque j'sais très bien où elle veut en venir. « Oh non surtout pas, tu vas être épuisée. Tant pis, j'crois que j'pourrais supporter la vue de ton corps nu, je dis pas que ça va être facile, mais j'peux faire un effort. » Je réponds feintant la contrariété alors que ma main remonte contre sa hanche. J'suis pas sûr que les images de cette pièce soit diffusés, doit bien y avoir des caméras pourtant, j'en sais rien, elles sont bien cachés en tout cas. Pas que ça m'importe, mais j'sais que l'intimité c'est toujours plus agréable, et surtout plus facile, moins prise de tête.

Bien évidemment qu'Evan ne voulait pas dire que c'était à elle de le porter, encore heureux mais elle n'était pas non plus d'accord avec ce qu'il disait. C'était possible tout à fait réaliste, il fallait juste prendre en compte les conséquences qui en découleraient. Adie rigole, s'imaginant le porter dans sa tête, genre à bout de bras, comme si elle avait une force surhumaine, oui bon là, c'est peu réaliste pour le coup. Et puis il se moque, usant d'une de ses excuses, celle du bain quelques semaines auparavant. « Ce n'est pas techniquement impossible mais ce serait... dangereux. Plus pour toi que pour moi je pense d'ailleurs... Et c'est vrai, mais ça dépend des moments en fait, ça va ça vient, c'est très étrange comme phénomène ! » dit-elle avec un ton plein de sarcasmes. Mais rapidement, leur conversation est interrompue alors qu'ils arrivent à l'entrée de la chambre. Allongée sur le lit, Evan au dessus d'elle, l'emprisonnant avec ses bras, elle se laisse embrasser, savourant le doux contact de ses lèvres. Elle prétexte être fatiguée, déçue de ne pas pouvoir dormir alors qu'Evan a autre chose en tête. Mais Adie savait bien de toute manière qu'Evan ne voulait pas l'emmener dans cette chambre précise pour dormir et cela ne la dérange pas le moins du monde. Au contraire. « On peut toujours faire un scrabble, jconnais plein de mots compliqués, jvais te mettre la pâté ! » Idée pourrie, tellement qu'Adie compte bien sur Evan pour comprendre qu'elle dit n'importe quoi. Ses mains passées autour du cou d'Evan, elle le ramène contre elle capturant ses lèvres à nouveau alors qu'elle sent la main de son partenaire remonter le long de sa cuisse pour s'arrêter sur sa hanche. Elle parle ensuite de son pyjama, son cher pyjama anti attaques sexuelles, celui de la première nuit dans le nid qu'elle n'a pas remis depuis un moment maintenant et Evan comprend rapidement où elle voulait en venir. Elle n'en attendait pas moins, elle sait ce qu'il a dans la tête mais souhaite juste le faire languir encore un peu plus. « Ah parce que je vais me retrouver nue ? Comment ça ? » C'est vrai qu'il y a beaucoup de raisons pour se retrouver nue avec un homme... Elle détache alors ses mains et les passe le long de son cou arrivant jusqu'à la chemise d'Evan. Elle la déboutonne lentement et une fois Evan libéré de ce bout de tissu, elle glisse ses mains le long de son torse, arrivant ensuite sur son ventre, ses mains butant finalement sur son jean. « Si moi je dois me retrouver nue, j'espère alors ne pas être la seule ! » ajoute-t-elle un sourire mutin sur le visage.

Non mais elle est sérieuse ? Genre elle croit qu'elle peut me porter comme ça, comme une super-héroïne de comic book. Enfin j'sais pas, mais c'est la vision d'elle que j'ai dans ma tête. Une tenue moulante et une cape sexy, et là j'crois que je m'éloigne de l'objectif principal, en tout cas ça me fait sourire. Et j'dois avoir l'air stupide, mais j'pense aussi qu'elle doit en avoir l'habitude avec le temps. J'plaque mes bras contre mon torse, genre gros macho, et la regarde légèrement arrogant. « J'aimerais bien voir ça ! » Je la défie du regard, mais finalement mes yeux se posent sur son ventre, qui commence légèrement à s'arrondir, et là mon visage retrouve son aspect habituel, et un sourire doux prend la place du précédent. « Enfin plus tard... » Et on continue notre progression, j'voudrais pas qu'elle se sente pousser des ailes, les ailes de la stupidité en l'occurrence. De toute façon on arrive rapidement et elle se laisse choir sur le lit, rapidement je la rejoins, me plaçant jute au dessus d'elle avec ce sourire dont elle doit avoir l'habitude maintenant. On s'embrasse d'une façon inédite, sans doute étroitement liée aux révélations de la soirée, les choses évoluent, en bien évidemment, et pour le moment on se contente de profiter, sans vraiment s'inquiéter de la suite. Adie ne tarde pas à avouer qu'elle est épuisée, et moi je ne vois pas les choses de cette façon, non non on ne peut pas dormir immédiatement, ce serait du gâchis d'être monter pour immédiatement sombrer dans les bras de Morphée. Elle propose un scrabble, et immédiatement j'souris. Quelle idée farfelue. Je secoue la tête négativement. « Impossible, on a rien, pas de plateau, pas de lettres et rien pour compter les points. J'ai bien peur qu'on doive s'occuper autrement. » Une lueur de malice illumine mon regard, ses bras autour de mon cou, elle m'attire contre ses lèvres tandis que j'explore en douceur sa jambe, remontant légèrement sa robe par la même occasion. La conversation tourne ensuite vers son pyjama, le fameux pyjama qu'elle avait évoqué lors de notre première rencontre et qui ne quittait dorénavant plus le dressing. Elle joue l'innocence, m'interrogeant sur sa nudité. « Oui, on n'a pas le choix, c'est pas très bon de dormir en sous-vêtement, donc, j'pense que je vais devoir te retirer ta robe, pour te rendre service. Et après je pense que j'pourrais te serrer dans mes bras, t'embrasser, pour t'éviter de prendre froid aussi. » Je l'observe me mordillant légèrement la lèvre inférieur, l'oeil brillant, tandis qu'elle commence à déboutonner ma chemise. Je frissonne légèrement lorsque ses mains effleurent mon torse, alors que j'commence à descendre le haut de sa robe. « Je pourrais éventuellement, par pure solidarité, ça va de soit, laisser tomber mon pyjama pour ce soir, qu'en penses-tu ? » Je souris, alors que je me penche sur son visage et dépose quelques baisers sur son cou alors que je fais glisser ma main contre son dos afin de détacher la fermeture éclair de sa robe et mettre mon plan à exécution.

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