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 Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME

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Andreas

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MessageSujet: Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME   Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME EmptyLun 30 Juil 2012 - 4:41

    Irène

PLAGE ; MONTAG, 30 JUILLET - 03H38

Irène et moi venions de nous éclipser du plateau tandis que l'agitation sur ce dernier était palpable. Les noms des finalistes étaient désormais connus, et j'avais décrété que nous avions dorénavant mieux à faire que de rester comme des cons au milieu de la foule, à ne plus nous entendre parler. Voilà pourquoi je conduisis Irène jusque sur la plage, ayant gardé sa main dans la mienne sur tout le trajet. Je n'avais pas choisi cet endroit par hasard - je savais qu'au moins ici nous serions tranquilles, et que personne n'aurait l'idée de venir nous y déranger à une heure si tardive. Car je n'avais pas sommeil, oh non loin de là. « J'ai une envie tout à fait particulière ce soir... » lui annonçai-je dans un premier temps, avant de me faufiler derrière elle et de déposer un baiser dans son con. Bon, là comme ça il y avait fort à parier qu'Irène ne verrait pas du tout où je voulais en venir. On avait connu plus clair aussi. Bref, mon but n'étant pas de la faire languir, je levai bientôt le voile sur cette envie qui m'avait pris après le prime. « ...te faire l'amour. » vins-je finalement lui murmurer à l'oreille, non sans arborer un petit air coquin en prime qui laissa bientôt place à un regard intense et profond. Ouais ouais, sur le coup je faisais le fier et tout, mais au final j'étais bien forcé de reconnaitre qu'il était temps, maintenant, de changer mes petites habitudes. Moi qui passais les trois quarts de mon temps à forniquer à droite à gauche pour n'éprouver que du plaisir et en ne pensant qu'à ma gueule, j'étais maintenant confronté à quelque chose que je n'avais pas vu venir et qui était un peu tombé comme un cheveu sur la soupe : des sentiments amoureux. Désormais épris d'Irène, je voulais lui prouver que je n'étais pas qu'un mec ne parvenant pas à contrôler ses pulsions et sautant sur tout ce qui bouge - je voulais lui prouver que j'étais prêt à commettre l'acte charnel avec elle, mais différemment des autres fois. Non, il n'était plus question de s'adonner aux joies de la baise comme des animaux. Il était maintenant question d'amour, et par conséquent de tendresse et de douceur. Mais désirait-elle seulement changer ce qui était devenu à la longue notre marque de fabrique, à savoir le sexe à outrance et sans sentiment aucun ?
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MessageSujet: Re: Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME   Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME EmptyLun 30 Juil 2012 - 16:12

Le prime n’avait plus aucun intérêt pour moi, ni pour Andreas qui plus est. Nous devions aller en final à deux, nous venions d’échouer aux portes de celle-ci. Alors on quittait à deux le plateau, pour une autre destination qui m’était inconnue. Je me laissais conduite par Andreas vers… Vers la plage, où j’enlevais rapidement mes chaussures pour sentir le sable sous mes pieds et entre mes orteils. Je m’étais contentée de le suivre, sans vraiment savoir où il voulait en venir ; sans savoir ce qu’il voulait, mais je m’en foutais totalement, parce que j’étais avec lui. Pour encore une semaine, sans savoir ce qui adviendrait de nous après. « J'ai une envie tout à fait particulière ce soir... » J’esquissais un sourire qui en disait long, mes yeux le suivant, alors qu’il allait se caller derrière mon corps. Il posa ses lèvres contre la peau de mon cou, me faisant tendre un peu mon cou sous celui-ci. Je restais debout devant lui, dos à lui, sans même lui demander quoi, car il allait rapidement me le dire. Il ne pourrait s’en empêcher de me révéler ce qu’il avait envie ce soir, et alors qu’il créait un peu suspens, je me doutais que cela aurait avoir le plaisir physique. Mais plus le même qu’avant. « ...te faire l'amour. » J’arquais l’un de mes sourcils, tout en tournant ma tête vers lui, pour planter mon regard dans le sien. Un sourire tout aussi coquin que le sien, s’installa sur mes lèvres. J’allais poser l’une de mes mains contre sa joue, tout en le regardant longuement. « On ne m’a jamais fais l’amour… » Commençais-je doucement. Ouai, depuis longtemps, je ne faisais que baiser. La même chose, tout le temps, les coups violents, les caresses mécaniques. Même avec Andreas, jusqu’à là, nos ébats ressemblaient aux autres. Nous étions un peu plus en phase, parce que jamais je n’avais eu à faire à quelqu’un comme lui au niveau physique, mais nous n’étions pas dans les sentiments. Jusqu’ici. À présent tout était différent. Je ne regardais plus Andreas comme un baiseur, mais comme l’homme qui avait fait craquer ma carapace. Plus comme ce connard, mais comme l’homme que j’aime. J’approchais mon visage du sien levant ma tête au maximum pour venir l’embrasser tendrement sur le coin de ses lèvres. En même temps, je me retournais pour coller mon corps contre son torse, tout en quittant son visage. « J’ai toujours rêvé de le faire… » Je lui adressais un large sourire, alors que mes mains glissèrent sur son torse. L’une de mes mains attrapa sa cravate. Comme d’habitude, nous allions faire ça en extérieur… mais contrairement à d’habitude, nous allions être guidé par notre amour. Ouai ça fait super romantique, mais c’était ça quoi. Cette fois allait être en réalité, une vraie première fois. J’en oubliais le prime. J’en oubliais ma défaite et la sienne. La déception passée, seul Andreas apparaissait être le plus important dans ma vie, actuellement. Je tirais un peu sur sa cravate, tout en commençant à la défaire. « Alors je ne crois pas que je te refuserais ça ! » Je la faisais tomber comme je faisais tomber ensuite sa veste, pour venir de nouveau sur ses lèvres, tendrement de nouveau.
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MessageSujet: Re: Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME   Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME EmptyLun 30 Juil 2012 - 16:44

Nous n'avions peut-être pas la carrure de finalistes. C'était un échec, bien sur, mais désormais je n'avais plus la tête à penser à ces conneries de compétition, de suffrages... Le public n'avait pas souhaité nous voir ensemble en finale, grand bien lui fasse. Moi je le prenais bien, quoi qu'on puisse en penser. On ne trouverait pas une once d'amertume chez moi, et quelque part je devais mieux le prendre qu'Irène. Pour cette fin de soirée, j'avais tout un programme en vue. En fait, je voulais faire ce que je n'avais jusque là jamais fait avec aucune demoiselle. L'amour. Le vrai. L'acte amoureux et non seulement sexuel, en somme. « On ne m’a jamais fais l’amour… » fit-elle. Je m'en doutais un peu. Nous étions semblables elle et moi, je ne cessais de l'affirmer et de le souligner. Alors je serais le premier à lui faire cet honneur. Cela me rajoutait un sacré poids sur les épaules - je ne devais pas me foirer et devais m'assurer d'être au top ce soir, afin qu'elle n'en ressorte pas déçue. « J’ai toujours rêvé de le faire… » Je ne pouvais pas réellement en dire autant, puisque je n'avais jamais réellement pensé, jusqu'à ce soir, à faire l'amour à qui que ce soit. Je n'avais mis que très récemment mon égoïsme et mon égocentrisme de côté. J'arborai mon plus beau sourire, tandis que ses mains se baladèrent déjà sur mon torse, jusqu'à ôter ma cravate. « Alors je ne crois pas que je te refuserais ça ! » Et sur ces mots, elle me débarrassa de ma veste avant de finir par m'embrasser, avec tendresse. Une fois mes lèvres détachées d'elle, je ne pus m'empêcher de froncer les sourcils. Pas par mécontentement - les baisers d'Irène ne pouvaient que me satisfaire. Un mot, un seul, sortit d'abord, sur un ton des plus posés. Presque dans un murmure. « Doucement... » Je pris sa main et embrassai celle-ci tout en ne la quittant pas du regard. Je voulais faire les choses bien, simplement. Je n'avais déjà plus de veste alors que je venais seulement tout juste d'exposer mon envie de la faire mienne amoureusement. Vraiment, je ne voulais pas aller trop vite cette fois-ci. « ...ne commettons pas l'erreur de tout précipiter, nous avons la nuit devant nous. » Au fond, nous en étions à notre première fois dans le domaine. Baiser, oh ça on maitriser, pas de soucis à se faire là-dessus... mais faire l'amour... Non, je n'avais encore jamais été jusque là avec une femme, c'était donc une grande première. « C'est un moment très important pour moi. J'espère qu'il l'est tout autant pour toi. » Qu'elle ne s'imagine surtout pas que je doutais à nouveau d'elle. Je pense surtout que je cherchais à me rassurer, par tous les moyens. Je l'aimais, voulais la sentir près de moi, contre moi. C'était aussi un moment que je ne souhaitais pas gâcher. Je vins passer ma main dans ses cheveux, jusqu'à caler celle-ci sur sa nuque pour la convier à se rapprocher de moi. Là, je lui offris un baiser d'une douceur infinie. Je n'étais même plus dans l'optique de l'excitation de faire ça en plein air, sur cette plage... Non, je ne pensais plus qu'aux sentiments que j'avais pour elle, et appréhendais quelque peu d'avoir à agir différemment de nos autres fois. J'appréhendais tellement que durant un instant je n'osai même pas la toucher, comme s'il s'agissait là d'un fruit défendu. Tout ce que je ne voulais pas, c'était avoir l'air gauche ou hésitant. Mais, je devais surtout avoir l'air con.
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MessageSujet: Re: Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME   Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME EmptyMar 31 Juil 2012 - 1:34

Je me sentais obligée de préciser qu’on ne m’avait jamais fait l’amour, alors que ça semblait logique. J’avais bien affiché dès mon entrée que j’étais plutôt du genre à baiser de droit à gauche et à ne pas accorder une once d’intérêt aux sentiments. Plus maintenant et pas avec Andreas. Nous nous étions réellement dis « je t’aime » durant ce prime et à présent, c’était le point de départ d’une nouvelle histoire. Histoire qui commencerait par notre première fois finalement. Faire l’amour, me semblait tellement inespérée. Alors bon toujours rêver c’était abusé. J’espérais qu’Andreas allait me faire l’amour et c’est bien le cas alors, ce soir. « Doucement... » J’esquissais un sourire. Je me rendais compte que j’entrais déjà dans le vif du sujet, sauf que je ne savais pas comment faire. Je n’avais pas l’habitude de prendre mon temps. Je ne dis pas que j’avais terriblement envie de sexe en ce moment même, mais d’être près de lui. Voire même de sentir son cœur, de nouveau, battre. Je le regardais alors prendre ma main, toujours si tendrement que ça en était perturbant, et il vint l’embrasser, toujours de cette même manière. Je le regardais oui, avec presque un sourire béat et des yeux adoucis. « ...ne commettons pas l'erreur de tout précipiter, nous avons la nuit devant nous. » J’esquissais un plus large sourire, alors que je serrais un peu plus ma main dans la sienne, en acquiesçant d’un mouvement de tête. Malheureusement j’étais maladroite à cet instant et je me sentais sérieusement conne. Je ne savais pas alors comment réagir, ni quoi faire, pour ne pas être encore aussi rapide. « Ouai. C’est vrai. Désolé, je ne sais juste pas comment faire… » Lui disais-je doucement, sans paniquer, mais c’était un peu la panique chez moi quand même. Je n’étais pas à l’aise sur ce terrain, mais terrain que je voulais explorer tout de même. « C'est un moment très important pour moi. J'espère qu'il l'est tout autant pour toi. » Je plissais un instant mes sourcils, me mordillant légèrement mes lèvres. Evidemment que c’était très important pour moi. Plus qu’important : cet instant, cette nuit était capitale pour moi. Nous n’allions faire qu’un, mais faire qu’un amoureusement. Il allait me prendre dans ses bras, j’allais le sentir en moi, mais plus dans le seul but de se satisfaire, mais de se donner de l’amour encore un peu plus. Je penchais ma tête tendrement sur le côté alors que les doigts d’Andreas parcourraient mes cheveux, pour atteindre ma nuque et m’attirer contre lui. Je posais mes mains contre ses épaules, pour venir recueillir ses lèvres contre les miennes. Une fois mes lèvres retirées des siennes, je vins lui caresser sa joue tendrement. « Qu’est-ce que tu crois ? C’est un moment très important pour moi aussi. Inespéré… » J’avais un sourire. Je le regardais, amoureusement. Plus amoureusement, on ne pouvait pas faire. Vraiment pas. Je m’approchais encore un peu plus de lui, posant ma tête au creux de son cou, passant aussi mes mains sur sa taille. Je fermais un instant mes yeux, déposant finalement un baiser dans son cou et continuant, en lui chuchotant : « Tellement inespéré que… j’en ai presque peur… » Avouais-je, en posant mon regard dans le sien. Oui, j’avais peur, de tout foutre par terre. De mal m’y prendre. De trop me presser. J’étais presque stressée. Que ce moment ne soit pas aussi beau que je m’imaginais. Mais au moins pour une fois, je m’ouvrais et je n’avais pas honte de le lui dire. C’est ça être ensemble, non ? Dire ce que l’on pense au plus profond de nous ? J’eus un léger sourire. Je me séparais complètement de lui, me contentant de prendre sa main. Je le tirais un peu, doucement, pour marcher sur le sable blanc, simplement main dans la main, posant ma tête sur son épaule. « On peut s’asseoir ici, ou un peu plus loin… » Lui proposais-je, allongeant mon bras devant nous, pointant en premier une barque, puis un coin plus reculé de la plage. Je le regardais avec un sourire timide et des yeux, genre, pétillants. Prendre son temps, c’est bon là non, je gérais ?
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MessageSujet: Re: Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME   Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME EmptyMar 31 Juil 2012 - 3:35

Ce soir était un peu le grand soir pour Irène et moi. Nous allions passer à la vitesse supérieure, nous aventurer sur un terrain dont nous ne connaissions rien. Je sentais qu'elle voulait faire les choses aussi bien que je le désirais, seulement je tentai de la ralentir, afin que les choses ne se fassent pas trop rapidement. Si on commençait à précipiter tout de suite le truc, c'était mal barré. Nous n'étions pas pressés, et avions toute la nuit devant nous. À nous, maintenant, de mettre ce temps à profit pour que la magie puisse opérer. « Ouai. C’est vrai. Désolé, je ne sais juste pas comment faire… » Je caressai sa joue de mon doigt, tout en esquissant un sourire. Elle était mignonne quand elle s'excusait. Je la trouvais en tout cas vachement attendrissante et cette caresse sur sa joue visait à le lui faire comprendre, disons à ma manière. Je lui fis alors savoir que ce moment était très important pour moi. L'enjeu était de taille, et il était question de la satisfaire, d'agir avec douceur et passion. En étais-je seulement capable ? Il le fallait. « Qu’est-ce que tu crois ? C’est un moment très important pour moi aussi. Inespéré… » Oh inespéré, carrément ? Et bien, je ne pensais pas que c'était à ce point-là. Et du coup, ça me foutait une pression monstre. Vous n'imaginez même pas - c'est bien simple, je n'avais jamais été aussi stressé. Lui avouer mes sentiments, à côté, ça avait été un véritable jeu d'enfant. Elle me serra contre elle, puis me chuchota quelques autres mots à l'oreille. « Tellement inespéré que… j’en ai presque peur… » Je me retrouvais tellement en elle, parfois. Nous n'étions pas ensemble pour rien tous les deux. J'avais trouvé ma moitié, la personne qui me correspondait certainement le plus sur cette planète. « Je sais pas si ça te rassurera de l'apprendre, mais j'ai moi aussi une trouille monstre. » lui confiais-je, en déviant légèrement le regard comme si je l'admettais difficilement. On était dans la même merde quoi, jusqu'au bout. Eh oui, moi aussi j'avais mes faiblesses. Moi aussi du haut de mes quasi deux mètres, j'avais des craintes et des peurs. Au final je n'avais peut-être rien de franchement exceptionnel - ou du moins j'étais comme tout le monde. Après tout, n'avais-je pas des sentiments comme tout être humain ? Il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'Irène et moi eûmes été effrayés sur le moment. Tout ceci, nous ne connaissions pas. Ça ne faisait pas partie de notre univers, axé sur le sexe, le sexe et encore le sexe. Quand il était question d'amour, nous nous braquions presque et c'était bien normal. Au fond nous voulions juste passer un moment dont nous nous souviendrions à coup sur - le genre de moments magiques dont on se souvient toute une vie. Et qu'importe que les caméras puissent en capturer l'instant, il y a bien longtemps que je ne me souciais plus d'elles. Elle se saisit de ma main et m'entraina avec elle. Nous entreprîmes une marche sur le sable, ma main dans la sienne, sa tête sur mon épaule. « On peut s’asseoir ici, ou un peu plus loin… » Elle pointa du doigt une barque tout d'abord, puis un petit coin tranquille un peu plus loin. C'est alors que, sans dire un mot, je la soulevai et la pris dans mes bras. Je la conduisis ensuite jusque dans ce petit coin paisible et éloigné, avant de la reposer sur la terre ferme. Puis je m'assis, la conviant à faire de même en tirant légèrement sur sa main. Une fois installés, côte à côte, je pris timidement la parole, toujours très anxieux et particulièrement nerveux. « Je n'essaye pas de gagner du temps, je... enfin si, peut-être bien. » J'en savais trop rien à vrai dire. J'avais envie de lui faire l'amour, là tout de suite, mais quelque chose en moi me mettait en garde et me priait de ne surtout pas aller trop vite. Au fond ça n'était pas quelque chose à vivre dans la précipitation. Je l'aimais et voulais la combler, lui offrir la plus belle preuve d'amour qui puisse exister. Oui mais voilà je ne savais pas comment entreprendre la chose. En général je sautais sur mes conquêtes sans retenue aucune, et en dix petites minutes l'affaire été réglée. Je ne voulais plus de ça, elle méritait tellement mieux. Très vite, ce moment que nous partagions à deux à l'abri des regards indiscrets se transforma en un véritable déballage de sentiments. Je décidai de me confier. « À présent t'es la personne qui compte le plus à mes yeux. J'ai personne à part toi, je considère que je n'ai plus de famille, et mes "amis" se comptent sur les doigts d'une seule main. » Pourquoi lui dire ça, pourquoi maintenant ? Je crois que ça avait juste besoin de sortir. Maintenant elle pouvait le prendre comme elle voulait, prendre la fuite même si ça lui faisait peur ça aussi. Mais tout ce que je venais de lui dire n'était que vérité - je n'avais vraiment qu'elle, et elle était la personne la plus susceptible de me comprendre, de m'accepter comme j'étais. Avant qu'elle ne puisse répondre quoi que ce soit, je déposai mes lèvres contre les siennes tout en passant ma main dans son dos, avant que celle-ci ne remonte jusque sur sa nuque.
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MessageSujet: Re: Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME   Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME EmptyMar 31 Juil 2012 - 23:52

J’avais bel air. J’avais l’air aussi d’une novice, bien que ce soit le cas d’ailleurs. Hésitante ouai, m’excusant de ma maladresse. Il pouvait en ‘profiter’, car je n’étais ainsi qu’avec lui. Seul lui me mettait dans cet état aussi et avait le droit de voir la Irène douce et normale que j’étais. La Irène qui avait peur aussi, parce que ce n’était absolument pas exagérée. J’avais carrément peur de gâcher notre vraie première fois. J’avais surtout peur de ne pas passer tout l’amour que j’éprouvais pour lui à travers mes gestes, ou d’être toujours autant mécanique dans mes manières de faire. Je devais me détendre, mais j’en étais carrément incapable. « Je sais pas si ça te rassurera de l'apprendre, mais j'ai moi aussi une trouille monstre. » Un large sourire s’installa sur mes lèvres, même s’il sentait un peu la crispation. Je ne me moquais pas de lui, au contraire, j’étais contente de savoir que je n’étais pas la seule. La honte, sinon. « Si ça me rassure… je ne suis pas la seule alors… » Et c’était une assurance que nous étions au même niveau finalement. Il était aussi stressé et apeuré que moi. Nous voulions ne plus être comme avant, balayer le passer. En faisant ça, nous perdions un peu de notre spécialité, revenant à la banalité, mais ça faisait du bien finalement… Nous nous moquions bien des regards des autres et si je le pouvais, je crierais sur tous les toits que j’aimais Andreas, quoi que l’on en dise. Il avait beau avoir honte de l’avouer, il était préservé d’une quelconque moquerie de ma part car j’étais dans le même cas que lui. Alors, pour décompresser je lui proposais simplement d’aller un peu plus loin, pour s’assurer d’être protéger des regards indiscrets des autres candidats – s’il venait à en venir jusqu’ici. Avec surprise, je lâchais un léger bruit, car Andreas venait de me soulever de terre, afin de me porter vers un endroit plus calme. Bon oh, je sais que j’ai des plus petites jambes hein oh ! Je gardais un sourire timide sur le bout de mes lèvres, me laissant poser sur le sable. Je me laissais aussi entraîner doucement sur le sable pour venir m’asseoir à ses côtés. « Je n'essaye pas de gagner du temps, je... enfin si, peut-être bien. » J’esquissais un sourire amusé. Je le comprenais et je n’étais que trop dans ce même état. Doucement, comme il me l’avait dit et surtout, ne plus aller dans l’impulsion comme habituellement. Alors gagner du temps n’était pas une mauvaise idée. Je me contentais alors de bien m’installer sur le sable, tirant un peu sur ma robe et regardant Andreas du coin des yeux. « À présent t'es la personne qui compte le plus à mes yeux. J'ai personne à part toi, je considère que je n'ai plus de famille, et mes "amis" se comptent sur les doigts d'une seule main. » Je me pinçais les lèvres. Cela valait tout autant qu’un ‘je t’aime’. À mes yeux, c’était même plus fort qu’un ‘je t’aime’. J’étais, à ce qu’il disait, une personne importante pour lui et je n’avais pas le droit de le décevoir. Je ne pouvais pas le préciser, mais ça faisait peur, tout autant que ça me rassurait. Il était vraiment très important et plus encore, il figurait maintenant dans les personnes qui comptaient le plus pour moi, plus précisément, dans les deux seules personnes de ma vie maintenant, avec ma meilleure amie. Andreas vint m’embrasser, comme pour m’empêcher de parler. Je fermais les yeux, profitant de ses lèvres comme à chaque fois, passant mes mains dans sa nuque aussi, avant de mettre fin à ce baiser. Je le regardais tendrement, avant de lui répondre tout de même : « J’espère l’être pour longtemps… » Répondais-je simplement, avant de reposer doucement mes lèvres sur les siennes. J’espérais vivement rester la personne qui comptait le plus à ses yeux le plus longtemps possible. J’espérais ne pas le décevoir non plus, ce que je lui précisais ensuite. « Et ne jamais te décevoir ! » Je parlais toujours tout bas, non pour les caméras et les micros, mais pour renforcer notre proximité encore une fois. Notre confinement et notre cocon qui venait de se former. Oui, parce que je venais de me rapprocher un peu plus de lui, avant d’allonger mes jambes sur lui. J’avais un peu ce syndrome maintenant : je ne pouvais plus le quitté, j’étais, comme aimantée vers lui. Comme ma main sur sa joue à le caresser. « Tu sais, j’ai toujours pensé qu’être attachée à personne, ou à qu’une seule personne, c’était le plus beau des statuts. Sauf qu’on m’avait jamais dit qu’être amoureuse… c’est encore plus beau… » Bouuuh c’est trop mignon. Non sérieusement, je m’ouvrais à lui, comme il s’ouvrait à moi. J’étais heureuse, sans pensée au lendemain, d’être amoureuse de lui et qu’il le soit de moi aussi. « Et j’ai envie... de t’aimer comme jamais ce soir… » Ca il le savait déjà, mais j’avais envie d’avancer un peu plus, de lui montrer qu’il pouvait avoir confiance en mes sentiments, comme j’avais une confiance aveugle en lui, comme jamais.
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MessageSujet: Re: Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME   Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME EmptyMer 1 Aoû 2012 - 1:53

Ce soir, point de ratage possible - y'avait vraiment pas moyen de foirer quoi que ce soit. Je désirais, plus que tout au monde, lui offrir la plus belle nuit de son existence. Peut-être étais-je trop ambitieux sur l'instant, néanmoins je voulais tellement bien faire... Mais je me retrouvais quelque peu freiné par cette peur grandissante de ne pas y parvenir. Ce moment était important. Il l'était même peut-être trop à mes yeux pour que tout se passe au mieux. Je lui avouai que comme elle, j'étais loin d'être tranquillisé. « Si ça me rassure… je ne suis pas la seule alors… » Ah non, nous étions deux à craindre ce qui adviendrait quelques minutes plus tard. L'époque à laquelle nous baisions comme des animaux, n'importe où, n'importe quand, était bel et bien révolue. Et je voulais le lui prouver, comme je voulais me le prouver à moi-même ce soir. Voilà pourquoi je lui avais fait part de cette envie que j'avais de lui faire l'amour. Même si ça ne me rassurait pas du tout de l'envisager, moi qui ne donnait pas vraiment dans la tendresse d'ordinaire. Mais j'en étais capable, oh oui je l'étais. J'étais capable de lui donner autre chose que simplement du plaisir. On n'attendait pas seulement de moi que je sois endurant et passionné ce soir. On attendait bien plus de moi, bien plus. J'emportai ensuite Irène dans un coin plus tranquille, et nous prîmes place l'un à côté de l'autre. Je lui fis ensuite remarquer qu'elle était ce que j'avais de plus précieux dans ma vie, n'ayant ni famille, ni amis ou quasiment pas. Après que je l'eut embrassée, l'empêchant ainsi de rétorquer quoi que ce soit, je la laissai enfin s'exprimer. « J’espère l’être pour longtemps… » Dans la mesure où je n'avais réellement personne à part elle, elle risquait de l'être pour un moment. Et je ne comptais pas la rayer de ma vie prochainement - je tenais bien trop à elle pour me passer de sa compagnie, et de son amour. D'ailleurs, je préférais voir devant moi et ne surtout pas penser au futur. Qui pouvait me dire où nous en serions dans trois semaines, deux mois, un an ? L'avenir m'avait toujours fait peur, voilà pourquoi je ne m'attardais jamais bien longtemps sur celui-ci. Au fond, le présent était pas mal aussi. Je m'en contentais en tout cas parfaitement, et elle aussi, très certainement. Puisque nous étions semblables. Après avoir eu droit à un énième baiser de sa part, elle poursuivit. « Et ne jamais te décevoir ! » Je passai une main dans sa chevelure dorée, tout en esquissant un grand sourire. Me décevoir, quelle idée ! Au fond le plus décevant de nous deux, c'était bien moi. Après tout j'étais le genre de mec à descendre les autres en flèche ou à les traiter comme des merdes. Alors bien sur sa crainte de me décevoir était parfaitement légitime et je la comprenais évidemment, seulement la mienne était plus grande encore. Pour sûr. « Si quelqu'un craint de décevoir l'autre dans nous deux, c'est bien moi. » avouais-je, tout en mettant fin au large sourire que j'arborais depuis quelques instants. Mais je ferais tout ce qui était en mon pouvoir pour qu'une telle chose n'advienne plus jamais. Plus question de lui faire du mal, de la rabaisser sans raison, de lui tenir tête à tout bout de champ ou encore de la traiter comme une moins que rien. Elle ne méritait pas toutes ces choses ignobles que je lui avais faites au fil des semaines. Le monstre dans l'histoire, c'était moi et personne d'autre. Ses jambes à présent sur moi, sa main sur ma joue, elle rétorqua « Tu sais, j’ai toujours pensé qu’être attachée à personne, ou à qu’une seule personne, c’était le plus beau des statuts. Sauf qu’on m’avait jamais dit qu’être amoureuse… c’est encore plus beau… » Et là, de façon immédiate, je me mis à rire. Elle venait de dire qu'elle était amoureuse de moi, et j'en riais. Alors oui une telle réaction était à la fois inattendue et paradoxale, pourtant ça me faisait du bien de rire. Comme ça me faisait du bien de l'entendre me dire toutes ces belles choses. Et puis j'étais tendu comme jamais, ne l'oublions pas - au fond ce rire était peut-être plus nerveux qu'autre chose. Je me repris aussitôt, posant même ma main devant ma bouche comme un enfant venant de faire une bêtise. La main retirée, j'approchais mon visage du sien tout en douceur. « Mais qu'est ce que tu m'as fait... » Je posai mes lèvres contre les siennes, puis les détachai avant de porter le regard à nouveau sur elle. « Tu m'envoutes, tu me captives. Tu donnes enfin un sens à ma vie. » Franchement, quelle vie je menais avant cette émission ? Une vie de débauche, limite. Une vie dont je n'avais franchement pas de quoi être fier. Une vie à laquelle je ne souhaitais plus revenir à présent. « Et je vais avoir besoin de toi dans les jours à venir. » murmurais-je simplement. Je décidai de ne pas lui en dire d'avantage, mais il était bien entendu question de mes problèmes d'argent, et bien sûr des rapports tendus que j'entretenais avec mon père. Je ne risquais pas de me débarrasser de lui facilement après l'avoir ridiculisé à plusieurs reprises au sein de ce château. De plus l'explication donnée de mon secret dimanche n'avait pas manqué de le faire passer pour le pire salopard du monde. Bref, j'allais morfler à coup sûr très prochainement, et j'allais plus que jamais avoir besoin d'Irène à mes côtés. Au fond, à deux, on encaisse mieux les emmerdes, non ? « Et j’ai envie... de t’aimer comme jamais ce soir… » J'avais cette même envie. Je l'aimais comme un fou, et je voulais le lui montrer, encore et encore. Mon premier réflexe fut d'embrasser son épaule. Mais quelque chose en moi montait, bouillonnait. Mon objectif ce soir était de contrôler mes pulsions, mais j'avais bien du mal car lutter contre sa propre nature n'était pas chose facile. « J'en peux plus d'attendre. » fis-je, presque agacé. Cette attente était interminable, voilà pourquoi je décidai de passer à la phase deux, enfin. Nous ne perdions pas du temps, mais nous en prenions peut-être trop au final. Et puis je mourrais d'envie, de désir pour elle. Je me reculai finalement jusqu'à me trouver derrière elle, avant de défaire la fermeture de sa robe à fleurs avec mes dents. La tâche n'était pas des plus aisées, mais j'y parvins relativement facilement. Je me mis ensuite à genoux, exerçai une légère pression sur ses épaules pour la convier à s'allonger sur le sable, puis tirai sur le bas de sa robe afin de lui retirer celle-ci, doucement et en ne la quittant pas des yeux. Je restai un moment à la regarder, puis je fis glisser ma main sur l'une de ses jambes, remontant celle-ci au niveau de son nombril, sur lequel je vins, pour finir, déposer un baiser. J'essayais de faire les choses avec tendresse, mais avais l'impression de me démerder comme un manche. Ça n'était en tout cas pas faute d'essayer. L'intention y était.
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MessageSujet: Re: Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME   Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME EmptyMer 1 Aoû 2012 - 12:08

J’avais peur de le décevoir. Ouai, car je n’étais pas parfaite, même pas loin d’être totalement imparfaite. La situation de couple, la fidélité, je ne connais pas moi. Le risque zéro n’existes pas non plus. Je ne dis pas que j’irais le tromper ou que je risquais de le faire… « Si quelqu'un craint de décevoir l'autre dans nous deux, c'est bien moi. » J’esquissais un sourire. J’avais bien envie de lui dire qu’il ne pouvait pas me décevoir plus qu’il ne l’avait déjà fait quelques semaines plus tôt, mais ça ne le ferait pas et même pour rire, ça risquait de nous tendre, plus que nous détendre. Je secouais alors légèrement ma tête de droite à gauche, lui signifiant que j’avais confiance en lui. Qu’il ne pourrait ou en tout cas, qu’il ne le ferait pas. Pourquoi ? Parce qu’il était autant amoureux de moi que je l’étais de lui. Je m’ouvrais à lui carrément à lui. Sauf qu’il se mit à se marrer. Je plissais les sourcils, le regardant, interdite. Un peu vexée même. Sérieusement vous ne le seriez pas vous ? J’étais sérieuse et le voir rigoler ne me faisait pas rire. Alors je restais là, jusqu’à ce qu’il approchait son visage du mien. « Mais qu'est ce que tu m'as fait... » Je fronçais un peu plus mes sourcils, même s’il posait ses lèvres contre les miennes. Qu’est-ce que je lui avais fait, oui ? « Tu m'envoutes, tu me captives. Tu donnes enfin un sens à ma vie. » Je déplissais mes sourcils, me déridant. Je pouvais rire à mon tour là ? Mais cette mauvaise humeur passagère gâcherait peut-être notre moment. Je souriais alors, ne gardant que le meilleur de ce qu’il venait de me dire. Je lui donnais un sens à sa vie, c’était vraiment beau. Au moins je servais à quelque chose maintenant. « Et je vais avoir besoin de toi dans les jours à venir. » Je posais ma main sur son menton, en plissant légèrement les sourcils. Je serais évidemment là pour lui, sans aucun doute. Non effectivement, il n’y avait pas de doute à avoir : j’allais le soutenir comme j’espérais le voir me soutenir, s’il le fallait. « Pour… pourquoi ? » Lui demandais-je tout de même, doucement, mais je me doutais qu’il s’agissait de son père. De son envie d’en finir avec lui. De devenir carrément comme moi quoi, sans famille. Nous n’étions pas tous pareil. J’avais vécu sans famille depuis maintenant sept ans. Je vivais qu’avec ma meilleure amie à présent et je m’en portais bien. Tout comme à cet instant présent, je me sentais bien, tout en ayant terriblement envie de lui. Qu’il me fasse l’amour et que je le lui fasse aussi. « J'en peux plus d'attendre. » J’esquissais un sourire. Je n’étais, de nouveau, pas la seule alors. J’avais envie de l’aimer oui, maintenant. Parler, c’était beau, mais je préférais toujours les gestes. Je voulais sentir sa peau contre ma peau, sa chaleur contre la mienne. Rien de mieux que les caresses et les baisers et ne faire qu’un aussi, pour prouver à l’autre que nous l’aimions. En tout cas, je n’étais pas la seule à passer à un niveau supérieur. Lui aussi voulait m’aimer comme jamais et j’étais prête à le recevoir. Au oui, vraiment prête. Andreas vint alors dans mon dos, pour m’enlever la fermeture de ma robe. J’attrapais mes cheveux attachés en tresse pour la mettre de côté. Je me laissais guider, comme toujours, me retrouvant allongée sur le sable, relevant un peu mes fesses pour lui permettre d’enlever totalement ma robe. Je pinçais mes lèvres en le regardant faire, sentant que ses lèvres me manquaient déjà. Andreas étant entre mes jambes, je voyais son corps me dominer, alors que ses mains et ses lèvres se collait à ma peau. Ce fut comme s’il me caressait pour la première fois. J’eus comme des papillons au ventre. Je laissais mes yeux glisser sur son corps jusqu’à ses mains, puis son visage. J’étais presque nue et lui à peine déshabiller. Autrefois je lui aurai sauté dessus pour le déshabiller sauf que maintenant j’avais juste envie de faire passer toute la tendresse que je pouvais. J’enroulais mes jambes autour du corps d’Andreas, avant de relever le mien. J’enroulais aussi mes bras autour de son corps, pour venir le basculer sur le mien. Mes mains passaient sous sa chemise, mes lèvres se tendant naturellement vers les siennes. Je ne savais sérieusement pas si je m’y prenais déjà bien. Faire ça tendrement, je ne connaissais pas. On n’était peut-être aussi maladroit l’un comme l’autre. Ridicule. Tant pis. Tant que nous étions à deux. Mes mains le caressaient doucement, car tendrement pour moi était synonyme de lentement. C’est aussi lentement que mes mains s’attaquaient à sa chemise, dont je déboutonnais, forcément, les boutons pour finir par la lui enlever. Je me contentais de peu, mais je me contentais de ça tout de même. Mes lèvres se posèrent sur son épaule, pour venir l’embrasser à plusieurs endroits ailleurs que ses lèvres. Andreas callé contre mon corps, il devait se rendre compte que l’anxiété faisait battre mon cœur trop rapidement et rendait ma respiration difficile. Pendant un moment j’évitais son même son regard, pour finalement esquisser un sourire en posant mon front contre le sien. Doucement, c’était encore mon maître mot.
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MessageSujet: Re: Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME   Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME EmptyJeu 2 Aoû 2012 - 1:56

Hm, tout compte fait, ça n'était peut-être pas une très bonne idée de rire comme un con alors qu'elle s'ouvrait à moi. Merde, quel idiot je faisais alors. Elle m'avouait être amoureuse de moi, rien que ça, et tout ce que je trouvais à faire sur l'instant était de rire. Dans le genre romantique, je pourrais repasser. D'ailleurs, je pus très vite constater qu'une telle réaction de ma part ne manqua pas de l'irriter - je la sentis subitement déçue, blessée, mortifiée même. Bref, il fallait à tout prix que je rattrape le coup, sous peine de bousiller un moment qui se devait d'être magique pour l'un comme pour l'autre ; un moment que je ne pouvais me permettre de gâcher en somme. Je lui confiai alors qu'elle m'avait envouté, qu'elle avait fait de moi un autre homme. Car j'avais changé, totalement, de A à Z. Franchement, je n'avais vraiment plus rien du Andreas que j'étais à mon entrée dans ce château. Grossier, vulgaire, teigneux, chaud lapin... Non vraiment, tout ceci ne me correspondait plus à présent. Et tout ça, c'était un peu grâce à Irène, avec qui je découvrais peu à peu les joies du sentiment amoureux. Avant elle, personne ne m'avait fait cet effet-là. Mais une chose restait certaine, à présent : j'allais plus que jamais avoir besoin d'elle, à mes côtés, dans les prochains jours. « Pour… pourquoi ? » fit-elle d'une voix basse et à peine audible. Au fond je pense qu'elle savait très bien pourquoi. Elle était apte à me comprendre rien qu'en lisant dans mes yeux. Seulement elle ne pouvait pas non plus lire dans mes pensées, et je ne donnais pas dans la télépathie. « Je t'en parlerai le moment venu. » rétorquais-je simplement dans un sourire. Pour le moment nous avions quelque chose d'important à accomplir, et j'étais déjà bien assez nerveux pour ne pas en plus me disperser et penser à des choses désagréables comme mes rapports houleux avec mon père, et l'argent sur lequel j'allais devoir faire une croix à ma sortie de cette aventure. J'estimai que nous avions assez parlé à présent. Aussi je désirai passer aux choses sérieuses car me contenir s'avérait de plus en plus compliqué à chaque seconde qui s'écoulait. J'entrepris donc de la débarrasser de sa robe à motifs fleuris, tout en me demandant un court instant si elle n'aurait pas froid comme ça, à l'air frais et en sous-vêtements. Remarquez, nous avions déjà exécuté de torrides ébats dans les eaux fraiches du lac artificiel, et nous n'en étions pas morts pour autant. Très vite, je pensai déjà à ne faire plus qu'un avec elle, mais il ne fallait tout de même pas aller plus vite que la musique - j'étais à peine dévêtu. Elle enroula bientôt ses jambes autour de mon bassin, et je ressentis le soudain désir de me donner tout à elle. Après avoir capturé mes lèvres à nouveau, et que ses menottes se soient baladées un peu partout sur mon corps, elle me retira lentement ma chemise. Je pouvais constater que, comme moi, elle tentait de faire les choses comme il se devait, sans une seconde les précipiter. Il y a encore quelques semaines - et d'ailleurs je pense l'avoir déjà contrainte à ce genre de choses - j'aurais saisies ses mains et aurais placées celles-ci sur le haut de mon pantalon pour l'astreindre ainsi à m'en défaire... mais les choses avaient changées entre nous. Je n'étais plus ce macho pressant qu'elle avait connu et qui s'était foutu d'elle, la traitant au passage comme une sous-merde. Alors non, au lieu de ça je décidai de m'en désencombrer par moi-même, comme un grand garçon, sans nécessiter quelque intervention que ce soit d'Irène. Je me retrouvais maintenant en caleçon, et du coup elle n'était plus la seule à se cailler les miches. Entre temps je m'étais déjà débarrassé de mes pompes, de mes chaussettes - bref, de toutes ces choses futiles qui n'auraient fait que nous gêner une fois en pleine action. Je déposai par la suite une multitude de baisers sur son ventre, puis sur sa poitrine et enfin dans son cou, avant de me coller à elle afin d'amoindrir la proximité entre nos deux corps pour de bon. Je me sentais si bien à ses côtés, sur ce sable - il me fallait décompresser après la rude soirée que nous avions passée, et ma foi Irène savait chasser toutes les pensées noires qui pouvaient me venir à l'esprit. Je ne souhaitais plus qu'une chose à présent : mener à bien la mission que je m'étais confiée, ce soir.
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MessageSujet: Re: Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME   Hold me now, touch me now ► 30/07 - APRES LE PRIME EmptyVen 3 Aoû 2012 - 2:25

« Je t'en parlerai le moment venu. » Evidemment. Je me doutais déjà de quoi il retournait, mais pour tout dire c’était le cadet de mes soucis en ce moment. Je ne pensais qu’à lui en ce moment et à l’amour que l’on pourra se partager cette nuit, parce que nous allions passer là nuit ensemble. Pas que : toute la semaine, je comptais rester collée à lui. Ce n’était pas vraiment mon caractère de dépendre ainsi de quelqu’un, mais encore une fois, tout avait changé avec lui. Etrangement, l’idée de me retrouver avec quelqu’un, attachée à lui, ça ne m’effrayais pas ni me refilait la gerbe. Ouai, j’aimais plutôt ça. Autant que le plaisir de la chair. Autant qu’en ce moment, j’avais envie de lui. J’avais terriblement envie de le sentir contre moi et surtout en moi, pour ne faire qu’un à nouveau et sceller notre amour. Alors que je l’avais encerclé et l’avais un peu plus poussé à ce que nous passions à l’acte, je le regardais se défaire de son pantalon, un léger sourire aux lèvres. Sans être trop perverse quand même hein, mais cela me faisait tout de même plaisir quoi. Je lui adressais un sourire, alors que mes doigts parcourraient son cou, sa nuque et son visage. Un frisson pris mon corps, mais pas à cause du froid, non. C’était le sentir contre mon corps qui me faisait frissonner, tout en me donnant envie d’aller toujours un peu plus loin. Malgré moi, j’étais comme qui dirait, déjà excitée. Le mot était un peu péjoratif, mais j’avais tout simplement envie d’être réunie à lui. Muette, j’avais terriblement envie d’être sienne et lui mien et nous n’étions pas loin de l’être. Les seuls bouts de tissus qui nous séparaient encore me frustraient terriblement et résister à la tentation ne serait-ce que quelques minutes se révélaient de plus en plus difficile. Surtout quand ces deux bouts de tissus étaient collés l’un à l’autre. J’enlevais mes mains de son corps, pour les glisser dans mon dos écrasé contre le sable, pour défaire mon soutien gorge et me dénuder donc toujours un peu plus. On ne pouvait plus attendre maintenant, ce n’était plus possible. Attendre, faire durer la chose, c’était beau oui. Sauf que s’aimer c’était encore mieux. Je le regardais alors d’une manière plus explicite, mais toujours de façon très douce, reprenant possession de ses lèvres qui m’appartenait maintenant. Mes mains firent glisser le sous vêtement d’Andreas. Je ne voulais pas gâcher ce moment en parlant. On n’avait pas besoin d’entendre ma voix en ce moment. J’avais juste besoin de sentir ma respiration haleter et mon cœur battre plus encore que maintenant. Rapidement, je fus débarrassée aussi de mon sous vêtement. Je pris le visage d’Andreas entre mes mains et je vins l’embrasser avec un peu plus de passion, sans pour autant retomber dans la vulgarité de nos anciens baisers. Je crois les choses se faisaient naturellement maintenant et plus machinalement comme avant. Décidemment, il y avait eut un avant Andreas, mais bien terne face à ce que nous vivions maintenant.
/J'te l'avais dis que ça serait pourri ! x)/

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