Très honnêtement, Tweedy ne considérait pas Finnick comme l'homme de sa vie. Elle ne s'imaginait pas nécessairement mariée à ce jeune homme dans les prochaines années, ni ne le pensait père de ses futurs enfants. Autant être lucides, hm. Dans la mesure où elle ne le connaissait que depuis quelques mois, et qu'au fond elle ne commencerait à véritablement le connaitre qu'une fois au dehors de tout cela, il était effectivement peu probable qu'elle puisse imaginer une longue vie à ses cotés. Sans doute la prenait-on pour une petite idéaliste, une pauvre idiote qui voyait la vie en rose, qui vivait bordée d'illusions. Mais sa lucidité était pourtant bien présente, soyez-en sûrs. Elle ne prétendait pas pouvoir savoir combien de temps durerait son histoire avec Finnick, mais il est vrai qu'à cet instant précis, elle ne voulait qu'une chose : être avec lui. Parce qu'elle l'aimait, sincèrement. Peut être effectivement qu'ils ne vieilliraient pas ensemble, peut être même que leur histoire ne perdurerait pas après ce jeu ... Mais là tout de suite, elle l'aimait, et il était celui qu'elle voulait. Quant à cette histoire de finale, ou plutôt d'élimination, elle était bien décidée à ne pas la laisser gâcher leurs retrouvailles. Parce qu'elle n'avait pas eu l'occasion de se retrouver seule avec lui depuis quelques temps. Bah oui, sachant qu'elle avait été mourante - hum - toute une semaine, ça commençait à dater, mine de rien. Alors quoi de mieux que de faire une petite escale par la chambre où il pouvait désormais se rendre ensemble, hm ? C'est donc ce qu'ils firent, se rendant dans celle-ci, loin d'être découragés par ce semblant de parcours de combattant que l'on se devait de franchir pour y accéder. Comme si ça allait les arrêter, hein. Une fois entrés, la petite brune attira son compagnon en direction du lit, où elle le fit s'assoir avant de prendre place sur ses genoux. La tête posée sur son épaule, elle resta silencieuse un court instant. Il y avait tellement de choses qu'elle aurait aimé lui dire, là tout de suite. Tellement de choses qui n'auraient demandé qu'à sortir. Mais elle ne pouvait pas, ou disons qu'elle ne voulait pas. Sans doute Finnick n'avait-il pas envie de l'entendre parler trois mille ans, hm. Mais si elle dosait bien ses mots, peut être parviendrait-elle à ne pas l'endormir. Hm, autant essayer. « Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée depuis longtemps. Je n'estime pas avoir une vie misérable, ou plus malheureuse que quelqu'un d'autre. Mais tu vois, je ne pensais pas qu'il pouvait m'être donné de vivre de si belles choses ... Mise à part mes parents, ma petite sœur, personne ne m'a jamais porté autant d'amour. Ce n'est pourtant pas faute d'en avoir distribué autour de moi, hm. Je retiendrai beaucoup de choses merveilleuses de cette aventure, mais t'avoir rencontré, avoir eu droit à ton amour ... ça surpasse tout, définitivement. Je suis désolée pour toi, pour nous, pour cette finale à laquelle nous n'avons pas accédé. Mais on a gagné tellement plus au fond. Du moins, c'est comme ça que je vois les choses. Et hm, je suis désolée aussi, parce que ... parce que je m'étais promis de ne pas monologuer cette fois-ci. Je dois être un cas désespéré. » Au pire, si Finnick s'était bel et bien endormi, elle n'aurait plus qu'à l'allonger et passer sa nuit à le regarder sommeiller. Oh que si, elle en était capable. Hum.

En me réveillant le lendemain du prime, j’étais toujours dégouté. Et ouais, ça ne passe pas en une nuit, mais quand j’ai sentis Tweedy bouger dans mes bras, je me suis tout de suite sentis mieux, j’ai plongé ma tête dans son cou, j’ai profité de sa présence et je me suis dis qu’il était temps d’arrêter d’en vouloir à la tête entière. Au moins l’un de nous était en finale, et là je parle du binôme que je forme avec mon frère. J’aurais aimé y être avec lui mais ce n’est pas grave, il en avait vraiment besoin, bien plus que moi. Finalement je sors du lit et laisse la jeune femme se réveillée tranquillement, la journée passe, j’essaie de m’habituer a mon statut d’éliminé, c’est pas évident en fait, je suis toujours là et dans ma tête rien n’a changé. Ca ira mieux demain. Mais le lendemain, c’est pareil. J’ai toujours pas eu ce déclic qui me fera comprendre que je ne suis plus un candidat, que je n’ai que quelques jours pour réfléchir a tout ce que je devrai faire en sortant du jeu. C’est au soir, alors que j’allais aller me coucher, que Tweedy vient me chercher pour m’emmener je ne sais-où. Quand on arrive devant la porte des escaliers qui mènent à la chambre secrète, je tourne mon regard vers elle. Je n’y ai jamais été, ni avec une autre personne, ni avec elle, elle était malade la semaine dernière alors elle n’allait pas grimper toutes ces marches. Elle ouvre la porte et passe la première, je la suis silencieusement, de temps à autre je m’arrête pour regarder à travers une des meurtrières creusées dans le mur, je me dis même une fois que ça ne devait pas être évident de tirer par ces trous. Moi et mes réflexions intérieures débiles, quoi. Ne regardant pas devant moi, je manque de me prendre le dos de Tweedy en pleine face quand elle s’arrête devant la porte, finalement j’entre et quand je vois la pièce, je reste un petit moment ébahi. C’est… Luxueux. Je ne dirais pas beau parce que c’est pas trop mon genre les déco de style vieux château mais c’est plutôt impressionnant. Finalement Tweedy m’incite à m’asseoir sur le lit, ce que je fais et elle vient se poser sur mes genoux, comme une fleur. Mes bras retrouvent inconsciemment leurs places autour d’elle, sa tête se pose sur mon épaule, c’est comme ça que je suis bien, avec elle. Finalement elle se redresse et entame un long discours sur ce que je suis pour elle et sur ce que ce jeu nous a apporté, je ne dis rien, elle sait que les discours et moi ça ne fait pas forcément bon ménage. Elle parle, j’écoute et, de temps à autre, je lui ferme la bouche avec un baiser. Mais là je la laisse parler. Ca me fait du bien de l’écouter dire ça. « Je t’aime. » Je dis simplement, je l’embrasse doucement. « Je n’ai besoin que de toi. » J’ajoute en passant une main dans ses cheveux, mes lèvres caressant doucement sa mâchoire de milliers de petits baisers. « Je me fiche du reste. » J’ajoute encore. Je pose une main dans le creux de ses reins, je la rapproche de moi. Mes lèvres parcourent doucement la peau douce de son cou. Puis je lâche prise doucement, je relâche la pression dans le bas de son dos et descends ma main qui était dans ses cheveux jusqu'à l’autre main, caressant tout son dos par la même occasion. « Ne sois pas désolé, j’y ai cru, j’ai perdu, c’est pas grave, je suis content pour Jamie. » Et pour Nora, mais Jamie c’est mon frère et je sais qu’il a besoin d’argent, peut être par autant d’argent mais il en a besoin au moins un peu, histoire de pouvoir lâcher un de ses jobs. Mais le public en a conscience, du moins je l’espère.

L'on pouvait dire que Tweedy avait une certaine aptitude à parler pendant trois plombes là où d'autres pourraient tout à fait se contenter de peu de mots. Elle était comme ça, figurez-vous. Toujours le besoin de développer sa pensée à travers quelques monologues, à préférer faire long quand elle pouvait tout à fait faire court. Et, une fois encore, et malgré le fait qu'elle se soit plus ou moins juré de ne pas retomber dans un long discours cette fois-ci, Tweedy n'avait naturellement pu faire autrement. En effet, la jeune femme avait cru bon d'improviser un semblant de déclaration à l'homme qu'elle aimait, tout simplement parce qu'elle considérait sérieusement qu'il était la plus belle chose qui lui soit arrivée depuis maintenant un certain temps. Car c'était bien vrai. Combien de fois la petite brune avait éprouvé des sentiments amoureux non réciproques ? Combien de fois avait-elle souffert à cause de cela ? Et au final, sa relation avec Finnick lui apparaissait comme quelque chose de merveilleux, tout simplement parce qu'après avoir traversé on ne sait combien de difficultés, ils avaient fini par être tous deux rattrapés par l'amour. Alors finalement, peut être ce monologue n'était-il pas de trop pour tâcher de faire comprendre au jeune homme qu'il était devenu l'une des personnes les plus importantes dans sa vie, pour lui faire savoir qu'elle l'aimait sincèrement et qu'elle se sentait honorée d'avoir droit à son amour. Oui, sans doute n'était-ce au fond pas de trop. Le jeune homme, maintenant assis sur le lit tandis que Tweedy se retrouvait posée sur ses genoux, lui fit quant à lui savoir qu'il l'aimait. Un sourire radieux gagna alors les lèvres de la jeune femme qui, après un baiser échangé, put répondre tendrement à son compagnon. « Je t’aime aussi. » Entendre Finnick le lui dire clairement, cela lui faisait toujours très plaisir. Parce qu'elle avait longtemps espéré qu'il ose le lui déclarer, sans passer par on ne sait quelle étrange formule. Une fois de plus, il se livrait. Il n'avait plus peur, n'était plus aussi pudique qu'avant. Et c'est ça, vraiment, qui avait tendance à la ravir. Les autres paroles de Finnick lui firent également plaisir, sachant qu'elle appréciait qu'il pense de la même manière qu'elle. Elle aussi n'avait besoin que de lui, au fond. Et elle aussi avait tendance à se ficher du reste, oui. « Je suis là, et aussi longtemps qu'on partagera ce bonheur d'être l'un avec l'autre, je le resterai. » Toujours cette lucidité que peu de gens devaient probablement lui connaitre. La preuve, peut être, qu'elle avait quelques peu muri au fond ? Finnick disait maintenant être content pour son frère et Tweedy passa doucement une main sur la joue de son compagnon. « C'est normal d'y avoir cru. On a tous été dans ce cas. Mais comme tu dis, ce n'est pas grave. Dimanche, ils éliront un vainqueur et on sera ravis pour cette personne, parce que les finalistes sont tous méritants. » Jamie l'était, aussi bien que Loxias, Nora ou bien Malo. Peut être bien que Tweedy avait sa petite préférence, mais soyez sûrs qu'elle serait ravie de n'importe quelle victoire à l'issue du dernier prime. C'était même certain.

« Je t’aime aussi. » dit-elle tendrement, ce qui me fit sourire bien sur. Elle pouvait bien le dire cent fois que j'en voudrais encore et encore, c'est pour ça que je fais des efforts pour le dire aussi, d'ailleurs. Je continuai alors de parler, laissant mes lèvres parcourir sa peau, son odeur m’enivrait, il n’y avait rien de mieux qu’elle pour me changer les idées. Oublier cette finale ratée, cette défaite cuisante. Quoi que pas si cuisante que ça, j’ai quand même finis troisième de ma poule. « Je suis là, et aussi longtemps qu'on partagera ce bonheur d'être l'un avec l'autre, je le resterai. » Dit-elle après que j’eus déclaré que je n’avais besoin que d’elle et que je me fichais pas mal du reste. Je souris en arrêtant de l’embrasser partout, c’était juste trop tentant puisque j’avais du retenir mes baisers pendant une semaine – elle m’aurait tué si j’avais chopé sa maladie à cause de ça -. « C'est normal d'y avoir cru. On a tous été dans ce cas. Mais comme tu dis, ce n'est pas grave. Dimanche, ils éliront un vainqueur et on sera ravis pour cette personne, parce que les finalistes sont tous méritants. » Je ne sais pas si ils étaient tous méritants, il y a certaines personnes que j’aurais voulu voir à leur place mais… « Si ils y sont arrivés ce n’est pas pour rien. » Je refusais de croire à un quelconque trucage de votes, si ils étaient en finale c’est qu’ils avaient gagnés le cœur du public plus que les autres n’avaient pu le faire. J’étais étonné, bien sur, parce que dans ma bulle personnelle ce n’était pas eux que j’aurais choisis, évidemment. Mais encore une fois la perception qu’on avait des choses changeait selon qu’on était en jeu ou devant notre télévision, confortablement installés. « Je peux te demander… » J’allais le faire avec ou sans son accord hein, c’est clair. « Qui tu aimerais voir gagner ? » Je me doute qu’on a pas le même favoris, mais comment pourrais-je préféré quelqu’un d’autre à mon propre frère, hein ?

Bien sûr que Tweedy aimait Finnick. Et bien sûr qu'elle aimait le lui dire, au moins autant qu'elle aimait l'entendre le lui dire. A cet instant précis, la jeune femme ne pouvait s'empêcher de repenser aux houleux débuts de leur relation. Ils avaient commencé par sympathiser, s'étaient rapproché physiquement, puis la jeune femme avait avoué avoir développé des sentiments amoureux pour le jeune homme, chose qui n'avait pas été réciproque jusqu'à un certain jour, où tout était alors devenu plus facile, mais surtout moins douloureux. Et aujourd'hui, ils vivaient un bonheur complet, partageaient une relation épanouissante, réjouissante. Bref, tout semblait parfait. Alors vraiment, Tweedy n'avait que faire de ne pas avoir accédé à la finale. Pour Finnick, elle était déjà un peu plus déçue, par contre. Parce qu'elle le connaissait, qu'elle savait que le jeune homme aimait avoir tout ce qu'il voulait, et qu'il n'était certainement pas habitué à une quelconque défaite. Et puis, bien entendu, cela n'aurait pu lui faire qu'extrêmement plaisir que son petit ami atteigne la finale. Mais qu'importe que ça n'ait pas été le cas, vraiment. Cela ne l'empêchait pas d'être extrêmement fière de lui, alors tout allait bien. De toute manière, Tweedy avait tendance à trouver les finalistes extrêmement méritants. Peut être à différents niveaux, pour différentes raisons, mais il est vrai qu'elle trouvait cette finale tout à fait satisfaisante. Le "meilleur" serait sacré gagnant lors du prime de dimanche, et elle ne pourrait qu'être extrêmement ravie pour cette personne, ainsi que pour les trois autres. Tweedy hocha doucement la tête à l'écouta des paroles de Finnick, tandis que l'un de ses doigts s'amusait à caresser délicatement son menton. Mais voilà que, par la suite, son compagnon chercha à savoir qui elle aimerait voir gagner. C'était une question légitime, qui ne la surprenait pas tellement à vrai dire. Car Finnick devait naturellement se douter que sa petite amie avait une préférence au sujet des finalistes. Elle avait beau les apprécier tous autant qu'ils étaient, il est vrai qu'elle aimerait particulièrement voir l'un d'entre eux remporter cette finale. « Loxias » avoua-t-elle alors d'une petite voix, passant maintenant une main dans les cheveux de son compagnon. « Selon moi, il mériterait de gagner. Les autres aussi, c'est indéniable. Mais lui ... je ne sais pas, j'aimerais qu'il gagne, vraiment. Autant parce que j'ai été charmée par sa personnalité que parce que, d'un point de vue plus objectif, je le trouve beau joueur. » Est-ce que c'était compréhensible ? Peut être pas. Mais cet avis n'engageait naturellement que Tweedy, hm. La jeune femme se redressa finalement quelques peu, déposant une nouvelle fois un baiser sur les lèvres de son compagnon. « Tu as sommeil ? » demanda-t-elle doucement. Une simple question. Ou peut être pas, c'est vrai.

On était bien, là, dans cette chambre, assis sur ce lit. Enfin techniquement j’étais le seul à être assis sur le lit tandis qu’elle semblait me trouver très confortable. De toute manière elle pouvait rester là autant de temps qu’elle le voulait, l’avoir près de moi, aussi proche, était des plus agréables. Finalement je lui demandai qui elle voulait voir gagner. Je m’attendais à ce qu’elle me réponde Malo, en fait, mais non… « Loxias » J’arque un sourcil, je l’aime bien le candidat, je ne le connais pas plus que ça mais je le trouve vraiment sympa et méritant, au même titre que les autres et peut être même, que nous, demi-finalistes. « Selon moi, il mériterait de gagner. Les autres aussi, c'est indéniable. Mais lui ... je ne sais pas, j'aimerais qu'il gagne, vraiment. Autant parce que j'ai été charmée par sa personnalité que parce que, d'un point de vue plus objectif, je le trouve beau joueur. » Je souris alors qu’elle glisse ses doigts qui étaient sur mon menton, dans mes cheveux. « Je pense que tout le monde sait qui je supporte, même si j’ai l’impression d’être le seul à vouloir la victoire de Jamie. » Bah tiens, déjà qu’on ne le voyait pas en finale. Mais je suis heureux pour lui. Plutôt lui que Irène quoi, ça m’aurait fait chier de me faire battre par elle. Tweedy se redresse un peu, elle pose un baiser sur mes lèvres. Un baiser au gout de trop peu, j’ai envie de plus mais déjà elle s’éloigne de mes lèvres pour me poser la question la plus insignifiante du monde. « Tu as sommeil ? » J’arque un sourcil. « Non. » Pas du tout même, je passe ma vie à dormir dans cette maison tellement je me fais chier, si bien que le soir je ne dors pas. Ou presque pas, mais c’est vrai qu’il est pas loin de minuit là, hein… « Mais si tu veux dormir, dort. Je finirai bien par trouver le sommeil. » D’ailleurs maintenant que j’y pensais, on avait rien pour dormir et non j’me tape pas les dix milles marches pour aller chercher mon pantalon et mon t-shirt de nuit. Bon, si elle insiste pour que j’aille lui prendre son pyjama je le ferai hein. Mais elle ne va pas me demander ça, non ? Ce serait fourbe, vraiment fourbe !

Ainsi donc, la personne que soutenait principalement Tweedy dans cette finale était Loxias. Et bien oui, c'était véridique. Pas seulement parce que la jeune femme avait, au fil du temps, développé une certaine complicité avec le jeune homme. Aussi parce qu'elle estimait qu'il était quelqu'un de bien, oui une bonne personne, ainsi qu'un beau joueur. A ses yeux, il serait donc tout à fait plaisant qu'il remporte l'aventure. Malheureusement, son sort ne dépendait pas d'elle mais bien du public. Mais croyez bien qu'elle espérait grandement que celui-ci aille dans son sens. Finnick, lui, supportait logiquement son frère Jamie. Oui, c'était non seulement logique mais surtout normal. Ils étaient frères, avaient partagé un secret et s'étaient rapproché au sein de cette aventure. Donc oui, c'était normal. Finnick disait alors être probablement le seul à vouloir une victoire de la part de son frère. Face à ces paroles, Tweedy resta quelques peu perplexe. « Je ne suis pas d'accord. Comme tous les finalistes, et même comme tous les candidats depuis le début de l'aventure, il a son public. Et puis, quoi qu'on puisse en dire, Jamie a atteint la finale. Il a amassé suffisamment de votes pour arriver jusqu'ici, c'est bien une preuve. » Mais voilà qu'après s'être redressée, Tweedy posa une bien étrange question à son compagnon. Non rassurez-vous, elle ne souhaitait pas tellement savoir s'il avait sommeil dans l'immédiat et donc s'il prévoyait de se coucher avec les poules. Disons qu'elle avait tenté une sorte d'approche subtile. Mais visiblement, et vue la réaction de Finnick, ça l'avait un peu trop été, hm. Un petit rire s'échappa alors des lèvres de la petite brune, qui observa le jeune homme qui, lui, semblait véritablement ne rien avoir compris à sa petite allusion. Au fond, il était mignon. Il devait assurément la prendre pour une petite prude, et ça l'amusait. La jeune femme finit par approcher une nouvelle fois son visage de celui de Finnick, mais tandis que leurs lèvres demeurèrent proches, elle orienta les siennes en direction du cou du jeune homme, où elle déposa quelques baisers. « On la refait ... tu as sommeil ? » Est-ce qu'il comprenait mieux où elle voulait en venir, ou bien était-ce encore trop subtile pour lui ? Dans le doute, la jeune femme passa une main sous le tee-shirt de son compagnon. S'il ne comprenait pas le message, c'est qu'il y avait comme un problème, hein.

Ce que j’avais voulu dire, c’est que dans la maison j’avais la légère impression d’être le seul à encore vouloir la victoire de Jamie, les autres semblaient tous se diviser en trois groupes : Loxias, Nora et Malo. Les gens qui appréciaient le plus Jamie après tout, c’était Nora et Malo, non ? J’en sais rien en fait, y’avait Santiago aussi… Soit. Pour moi c’était assez dur à imaginer, qui pouvait être le vainqueur, parce qu’ils étaient forts proches, du coup leur public était divisé. Ma théorie était tellement branlante que je n’en dis rien à Tweedy, j’avais perdu, plus la peine de penser à ça. « Je ne suis pas d'accord. Comme tous les finalistes, et même comme tous les candidats depuis le début de l'aventure, il a son public. Et puis, quoi qu'on puisse en dire, Jamie a atteint la finale. Il a amassé suffisamment de votes pour arriver jusqu'ici, c'est bien une preuve. » Je hoche la tête doucement sans répondre, je n’ai pas tellement envie de parler mon frère là tout de suite alors que la jeune femme est avec moi, dans cette pièce où je n’avais encore jamais été auparavant. D’ailleurs elle me demande si j’ai sommeil, je ne comprends pas tellement pourquoi elle me demande ça à cette heure alors qu’on a tous prit l’habitude de dormir tard, a cause des primes. Pour moi il est encore tôt, certes j’ai conscience que la journée s’achève mais il y a encore de la marge, quoi. Manifestement il y a un truc que je n’ai pas compris puisque Tweedy se rapproche, visiblement amusé. Nos visages étaient tout proche, je mourrais d’envie de capturer ses lèvres mais, trop tard, elles m’échappaient pour se poser dans mon cou, les mains de la candidate se glissent sous mon t-shirt. « On la refait ... tu as sommeil ? » Mes mains se trouvent déjà sur ses hanches, comme une sorte de reflexe devant une femme entreprenante. Je ne dis jamais non, ou presque. Non en fait je ne dis jamais non, surtout quand c’est la femme que j’aime. Mais elle ‘ma déjà frustrée une fois, après la soirée mariage. Elle n’a pas intérêt à recommencer je vous dis que ça. Je fais basculer le corps de ma belle sur le coté elle se retrouve désormais allongée sur le lit et je me place au dessus d’elle, me retenant sur les coudes, je capture enfin ses lèvres. Son odeur m’enivre, je deviens littéralement fou d’elle, une main s’aventure le long de son flan, jusqu'à sa taille où je glisse mes doigts sur sa peau, sous son haut. Ils parcourent son ventre, très bas, mais remontent rapidement. Je ne donne pas dans la rapidité, moi, mais dans la qualité, si c’est ce qu’elle veut alors je l’emmènerai au septième ciel.

Visiblement, Tweedy n'avait pas tellement envie de passer la soirée à discuter de la finale. Elle avait beau se réjouir pour chaque finaliste et ne pas considérer comme quelque chose de dramatique le fait que ni Finnick ni elle n'aient pu atteindre la finale, il est vrai que la petite brune avait d'autres projets en tête. Comme par exemple faire comprendre à son compagnon qu'il serait fort dommage que celui-ci ait sommeil. En fait, c'est déjà ce qu'elle avait tenté de lui faire comprendre quelques instants plus tôt, de par une première insinuation, mais dans la mesure où ce jeune homme n'avait pas tellement compris où elle voulait en venir lors de sa première tentative, Tweedy se voyait présentement dans l'obligation de retenter le coup, en espérant cette fois-ci avoir droit à une réaction différente. Et là, bizarrement, elle ne fut pas trop subtile pour qu'il saisisse ses intentions. C'est donc ainsi qu'elle le sentit la faire basculer sur le lit, et qu'elle le vit se placer au dessus d'elle. Bon bon bon, ça devenait intéressant tout ça. Finnick captura alors ses lèvres, tandis que la petite brune ne se priva pas pour prolonger cet agréable baiser, laissant leurs langues se rencontrer, tout en veillant à ce qu'il reste collé contre elle. De multiples frissons furent bien vite ressentis par la jeune femme lorsque son compagnon commença à caresser sa peau. Est-ce qu'il avait la moindre idée du bien qu'il pouvait lui faire, là tout de suite ? Peut être pas. Quoi qu'il en soit, la jeune femme n'avait pas la moindre envie que tout cela prenne fin. Elle avait terriblement besoin que tout cela continue, comme elle avait terriblement envie de Finnick. Alors elle ne tarda pas à le débarrasser de son tee-shirt, se redressant bientôt légèrement pour laisser ses lèvres embrasser la peau du jeune homme, en commençant par ses abdominaux, puis en remontant jusqu'à son buste, son cou, avant de regagner ses lèvres avec passion. De son coté, elle entreprit de se débarrasser de son propre haut, incitant Finnick à profiter de l'occasion pour la surprendre, par un regard malicieux, et tandis que l'une de ses mains venait se perdre dans la chevelure de l'irlandais. Si elle lui faisait de l'effet, c'était assurément le moment de le le lui montrer, hm.

La jeune femme semblait avoir envie de bien plus, ce soir, que de ces quelques nuits où elle se contentait de s’endormir dans mes bras. Elle me surprenait toujours quand elle se montrait entreprenante mais au final elle l’était presque autant que moi. Ici je me retenais, à cause des caméras, mais dans cette pièce c’était plus intime, non ? En tout je ne me fis pas prier pour répondre aux avances de Tweedy. Comme si j’allais refuser et sortir de la chambre, hein. Je la fais basculer sur le coté, je l’embrasse tendrement, longuement, mon souffle devient plus saccadé, le sien aussi. J’ai l’impression d’avoir allumé des milliers de petits feux sous ma peau. Finalement elle se redresse et me retire mon haut, enfin disons que je l’aide beaucoup pour cette partie là et vu que je me retrouve totalement redresse sur elle, elle en profite pour poser une myriade de baisers sur ma peau, ses lèves contre la peau de mon ventre me procurent à chaque fois une nouvelle pointe de désir. Elle remonte finalement, dans mon cou, sur ma mâchoire, sur mes lèvres. Je plaque ma main au dos de son crâne, je l’approche plus encore de moi tandis qu’elle m’incite bientôt à lui retirer son haut, ce que je fais de nouveau sans me faire prier. La jeune femme, partiellement dévêtue, me lance un regard malicieux pendant les quelques secondes où mon regard s’accroche au sien. Je souris, amusé, j’ai l’impression qu’elle me cherche, qu’elle me met au défi de lui faire le plus de bien possible. Challenge accepted. Je suis bon pour ça, autant je suis mauvais pour un grand nombre de choses, autant elle ne va pas regretter ça. La jeune femme à nouveau allongée sur le lit, je pose des baisers dans son cou, je m’attarde un peu, je remonte sur sa mâchoire. Je pose un baiser sur sa tempe, tout tout proche de son oreille. Mes mains caressent son corps, je descends encore mes lèvres, elle ne peut que subir le plaisir que je lui inflige, bloquée contre le matelas par mon corps. Je me colle à elle, mes lèvres redécouvrent la peau douce et chaude de son coup, de la naissance de sa poitrine… Mais son soutien-gorge me dérange alors je remonte, je l’embrasse, fougueusement, c’est à peine si je nous laisse le temps de reprendre notre souffle. Il ne fallait pas me chercher, j’ai décidé de lui offrir la nuit de sa vie. Et encore, c’est la première d’une longue liste. Je m’arrête une minute de l’embrasser pour la redresser un contre moi, je la sens s’accrocher à mon dos et d’une main experte, je dégrafe son soutien-gorge, elle me lâche alors pour que je puisse la débarrasser de ça. Déjà mes lèvres repartent à l’assaut de son corps.