Sochanna grimaça lorsqu'elle tira d'un coup sec sur le bandage qui entourait le dessous de sa poitrine. Bon dieu que ça faisait mal. Quelle brillante idée elle avait encore eut d'aller se faire tatouer quelques jours après avoir quittée le jeu et ce plein été. Elle retint un gémissement en détachant le dernier pansement qui maintenait le bandage en place. A demie nue devant le miroir de la salle de bain elle observa son nouveau tatouage sous toutes les coutures. Les croutes avaient toutes disparues, elle sourit. Alléluia elle allait enfin pouvoir arrêter de s’infliger la douleur quotidienne d’arracher son pansement de protection. Elle tâta délicatement la chaire sous son sein, aucune douleur. Un petit cri de victoire lui échappa. Il fallait parfois savoir célébrer les petites victoires. Elle agrafa d’un mouvement preste son soutient gorge et admira son flanc. Elle adorait ce tatouage. Sa mère avait manqué faire une attaque en découvrant que sa fille avait ainsi profanée son corps. Comme quoi on ne cessait jamais d’intéresser ses parents. Elle sourit. Bon elle avait fait une promesse n’est-ce pas ? Enfilant un débardeur large au-dessus de son jean elle sortit de la salle de bain, ses cheveux blonds battant dans son dos. Elle chercha Sami un peu partout avant de finalement se diriger vers la salle de sport. Elle trouva le père de famille en train de déverser son trop plein de testostérone sur un sac de frappe qui n’avait rien demandé à personne. Elle sourit. Elle connaissait cette rage qui vous poussait à vous dépasser physiquement, à vous défaire d’elle en suant, en cognant, en jurant. Elle avait traversé des phases semblables. Pour se défaire du sentiment d’impuissance et de sa peur elle avait entreprit de se former aux sports de combats : la boxe figurant en tête de ses préférences. « Alors beau brun on essaye de battre un record personnel ? » Demanda-t-elle s’approchant pour lui tenir le sac, afin qu’il se fatigue et s’essouffle moins. Elle lui sourit et maintient fermement le sac, savourant l’absence de tiraillement au niveau des côtes. « Tu fais une pose, j’ai un truc à te montrer. »