Petite faim. 27/11 à 14h30.

Rafael n’avait pas encore été mangé pour la simple et bonne raison qu’il s’était réveillé assez tard et qu’il avait préféré privilégier une douche à un repas convivial dans la bonne humeur, la joie et la gaieté commune. Pourtant, il n’était pas un solitaire hautain, du moins, pas au point de rester dans son coin. Au contraire, il appréciait être entouré, mais pas comme ça, on se serait cru dans une foire ou dans un concours de celui qui crierait le plus fort, très peu pour lui. Après sa douche, il se dirigea donc dans la cuisine où se trouvait encore une candidate. Grande, fine, belle, il aperçu ensuite quelques gâteaux à ses côtés et sa bouche pleine trahissait son air d’anorexique ne voulant rien manger. Il préférait encore de belles formes aux ano’ et cette demoiselle semblait être parfaite pour le premier rôle. « Tu es encore libre de manger ce que tu veux, ma belle. » Dit-il en la regardant un instant dans les yeux, un sourire sur le visage. Le jeune homme, quand à lui, ouvrit la porte du réfrigérateur afin d’apercevoir ce que les autres avaient mangé plus tôt. Il s’en servit une assiette et l’a mise à chauffer.

La demoiselle donna ensuite son prénom. Charlie. Prénom mixte, pas original pour un sous et d’ailleurs, ça ne lui allait pas vraiment. Elle n’avait pas une tête de Charlie. Pas assez féminin pour elle. Elle correspondait plus à une Natasha, Gwen, Autumn, mais pas à Charlie. Ce prénom qui n’avait aucun intérêt. « Non. » Répondit-il d’abord avant de continuer dans un sourire presque amical. « Tu ressembles plus à une Sandy. » Conclut-il finalement, se souvenant d’une Sandy qu’il avait rencontrée dans un bar… Enfin bref, la jeune femme commenta ce qu’il mangeait et il était bien d’accord avec elle, ce n’était pas terrible mais contre toute attente, elle s’empara de sa fourchette afin de gouter. « Te gênes pas surtout… » Dit-il en soupirant. Heureusement pour elle, Charlie-Sandy venait de grimper dans le Top 3 des favorites de Rafael. « Attention à ce que tu dis, j’ai très bonne mémoire. » Lança-t-il avant d’afficher un sourire en coin à l’adresse de la candidate qui ne lui avait toujours pas rendu sa fourchette. De toute façon, il n’avait plus très faim après ça. « Enfin, j’espère que tu sais cuisiner, quand même. Je ne voudrais pas que tu m’empoisonnes. Ça ferait plaisir à trop de monde ! » Dit-il en plaisantant.