featuring louis

Putain il commençait à faire caillant dehors, sérieusement. Bonjour l'automne, tu ne m'avais pas manqué, loin de là. Nous sommes jeudi onze octobre et voilà que je tremble déjà de froid lorsque je sors prendre l'air, c'est super. Ah ce que j'aime pas l'hiver putain moi qui aime la chaleur, le confort et les ambiances cosy, ça va m'faire plaisir tout ça. Bref, trop glagla dehors je rentre dans le salon et tombe sur Louis, avachi dans le sofa, à moitié somnolant. Je me laisse tomber sur ses genoux, le réveille à moitié, lui adressant un grand sourire. « On va faire un tour dans les souterrains ? » je lui demande, avec les yeux brillants d'espoir et avides d'aventure. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'aller visiter ces souterrains et j'ai bien envie d'y aller, ma malsaine curiosité m'y forçant presque. Cependant, dans ces lieux sombres, il est inutile de vous préciser qu'il me faut un body-guard, rien de mieux que mon bon pote Louis pour faire office de ceci. Et puis aussi, j'ai pas envie qu'il somnole. « Faut dormir hein la nuit » je fais, constatant sa somnolence abusive. « C'est torride les nuits avec Fantine ou bien ? » je lui demande, taquin, sachant que le sujet risque d'être un peu cahoteux. Tant pis, tandis que nous nous dirigeons vers les souterrains, il peut bien me narrer un peu ses sentiments, j'suis son pote tout de même. Enfin, relativement parlant car enfermés h24 dans ce genre d'émission, on n'a plus vraiment de notion sociale à vrai dire, à part se prendre la tête, faire la gueule ou bien s'marrer, y a aucune relation neutre dans ce genre d'émission, jamais.

Les souterrains, moi ça m'faisait clairement kiffer mais j'avais besoin d'un accompagnateur pour y aller et c'était tombé sur le gentil Louis qui somnolait limite dans le sofa du salon. Hors de question de le laisser s'assoupir, il allait venir avec moi. C'est la nuit qu'on dort, je suis bien trop motivé durant la journée pour laisser les autres dormir, héhé. Du coup, je m'élance sur lui, atterrit sur ses genoux, le réveillant en sursaut. Chose qui me surprend, il me prend par la taille, geste qui attire mon attention. Il me demande alors qu'est-ce qui se passe mais il a très bien compris, il lui faut juste le temps d'assimiler ce que je viens de dire, après tout. Je l'embarque donc en lui prenant la main vers les souterrains, et je dois dire qu'il n'y faisait pas très chaud mais au moins ça aura le don de réveiller le Dom Juan qui a sûrement dû avoir une nuit torride avec Fantine. Mais visiblement il me répond que ce n'est pas vraiment le cas. Ah bon, j'aurais pensé le contraire bien qu'il soit vrai que la petite Fantine ait l'air fort réservée. Il passe alors un bras au-dessus de mes épaules et nous avançons ainsi dans l'entrée des souterrains. Puis brusquement il réfléchit et me demande si je veux le.. violer. Il feint une mine choquée, désolé mon coco mais t'es pas crédible pour un sou. Je le regarde, mon sourire s'élargissant. « Ce n'est pas l'envie qui me manque mais disons que je ne suis pas comme ça » ouais vous savez à échafauder des plans aussi tordus que de l'emmener dans un souterrain pour lui faire du bien contre son gré. Je me mets alors à rire puis, une fois que nous nous sommes enfoncés dans les réseaux souterrains, bien loin de la trappe qui nous a permis d'y descendre, je le plaque au mur d'un air sauvage, tout sourire. Je rentre dans son jeu et son idée première, il veut y croire il va y croire, après tout. Nos deux visages sont à quelques centimètres et je peux sentir son souffle sur mon visage, haletant, tandis que je le plaque contre le mur de ma force de moineau. Bien entendu, mon visage est au bord de la crise de rire, je ne suis donc pas très crédible.