Callan a disparu. Il s'est fait la malle avec les autres débiles mais avec trois jours de retards ce n'est pas possible autrement. Je n'arrive pas a mettre la main sur lui. J'ai regardé partout, j'ai fouillé les moindres recoins de ce putain de village en vain. Ou s'est-il planqué encore? J'ai même interrogés quelques candidats mais personne ne l'a vu. Tant pis pour lui, je vais aller me frotter lascivement contre William dans leur lit commun. Sauf que vu l'heure il n'y sera pas. Je vais l'attendre. Je vais me poser dans leur lit, il y en a bien un qui va se montrer à un moment donné. J'attrape un dossier important que j'ai emporté avec moi un sûr lequel j'ai besoin de prendre de l'avance pour lorsque je rentrerais à Denver. J'ai le dossier sous le bras, j'entre dans la chambre déserte enfin c'est ce que je crois. Puisqu'il est la. Sur son lit. Callan, s'entend. Je suis surprise mais reste de marbre. Je m'avance vers lui. « Qu'est ce que tu fais là aussi tôt ? » Je me poste devant le lit. Et enlève mon jeans et puis mon pull. Je me retrouve en sous-vêtements et me glisse sous les couvertures. Il lit, un truc dans sa langue incompréhensible en gros. Il ne lit jamais pourtant. J'attrape sa main sans lui demander son autorisation, la soulève pour me glisser contre lui. Une fois installée je consulte mon dossier, dans un silence le plus total. Je ne voulais rien de plus que ça. Le trouver pour me coller contre lui. J'ai les boutons de sa chemise dans le dos. Je remue un peu posé le truc sur le lit ouvert sur une photo de cadavre ensanglanté. Je me tourne et commence à déboutonner sa chemise. L'ouvre entièrement pour ne plus être gênée par ses boutons puis je me réinstalle contre son torse, reprenant l'examination de ce corps en décomposition, impassible.

J'ai envie de lire. Cette émission est entrain de me rendre fou. Je n'aime pas lire, enfin si, mais je ne me dis jamais que j'ai envie de lire. Il m'arrive de le faire parfois, le soir, lorsque Candace est prise avec un dossier, lorsque j'ai passé la journée face à un ordinateur et que je n'ai pas envie de m'y remettre le soir. Je lis un peu, pour être avec elle finalement. Mais sans plus. Sauf qu'on a tellement rien à faire, et que je ne peux rien faire de dangereux pour me stimuler surtout, et bien je décide de lire. En plus, j'ai un peu mal à la tête. Je monte dans la chambre, avec une bonne bouteille de vin. J'ai envie de boire ce soir, ça apaisera mon mal. Ou ça l'accentuera, à voir. Je m'installe sur mon lit, mon livre que j'ai acheté sur internet qui provient directement de la petite librairie de Belfast où j'avais mes habitudes. Je le sors du chevet où je l'avais mis. Je me verse un verre de vin rouge, et je débute ma lecture. Je suis arrivé à la moitié, à la fois du livre et de la bouteille lorsque j'entends des talons claquer sur le sol de la chambre, je n'ai pas besoin de lever les yeux pour reconnaître la démarche féline de ma femme. Elle m'interroge. « J'ai mal à la tête, j'avais besoin d'un peu de calme. » Je réponds doucement, alors qu'elle se déshabille, comme elle pourrait le faire si nous étions chez nous. Je remarque rapidement le dossier qu'elle pose sur le lit. Elle a apporté du travail, je ne suis pas du tout étonné. Elle s'installe, j'ai les yeux rivés sur mon bouquin, pourtant, je la vois agir. Elle attrape l'une de mes mains pour s'installer contre moi. J'attrape mon livre de l'autre main. Elle est contre moi. Je la regarde légèrement de biais alors qu'elle s'empare de son dossier, je vois une image dégueulasse, je détourne les yeux. Elle est contre moi. Et puis elle se tourne vers moi, m'obligeant à écarter le bras. Je baisse les yeux sur ma chemise qu'elle déboutonne. Elle l'ouvre et reprend sa place. Je pose le bouquin sur le lit, ouvert à ma page, je ferme les yeux et me colle à la tête de lit, c'est douloureux. Je caresse distraitement la taille parfaitement marquée de Candace. Je soupire.

Il a mal à la tête, il a mal à la tête pourtant, li y a une bouteille hors de prix à moitié vide sur la table de chevet à ses côtés. « Et tu pensais qu'une bouteille à plus de deux cent dollars parviendrait à te faire passer ce mal de temps ? » Je demande alors qu'aucune pointe d'agacement ne vient ponctuer cette remarque. C'est une question. Il boit à nouveau visiblement. Je ne sais pas depuis combien de temps. Bref. Il lit, et je lis aussi. Je le déleste de sa chemise dont les boutons me tuent le dos. Et il a l'air d'avoir plus mal encore que je ne le pensais. Il n'a jamais mal nul part en plus. Et n'est que très rarement malade. Je pose referme mon dossier lorsqu'il pose son livre. Je l'observe et passe le revers de ma main sur son front. Je me redresse même légèrement afin de déposer un baiser sur son front. Puis sors du lit. « Je vais te chercher de l'aspirine. » Je me rends, dans ma tenue, à savoir en sous-vêtements dans la salle de bain afin de dénicher de quoi l'apaiser. Je reviens et lui tends la gélule ainsi que son verre de vin pour qu'il avale son comprimé. Pendant ce temps j'entreprends de lui retirer totalement sa chemise que je plie négligemment au bout du lit, j'ouvre le lit afin de l'aider à se débarrasser de son jeans. Il sera nettement plus à l'aise de cette façon. Je reprends ma place dans le lit, tire les couvertures et l'invite à s'allonger. Il dépose sa tête sur ma poitrine. J'ai ma main dans ses cheveux, les caressant avec douceur alors que je reprends mon travail. Je sens son corps s'alourdir légèrement, il est silencieux, et moi aussi. Le médicament doit sans doute agir puisque je pense qu'il s'est rapidement endormi.

Je quitte mon livre des yeux, je jette un oeil vers la bouteille lorsqu'elle la mentionne. Je souris et hausse les épaules. « Non, mais l'avantage d'une bouteille à deux cent dollars c'est qu'elle ne risque pas de me filer de plus gros maux de têtes. » J'attrape d'ailleurs le verre et le porte à mes lèvres, je ferme les yeux lorsque le liquide glisse dans ma gorge. J'aime le goût, et je me rends compte que je l'aime plus que je ne le pensais. J'adore le vin, spécialement le vin rouge, plus gouteux. Je pose finalement mon livre, j'en ai assez de lire, le sang afflue dans mon crâne, et c'est insupportable. Je caresse sa peau incroyablement douce alors qu'elle lit toujours. Je jette un coup d'oeil vers son dossier et tout ce que je vois ce sont des corps ensanglantés. Répugnant. Je finis par fermer les yeux un instant. Je sens Candace bouger, je sens sa main sur mon front, je soupire. Elle me propose de l'aspirine. Bonne idée. J'ouvre à nouveau les yeux lorsqu'elle quitte le lit. Mes yeux glissent sur elle, son corps parfait dont je ne me lasse pas. Elle revient rapidement, un cachet à la main. Je l'avale avec le vin, il passe tout seul, pendant ce temps elle me déshabille. Je l'aide un peu puis lorsqu'elle reprend place dans le lit, je m'allonge en espérant que ça passera. J'enlace ma femme, pose ma tête contre sa poitrine et ferme les yeux alors qu'elle passe ma main dans mes cheveux. Je pense que je m'endors finalement. J'ouvre les yeux à nouveau, Candy est toujours là, elle est toujours entrain de me caresser les cheveux, je ne sais pas réellement ce qu'il s'est passé. Je ne sais pas non plus combien de temps s'est déroulé. J'embrasse sa poitrine doucement, de petits baisers, tout chaste. Je lève la tête afin d'embrasser son cou. « Je t'aime... » Je murmure, je me redresse légèrement, caresse sa taille. « Pose ça s'il te plait. » Je demande désignant ce qu'elle tient dans la main. Je passe une main dans mes cheveux, je crois que ça va mieux.

Son mal de tête est étrange, il avait l'air d'aller très bien tout à l'heure. Et là tellement mal. Il n'est pas sujet aux migraines donc je trouve ça bizarre. C'est pour cette raison que je suis allé lui chercher de l'aspirine, et parce que dans le cas contraire, il aurait fait de même. Je lui propose même de se reposer un peu contre moi. Je passe ma main dans ses cheveux, je lui masse légèrement le cuir chevelu, très légèrement. Il ne tarde pas à s'endormir, pour autant je continue. Peut être que pourrait lui faire un peu de bien, puis de toute façon j'aime passer ma main dans ses cheveux, ils sont toujours très doux, c'est agréable. Un moment passe durant lequel je lis, je déchiffre, observe, avant qu'il ne se réveille. Il n'a pas bougé, il n'a pas non plus changé de position, mais c'est le baiser contre ma poitrine qui m'alerte. « Ça va mieux ? » Je demande dans un murmure, alors qu'il m'embrasse à nouveau. Il se redresse un peu, il me dit qu'il m'aime. Je sais. Nouveau baiser mais cette fois-ci contre mon cou, je frissonne. « Je t'aime aussi. » Je le regarde un moment, je ne sais pas s'il le sait, moi j'en ai la certitude, mais lui, est-ce qu'il s'en rend compte ? Mon comportement des derniers temps pourrait le faire douter. Je ne sais pas, peu importe. De toute façon il me demande de poser mon dossier, oui, d'accord, j'ai assez lu de toute façon. Je laisse tomber sur le sol. Je me tourne de façon à pouvoir l'enlacer, je l'observe un instant, je me plonge dans son regard, j'essaye de l'analyser, je cherche, je fouille. Il arrive à tromper tellement de gens en faisant croire qu'il n'a jamais de problèmes, qu'il va toujours très bien, mais je vois très bien que non. Je caresse son visage avec douceur, puis l'embrasse tendrement. « Je suis désolée Callan, pour ... tout ça. Le déballage lors du prime, le mal que je t'ai fait. Je suis désolée. » Je murmure alors que nos visages ne sont qu'à quelques centimètre l'un de l'autre. L'important n'est pas de savoir si je suis réellement désolée, l'important dans l'histoire c'est que ce qu'il a besoin d'entendre maintenant. Et puis ce n'est pas comme si je prenais vraiment du plaisir à lui infliger tout ça. Je repars à la conquête de ses lèvres, elles ont le goût fruité du vin tandis que ma jambe vient s'enrouler autour de sa taille.

Je suis réveillé depuis peu, je crois que mon mal de tête a disparu, en partie du moins. J'en sais rien, mais je n'ai plus la sensation que quelqu'un est entrain de me percer la cervelle à coup de perforateur. J'embrasse Candace, je parsème son corps de baisers, sans aucune arrière pensée. Simplement parce que je l'aime, elle et son corps de déesse. Elle me demande si ça va mieux. Je passe ma main dans mes cheveux, je relève la tête vers elle. « Oui, je crois. Merci pour l'aspirine ma chérie. » Je continue de l'embrasser, elle frisonne pourtant, elle lit toujours, c'est frustrant. J'ai envie de la sentir contre moi. Je ne tarde pas à lui dire que je l'aime, mais n'attends pas de réponses. Je suis persuadé qu'elle ne répondras pas. Je m'en fiche, ça m'est égal, je suis habitué à ça. Sauf que finalement, elle me dit qu'elle m'aime en retour. Je souris, je suis touché, j'imagine qu'elle doit le sentir. Il m'observe un long moment. Je caresse doucement sa taille. Je ne quitte pas ses iris, je l'observe en retour. Elle jette son dossier, elle se tourne et m'enlace. Je passe mes bras autour d'elle, je la sers contre moi. Je lui caresse son visage jusqu'à ce qu'elle me dise qu'elle est désolée. Je crois que c'est la première fois que je l'entends s'excuser, elle ne s'excuse jamais. Je suis quelque peu déstabilisé. Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle est déjà entrain de m'embrasser. Mes mains remontent jusque dans son dos. Elles buttent contre son soutien gorge, je dégrafe immédiatement l'attache. Et l'envoie rapidement sur le sol lorsque je suis parvenu à le lui enlever totalement. Nos lèvres ne semblent pas vouloir se détacher. Mes mains ne semblent pas non plus vouloir se détacher de son corps. Je repense à ses dernières paroles, je ne pense pas qu'elle soit sincère au bout du compte mais ça n'a pas d'importance. J'avais vraiment besoin d'entendre ça, je crois. Nos lèvres se détachent enfin, je passe mes mains sur son visage. « Je te jure que s'il te touche à nouveau, je lui explose la tête. » Je murmure, avant de finalement fondre à nouveau sur ses lèvres, je n'ai pas envie qu'elle ajoute quoi que ce soit. Je n'ai pas envie qu'elle réplique ni qu'elle en profite, je sais qu'une telle réaction de ma part pourrait engendrer le pire chez elle, mais je suis prêt à prendre le risque. Nos lèvres se détachent à nouveau, je la force à s'allonger sur le dos, je suis au dessus d'elle, et glisse, je continue d'explorer son corps, j'embrasse chaque partie, je descends contre elle, j'arrive jusqu'à sa poitrine que j'embrasse avec tendresse. Je descends encore embrasse sa taille, son ventre, j'enlève le dernier morceau de tissu qui la recouvre et continue de l'embrasser, encore et encore. Je commence à suffoquer sous la couette mais ne cesse pas de l'embrasser pour autant.

Callan me remercie pour l'aspirine tout en m'assurant qu'il va mieux. J'en suis ravie, et de toute façon je peux voir sur son visage qu'il a l'air en meilleure forme. Je me contente de lui sourire levant mes yeux de mon dossier l'espace de quelques minutes. Il m'embrasse et je frissonne, c'est la seule chose qui pourrait me trahir puisque je semble si concentré. Sauf que j'ai le regard brillant, je ne doute pas qu'il doit l'avoir remarqué puisqu'il continue encore. C'est l'heure des confessions, je peux voir à son expression qu'il ne s'attendait pas à ce que je dise l'aimer en retour. Je crois que c'est son mal-être qui transparaît dans son regard qui m'a poussé à le lui dire. A lui dire que malgré tout, je tiens à lui, et que malgré tout, je n'irais nulle part. Qu'une fois cette émission terminé, nous rentrerons chez nous reprenant notre vie là où nous l'avions arrêté. Je glisse un peu vers lui, le sers dans mes bras, il est touché, et je l'embrasse avec douceur. J'passe une main dans ses cheveux, l'autre glisse contre son dos. Je l'embrasse encore après lui avoir que j'étais désolée pour tout. Il a compris et lorsque nos lèvres se sont détachés, a bout de nerfs il m'annonce qu'il va refaire le portrait de William. J'hésite à lui demander si cette menace prend effet à partir de maintenant ou bien si elle prenait effet après la toute première fois puisque dans ce cas, il pourrait déjà le frapper. Pourtant, je garde le silence. C'est préférable, pour lui comme pour moi. Et puis je préfère continuer de l'embrasser, j'ai encore envie de sentir ses mains parcourir mon corps, ses lèvres sur ma peau. Je suis sur le dos, j'ai mes bras autour de son cou, il m'embrasse à nouveau. Je frisonne. Je me cambre sous ses baisers. Je sens son souffle chaud contre moi. Il me déshabille et continue ses baisers, j'agrippe les draps, je me cambre à nouveau, je soupire. « Callan... » Je lance dans un murmure, il redresse la tête. Je l'attire vers moi, avide de ses lèvres, on s'embrasse. Je glisse mes mains dans son boxer et caresse ses fesses. Et finalement, je le lui ôte. Et on fait l'amour. La chambre est vide, on est pas obligé de faire attention au bruit ce qui est plus qu'agréable. Je suis sur lui, totalement nue, j'ai du mal à recouvrer mon souffle. J'ai les bras croisés sur son torse et le menton appuyé sur mes mains, je l'observe, le sourire aux lèvres.

Je ne sais pas de quoi demain sera fait, je ne sais pas si cette aventure renforcera nos liens ou si au contraire, les brisera. Tout ce que je sais c'est que je ne vis que pour elle, je suis tombé sous son charme à la minute même où mes yeux se sont posés sur elle. Ou elle est apparut, derrière son père dans cet endroit bien trop glauque pour une aussi jeune femme. Je suis tombé amoureux dès ce jour là, on ne se connaissait pas, pourtant je savais qu'elle me rendrait heureux. Et heureux, je le suis, je ne l'ai jamais autant été que depuis que nos chemins se sont croisés. Je sais que je ne survivrais pas à une éventuelle séparation, elle a une place trop importante dans ma vie. Et même si on est particulièrement indépendant, même s'il arrive parfois qu'on ne se voit que cinq minutes dans une journée, notre vie est réglée par rapport à celle de l'autre. Le mariage a tendance à créer une sorte de monotonie, il tue les relations charnelles, pourtant notre libido se porte on ne peut mieux. La preuve, on vient de faire l'amour, et la passion qui nous animait à notre rencontre est restée intact. Elle est sur moi, nue, on recouvre à peine une respiration normale. Elle a sa tête appuyé contre ses mains, elles même appuyé sur mon torse. J'ai mes mains qui entourent sa taille, elles remontent dans son dos et le caressent. J'aime cet effet apaisant qu'on ressent après l'amour. Elle me regard tout sourire mais ne dit rien. Je l'imite un moment. « Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ? » Je demande tout en dégageant une mèche de ses cheveux lui obstruant le visage. J'inspire profondément. « Est-ce que tu es entrain de te lasser Candace ? De moi ? De notre vie ? » J'ai la sensation que non, je sais qu'elle partirait si elle était lassé, qu'elle ne reviendrait pas vers moi. Qu'elle ne chercherait pas sans cesse, qu'elle ne serait pas là à cet instant. Je soupire. « Oublie ça c'est ridicule... »

« Toi, j'étais entrain de repenser à notre première rencontre. Honnêtement, même si tu me plaisais énormément, je n'aurais jamais imaginé qu'on en serait là aujourd'hui. » Déjà, l'endroit où l'on s'est croisé n'avait rien de glamour, je n'aurais pas imaginé qu'un homme tel que Callan puisse devenir mon époux. Il me plaisait, je pense que j'ai mis tout en oeuvre pour le lui faire comprendre. A ma façon, autant dire que j'étais particulièrement directe. Je ne pensais pas dépasser le stade premier rendez-vous, un peu de sexe, et bye-bye. Sauf que non, j'ai découvert son appartement, très classe, tout à fait à mon goût et j'ai fini par y passer plus de temps que dans ma propre maison. Et on s'est rapidement marié, et aujourd'hui nous sommes cette émission, tous les deux. Et non, j'étais loin de me douter qu'on en serait encore là, huit ans après cette première rencontre. Je n'ai pas l'impression que ma remarque soit à prendre de façon négative, pourtant la question de Callan me surprend. Je fronce les sourcils. « Oui c'est totalement ridicule. Je ne sais pas pourquoi tu poses la question. » Je soupire. Je m'étire pour l'embrasser. C'est complètement ridicule. « Notre vie me convient parfaitement, et toi aussi pauvre idiot. » Je lève les yeux au ciel, il est tellement idiot de penser de telles choses. C'est stupide, totalement stupide. Je ne devrais pas avoir à la rassurer, pas lui. Quelle histoire de merde. Vraiment.

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