On a gagné l'accès à la chambre, on est un couple marié, il ne faut pas s'attendre à autre chose qu'une partie de baise jusqu'à pas d'heure. Sans se dissimuler sous la couette pour heurter la sensibilité des candidats, parce qu'on se le dise cette séquence va virer à l'érotique. On s'est fixé une date pour découvrir cette chambre, parce qu'on s'est arrangé pour qu'elle soit libre et que personne ne vienne nous dérangé. J'ai décidé de partir un peu plus tôt pour préparer le terrain. Faire un peu le ménage par exemple, nettoyer, changer la literie parce que des fluides se sont mêlé dans cette pièce, et je ne tiens pas récolter d'autres fluides que ceux de mon époux. C'est répugnant, j'en suis conscience, néanmoins c'est la triste vérité. J'ai changé les draps, j'ai aéré un peu parce que ça sentait l'animal en rûte par ici. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, un moment très certainement. J'ai allumé quelques bougies, j'ai sorti du vin et des énormes verres ballon, ils sont sur la petite commode. D'ailleurs en fouillant dans cette commode j'ai trouvé des jouets, et de l'huile de massage, j'ai mis de côté les jouets mais j'ai sorti l'huile qui pourra très certainement nous servir. Les bougies sont allumées. Il ne devrait pas trop tarder alors j'enlève ma robe que je plie soigneusement et que je dépose sur la chaise non loin de la porte. Je suis simplement vêtue de sous-vêtements rouges, particulièrement sexy, les jarretelles vont lui faire tourner la tête, ça a toujours été son faible. Il aime les bas. Je m'allonge sur le lit, totalement cliché mais ça marche à tous les coups. Et j'attends qu'il n'arrive, dans pas trop longtemps j'espère.

Je pense que je n'aurais pas été contre une petite escapade dans la salle des indices, je commence à regretter de ne pas avoir misé plus. D'autant qu'Arès n'a pas encore buzzé. J'ai gagné l'accès à la chambre secrète que je partage avec Candace. Et bizarrement je ne suis pas des plus enthousiaste. Enfin si, parce que ça peut être sympa de profiter d'un peu d'intimité. J'ai envie de passer du temps avec elle sans qu'on vienne nous interrompre c'est certain mais ça on peut le faire à n'importe quel moment. Pourtant ce regret est balayé lorsque j'ouvre la porte et que je découvre ma femme allongée sur ce lit dans cette tenue. Elle est parfaite, son corps parfaitement galbé dans ces sous-vêtements. Si je ne l'aimais pas déjà, je pense que je tomberais amoureux d'elle dans l'instant. Je n'ai rien dit encore mais je pense que mon sourire en dit suffisamment long sur ce que je pense. Je m'approche d'elle et l'embrasse immédiatement. « Tu devrais porter ça plus souvent. » Je lui murmure alors que ma main vient se glisser le long de ses cuisses dénudée. Mes yeux glissent jusqu'à ses bas, ses jambes au galbe parfait. Je commence à déboutonner ma chemise afin qu'on soit arrive au même niveau, ou presque. Je n'ai vu qu'elle si bien que je suis surpris de sentir la vanille qui provient des bougies qu'elle a allumée, créant une ambiance feutrée et romantique. J'enlève la chemise finalement je la laisse glisser sur le sol et l'embrasse à nouveau. Mes mains explorent son corps que je connais sur le bout des doigts. J'ai envie d'elle, et cette envie est presque incontrôlable. J'ai envie de la posséder et plus cette sensation grandi en moi et plus la peur d'être séparé d'elle dimanche me prend aux tripes. Je sais que ce n'est que pour le temps de quelques semaines, cette angoisse me rend plus fougueux et entreprenant dans mes gestes.

Callan entre dans la chambre il a ce sourire celui dont je connais la signification par cœur. Il reste silencieux en se contentant de me regarder. Il s'avance vers le lit, nos regard est ancré au mien. Je me redresse légèrement et me mets sur le genoux lorsqu'il arrive au bord. Il me complimente. « Mais j'en porte tous les jours mon amour, tu ne fais juste pas attention à moi. » Je fais la moue, je me la joue vexée, sauf qu'il ne ai rien. Il ne voit rien parle qu'en général on s'habille pas ensemble comme on peut le faire chez nous puisque évidemment on partage la même salle de bain. Je passe mes bras autour de son cou alors qu'il a déjà déboutonner sa chemise. Il m'embrasse alors que ses mains glissent sur la peau, je frissonne. Sa chemise tombe ´finlement sur le sol, j'en profite pour caresser ses épaules, son dos. L'échange est fougueux, presque bestial alors qu'il n'est la depuis quelques minutes à peine. J'ai la sensation d'avoir à faire à un homme qui aurait été privée de sa femme pendant plusieurs semaines alors que ce n'est pas vraiment le cas. Puisque s'il arrive fréquemment avec les années que la passion disparaisse avec le temps j'ai l'impression que chez nous la passion s'est renforcée et même amplifié avec les années. Poussé par sa fougue on se retrouve allongé sur le lit. Mes mains quittent son dos pour venir s'attaquer à son pantalon et à sa fermeture éclair puisque déjà le bouton à sauté. On pivote en un quart de seconde, je suis sur lui alors que nos lèvres se détachent enfin. Haletante j'ai le souffle coupé causé et par l'excitation et le manque d'air. Du coup je lui retire son pantalon. Je me penche vers son oreille sur je mordille gentiment. « Jai envie de jouer... » Je lui murmure suavement au creux de l'oreille. Je tends la main afin d'attraper le foulard en soie que j'avais autour du cou en arrivant. Je le lui place sur les yeux. Il relève la tête pour que je puisse le nouer derrière la tête. J'embrasse sa mâchoire et me redresse totalement. Je me lève et me dirige vers la commode. « Ne bouge pas je reviens toute suite. » J'ouvre le tiroir et en sort les fameux jouets laissé la par la production, je n'emporte qu'une plume un fouet, deux paires de menottes et huile comestible. Je retourne près du lit et dépose le tout sur la table de chevet. Je me replace à califourchon sur lui, me penche pour lui mordiller la lèvre. « Ange ou démon? » Je murmure contre sa nuque que je couvre de baisers tendre. C'est à lui de choisir.

Candace me taquine mais à vrai dire, je n'ai pas souvent l'occasion de la voir en sous-vêtement paradoxalement. Soit elle est nue, soit elle est habillée. Je ne suis pas entrain de me plaindre du fait qu'elle soit nue, au contraire, j'aime simplement la voir en sous-vêtements, elle est sexy en sous-vêtement, surtout lorsqu'ils sont comme ceux qu'elle porte. On s'embrasse avec passion, on se touche l'un et l'autre, on est fougueux, on l'a toujours été. On part tous les deux au quart de tour et c'est plutôt appréciable, c'est rare de rencontrer une femme qui aime le sexe à ce point. Nos lèvres ne se quittent plus alors que finalement, je nous fais allonger sur le lit. Je caresse sa peau, elle caresse la mienne, chaque parcelle est honorée. Candace a déjà ses mains dans mon pantalon qu'elle s'active à déboutonner et puis on pivote habillement, elle est sur moi, elle prend le contrôle, et je me laisse faire sans rechigner, Candace est une femme qui aime contrôler les choses. Et si je suis aussi comme ça, je sais parfois m'effacer pour la contenter. Elle se penche pour murmurer à mon oreille tandis que je caresser sa taille, son dos. Elle a envie de jouer. Je souris en me mordillant la lèvre inférieure. « Jouons... » Je murmure et c'est le noir total, elle vient de me placer un foulard sur les yeux, un foulard imprégné de son odeur. Je relève la tête pour lui permettre de la nouer. Mon dieu, qu'est-ce qu'elle me prépare ? J'aime avoir le contrôle alors cette sensation me rend nerveux d'abord, et puis la voix de ma femme me ramène à la réalité, j'ai totalement confiance en elle. Elle m'échappe pourtant, elle quitte le lieu qui bouge sous ses mouvements. Elle m'informe qu'elle revient. « Je n'en ai pas douté un seul instant. » Mes oreilles captent des sons inhabituel, du métal, des bruits de pas. Elle se rapproche et retourne sa place. Mes mains viennent à nouveau se placer sur elle, comme pour retrouver un semblant de contrôle, un point d'encrage. Elle me mord la lèvre. Je me tends légèrement. Ange ou Démon ? Le choix est vide fait. « Démon... » Je murmure alors que mes mains remontent contre son dos et elles butent contre l'attache de son soutien gorge qui ne va pas tarder à céder.

Mon corps brûle de désir pour Callan, et ce dès que nos regards se sont croisé. Il a su rapidement me dompter, et malgré ce que la majorité des candidats peuvent penser, je ne lui mène pas la vie dure. Mon comportement chez nous n'a pas d'égal à celui que j'ai pu avoir ici avec lui. Je ne suis pas une épouse volage, mon escapade avec William ne s'est jamais produite avant notre arrivée ici. C'est un coup du sort, je ne suis pas une allumeuse, je suis une épouse dévouée à son époux. J'ai l'air indépendante, pourtant je dépends de lui comme personne ne peut l'imaginer. Je ne pense pas être capable de vivre sans lui, je ne suis pas attachée aux autres mais avec lui c'est différent. Ça a toujours été différent. Il m'a attiré, il a susciter des sensations que je n'ai jamais ressenti pour quelqu'un d'autre. Callan c'est ma vie. Il est mon alter ego, on est plus identique qu'il doit le penser et je l'ai immédiatement remarqué. On a ce même appétit l'un pour l'autre, cette même passion dévorante qui nous guide, celle qui nous anime dans cette chambre aujourd'hui. On est bestial, on est passionné, on se nourrit du corps de l'autre et on a cette même passion pour le jeu. Je ne m'attends à rien d'autre que sa réaction lorsque je lui propose de jouer. Il me laisse faire, il me fait confiance et me laisse jouer comme je l'entends avec lui. Il a les yeux bandés, je sais pourtant qu'il a un besoin vital de contrôle. Je viens de lui ôter. Ses mains glissent sur moi, alors que j'embrasse son torse, elles s'aventurent sur l'attache de mon soutien gorge. Je proteste. « Non, c'est beaucoup trop tôt. » Je pousse ses mains sans la moindre délicatesse et les ramène au dessus de sa tête, je les attache avec un autre foulard sans vraiment serré, pour qu'il puisse s'en débarrasser quand bon lui semblera. Je m'étire jusqu'à la bougie, pas celle à la vanille, celle aux huiles essentielles. Je sais qu'on est supposé les éteindre avant de verser l'huile sur la peau mais je suis sadique. Je teste avec mon doigt au préalable afin de ne pas le brûler au troisième degrès non plus. C'est chaud mais supportable je pense. Je déverse sans prévenir. J'étale lui avec mes mains. « Oops, j'ai oublié de te dire que c'était chaud... » Je ris et commence à masser avec moins de délicatesse que je l'aurais habituellement même si je suis particulièrement concentrée sur ma tâche. Je le sens se mouvoir sous mes doigts. Ca dure plusieurs longues minutes, de très très longues minutes selon moi. J'en ai assez. Je m'essuie les mains sur les draps et le lui fait recouvrer la vue. Je me place sur le côté et attrape le fouet, je joue avec les lanières de cuir sans pour autant l'utiliser, je ne suis pas d'humeur sado masochiste. Ma hargne s'est calme, je suis plus câline d'un coup bien que je décide de le mettre totalement nu pour le sentir totalement contre moi. Ma cuisse est contre son bassin, elle dissimule sans le vouloir son intimité des caméras vicelardes qui ne doivent rien louper. A cette pensée, je décide de leur offrir un peu de nudité puisque je libère ma poitrine de mon soutien gorge tortionnaire que je jette sur le sol. Mes lèvre retrouvent le chemin des siennes.