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 I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04)

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MessageSujet: I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04)   I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04) EmptyLun 19 Nov 2012 - 5:49

dagga

Il est tard et je crois qu’il serait temps que j’aille un peu dormir. Le sommeil, ce n’est pas mon truc, depuis quelques temps. Je préfère rester éveillé, dans ma solitude, avec ma bouteille d’alcool. Sauf que je crois que mon corps commence à m’en vouloir légèrement. Et l’allure de zombie n’est certainement pas ce qui me va le mieux. Y’a aussi le gin qui ne m’aide pas à garder mes idées claires. Moi, j’ai l’impression que ça m’aide, mais dans le fond, peut-être que ça ne fait que me nuire. Bref, faut juste que je me reprenne un peu en main, et que j’arrête d’agir comme un trouillard qui ne peut supporter l’idée de sortir de cet endroit. Il me reste une semaine encore, faut que j’arrête de toujours penser à ça. Pour l’instant, je veux simplement un lit pour aller me reposer, dormir et oublier. Et encore une fois, je ne peux le faire dans le lit qu’on m’a attitré, puisque je sais que Candace y est avec Callan à l’heure qui l’est. Et oui, nous formons un drôle de trio, mais pas de là à assister à leurs parties de jambes en l’air. Je décide donc de me rendre à l’école des filles, où je trouverai probablement un lit vide laissé par d’anciens candidats. J’ouvre donc la porte doucement, essayant de faire le moins de bruit possible, ce qui risque d’être mission impossible dans mon cas. Parce que de un, j’ai un peu bu, pas énormément non plus mais assez pour m’enlever quelques uns de mes moyens, et deuxièmement, bah, c’est moi, William. Aussi discret qu’un éléphant. J’avance tranquillement dans la pièce plongée dans le noir, plissant les yeux pour essayer d’y trouver un lit disponible. « Outch ! » Ça c’était mon orteil qui heurtait quelque chose de dur. Et ça fait mal, fuck. Je me mords l’intérieur de la joue, pour ne pas déverser mon mal en parole, risquant de réveiller les quelques personnes présentent. Puis, je ne sais pas ce qui me prend, mais je me souviens subitement que Dagga dort dans cette chambre habituellement. Et là, d’un coup, j’aurais envie de la voir. J’aurais envie de lui parler. Je crois que c’est le gin qui vient de me donner cette idée stupide, mais je tourne la tête pour scruter les lits, voulant trouver le sien. J’avance un peu plus, et je discerne une tonne de cheveux bouclés sortir de sous les draps. Je ne peux voir s’ils sont roux, mais je suis presque certain que c’est elle. « Dagga… ? » Je murmure en m’avançant un peu plus, m’accrochant à nouveau les pieds dans je ne sais quoi, venant m’écraser de toute ma grandeur sur le lit de la jeune femme. Boom. Merde. « Oops… Désolé… Je… J’espère que tu ne dormais pas… » dis-je timidement alors que je sens la jeune femme bouger à mes côtés. Au moins, je ne suis pas tombé sur elle… Je me sens soudainement très con, ne comprenant plus pourquoi j’ai voulu atteindre son lit. Elle va me prendre pour un fou, ça y est.
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MessageSujet: Re: I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04)   I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04) EmptyLun 19 Nov 2012 - 14:37

Depuis le départ de Dani, Arès est sans partenaire. Compte tenu du lien qu'il entretient avec ma partenaire à moi, j'ai jugé bon d'informer Elliot que, si elle le voulait, elle était tout à fait libre de le rejoindre la nuit. Bien sûr, elle n'avait en théorie pas besoin de ma permission pour aller et venir à sa guise, mais j'avais juste estimé préférable de lui donner ma bénédiction, et de lui assurer que je ne souffrirai pas de son absence. Cette nuit-là, j'avais donc le lit à moi toute seule, pour la première fois depuis le début de l'aventure. En allant me coucher, j'avais eu une étrange sensation de vide, ce qui m'avait fait sourire – j'avais toujours dormi seule mais voilà qu'en à peine huit semaine je m'étais habituée à avoir de la compagnie dans mon sommeil. Ce vide, à mes côtés, me paraissait être une anomalie. À plusieurs reprises, je me réveille et tâtonne du côté du lit où Elliot aurait dû se trouver, en proie à un trouble grandissant. Et puis je me rappelle. Je me rassure. Je me rendors, j'oublie, et le même cirque recommence trente minutes plus tard. Dès mon entrée dans le jeu, j'avais eu la sensation de conclure un pacte tacite avec Elliot : nous veillions l'une sur l'autre, coûte que coûte, quoiqu'il advienne. Ne pas savoir où elle était, ou comment elle se sentait, ça me rendait toujours un peu anxieuse, mais je mettais ça sur le compte de ma paranoïa personnelle. Elle était dans les bras d'Arès. Tout allait bien pour elle. Je ne devais pas m'en faire. Je ne sais pas quelle heure il est, mais il faut que je me rendorme, et pour de bon cette fois. À ce rythme-là, je vais avoir une tête de zombie en me levant. J'envisage brièvement de me lever. D'aller voir ailleurs si j'y suis, d'aller pioncer dans une des maisons abandonnées ou au cinéma. M'isoler. Et puis finalement un bruit vient me tirer de mes pensées et, tous les sens en alerte, je dresse l'oreille. D'ordinaire, je songerais à un cambrioleur, mais en l'occurrence ça me semble bien peu probable. « Outch ! » Cette voix me dit quelque chose, mais elle est trop faible, ou trop lointaine pour que je la reconnaisse. Je bouge un peu dans mon lit, anxieuse. Que se passe-t-il ? « Dagga… ? » Je connais définitivement cette voix. Je me retourne silencieusement dans le lit, afin de faire face à l'intrus, et les yeux grands ouverts dans l'obscurité, je le reconnais enfin – mais que fait-il là ? Et il s'étale de toute sa longueur dans mon lit, je sursaute et pousse un petit cri que je m'empresse de couvrir en plaquant ma main sur ma bouche ; mes réflexes sont émoussés par mon état nerveux et j'ai à peine esquissé un léger geste de recul. « Oops… Désolé… Je… J’espère que tu ne dormais pas… » Je l'observe attentivement, sur mes gardes. J'ai peur qu'il fasse un nouveau geste brusque ou fasse tomber un truc ou je ne sais quoi – parce que je suis trop fatiguée pour réagir convenablement. Alors, comme si ça pouvait changer quoi que ce soit ou le forcer à se tenir tranquille, je tire ma couverture jusqu'à lui et l'en recouvre. « T'inquiète paupiette, je chuchote. Je n'arrivais pas à dormir de toute façon. Et toi, il t'arrive quoi ? Parce que je sais pas si tu as remarqué, mais tu t'es plus ou moins trompé de lit… et de chambre. » Sa chambre à lui, si je me souviens bien, elle est dans l'autre quartier. Alors je sais pas s'il est encore endormi ou à moitié bourré, ou les deux à la fois, mais y'a eu un sacré problème dans sa trajectoire à mon avis.
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MessageSujet: Re: I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04)   I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04) EmptyLun 19 Nov 2012 - 19:49

Non, je ne suis pas saoul, je n’ai pas assez bu pour ça. Par contre, y’a certainement quelque chose dans cette alcool qui m’a fait prendre la décision d’aller en direction du lit de Dagga. J’aurais tout de même préféré faire une arrivée un peu plus en douceur, dans le genre lui caresser les cheveux afin de savoir si elle dormait paisiblement ou non. Faut croire que je n’étais pas doué pour ce genre de chose. Enfin, si, habituellement je le suis, mais avec Dagga, j’ai bien l’impression de me mettre les pieds dans les plats à chaque fois qu’elle se retrouve à ma proximité. Reste que là, j’ai un peu merdé, et le cri qui sort de la bouche de la demoiselle me confirme que je lui ai un peu foutu la frousse. Bravo. Au moins, je suis quelque peu rassuré lorsqu’elle me recouvre de sa couverture. Elle aurait très bien pu me foutre un coup de pied bien placé pour que je dégage, mais non. Je dépose ma tête sur un des oreillers en la regardant, encore un peu plus timide avec les minutes qui s’écroules. « T'inquiète paupiette. Je n'arrivais pas à dormir de toute façon. Et toi, il t'arrive quoi ? Parce que je sais pas si tu as remarqué, mais tu t'es plus ou moins trompé de lit… et de chambre. » Je rigole faiblement en passant ma main dans mes cheveux comme je le fais toujours. Non sérieusement ? Je ne suis pas dans la bonne chambre ? En même temps, j’avoue que c’est un peu étrange, lorsqu’on ne connaît pas la situation. « Y’a Candace et Callan qui font des cochonneries de couple marié dans mon lit… Alors je préférais venir ici… Et te voir toi par la même occasion… » Disons que la dernière partie était un peu fausse, puisqu’en premier lieu, je n’étais pas vraiment venu ici pour la voir, mais bon, le résultat est le même vu que l’idée m’est venu en arrivant dans la chambre. Mes yeux commencent doucement à s’habituer à s’habituer à la noirceur de la pièce, ce qui me permet d’observer son visage en silence durant un petit moment. « Et toi… Pourquoi t’arrives pas à dormir ? » Je me demande s’il y a quelque chose qui ne va pas, j’espère que non. Nous ne nous sommes pas vraiment parlé depuis la soirée de la semaine dernière, je ne sais donc pas dans quel état d’esprit elle se trouve en ce moment. Et dans une des impulsions qui me prend souvent lorsque je suis en compagnie de la jeune femme, ma main vient s’inviter sur sa joue, caressant du bout des doigts celles-ci dans une grande douceur. Je n’agis pas toujours comme un éléphant finalement, c’est une preuve que je ne suis peut-être pas un cas désespéré dans tous les cas.
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MessageSujet: Re: I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04)   I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04) EmptyMar 20 Nov 2012 - 21:34

Plus j'y réfléchissais et plus je me disais qu'il y avait peut-être quelque chose d'un brin illogique dans mon attitude et mes réflexes. C'était la deuxième fois qu'un homme s'invitait dans mon lit, et la deuxième fois que j'accueillais l'intrus comme si de rien n'était, hospitalière au possible. Et c'était fait avec la plus grande innocence au monde. Je n'étais pas dupe pourtant – ma mère m'avait bien appris qu'il faut savoir chasser les mauvais garçons de sa couche. Mais le village me faisait l'effet d'être un cocon protecteur, et tous les individus qui étaient encore en lice pour le titre du grand gagnant m'effrayaient bien moins que si j'avais eu affaire à eux à l'extérieur, dans la vie réelle. Dans la vie réelle, j'aurais crié et tempêté pour chasser Joshua puis William de mon lit. Mais là, en l'occurrence, je m'estimais en sécurité. Nous formions une petite communauté, et je me plaisais à croire qu'il n'y avait pas de mauvaise personne parmi nous – et que même si ça avait été le cas, ladite personne en question aurait été contrainte de revoir ses ambitions néfastes à la baisse le temps de l'émission. Mes yeux s'habituent peu à peu à l'obscurité. Je distingue de mieux en mieux les traits du visage de William, et les diverses expressions que ceux-ci forment par intermittence. Sa réponse me fait sourire. « Ça m'étonne un peu que tu ne sois pas resté. Vous avez l'air de former un sacré trio, vous trois… » je laisse entendre avec un sourire mutin, sur un ton plein de sous-entendus. Si cette partie-là de sa réponse de m'étonnait pas, j'étais néanmoins surprise par la suite ; je m'imaginais qu'il était simplement parti en quête d'un lit vide, et qu'il était malencontreusement tombé sur le mien sans l'avoir voulu. J'esquisse un léger sourire timide. « Je suis contente que tu sois venu me retrouver alors. » je murmure. Un peu de compagnie ne me ferait pas de mal – les nuits blanches me rendaient folle. Au sens propre du terme. Une fois, en particulier, je me souvenais avoir paniqué super longtemps parce que j'avais confondu mon radio-réveil avec un baromètre et j'étais persuadée que les chiffres qu'il indiquait correspondaient à la pression atmosphérique, et j'avais pas mal déliré là-dessus avant de retrouver mon calme en réalisant que non, je ne risquais pas d'imploser finalement. Enfin bref. « J'ai du mal à dormir sans Elliot. » je finis par admettre, avant de me mordre la lèvre inférieure. Je me sentais un peu bête, là. Comme si je venais d'avouer que sans ma peluche favorite je trouvais pas le sommeil. « C'est idiot, mais j'ai pris l'habitude de l'avoir à mes côtés. Et quand elle n'est pas là, je m'inquiète pour elle. » Plus je me confesse, et plus j'ai l'impression de m'embourber dans des aveux gênants. Mes joues rosissent légèrement, je le sens, mais heureusement, il ne doit pas pouvoir le voir dans le noir. « Je suis d'un naturel bien trop anxieux en fait. Si toutes les conditions nécessaires pour me rassurer sont pas présentes, je peux pas dormir. » je poursuis en chuchottant. Parce que tous mes sens sont en alerte, et que je me pose mille questions. Le moindre bruit devient alors l'indice que quelque chose de mauvais se trame. Et puis, alors que je ne m'y attendais pas du tout, il vient caresser ma joue du bout des doigts et je me décontracte aussitôt, au moins un petit peu, ce qui est étrange dans la mesure où ce genre de contact, même aussi tendre, a d'ordinaire tendance à me crisper légèrement. Doucement, je me rapproche un peu de lui sans faire de bruit. Je repense à ce qu'il m'avait dit lors du prime. Pas celui d'hier, mais celui de la semaine dernière. Je n'avais alors pas eu l'occasion de lui répondre, mais j'avais gardé ses paroles en tête. « Tu sais… Tu ne me décevras pas. Quoiqu'il advienne, ça n'arrivera jamais. Je ne suis jamais déçue par les gens. Jamais. […] Ok ? » Je lève les yeux vers lui, en me mordillant nerveusement la lèvre inférieure. C'est important pour moi de lui expliquer ça. Et puis, distraitement, délicatement, par mimétisme, je viens à mon tour caresser sa joue du bout des doigts, un petit sourire amusé venant éclaircir mon visage.
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MessageSujet: Re: I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04)   I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04) EmptyMer 21 Nov 2012 - 7:35

Pourquoi on parle de Callan et Candace déjà ? Ah oui, parce que c’est moi qui ait abordé le sujet. Sa réponse me fait sourire, je ne peux faire autrement. Parce qu’elle a raison, nous formons un drôle de trio, et si tout le monde doive se dire la même chose en nous regardant, je suis certain que les premiers surpris de cette relation vient de nous trois. « Un trio dans l’aventure... oui. Mais pas un trio au lit, je te rassure. » Je réponds en souriant, parce que j’ai très bien comprit le sous entendu qu’elle venait de faire en ajoutant cette phrase. Puis bon, on peut arrêter de parler d’eux, ils sont mariés et ils font ce qu’ils veulent, bien que le fait de perdre mon lit m’embête un peu, tout de même. Je me place un peu plus confortablement dans son lit, replaçant les couvertures sur nos deux corps pour ne pas avoir froid, puisqu’elle me confirme être contente d’être en ma présence, ce qui me rassure grandement. « Tant mieux, parce que j’avais l’intention de revenir chaque soir maintenant. » Je la regarde sérieusement, avant de me mettre à rire silencieusement. Bon, c’est peut-être faux, mais qu’elle s’attende à me voir souvent dans cette chambre tout de même, parce que j’y ai trouvé un bon refuge. Je ne peux m’empêcher de me rapprocher d’elle doucement, tout en gardant une distance raisonnable entre nos deux corps, je l’écoute m’expliquer pourquoi elle ne réussit pas à dormir paisiblement. Elle semble vraiment proche d’Elliot, et je comprend donc que le fait de ne pas l’avoir à ses côtés lui enlève une certaine stabilité. Ça fait du sens, et ce n’est certainement pas idiot, comme elle le laisse entendre. Et c’est surement parce qu’elle me dit se sentir anxieuse que je me décide à venir caresser sa joue. Ou peut-être que j’essaie simplement de me trouver une raison pour venir la toucher et entrer en contact avec sa peau si douce. Je me demande qu’elles sont les conditions nécessaires dont elle parle. Je me demande si ma présence à ses côtés lui nuira ou si au contraire, cela l'apaisera. Pour l’instant, tout ce que je suis capable de faire, c’est de laisser mes doigts effleurer son visage, alors que je la sens se rapprocher de moi. « Tu sais… Tu ne me décevras pas. Quoiqu'il advienne, ça n'arrivera jamais. Je ne suis jamais déçue par les gens. Jamais. […] Ok ? » J’avais presque oublié cette conversation. Le fait que j’allais la décevoir. Et je voulais la croire, parce que je savais qu’elle était plus que sincère en m’avouant cela. Pourtant, c’était la vérité. La personne que je suis ou la personne que j’étais, je ne suis plus certain de faire la distinction, n’était que déception. Et elle s’en rendrait compte, en même temps que tous les autres, elle allait un jour comprendre pourquoi je lui avais dit cela. Pourtant, je n’ai pas envie de gâcher ce moment, alors que je l’ai près de moi, et qu’elle vient caresser ma joue. J’hoche la tête doucement, pour toute réponse. Et j’aimerais le cacher, mais ce simple geste me fait terriblement de bien. « Je crois... Je crois que je craque un peu pour toi Dagga...» Oh non. Je ne viens pas vraiment de dire ça là. Non sérieusement, je n’ai pas osé lui avouer un truc aussi niais et dépourvu de sens, simplement parce qu’elle a sa main sur ma joue. Mais où est passé le William remplie d'orgueil qui a un peu de difficulté à affirmer haut et fort ses sentiments ? Je me sens soudainement terriblement gêné, baissant les yeux alors que ma main s’est glissé dans ses cheveux. « Enfin... Je... C’est con. Je ne te connais pas vraiment. Je ne sais rien de toi, de ta vie en dehors d’ici. Je ne connais pas ton passé, ni ce que tu fais dans la vie. Je ne sais même pas qu’est-ce que t’aimes et ce que tu détestes en général...» Plus je parle, et plus j’ai l’impression de m’enfoncer. Et plus je me rends compte que c’est vraiment précipité de lui dire une telle chose. Je me recule légèrement en soupirant, alors que je regrette clairement de lui avoir avoué une telle chose. « Oublie ça...» Je n’ai pas envie de la mettre mal à l’aise en ma compagnie. Je n’ai pas envie qu’elle prenne soudainement ses distances avec moi. Je n’ai pas l’habitude, de devoir être le premier à faire comprendre que je tiens beaucoup à quelqu'un. J’ai toujours le beau rôle, celui du charmeur qui attire toutes les filles que je désir sans le moindre effort. C’est tellement différent avec Dagga. Et j’imagine que je viens de tout gâcher en seulement un instant. Bravo Will, ça c’est fort. Idiot.

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MessageSujet: Re: I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04)   I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04) EmptyJeu 22 Nov 2012 - 18:58

« Un trio dans l’aventure... oui. Mais pas un trio au lit, je te rassure. » Je laisse échapper un petit rire – que j'étouffe rapidement en me mordant la lèvre inférieure, soucieuse de ne réveiller personne ; et je crois que, quelque part, ça m'étonne presque qu'ils ne forment pas un trio au lit également à ce stade-là. Enfin, ils sont grands, majeurs et vaccinés ; ils font ce qu'ils veulent, de toute manière, et ce n'est pas moi qui trouverai quoi que ce soit à y redire de toute façon. J'ai toujours été très libérale de ce point de vue là, et m'avance rarement à juger les mœurs d'autrui. Il m'annonce ensuite qu'il compte réitérer cette petite expérience tous les soirs à présent et, crédule, je le crois évidemment jusqu'à ce qu'il devienne évident qu'il plaisantait. Au fond, moi ça m'aurait pas dérangée. À défaut d'avoir une peluche, avoir un William c'était déjà pas trop mal. « Je te préviens tout de suite qu'un jour sur deux, Elliot revient donc on risque d'être un peu serrés. » je réponds en plaisantant, même si je crois que c'est là une manière détournée pour moi de lui demander de revenir dans deux jours – message subliminal peut-être un peu trop subtil ? Je reviens ensuite sur la conversation que nous avions eu l'autrefois, ce n'est peut-être pas nécessaire ni même primordial, mais à mes yeux il était important de clarifier cela. Il acquiesce d'un léger signe de tête, et un petit sourire apaisé s'installe sur mon visage, sourire qui se meut en un sourire amusé quand je l'imite en frôlant sa joue du bout des doigts. Mon index suit la courbe de sa mâchoire avec douceur et puis il reprend la parole, et je m'arrête, pendue à ses lèvres, mon regard ancré dans le sien. Je cligne des yeux une fois, deux fois, un peu abasourdie, pas entièrement certaine d'avoir bien entendu ce que je crois avoir entendu. Je mets plusieurs secondes à prendre la pleine mesure de ce qu'il vient de me dire. Mon premier réflexe est le déni et, de prime abord, il m'apparaît évident qu'il me ment, qu'il se moque de moi, que ça doit être quelque chose dans ce goût là – et puis je me souviens que j'ai des tendances paranoïaques dont je m'étais promis de venir à bout, je me souviens que j'ai confiance en William, et qu'il n'a aucune raison de me faire une chose pareille, je me souviens que je le trouve "vrai" et que c'est une des qualités que j'apprécie le plus chez lui et j'accepte, je décide de le croire. Il est révolu, le temps où je m'imaginais que tout le monde me voulait du mal. Je n'ai plus envie d'être cette fille-là. Néanmoins, je n'en mène pas forcément plus large. Je ne sais pas ce que je suis supposée lui répondre. Paralysée, je réfléchis à toute allure, mais rien ne me vient. C'est le vide là-dedans. Fébrile et confuse, je lui suis reconnaissante de poursuivre car je n'aurais pas été à mesure de trouver quelque chose d'intelligent à dire. « Ça doit être les jeux de rôle de la production lors des soirées qui te sont montés à la tête… » je souffle malicieusement, quand il a terminé. C'est la seule explication que je trouve. Moi-même je m'étais un peu prise au jeu. Quand il était le magicien et moi son assistante, c'était encore assez anodin, mais en jouant l'étudiante éprise de son professeur, j'avais vraiment été saisie par l'excitation ambiante et étais peut-être un peu trop entrée dans la peau du personnage. Il se recule et j'ouvre la bouche comme pour dire quelque chose, mais hésite, la referme, j'ai peur qu'il s'éloigne à présent, et cette peur me semble légitime dans la mesure où ça a déjà commencé, mais j'ignore la marche à suivre, je voudrais pouvoir le rattraper et le garder près de moi mais je ne suis plus sûre d'en avoir le droit, et je ne sais pas réellement ce qu'il attend de moi. Ma confusion s'intensifie au fil des secondes qui s'égrènent doucement, il me somme de tout oublier et ça n'arrange rien et finalement, un peu timidement, je réduis la distance entre nos deux corps au minimum et me love contre lui, la tête enfouie contre son torse. « Je n'ai pas vraiment de passé, seulement un futur. Ma vie, c'est pas grand-chose, mais je l'aime comme ça. Je suis étudiante en littérature, par correspondance, parce que les gens m'angoissent. Je travaille aussi dans une librairie. Je passe plus de temps à lire des bouquins, à regarder des séries télé ou des films qu'à interagir avec mes semblables. Je les regarde, les observe, de loin, mais en reste là. J'aime bien tout. Je déteste le reste. Je suis trop curieuse, je veux toujours tout savoir, et j'aimerais faire le tour du monde, lire tous les livres existants, goûter à tous les plats, discuter avec tous les habitants de cette planète. J'aimerais tout savoir et tout comprendre. Mais je sais rien et je comprends rien. Au fond, je suis juste une gamine un peu perdue qui attend que sa vie commence. » J'avais murmuré tout cela d'une voix voilée et me tais soudainement, reprenant mon souffle en levant un regard hésitant vers William. « Voilà, tu sais tout maintenant… je glisse un peu timidement, sans trop savoir sur pied danser avec lui à présent. Sauf le plus important, évidemment. » Un petit sourire équivoque flotte sur mes lèvres. C'est assez frustrant de devoir m'arrêter là, de ne pas pouvoir tout lui raconter. Mais dans l'ensemble, je crois que je n'en ai jamais dit autant à mon sujet à qui que ce soit depuis le début de l'aventure, ce dont je suis la première étonnée. « Moi aussi je voudrais te connaître vraiment… » j'ajoute ensuite en me pelotonnant de nouveau contre lui, closant les paupières dans l'obscurité.
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MessageSujet: Re: I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04)   I swear I'm right here we'll be good, I promise. (20/11 - 1h04) EmptyVen 23 Nov 2012 - 20:22

Peut-être que je plaisantais en lui disant que je m’inviterais dans son lit tous les soirs, mais reste que cela ne m’apparaissait pas comme une idée désagréable. Je ne sais pas si pour elle, c’est quelque chose d’envisageable, quelque chose qui ne la dérangerait pas. Si elle me parle d’être serré avec Elliot, c’est qu’elle ne doit pas être contre l’idée que je vienne dormir avec elle parfois. Bon, je me fais des idées je crois. Je divague clairement et à la place de dire n’importe quoi, je me contente de rire doucement. De toute façon, je crois que je me gardais de dire n’importe quoi pour un peu plus tard. Je ne sais pas vraiment ce qui m’a prit, quelle mouche m’a piqué pour que je lui avoue que je craquais pour elle. Mais ce n’est pas un mensonge, ce que je viens de lui dire ne fait que représenter ce que je ressens réellement. Je me suis peut-être attaché à elle prématurément, je n’ai peut-être pas de raisons valables pour la compter parmi les personnes les plus importantes à mes yeux maintenant, mais reste que ce sentiment est réel. Et je me maudis de lui avouer maintenant, parce que j’ai simplement l’impression que cela gâchera tout entre nous. Qu’elle aura envie de me fuir, puisque je suis de nature entreprenante, ce qui est particulièrement étonnant vu mon caractère habituel. J’aurais aimé pouvoir lire ce qui lui traversait à l’esprit, mais la noirceur m’empêchait de m’attarder sur son regard. « Ça doit être les jeux de rôle de la production lors des soirées qui te sont montés à la tête… » Je ferme les yeux le temps de quelques secondes, en soupirant légèrement. J’aimerais bien que se soit l’explication à tout ce que je viens de lui dire, mais j’ai bien peur que cela ne serait que me mentir à moi-même. Et puis, peut-être que cupidon avait perçu quelque chose que nous même n’arrivions pas à voir. « Je ne crois pas non... » dis-je faiblement, en m’éloignant un peu plus d’elle, en brisant le contact qui avait déclenché en moi ce besoin de me confier. Je suis entrain de me dire que ce serait une bonne idée de la laisser tranquille pour la nuit, et que je devrais rejoindre un autre lit, qu’on en reparlera une autre fois si elle le désir, puisque j’ai bien l’impression de l’avoir pris au dépourvu. Et comme je suis sur le point de partir, elle se décide à se rapprocher de moi. Mieux, elle réduit la distance entre nos corps à zéro. Un sentiment de soulagement m’envahit, alors que je n’attends une seconde de plus pour passer mon bras autour de sa taille, la serrant contre moi, mon visage venant s’enfouir dans sa crinière de cheveux roux. Je suis muet, aucun son ne voulant sortir de ma bouche, de peur de dire quelque chose de trop à nouveau. Je veux simplement profiter de l’avoir contre moi. C’est tout. Je retiens un sourire lorsqu’elle se met à parler d’elle. Et alors que j’ai regretté de lui avoir avouer l’attachement que j’éprouvais pour elle, je venais maintenant à me dire que c’était peut-être la meilleure des idées. Que j’avais enfin réussit à faire quelque chose qui allait m’apporter du bien. Et je l’écoute en silence, ma main caressant doucement sa taille puis remontant son dos de façon distraite. Je sais qu’elle m’en dit beaucoup sur elle, mais voilà que je me prend à vouloir en savoir encore plus. Voilà qu’un million de questions me viennent en tête. « Voilà, tu sais tout maintenant… Sauf le plus important, évidemment. » Oui, le plus important. J’aimerais bien savoir ce qu’elle cache. Elle me rend curieux, c’est incroyable. Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je dépose celles-ci sur son front doucement, dans un baiser tendre. « Tu fais bien d’avoir des rêves... Crois-y le plus que tu peux... » Oui, c’est tout ce que je trouve à dire après tout ce qu’elle vient de m’avouer. Je me sens un peu nul, mais je ne crois pas qu’elle m’en tiendra rigueur. Elle me retourne la question, et j’aurais du m’y attendre. Si moi je voulais tout connaître d’elle, l’inverse ne devrait pas m’étonner. Pourtant, je suis un peu nerveux à l’idée de lui parler de moi. Elle a été si franche avec moi. Je soupire, la serrant encore plus contre moi. « Hm... Je ne sais pas vraiment par où commencer. Ou ce que tu veux savoir de moi. Y’a le William célèbre et y’a l’autre qui regrette une partie de sa vie, mais qui n’a pas le choix d’assumer ses décisions. » L’art de ne pas être clair en une phrase. « Je viens d’Austin au Texas. J’ai deux soeurs un peu plus jeune que moi, Isabelle et Jane. Je les aime plus que tout. Y’a ma mère aussi, qui est une femme extraordinaire. Mon père est décédé lorsque j’étais jeune, j’ai vraiment un très vague souvenir de lui en fait. Bref, avant de devenir célèbre, ma famille et moi on avait rien. C’est un peu ce qui m’a poussé à signer le contrat qui m’a fait connaître à l’Amérique en entier. Sinon, maintenant je vis à Beverly Hills, j’ai une énorme villa, plusieurs voitures et tout ce que n’importe qui rêve. En gros, j’ai une vie emmerdante. Je vis dans tout ce qu’il y a de plus faux. Même la musique que j’écris n’arrive pas à compenser le vide qui s’est créé chez moi. Et le pire dans tout ça, c’est que je n’arrive pas à me résoudre à ne plus rien avoir de tout cela. J’ai peur d’être encore plus seul. Si toi tu te considères comme une gamine perdue qui attend que sa vie commence, moi je suis un vieux trouillard qui a peur que sa vie comme il la connait se termine. » C’est exactement ce que je suis, un vieux trouillard. Un lâche. Je baisse les yeux, la regardant contre moi, me sentant égoïste de vouloir l’inclure dans ma vie, alors que j’ai l’impression que cela ne lui apporterait rien de bien. Mais je sais bien que mon attachement à Dagga ne s’arrêtera pas là. Je vais vouloir la revoir après, je vais vouloir la serrer à nouveau dans mes bras. « Je vais t'amener faire le tour du monde un jour... Je te le promet. » Je reviens sur ce qu’elle m’a confier un peu plus tôt. Et si cette promesse semble ridicule et irréalisable, moi, je la vois comme une aventure. Comme quelque chose que j’aurais envie de faire avec elle. Je lui souris, alors que je plonge mon regard dans le sien, retenant l’envie de l’embrasser à l’instant.


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