candace

Il serait peut-être plus simple que je déménage tous mes trucs dans l’autre chambre. Du coup, je n’aurais plus besoin de faire constamment des allés-retours entre celles pour venir me changer ou pour quoi que se soit d’autre. Mais bon, je suis un peu paresseux pour ce genre de chose, puis, il ne reste que quelques semaines, ça donne plus rien maintenant. Je viens d’aller courir une bonne heure, me défouler, me changer les idées. Ça fait vraiment du bien. Dommage, je n’ai pas trouvé Callan pour qu’il m’accompagne comme s’en est maintenant devenu notre habitude. À croire qu’on était de vrais amis maintenant. Bref, je suis sous la douche depuis un bon moment, prenant mon temps, profitant du calme dans la salle de bain en plein milieu de l’après-midi. Je sors de la douche, enfilant un jean après m’être bien essuyé, remarquant que je n’ai pas apporté de chandail avec moi. Je sors donc passant par la chambre pour remarquer Candace étendu sur ce qui jadis fut mon lit. Il lui appartient maintenant, bien qu’il y ait toujours le cadre sur la table de chevet, affichant une photo de mes deux sœurs en ma compagnie, signe que le lit est encore un peu mien. Juste un peu. Je souris en me dirigeant vers elle, me laissant tomber à ses côtés contre le matelas. Le t-shirt attendra, de toute façon, ce n’est pas comme si j’étais gêné d’être torse nu en compagnie de Candace. « T’es là et t’as même pas pensé à venir me rejoindre sous la douche ? Tu me déçois… » Je tourne la tête vers elle, lui souriant, un peu pervers. Je passe une de mes mains dans ses cheveux, de façon aussi naturelle qu’habituellement, content de la retrouver ici dans le fond. « Alors… C’est à ton tour de me dire à quel point j’ai été un con hier, durant le prime ? » Après Callan, j’imagine qu’elle allait me faire la réflexion. En même temps, s’il y avait bien une personne ici qui pourrait pratiquement me dire n’importe quelle réflexion et que j’encaisserais, c’était surement elle. Et je crois que j’utiliserais bien quelques conseils de la part d’une fille, ça pourrait m’être utile. Et Candace est franche, je n'ai pas de doute qu'elle sera franche avec moi.

Je crois que j'ai dû le quart des livres de l'immense bibliothèque de la mairie, pourtant, je peux vous assurer que la moitié est à jeter. J'ai l'impression de passer mes journées à lire mais il faut dire qu'on a pas tant de choses à faire. Je préfère user de mon temps à lire plutôt qu'à errer inutilement ou passer du temps avec des gens qui m'ennuieront sans même avoir ouvert la bouche. Je n'ai pas l'impression de le perdre de cette manière, je me cultive, je m'ouvre à d'autres horizons. Et là en l’occurrence, il s'agit d'un roman érotique, et il n'y a pas d'heures pour ça. J'ai rejoins mon lit, enfin celui de Callan et William plus précisément mais je crois que j'y passe plus de temps que ce dernier. Je suis au beau milieu d'une scène particulièrement chaude lorsque le lit bouge, une personne vient de me rejoindre. Est-ce un mirage ou simplement l'un de mes fantasmes prenant vie à cause de ce bouquin qui joue assurément sur ma libido ? Ou simplement la réalité qui ne me déplaît en rien, je lève les yeux de ce livre et y découvre William, à moitié nu. « C'est pour me punir que tu t'exposes ainsi ? » Je fais la moue et pose mon livre sur la tranche, je m'en fiche de perdre ma page, de toute façon ce livre n'a ni queue ni tête. Sa main vient se nicher dans mes cheveux, je souris. Ma main vient se glisser sur son ventre distraitement. « Non, William, je laisse ça au barbu moralisateur qui fait battre mon coeur. » Je fais une rime sans même le vouloir. Je n'ai aucune morale, alors je n'ai pas l'habitude de faire la morale aux autres ce serait beaucoup trop hypocrite de ma part. D'autant que finalement je préfère lorsqu'il s'intéresse à moi, je suis égoïste, je ne l'ai jamais caché. « Elle te plait à ce point ? » Je me fais indiscrète alors que je redessine ses abdominaux à l'aide de mes doigts toujours aussi distraitement, d'une manière totalement naturelle. Je plonge dans son regard essayant d'y trouver la réponse de moi même, je ne sais pas quoi penser de cette relation naissante, pas grand chose. Je tiens à William, je tiens beaucoup à lui, trop sans doute pour lui souhaiter d'être seul.

Je me dis que si elle est entrain de lire un livre, je devrais peut-être la laisser tranquille. Puis non, elle est là, je ne vais pas l’ignorer non plus, ça serait idiot. Je souris à sa réplique, laissant même un rire fin s’échapper de mes lèvres. Il est vrai que j’aurais pu me vêtir d’un t-shirt, mais ça peut attendre aussi, je ne pense pas qu’elle m’en veut de me retrouver torse nu devant elle. « Ouais, pour que tu saches ce que tu manques ! » Évidemment, c’est la seule raison. D’ailleurs elle n’attend rien pour venir déposer sa main sur mon ventre alors que je suis étendu à ses côtés. Ce n’est pas moi qui vais lui dire d’arrêter et puis, ma main est déjà dans ses cheveux à jouer distraitement avec une mèche. J’aime bien caresser ses cheveux, c’est devenu une de mes nouvelles activités préférées en sa compagnie. « Rassures-moi, tu ne vas pas me violer les lèvres cette fois-ci ? » Je fais évidemment référence à notre moment passé ensemble aux termes il y a de cela quelques jours maintenant. Un sourire en coin s’étire sur mes lèvres, alors que je décide d’être un peu plus sérieux et d’évoquer mes agissements de la veille. Mais elle décide de ne pas émettre de commentaire et au fond, je crois que je lui en suis un peu reconnaissant. « Il est doué en plus » Je parle de Callan. C’est qu’il est doué pour m’avoir fait comprendre que j’étais un beau con. Même si à la base, je le savais déjà. Il arrivait même à me faire un peu culpabilisé de mon comportement envers Candace, puisque je l’aimais bien, mon partenaire. Je laisse ses doigts traîner sur mon ventre, plongeant mon regard dans le sien lorsqu’elle me pose la question tant attendue. Je ne sais pas ce qu’elle cherche à savoir, ce qu’elle attend comme réponse en fait. Ça serait surement plus facile de répondre à la question si tout était clair entre Dagga et moi. Et bien que la situation tente d’aller vers l’amélioration, je n’ai jamais été aussi incertain face à une relation. « Elle me plait vraiment beaucoup. Elle est différente… Elle est… Elle me déstabilise. » Je fais une petite pause, baissant les yeux pour rompre le contact visuel entre Candace et moi. C’est un peu étrange de parler de Dagga ainsi en la présence de Candace. « Et j’ai un peu de la difficulté à bien agir en sa compagnie… On ne se comprend pas je crois. Et disons que ma relation avec toi n’aide pas à arranger les choses. » Je la regarde à nouveau, venant passer un doigt sur sa mâchoire doucement. Enfin, relation est un grand mot pour décrire ce qu’il y a entre nous deux. « T’es jalouse ? » Je souris un peu plus. Je plaisante, elle l’a comprit de toute façon.

Je soupire face à la remarque de William et c'est un soupire qui vient de lui, peut être qu'il en dit beaucoup plus que je ne l'aurais imaginé. « Oh rassures-toi, je sais déjà ce que je manque... » Je passe mes doigts sur ses pectoraux, lascivement. « Quoi que non, c'est vrai que j'ai oublié à quel point tu étais doué... » Nouveau soupire, mais celui-ci est bien différent puisque je fais référence à notre entrevue de la semaine dernière aux thermes, je souris malicieusement après coup. Tandis qu'à son tour, il évoque cette fameuse journée où il m'a fait découvrir un autre talent à son actif, celui qu'il possède pour les massages. Sa main vient se nicher dans mes cheveux alors lesquels il joue. « Te rassurer ? » Je le fusille du regard un instant, non parce que ça sonne plutôt comme quelque chose qu'il regrette. Du coup, comme une énième provocation j'incline la tête et étant donné que nous sommes relativement proche je n'ai pas vraiment d'efforts à faire pour trouver ses lèvres. Le baiser est court, et il ne signifie pas grand chose de toute façon. C'est un jeu. « Est-ce que ça répond à ta question ? » Je le provoque une nouvelle fois, c'est mon jeu favoris lorsqu'il est dans les parages, mais c'est un peu la base de notre relation de toute façon. Relation particulière par ailleurs. Il évoque "l'incident" du prime, et je décide de laisser les leçons de morales aux personnes qui peuvent se permettre d'en donner, à l'image de Callan que j'évoque implicitement. Je souris. « C'est une des raisons pour lesquelles je l'ai épousé. » Parce qu'il se rapproche assez de mes critères en matière de perfection. Mais mon mari n'est pas le sujet, le sujet principal, celui qui m'intéressé beaucoup actuellement concerne Dagga. L'attachement de William envers elle. Il me parle de la rousse, il semble perdu que s'en est touchant, enfin si je n'éprouvais pas un brin de jalousie, je n'ai pas le droit de l'être pourtant, je sens une pointe d'agacement lorsqu'il parle d'elle. Ça va passer. « Elle est belle aussi, et intelligente, l'adéquation des deux est rare de nos jours. » Mon ton est neutre, ma voix est monocorde j'ai lâché son regard, je me concentre sur ses abdominaux que je dessine avec mon doigt. Mais sa réplique suivante ne manque pas de me faire relever la tête. Est-ce que je suis jalouse. Il plaisante, pourtant... « Un peu oui. » Nouveau soupire. Si j'emploi un ton égal au sien, je suis on ne peut plus sérieuse, mais ça n'a rien d'étonnant puisque j'ai tendance à aimer qu'on s'intéresse à moi, et uniquement à moi. Je ne suis pas partageuse, même lorsque l'objet de mon attention ne m'appartient pas. « Tu vas m'oublier William et ça me brise le coeur... » Je fais la moue...

Elle me rassure qu’elle sait ce qu’elle manque. Oh moi aussi je sais ce que je manque. Mais ça va, je crois que je l’ai accepté. Je veux dire, je crois que notre relation a prit un nouveau tournant et ça ne me dérange pas. On reste proche, c’est ça l’important. Je ne sais pas trop pourquoi elle soupire, mais je souris, parce que de un, j’aime bien sa main qui traine sur mon ventre, puis, le regard noir qu’elle me lance m’amuse énormément. « Oui, oui, me rassurer. Je connais la prédatrice en toi… » Et alors que je dis ça, elle ne se gêne certainement pas pour réduire la distance entre nos deux visages pour venir capturer mes lèvres dans un court baiser. « Qu’est-ce que je disais… » Bon ça va, c’était un baiser plutôt chaste, rien de très alarmant. Ma main joue toujours avec ses cheveux de façon distraite, aventurant un peu plus celle-ci pour venir caresser sa nuque de façon tout aussi naturelle. Nous agissons comme s’il n’y a rien de plus normal que d’être étendu sur un lit, moi à moitié nu, à se caresser comme ça. Alors que je viens à lui parler de Dagga. C’est ce qui est le plus contradictoire dans l’équation. J’assure à Dagga que je ne suis pas amoureux de Candace, ce qui est vrai, pourtant, je ne peux m’empêcher d’être proche d’elle. En même temps, à mes yeux, en ce moment, je ne fais rien de mal, mais peut-être que je n’ai pas un bon jugement non plus. « C’est vrai que c’est plutôt rare… J’ai toujours sortit avec des canons, mais elles étaient franchement connes par moment. » Quoi, je suis franc. J’espère que les dites personnes, qui sont soit dit en passant très célèbre, ne prendront pas trop mal le fait que je viens de les traiter d’idiotes devant des milliers de téléspectateurs. Bref, je pose une question plutôt à la blague à Candace, m’attendant à ce qu’elle me réponde de la même façon. Ce qui est le cas, pourtant alors que je scrute son regard, j’ai comme l’impression qu’elle le pense vraiment. « Tu vas m'oublier William et ça me brise le coeur... » Je fais la même moue qu’elle. Mais oui, c’est ça, je vais l’oublier. Dans le genre mission impossible, ça remporte la première place. « Oh pauvre petit cœur… » dis-je en plaisantant, un sourire amusé sur les lèvres, glissant ma main libre autour de sa taille pour la rapprocher de moi. « Si tu crois que je vais t’oublier… T’es un peu pris avec moi maintenant. Callan aussi par le fait même. » Je la regarde, un peu plus sérieux tout de même. Parce que je le pense vraiment.

« Je croyais que c'était la prédatrice en moi qui te plaisait... » Je réponds au tac-o-tac j'ai cet air satisfait qui me caractérise tant sur le visage associé un brin ce mystère, d'ailleurs je ne prive pas pour lier les gestes à la parole puisque je l'embrasse - très chastement pourtant. Il ne semble guère étonné par ma réaction, c'était prévisible, certes mais tout de même. Je me mets à rire, un rire cristallin s'échappe de ma gorge. On est d'une proximité déroutante, elle est pourtant totalement naturelle pour lui comme pour moi. Il caresse ma nuque et je me fais plus pressante sur ses abdominaux. Je ne suis pas certain que notre comportement paraisse aussi naturel aux yeux des autres mais à vrai dire je m'en contre-fiche de ce que les autres peuvent penser. Callan en tête. Il évoque Dagga, j'évoque son physique et son intelligence et la remarque de William me fait sourire. « Je le savais ! Je savais que la brune avec qui tu t'affichais était une incroyable conne ! » Je lance un peu trop enthousiaste d'ailleurs, non je ne viens pas d'avouer que je suivais sa carrière, juste que je me demandais comment un type comme lui pouvait s'afficher avec des filles pareilles. Et puis après la conversation prends une autre tournure, je lui révèle être jalouse de Dagga ce qui n'est pas vraiment faux, je me demande s'il a remarqué que je suis sincère. Ce qui ne changera rien en soit d'ailleurs. Je lui dis qu'il va m'oublier, ce qu'il réfute immédiatement. Je lui envoie un coup dans les côtes, le salop ! Un coup pas particulièrement fort. Il me rapproche contre lui de sorte à ce qu'on soit totalement collé l'un à l'autre. « C'est vraiment bien que vous vous soyez rapproché tous les deux. » Je cale ma tête contre son torse sans cesser de le regarder pour autant, je souris malicieusement. « Ce sera pratique pour les vacances ensemble, on pourra louer qu'une seule chambre... » Je crois que je m'emballe un peu, mais je sens que sa réaction va valoir le coup. J'en jubilerais presque d'avance.

C’est que j’ai toujours l’impression qu’elle a le dernier mot avec moi. Oui ça va, j’aime la prédatrice en elle, je ne pourrais simplement pas le nier. Mais je ne réponds rien. De toute façon, le sourire sur mon visage lui fait bien comprendre qu’elle a raison. Dans un sens, je sais que je ne devrais pas me comporter ainsi en la présence de Candace, que je devrais mettre un frein à cette proximité que nous avons développé. Parce que y’a Dagga maintenant. Et elle compte beaucoup plus que je ne l’aurais cru. Mais voilà que c’est un peu plus dur que je ne pourrais le croire, être éloigné de Candace. Alors je la garde près de moi, et je le ferai surement le plus longtemps que je pourrai le faire. Je viens à parler à la blague de mes anciennes petites amies, et Candace n’attend pas deux seconde pour émettre son opinion sur le sujet. « Quelle brune ? La plus récente ou… ? » Bon ça va, je sais exactement de qui elle parle, mais je me la joue, mec viril qui a une conquête différente chaque semaine. Et puis, je suis quelque peu étonnée qu’elle connaisse aussi bien ma vie en dehors d’ici. « Est-ce que tu m’aurais caché être groupie de ma vie de célébrité et que tu lis tout ce qu’il y a à mon sujet dans les magazines ? » Un sourire satisfait apparaît sur mes lèvres, comme si je venais de découvrir le plus gros de secrets. Non mais je suis certain que j’ai tord, j’ai de la difficulté à imaginer Candace lire tout ce qui est publié à mon sujet. Ça serait trop étrange. Elle en vient finalement à me parler de sa jalousie, dont j’ai un peu de difficulté à la croire, bien que j’ai sentit une pointe d’honnêteté dans sa voix. Je préfère le tourner un peu à la blague, je crois que ça vaut mieux. Ça me mérite un bon coup dans les côtés de sa part. Je ris légèrement en m’éloignant un instant, avant de venir la serrer un peu plus contre moi. « C'est vraiment bien que vous vous soyez rapproché tous les deux. Ce sera pratique pour les vacances ensemble, on pourra louer qu'une seule chambre... » Je plisse les yeux en la regardant, terriblement amusé par ce qu’elle vient de me sortir là. « Je crois que tu prends un peu tes rêves pour la réalité… Malgré que moi, ça ne me dérangerait pas tellement… » Le même sourire malicieux qu’elle s’affiche sur mon visage. Bon, c’est complètement faux, elle le sait, mais j’aime bien rire un peu de toute cette relation que notre trio s’est développé. « Le bon côté de tout ça, c’est que tu vas vouloir de moi encore à la sortie… On sait jamais, t’aurais bien pu vouloir m’oublier toi aussi ! »

Il ne relève pas et finalement son silence en dit suffisamment long. Je jubile parce que j'aime ce contrôle, j'aime cette sensation de dépendance, c'est malsain et inhabituel mais je crois que c'est ce qui m'attire vers lui encore et toujours. Il évoque ses petites amies idiotes, j'y vais de ma remarque peu flatteuse. Et sa réplique me fait sourire. « La brune, la vieille, un peu typé mexicaine, tu sais très bien de qui je parle. » Une vraie erreur de la nature cette fille, mon dieu à sa place j'aurais honte de m'être affiché avec un truc pareil. Bref. Il en vient rapidement à la conclusion que je suis une fan inconditionnelle. J'ai la tête d'une groupie ? Pas vraiment, pourtant j'entre dans son jeu, et je suppose que c'est la réaction qu'il attendait. « Evidemment William, je connais tous les moindres détails de ta vie. Tu m'obsèdes et mon rêve de te rencontrer à été exaucé, bien au delà de mes espérances. Je ne me suis pas du tout trompé lorsque je t'ai rejointe en petite tenue dans ton lit. J'avais simplement envie que tu me possèdes comme toutes ces filles avec qui tu t'affiches. O William, possède moi encore. » Je n'exagère pas le moins du monde, d'ailleurs mon ton est plat et monocorde néanmoins j'affiche un sourire des plus malsains simplement pour appuyer mes propos de fan perverse. Je lui dis que je suis jalouse, il se moque, je le frappe, il s'éloigne et on retrouve nos positions initiales, l'un contre l'autre. Je parle de nos futurs vacances tous les trois. Je souris, totalement satisfaite par sa réponse. « Tu sais que ça ferait plaisir à tous nos fans qu'on se laisse aller tous les trois ensembles, fais leur ce petit plaisir... » Je fais la moue en me moquant des autres candidats et de ce qu'ils s'imaginent à notre sujet. Suite à sa réplique, je m'approche un peu plus et effleure ses lèvres sans les toucher totalement. « C'était prévu, mais je ne peux pas. Je t'ai dans la peau... » Là encore, ce n'est pas totalement faux. Je pensais me lasser de lui à un moment donné, sauf que non, je crois que je suis attaché à lui.