Candace au confessionnal !

Dagga, quel secret penses-tu avoir découvert ?

L'alarme à retentit un nombre incalculable de fois aujourd'hui, deux peut être trois fois je ne saurais répondre avec précision. Et honnêtement je ne me sentais inquiété par l'éventualité d'avoir été la cible de l'un des candidats. Ils sont bien trop aveugles à mes yeux. Pourtant il semblerait que quelqu'un ait décodé de me buzzer. Puisque cupidon ne tarde pas a m'appeler à rejoindre son antre. Je suis à la fois curieuse et excité à l'idée d'être confronté à un candidat de cette manière. Je noircissais secrètement le désir de me retrouver au moins une fois dans cette position sans quoi j'aurais eu l'impression de manquer quelque chose de mon aventure. J'arrive totalement confiante dans cette ancienne maison qui sert de confessionnal à Cupidon. Dagga est la, je la salue d'un sourire, je m'assieds face à elle et l'écoute énoncer sa plaidoirie puisque à mon sens cette manière de procéder ressemblé à s'y méprendre à un jugement. Chaque partie défend sa cause, ici Dagga et moi et le juge, Cupidon tranche et prononce son jugement en faveur de l'une des deux partie. Elle pense donc que je suis une psychopathe et à ça je me mets à rire, un rire franc et spontané. « Ils t'obsèdent tant que tu crois en voir partout ... » Je pourrais être particulièrement vexée qu'elle me considère comme ces personnes pourtant au contraire ça m'amuse. Elle poursuit en ajoutant qu'elle ne me voit pas comme les psychopathes des romans, encore heureux parce que si elle suit sa logique la moitié du nid aurait été tuée par mes soins ce qui est particulièrement dangereux et surréaliste dans un je de télé réalité. « Que fais tu de Callan ? De notre mariage du fait que nous soyons mariés depuis si longtemps, qu'on soit a ce point fusionnel. Et qu'on partage le même avis à leur sujet ? Ça fait de lui l'un des "leurs" aussi ? » Je m'interroge parce qu'il me semble qu'ils aient eu aussi déjà eu ce genre de conversations. Elle semble y avoir longuement réfléchie alors j'aimerais qu'elle m'éclaire

J'ai l'impression que quoi que je dise, quoi que je fasse elle semble persuadée de me voir comme une psychopathe. Je ne sais pas si je dois prendre peur ou si je dois me sentir flattée. Elle contre carre rapidement mes remarques ce qui a tendance à me faire sourire. Alors logiquement j'évoque Callan, l'homme de ma vie la personne avec qui je vis depuis si longtemps, celui qui est censé me connaître sur le bout des doigts. « Par nature le psychopathe lambda est incapable de rester longtemps avec une même personne puisqu'il se lasse facilement des gens, des choses. La plupart du temps ses relations ne durent jamais bien longtemps parce qu'ils se trahissent ou ne ressentent plus aucune utilité à rester avec leur conjoint. Je n'ai connu qu'un seul homme lui, je n'imagine pas u. Sel instant ma vie sa sans lui et il représente bien plus qu'un salaire astronomique à la fin du mois. Je ne suis pas une femme volage même si je n'en donne pas l'impression. Mais c'est William et je ne vais pas t'expliquer pourquoi il s'est produit ce qu'il s'est produit tu es sans doute la plus a même à comprendre. » Et a juste titre. Je crois que je n'ai jamais fait ce genres de choses à june seule personne. Je pense qu'il faut se méfier des stéréotypes de ce qu'ils nous montrent à la télévision puisque je pense que c'est moi de refléter la réalité. « Ne dit on pas que les psychopathes sont très doués pour dissimuler la vérité ? Que s'ils le veulent ils peuvent faire gober le plus gros des bobards à n'importe qui ? Je suis trop franche je pense. Quant à Callan il n'est pas aussi parfait qu'il veut le faire croire si tu veux mon avis. Il est sans doute plus sombre que je ne le serais jamais... » c'est à mon tour de hausser les épaules. Je souris outrageusement sans perdre la confiance que j'ai en moi néanmoins je m'interroge sur ce qui l'a poussé à me soupçonner moi. « Pourquoi moi ? Qu'est ce qui t'as mis sur la voix ? »

Je l'écoute elle semble persuadée de me connaître mais elle se gourre totalement pour ses conclusions me font énormément sourire. Ouais parce que je pense que tous autant qu'ils sont, sont persuadé d'avoir la véritable Candace en face d'eux mais rien n'est moins sûre oh ça non, et ça m'amuse. « Ce serait vraiment très bête que tu te trompes de cibles. Mais qui sait peut être que je suis simplement entrain d'essayer de semer le doute dans ton esprit. Il y a aussi cette possibilité que je te pousse à buzzer pour récupérer ton argent parle que je suis vénale et ça je ne l'ai jamais caché à qui que ce soit. Ou alors peut être que ça m'arrange que mon secret soit dévoilé. Tant de questions restent sans réponses. » Nouveaux haussement d'épaules, je joue avec une lèche de mes cheveux que je roule autour de mon doigt distraitement. Je lui demande ensuite de me faire part de ses soupçons des pistes qui l'ont menés dans cette direction. « Oh tu sais si je t'ai demandé si tu en avais déjà rencontrés c'est uniquement parce que ça m'est déjà arrivé. C'est tout. Et cet homme, parce que c'est un homme qui d'autre, ressemble exactement au portrait que tu viens de me décrire. » Ce qui explique d'ailleurs comment je peux en savoir autant sur ce type de personnages.

Je ne joue à rien lorsque je parle d'argent, je n'ai jamais été autant sérieuse lorsqu'il s'agit d'argents. J'aime l'argent et je suis prête à tout pour en obtenir, je ne l'ai jamais caché et dans ce jeu j'ai fait tout ce que j'ai pu pour en obtenir. Par conséquent, je suis obligée de rire face à la remarque de Dagga. « Tout l'opposé de moi, je tiens à ma cagnotte et je ne serais pas contre une rallonge de 5 000€ finalement. » Je l'imite à nouveau puis hausse les épaules, non franchement même si cette somme n'est qu'une poussière dans mon monde, le moindre centimes importe, j'ai déjà dit que j'étais superficielle et vénale ? Oui à plusieurs reprises il me semble. Et puis je parle du psychopathe que j'ai déjà rencontre, un homme, l'homme dont je lui parle en particulier. Elle m'interroge à son sujet. « Oui, oui tout à fait, on s'entend très bien. » Et même un peu plus encore. Je me demande si elle a des questions, parce que depuis le début de notre confrontation, je suis plutôt celle qui les pose les questions, c'est presque le monde à l'envers. « Est-ce que tu as des questions particulières peut être ? » Je préfère demander, on ne sait jamais, je n'en suis pas persuadée puisqu'elle a l'air sûr, mais on ne sait jamais, elle a peut être des choses à approfondir.