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 Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38

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Mickey

Mickey
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MessageSujet: Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38   Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38 EmptyLun 4 Fév 2013 - 17:37




Don’t say those words


W/ ALECIA
JEUDI 07 FÉVRIER, 15H38 - JARDIN

Rares étaient les endroits où Mickey se plaisait à être dans ce vaste nid. Le jardin était sans conteste l'un d'eux et pour cause, il s'agissait d'un lieu paisible, et surtout verdoyant ce qui avait le don de mettre l'écrivain de bonne humeur lorsqu'il s'y rendait. Par ailleurs, il avait cette fois-ci pris ses précautions quant aux conditions météorologiques. La semaine passée, il avait été pris au dépourvu par des pluies torrentielles et avait dû faire parapluie commun avec un autre candidat. Et cette semaine, pas question de mettre le nez dehors sans vérifier au préalable qu'aucune goute de pluie n'était prévue pour la journée. Fort heureusement, ce jeudi le temps était couvert, mais pas de précipitations en vue. Il pouvait donc parcourir le jardin en toute quiétude. Mais tandis qu'il s'attardait quelque peu sur le potager que ses yeux trouvèrent à quelques pas de là, Mickey sentit comme une présence derrière lui. Le genre d'intrusion dans son dos dont il avait horreur, mais alors ho-rreur. Lui qui s'était légèrement penché en avant se redressa illico, et fit face à cette mystérieuse personne qui s'était faufilée derrière lui. C'était une jeune femme à la chevelure blonde, Alecia si ses souvenirs ne le trompaient pas. Immédiatement, l'homme de lettres lui exposa sa vision des choses. Et là attention, il allait encore être d'une amabilité légendaire. « Je déteste qu'on se glisse furtivement dans mon dos, rah, c'est pénible à la fin. Que voulais-tu ? » Admirer elle aussi le potager, peut-être ? Hm, il avait comme du mal à le croire. De toute manière cela ne changerait rien au fait que sa venue fugace n'était, du coup, pas des plus appréciées. Et puis une fois encore, il devait se rendre à l'évidence suivante : pas moyen de trouver la tranquillité où que ce soit dans ce nid. Il avait probablement tenté tous les endroits possible, sans succès. C'était désolant.
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MessageSujet: Re: Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38   Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38 EmptyLun 4 Fév 2013 - 19:21

J’appréciais indéniablement cuisiner des petits plats aux candidats, j’étais une passionnée de cuisine et même si je n’avais pas vraiment le temps dans la vie réelle étant une ambulancière en permanence sur le qui-vive lorsque je travaillais il n’était pas rare que j’essaye de faire des plats gastronomiques pour mon plaisir personnel. Ici je me testais et personne ne semblait s’en être plaint jusqu’à maintenant. En début de semaine j’avais confectionné quelques cupcakes et à présent je m’étais laissée aller à des beignets, c’était dans ces dates-là me semblait-il, vous savez les petites pièces fabuleuses en bouche avec une pointe de sucre glace. Rien de mieux pour les petits creux qui pouvaient apparaitre en plein milieu de l’après-midi. Après une bonne heure de travail et lorsqu’ils furent tous cuits dans de l’huile j’appliquais une petite couche de sucre glace me décidant à faire le tour du chalet pour en proposer quelques-uns à mes camarades. Je terminerais par l’extérieur et ce fut donc ce que je faisais après dix bonnes minutes. Je cherchais du regard un candidat et c’est de cette manière que je repérais Mickey, je me souvenais de son prénom grâce à un apprentissage imaginé, ça aidait lorsque tu te retrouvais du jour au lendemain avec vingt-neuf autre personnes avec une priorité d’apprendre les noms pour ne pas avoir l’air stupide plus tard. Je marchais tranquillement jusqu’à être derrière lui. Il se retournait et semblait agacé par ma présence, je ne sais pas pourquoi mais je sentais déjà que nous n’allions pas nous entendre. « Je déteste qu'on se glisse furtivement dans mon dos, rah, c'est pénible à la fin. Que voulais-tu ? » Mon assiette de beignets dans les mains je me demandais pendant un moment si je n’allais pas les lui faire bouffer par le cul mais non, les beignets ne méritaient pas d’être violentés pour un bouffon du genre de Mickey. « Okay… Je comptais te proposer un beignet mais je vais reculer, je ne voudrais pas te déranger ! » J’étais sèche mais relativement maitrisée ce qui était suffisamment inhabituel pour le signaler.
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MessageSujet: Re: Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38   Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38 EmptyLun 4 Fév 2013 - 23:30

Il y avait des moments-clés, pendant la journée, où il ne valait mieux pas s'employer à déranger Mickey. Car manquant cruellement de tranquillité dans le nid, rares étaient pour lui les occasions de se retrouver en paix et lorsque quelqu'un venait entacher cela, et bien, l'écrivain se montrait bien souvent peu commode. C'était le cas de le dire là. Une candidate avait cru bon de se faufiler derrière lui et bien sûr, lorsqu'il s'en rendit compte, il ne prit pas la peine de se montrer affable et courtois. « Okay… Je comptais te proposer un beignet mais je vais reculer, je ne voudrais pas te déranger ! » Alors déjà, bonne initiative que celle de reculer un peu, ne serait-ce que d'un petit mètre, car là tout de suite elle empiétait sur son territoire et c'était aussi une chose qu'il ne supportait pas, parmi tant d'autres... Quant à ses intentions, elle avait beau clamer qu'elles n'étaient pas mauvaises, Mickey ne croyait que ce qu'il voyait, et ce qu'il voyait sur l'instant ne lui plaisait pas du tout. « Trop tard, voilà une bonne quinzaine de secondes maintenant que tu ne fais que ça. Me déranger. » Il ne prenait pas de pincettes, lui qui de toute façon était bien connu pour sa franchise. La présence de sa camarade n'était pas des plus appréciées et donc, si jusque là elle ne l'avait pas encore complètement saisi, c'était désormais chose faite. Car il pouvait quand même difficilement se montrer plus clair, à moins de ne lui tendre une grande pancarte. Quant à cette assiette de beignets sur laquelle il avait vue, hum... ça lui donnait plus envie de régurgiter son déjeuner d'autre chose. « Et puis tu te fiches de moi je présume. Tu t'imagines sans doute que je vais avaler ces choses alors que ça m'a tout l'air d'avoir baigné dans l'huile ? » Et quel magnifique jeu de mots, vous en conviendrez. Mickey entretenait une alimentation saine et équilibrée, alors ce genre de cochonneries grasses à souhait, non merci. Il y avait quand même une sacrée différence entre ingurgiter de temps à autres des toast tartinés de beurre pour ses bénéfices nutritionnels, et se goinfrer de ce genre de saloperies. Non vraiment, c'était presque gentil de sa part bien qu'un peu fourbe de vouloir lui refourguer ça, néanmoins il allait éviter de piocher dans ce plat, lui qui en plus détestait que ses doigts entrent en contact avec des aliments à la texture grasse. Neila pourrait en témoigner. Alors ce qu'elle pouvait faire, là, c'était par exemple repartir avec son assiette de beignets à la main et le laisser contempler en paix le fameux potager. Oh oui, en voilà une idée qu'elle était bonne.
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MessageSujet: Re: Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38   Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38 EmptyMar 5 Fév 2013 - 17:03

Tout partait d’une bonne intention, je ne voulais aucunement me heurter à un mur de pierre aussi froid que ne pouvait l’être Mickey, je peux même vous dire que j’avais longuement pris sur moi lorsqu’il avait été question d’aller jusqu’à Nadan pour lui proposer un ou deux beignets, j’avais tout fait pour paraitre agréable alors qu’entre nous c’était la guerre, c’est bien simple, je détestais laisser quelqu’un sur le côté lorsque je faisais quelque chose pour tout le monde, je trouvais ça tout bonnement pitoyable et je ne me voyais donc pas le faire. Mon cœur était trop gros pour que je ne me sente pas dégueulasse en faisant quelque chose de semblable. Le jeune homme qui était face à moi me semblait être encore pire que Nadan, en plus d’avoir un faible capital sympathie il respirait la médiocrité, l’arrogance et était très con, il me prenait de haut comme s’il n’était qu’un gosse de riche qui ne voyait rien d’autre que sa petite personne, je ne supportais pas les gens comme ça et quelque chose me disait que nous n’allions pas pouvoir communiquer l’un l’autre. « Trop tard, voilà une bonne quinzaine de secondes maintenant que tu ne fais que ça. Me déranger. » Je le regardais de haut en bas, est-ce qu’il était vraiment sérieux ? Je pense que oui et c’est ce qui me dérangeait le plus. « Eh oh, tu t’es pris pour Dieu mec ? Tu sais que tu es dans un jeu avec vingt-sept autres personnes ? Désolée de te l’annoncer mais si tu veux avoir ton espace personnel, et il me semble qu’il n’y a aucunement gravé ton prénom dans les alentours, je te conseille de faire tes valises et de te casser d’ici plutôt que d’emmerder le monde avec tes caprices de bourgeois gâté ! » Je ne baissais pas les yeux, au contraire, s’il se croyait être le seul à avoir un certain sens de la franchise il se trompait, lorsque quelque chose me déplaisait je le disais que ça soit bien pris ou non. « Et puis tu te fiches de moi je présume. Tu t'imagines sans doute que je vais avaler ces choses alors que ça m'a tout l'air d'avoir baigné dans l'huile ? » Je sentais ma main qui me donnait de plus en plus envie de la lui plaquer dans la figure. Je gardais le plateau sur une main me baissant pour attraper une petite poignée d’herbe que je lui plaquais sur le torse. « Tiens, ça n’a pas baigné dans l’huile ça ! » Je soupirais bruyamment me décidant à l’emmerder puisqu’il m’avait pris de haut. « Et si je restais dans le coin ? » Je ne lui laissait pas vraiment le choix, il ne savait pas à qui il s’en était pris.
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MessageSujet: Re: Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38   Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38 EmptyMar 5 Fév 2013 - 19:36

Alors quoi, elle n'était même pas disposée à comprendre que certaines choses avaient le don d'agacer Mickey ? Se faufiler dans son dos de manière furtive en faisait assurément partie, et par ailleurs se trimballer jusque sous son nez avec de vulgaires saloperies empilées dans une assiette ne rendrait pas sa présence plus acceptable, qu'on se le dise. Elle disait ne pas vouloir le déranger, mais c'est pourtant ce qu'elle faisait depuis qu'il l'avait surprise derrière lui. « Eh oh, tu t’es pris pour Dieu mec ? Tu sais que tu es dans un jeu avec vingt-sept autres personnes ? Désolée de te l’annoncer mais si tu veux avoir ton espace personnel, et il me semble qu’il n’y a aucunement gravé ton prénom dans les alentours, je te conseille de faire tes valises et de te casser d’ici plutôt que d’emmerder le monde avec tes caprices de bourgeois gâté ! » Bourgeois gâté. Voilà ce qu'il avait retenu de tout ce blabla inutile à souhait. Cette appellation, ce n'était tellement pas lui. Mickey avait construit sa réussite seul et sans l'aide de personne, beaucoup pensaient qu'il était né avec une cuillère en argent dans la bouche mais ce n'était pas le cas... pas exactement. La situation avait toujours été plus ou moins compliquée mais une chose était certaine, tout ce qu'il avait bâti, tout ce qui faisait aujourd'hui sa fierté il ne le devait qu'à lui seul. Hm, à part ça, cette jeune femme était d'un ennui, mais alors d'un ennui... Même si ça n'était pas une chose à faire en pleine "conversation", par politesse avant tout, il ne pu s'empêcher de bailler. Oui, simplement. Si là elle n'avait saisi combien elle était barbante, et bien voilà, il venait de le lui signifier. « Tic tac, tic tac. Quarante secondes maintenant. » Mickey était constamment dans la provocation, la prétention. C'était un être hautain aimant prendre les autres de haut. Ces traits de caractère que beaucoup auraient qualifié de défauts, faisaient partie de sa personnalité. Celle-ci déplaisant d'ailleurs à bon nombre de candidats ici ce dont, tout à fait honnêtement, il se fichait bien. Quant à ses beignets, non mais... autant lui donner directement à boire une bassine remplie d'huile, cela reviendrait au même en quelque sorte. Façon de lui faire comprendre qu'il ne voulait pas de ses cochonneries. Il n'en fallut pas d'avantage à sa camarade pour se saisir d'un peu d'herbe au sol qu'elle vint ensuite plaquer contre le torse de l'écrivain. « Tiens, ça n’a pas baigné dans l’huile ça ! » Effectivement, et c'était d'autant plus sain que cette herbe était parait-il, naturelle. Par contre ce genre de choses tâchaient. Il ne lui disait donc pas merci. « Et si je restais dans le coin ? » Qu'elle reste dans le coin, qu'elle aille piquer une tête dans la piscine ou s'ouvrir les veines dans la cuisine, franchement... en quoi c'était censé l'intéresser, hm ? « Écoute, tu fais ce que tu veux... tant que je ne t'entends plus. » Oui, parfaitement, elle était absolument insupportable lorsqu'elle ouvrait la bouche et donc, il ne tolèrerait plus sa présence à l'avenir que si celle-ci se faisait muette. Ou tout du moins discrète. Ça va, c'était une idée qu'elle pouvait éventuellement considérer ou elle ne comptait même pas se donner cette peine ?...
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MessageSujet: Re: Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38   Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38 EmptyMer 6 Fév 2013 - 17:25

Malgré tous mes efforts je me retrouvais toujours déçue de voir que certains prenaient mal les choses qui s’imposaient à eux. Je m’étais cassée le cul à préparer quelques gâteaux uniquement pour leur faire plaisir et voilà que Mickey m’envoyait sur les roses critiquant en premier lieu le choix de recette puis le fait que je sois bien trop proche de lui puis, finalement à peu près tout ce qui pouvait être critiqué. Il m’agaçait, pourtant j’étais habitué à toujours percevoir le meilleur de chacun, on m’avait toujours caractérisé comme une fille très sensible et qui pardonne toujours, c’était vrai, je n’aimais pas penser que les autres pouvaient être des gens sans un certain sens de la sympathie que je maitrisais plutôt bien. L’évidence s’imposait pourtant à moi aujourd’hui, entre Nadan qui illustrait à la base le plus con des candidats de la maison et Mickey qui venait de le renvoyer au tapis pour prendre le statut convoité chaque saison de roi des cons je me rendais compte que je ne pouvais pas voir le meilleur chez certaines personnes, les mecs plus précisément… Encore eux, à croire que jamais je ne pourrais bien m’entendre avec ceux-là, voilà douze années que j’avais tiré un croix sur une quelconque relation sexuelle ou amoureuse avec l’un d’entre eux mais ils continuaient à faire des siennes dans mes relations amicales bien que, dans notre cas Mickey n’ait jamais été un mec que j’avais apprécié au point d’être complètement déçue par son attitude. J’étais simplement désorientée parce que je ne m’attendais pas à avoir un tel sentiment de ne pas être appréciée à ma juste valeur dans ce chalet, certains candidats savaient faire disparaitre ce sentiment mais d’autres parvenaient aisément à mettre le feu aux poudres. « Tic tac, tic tac. Quarante secondes maintenant. » Il m’exaspérait, c’est bien simple j’avais envie de lui faire bouffer mon assiette de beignets, pas seulement les gâteaux, l’assiette aussi et ensuite de lui enfoncer le contenu d’une bouteille d’huile au fin fond de la gorge pour qu’il prenne du poids et qu’il finisse aussi gras qu’une volaille que l’on s’apprête à abattre. Okay, ma vision pouvait paraitre violente mais il le méritait, il était impoli en plus d’être blessant et peu intelligent. Je ne pourrais décidément jamais rester de marbre lorsque quelqu’un me provoquait et, énervée j’avais tendance à être plus vulgaire qu’en temps normal. « Si tu veux gagner du temps je peux te mettre ma main dans la gueule, ça prendra surement moins de dix secondes ! » Je le fusillais du regard, il parvenait à faire monter la colère en moi comme ça m’arrivait très peu de fois, décidée à ne pas être une gentille fille qui partirait pour le laisser tranquille je décidais d’être moi aussi dans la provocation lui annonçant clairement ma volonté de rester dans les environs. « Écoute, tu fais ce que tu veux... tant que je ne t'entends plus. » Il pouvait rêver, je restais silencieuse pendant trente secondes à regarder quelque chose qui ne m’intéressait pas vraiment puis, animée par une envie de détruire ce fort moment de silence qu’il devait apprécier je me mettais à chantonner une chanson pourrie je vous l’accorde mais juste pour faire du bruit.
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MessageSujet: Re: Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38   Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38 EmptyMer 6 Fév 2013 - 19:04

Il venait de se mettre quelqu'un à dos et en avait pleinement conscience. Aussi, il n'en était pas pour autant offusqué, attristé ou autre... non, ça va, il le vivait bien. Cette candidate, très impulsive de ce qu'il avait pu en voir jusqu'ici, pouvait clairement repartir avec son assiette de beignets sous le coude car cela n'intéressait en rien Mickey. Elle avait beau critiquer sa façon d'être, de se comporter et souligner le fait qu'il se prenait pour Dieu, lui, se fichait bien de savoir comment il était perçu par la jeune femme, et c'était valable pour qui que ce soit dans le nid d'ailleurs. Que son attitude plaise ou déplaise, il n'en changerait de toute façon pas. De plus, comme sa camarade avait tendance à pas mal l'exaspérer avec ses réprimandes à trois francs, l'écrivain opta pour la provocation. Il aimait bien jouer de ça, même s'il savait que cela ne ferait qu'énerver plus encore la demoiselle qu'il avait face à lui. « Si tu veux gagner du temps je peux te mettre ma main dans la gueule, ça prendra surement moins de dix secondes ! » Et bien, voilà qui était très poétique. Ainsi donc Mickey risquait de se recevoir une beigne, c'est ça ? Venant d'une jeune femme lui ayant proposé un peu plus tôt quelques beignets, vous avouerez... Mais il préférait tout de même croire qu'elle ne donnait pas dans ce genre d'actes, qui avaient tendance à légèrement le révulser. Il était contre la violence, oui, comme beaucoup de gens. « J'ose espérer que tu demeures au-dessus de cela, quand même. » Car à ses yeux, la violence n'était rien d'autre que l'arme des plus faibles dont ces derniers faisaient usage lorsqu'ils n'avaient d'autre solution. Enfin, selon eux. Car il y avait toujours mieux à faire que de devenir violent, la violence n'arrangeant rien, causant même bien plus de soucis qu'elle n'en résolvait. Enfin voilà, c'était sa façon de voir les choses. Maintenant si sa camarade souhaitait réellement le défigurer, il ne se défendrait très certainement pas puisque de toute façon, il n'en avait pas la carrure. Et puis se battre avec une femme, franchement. C'était aussi pathétique que de s'en prendre à un écureuil. Ou alors une autre possibilité s'offrait à elle, sur le moment : si finalement elle décidait de ne pas en venir aux mains, elle pouvait par contre le laisser tranquille et s'en aller. Oui, pourquoi ne pas y penser, voir même l'envisager ? Bon, à la voir, ça ne semblait pas tellement gagné. Et même, sans qu'il ne s'y attende après plusieurs instants de quiétude, la jeune femme se mit à chantonner. Un véritable massacre d'ailleurs, on voyait bien qu'elle ne faisait ça que dans l'unique but de le contredire et lui tenir tête, sans quoi elle n'aurait probablement jamais osé se rendre ridicule comme elle le faisait présentement. C'était si faux, si... insupportable à l'écoute. Y'avait pas à dire, aucune carrière dans la chanson ne se profilait à l'horizon pour elle. En espérant qu'elle n'ait pas un instant imaginé le contraire. « Hum, j'ignore de quelle chanson il s'agit mais si son interprète d'origine est mort, il va forcément se retourner dans sa tombe. » Si cet individu reposait en paix, ce qui n'avait rien de certain mais sait-on jamais, la jeune femme ne lui rendait vraiment pas le plus beau des hommages. Dans tous les cas, c'était incroyablement mal chanté et Mickey ne se faisait pas prier pour le lui dire. « Si tu gâchais ma tranquillité en chantant correctement, je ne dis pas... mais là franchement, tu pourrais t'abstenir. » Pourquoi la ménager, faire naitre en elle d'éventuels faux espoirs ? Mickey était un homme franc, trop parfois, et il disait toujours ce qu'il pensait vraiment, sans passer par quatre chemins car cela n'avait pas le moindre intérêt.
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MessageSujet: Re: Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38   Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38 EmptyMer 6 Fév 2013 - 21:53

Je n’étais pas une femme particulièrement favorable à la violence, au contraire je trouvais toujours les mecs qui en venaient aux mains pitoyables et ceux qui optaient pour la facilité en s’en prenant aux femmes encore plus. Pourtant il m’était déjà arrivée plusieurs fois de mettre une gifle à un mec qui me cherchait, c’était une manière comme une autre de se défendre, peut-être pas celle qui était la plus intelligente je vous l’accorde mais devant certains cas il n’y avait aucun moyen de discuter, l’ironie n’était pas comprise et rien ne pouvait venir remplacer une bonne baffe dans les dents pour remettre les idées en place. Actuellement je cédais un peu trop d’importance à Mickey, il me faisait perdre mon sang-froid et mon sens de la répartie parvenait vraiment peu à s’exprimer, c’était dommage parce qu’au fond j’avais beaucoup de choses à lui dire qui auraient plus de chance de le toucher que de se prendre une beigne sur le visage qui ne laisserait même pas de traces. Je ne cherchais pas à frapper fort, juste à lui faire comprendre qu’ici il n’était pas le roi du monde, si je voulais lui en mettre une je pouvais le faire et personne ne viendrait me faire la morale pour ça. Son air hautain ne me plaisait pas, c’est bien simple, les gens dans son genre je ne parvenais pas à les comprendre, c’était quelque chose qui se trouvait au-dessus de mes forces, malgré tous mes efforts je n’y parviendrais jamais. « J'ose espérer que tu demeures au-dessus de cela, quand même. » Pour la première fois depuis le début de notre conversation, si on pouvait encore appeler ça comme ça, il me paraissait moins froid le temps d’une seconde, il semblait même m’estimer plus qu’il ne voulait le faire croire, comme si au fond il savait que je n’étais pas juste une fille qu’il n’apprécierait pas parce qu’il l’avait décidé plus tôt. Au fond il y avait peut-être même de l’espoir pour qu’il ne soit pas un abruti à cent pour cent mais ça… C’était encore à prouver et je n’avais pas les cartes en mains pour découvrir cette partie bien dissimulée de sa personnalité. En attendant je me contentais de hausser les épaules. « Je ne suis pas pour la violence mais parfois ça permet de se réveiller je pense. » J’étais moins énervée, lorsque je cédais à ma haine je ne restais pas longtemps sur les nerfs, je prenais sur moi pour montrer que j’étais bien plus forte que ça et c’est ce que je faisais à cet instant. M’installant à côté de lui je prenais une voix horrible massacrant une chanson que je n’appréciais déjà pas particulièrement, autant vous dire que je me faisais une joie de chanter faux. En temps normal je n’avais déjà pas besoin d’être très imaginative pour multiplier les faussetés mais là c’était pire que tout. « Hum, j'ignore de quelle chanson il s'agit mais si son interprète d'origine est mort, il va forcément se retourner dans sa tombe. » Je souriais amusée répondant ironiquement. « Il n’est pas mort mais… Je crois qu’il vient d’être foudroyé par une crise cardiaque, un éclair de lucidité quand il a compris que ses chansons étaient vouées à être massacrées par la majorité de ceux qui écoutent ses disques. » Je levais les yeux au ciel continuant tout en me dandinant comme… Une dinde justement, je le faisais exprès et je n’hésitais pas à lui mettre des petits coups de cul pour l’obliger à bouger un peu. C’est lui qui allait faire preuve de violence si je continuais sur ma lancée. « Si tu gâchais ma tranquillité en chantant correctement, je ne dis pas... mais là franchement, tu pourrais t'abstenir. » Je souriais encore continuant sur ma lancée, c’est bien simple, le refrain avait été remplacé par les couplets que je faisais redécouvrir à tous les téléspectateurs en version yaourt. « Désolée… On ne peut pas être tous parfaits… Comme toi ! » Sarcasme quand tu nous tiens.
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MessageSujet: Re: Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38   Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38 EmptyJeu 7 Fév 2013 - 2:28

Mickey était partisan de la non-violence, comme Gandhi. Son arme la plus redoutable ? Sa tapette à mouches, et encore, parfois il hésitait grandement à s'en servir. L'anglais n'avait jamais levé la main sur qui que ce soit, pas même lorsqu'il était enfant, et embêté par quelques gamins qui, très certainement aujourd'hui, avaient raté leur vie et échoué dans tout ce qu'ils avaient entreprit. On ne pouvait pas en dire autant de Mickey, qui s'était fait un nom dans le milieu littéraire et qui n'avait vraiment pas à rougir de ce qu'il avait fièrement accompli ces dernières années, que ce soit les ouvrages qu'il avait écrits, les prestigieuses rencontres qu'il avait faites, les conférences auxquelles ils avait participé ou encore le fait d'avoir mis sa femme dehors. Et tout ça, sans jamais avoir fait preuve d'une once de violence. Il lui arrivait de réprimer des pulsions agressives bien sûr, comme tout le monde... mais jamais il ne se séparait de son self-control, jamais. Alors si sa camarade souhaitait lui décoller la mâchoire afin de pouvoir se défouler, qu'elle le fasse. Mickey n'était pas disposé à se défendre d'une quelconque manière mais pour autant, il préférait penser qu'elle n'en ferait rien. Car une femme usant de la violence, ce n'était bien beau, pas bien glorieux. C'était même moche. Elle valait probablement mieux que ça, tout de même. Et ce, malgré le fait qu'elle avait cette tendance exaspérante de se glisser derrière son dos, pour ensuite lui coller sous le nez des beignets imbibés d'huile. « Je ne suis pas pour la violence mais parfois ça permet de se réveiller je pense. » ... de se réveiller soi, mais aussi la personne violentée. Elle semblait peu à peu oublier l'idée de s'en pendre à Mickey, ce qui n'était pas une mauvaise chose. Au fond, cette jeune femme avait un minimum de bon sens, elle devait saisir que recourir à la violence ne résoudrait en rien ses différents avec l'écrivain. Car si elle s'était employée à lui mettre son poing dans la figure, personne hélas ne serait intervenu. Dans ce genre d'émissions, un homme arrachant un cheveu à une femme risquait l'exclusion, mais une femme éventrant un homme ne serait même pas rappelée à l'ordre. Injuste ? Oui, un peu. Mais dans une telle société il fallait s'y attendre, la violence à l'encontre des femmes était sévèrement punie car hélas, et Mickey était le premier à le déplorer, ce genre de phénomènes étaient très courants dans la vie de tous les jours. Oh mince, avec tout ça et en s'égarant peu à peu dans ses pensées, il en deviendrait presque sensible. Presque. De toute façon la voix de sa camarade le ramena bientôt à la raison. Celle-ci s'employait maintenant à massacrer une chanson dont Mickey ignorait le nom mais si l’interprète de celle-ci était mort, elle pouvait être sûre qu'il venait de se retourner dans sa tombe. « Il n’est pas mort mais… Je crois qu’il vient d’être foudroyé par une crise cardiaque, un éclair de lucidité quand il a compris que ses chansons étaient vouées à être massacrées par la majorité de ceux qui écoutent ses disques. » Oh, elle ne semblait pas avoir une très haute estime de ce monsieur. Car c'était un monsieur, n'est-ce pas ? Peu importe. Mickey ne connaissait pas grand chose à la musique d'aujourd'hui, son truc à lui, c'était le classique. Alors forcément, difficile de se retrouver dans tant de modernité... tant de nullité, oui, aussi. Par ailleurs, dans son élan, la jeune femme n'hésita pas à se dandiner autour de lui et même, à le bousculer légèrement. Le genre de contacts dont Mickey avait horreur et qui le faisaient frémir. Au secours. « Arrête ça immédiatement, veux-tu ! » s'exclama-t-il tandis que sa camarade poursuivit de plus belle, chantant et dansant sous les yeux ébahis de l'écrivain. Non seulement c'était horrible à écouter, mais en plus ce n'était pas non plus beau à voir. « Désolée… On ne peut pas être tous parfaits… Comme toi ! » Cette remarque le fit longuement soupirer, car il ne se retrouvait pas dans ce qu'elle avançait. Non, ça, c'était pas du tout lui. « Je n'ai jamais prétendu une telle chose. Je m'estime plus instruit que vous tous, mais certainement pas dépourvu de tout défaut. » Car il en avait, bien sûr qu'il en avait. Il le reconnaissait lui-même la plupart du temps, son arrogance, sa prétention lui valaient pas mal de remontrances de la part des autres candidats qui ne toléraient pas son attitude. Mais ce n'était pas demain la veille que Mickey s’auto-proclamerait parfait. Non, malgré tout, il demeurait sensé et réaliste. Personne n'était parfait, pas même lui. La perfection, sur cette planète, n'existait tout bonnement pas et ce terme n'avait en fait pas le moindre sens à ses yeux.

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Cupidon

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MessageSujet: Re: Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38   Don’t say those words ∞ 07/02 - 15:38 EmptyJeu 7 Fév 2013 - 17:11


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