Je savais très bien que Mickey était mal à l’aise lorsque la question du sexe était abordée, c’était bien pour ça que je me permettais de plaisanter là-dessus, parce qu’il avait besoin de comprendre qu’il n’avait aucune utilité à être coincé dès qu’on en parlait. Arrivant tranquillement, respirant la joie de vivre je lui avais en quelque sorte fait une boutade qu’il ne semblait pas vraiment avoir compris, je m’en doutais et je m’étais risquée à faire de l’humour alors qu’il n’y aurait probablement pas vraiment la place pour de l’humour politiquement incorrect lorsqu’on abordait les questions sexuelles avec Mickey. « Ne commence pas, veux-tu. » Son ton, son aigreur me donnait froid dans le dos. « Salut les amoureux... Bon sage hein soeurette, sage... » Cameron arrivait juste au moment où je m’apprêtais à répliquer quelque chose à Mickey, je décidais d’être agréable même si j’étais légèrement froissée par l’attitude de Mickey. « Promis, je ne voudrais pas venir mettre de l’ombre à ton tableau du mariage parfait. » Je souriais le laissant partir vers les autres candidats tout en remettant toute mon attention sur Mickey, je n'étais pas habituée à ce qu'il me parle ainsi, pas depuis très longtemps en tout cas. « Ça ne me fait toujours pas rire, en fait. Mais tu l'auras compris, je pense. » Je ne voulais pas l’envoyer balader, je ne voulais pas mettre en péril une relation qui me tenait à cœur juste parce qu’il me tapait sur le système avec ses réflexions à deux balles, j’étais une femme libérée, pas le genre que l’on trouvait au début du vingtième siècle, on ne me parlait pas comme à un chien et son ton me donnait vraiment l’impression d’être tout juste bonne à faire à manger pour ses chiens. « Ce qui est sûr c’est que je ne serais pas dans mon rôle ce soir, je vais aller me chercher un verre. » Disais-je en soupirant pour avancer afin de m’emparer d’une coupe de champagne.

Sa patience avait des limites, alors gare à ne pas trop l'exaspérer ce soir, car ces derniers temps il se montrait de moins en moins conciliant. Qu'on plaisante sur le sujet était une chose, qu'on le fasse devant lui et pire, en s'adressant à lui était à éviter. Oui c'était un rabat-joie, oui il ne faisait rien pour démonter l'image de coincé qu'il se trimballait depuis le début de l'aventure mais si Alecia souhaitait détendre l'atmosphère, qu'on se le dise, elle s'y prenait comme un manche. Il la réprimanda donc, mais qu'elle s'estime heureuse, il aurait pu se montrer bien plus agressif encore. Lorsqu'elle sembla sur le point de lui répondre, monsieur le marié se fit entendre. Mickey l'ignora, il n'avait rien à dire à ce type dont la tête ne lui revenait toujours pas, et qu'il n'avait jamais fait l'effort d'apprendre à connaitre, c'est vrai. Ils étaient bien trop différents pour s'entendre. Et il commençait à se dire la même chose au sujet d'Alecia. Elle qui avait souligné le fait qu'ils avaient de nombreux points communs... et bien il ne voyait plus tellement lesquels, là tout de suite. Son allusion était en tout cas franchement déplacée, elle savait que ça n'était pas des choses à dire à un homme comme lui, mais elle ne s'était pourtant pas gênée pour les dire malgré tout. En fait, elle se fichait de ce qui pouvait l'incommoder, tout ce qu'elle voulait c'était débiter ses petites blagues salaces en espérant que, comme par enchantement, il entrerait dans son jeu. Et bien non. « Ce qui est sûr c’est que je ne serais pas dans mon rôle ce soir, je vais aller me chercher un verre. » Oh, vraiment ? Alors il n'aurait pas droit à la moindre déclaration d'amour ce soir ? Quelle déception pour l'anglais. « Ce n'est pas à moi que ça va déplaire. » rétorqua-t-il, toujours aussi amère. Qu'elle aille se le chercher, son verre. Il l'avait peut-être vexée mais elle n'était visiblement pas prête à faire le moindre effort pour lui et ça, il l'avait bien saisi ne vous en faites pas, ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. « J'en reprendrais bien un moi d'ailleurs. » Il ne s'adressait plus à personne là, il en venait à parler tout seul ce qui prouvait bien que le premier verre faisait déjà son effet. Un deuxième ne serait pas un luxe, toutefois.

«Oh merci mon amour. Et toi, tu es encore plus beau qu'à notre mariage. » Encore plus beau ? Je ne savais pas que c’était possible, mais si elle le dit. Je ne vis que pour ses compliments. J’ai le droit à un baiser à la commissure de mes lèvres. Comme c’est mignon. Je prends des nouvelles de son état. Je m’imagine bien qu’elle est stressée. On marie sa fille la quand même. « Je n’en reviens pas que ce jour est en train d’arriver… » Mais c’est dit limite en mode super heureux. N’empêche sérieusement, ça doit être carrément bizarre pour Everleigh. Non pas que ça ne l’est pas pour moi, clairement si, mais bon, il s’agit réellement de sa fille là. Et d’ailleurs en parlant d’elle, voilà qu’elle débarque dans sa somptueuse robe de mariée. C’est qu’elle est…wouah. Ah oui, et sinon c’est ma belle fille c’est vrai, je ne peux guère avoir de pensées impures, zut. Ma chère femme la compliment, déclarant qu’elle est sublime. « Je confirme…Telle mère, telle fille. » N’est ce pas ? Ce qu’on fait une famille de canons. « Quant à prendre la fuite, il en est hors de question. Je compte bien t’accompagner jusqu’à cet autel. Je ne me suis pas entrainé durant des heures pour rien » Et bien non. C’est alors que je sens une pression sur ma main…Je rêve ou la brunette a glissé sa main dans la mienne ? Comme ça ? On est pas obligé de pousser le bouchon non plus…Rha. Pendant ce temps, voilà le marié… Hm il n’est pas un peu boudiné dans son costume lui ? Il aurait pu faire un petit régime avant le jour J quand même tiens… Mais bon ça va, il a la classe quand même. Beau papa ? Eurk. « Cameron. » dis je pour le saluer. J’ai des consignes concernant ce que je pense de lui ? Je ne crois pas. Bah on va dire que j’ai fini par l’accepter celui là. A contre cœur. Ah attendez…une bonne nouvelle ? Hou je le sens pas celle là. En attendant du coin de l’œil, qui vois je entrer ? Fitz. Le connard. Je ne peux pas le blairer celui là, j’ai toujours su qu’il avait des vues sur ma femme… D’ailleurs, j’ai même quelques doutes les concernant. Je vais le surveiller du coin de l’œil.

Mado n'aimait pas les mariages. Elle n'aimait pas non plus les robes. Tout comme elle n'aimait pas être "enceinte". Bien. Alors la question qu'elle se posait était inévitablement la suivante : que foutait-elle ici ? Parce qu'okay, elle n'en oubliait pas que ça avait tout d'une effarante mascarade, mais tout de même, elle trouvait cette idée absolument ridicule. C'était surtout son rôle à elle qui, franchement, était ridicule. Mariée, enceinte et cocufiée, c'est ce qu'on appelait la totale. Surtout qu'en tant que femme prétendument enceinte, elle se devait d'en avoir l'air. D'où le faux-ventre. On faisait difficilement plus inconfortable, dans le genre. De quoi lui faire regretter de n'avoir pas enfilé de collants, parce qu'au mois ça aurait pu tenir un peu plus facilement. Quant à sa robe, et bien, elle était ce qu'elle était. Affreuse, donc, oui. Surtout qu'à la base, elle avait une sorte d'aversion pour le rose, vous savez bien. Et le fait d'avoir copiné avec une certaine Rosie n'y avait finalement rien changé. Comme quoi. Toujours est-il qu'elle était là, pas du tout à l'aise, mais qu'au moins on pourrait dire qu'elle avait fait acte de présence. Tout ce qu'elle attendait maintenant, c'était évidemment que Fitz se pointe. Bah oui parce qu'elle voulait bien jouer le jeu, mais pas toute seule, et pas alors qu'ils formaient tous des petits groupes. Autant ne pas ajouter l'adjectif "solitaire" à sa panoplie du soir, hein, bon. Mais voilà que justement, et tandis qu'elle s'était demandée si elle n'allait pas faire semblant d'accoucher simplement pour troubler la petite fête, Fitz débarqua. Et attendez, elle eut droit à un compliment et à un mot doux. Adorable, hein. Quelle chanceuse, cette Mado. Dommage que Fitz soit censé avoir fauté avec une femme plus vieille qu'elle - le truc pas flatteur du tout, généralement. Il était donc presque parfait. Presque, oui. « Merci, mon chéri » répliqua-t-elle alors, pas du tout sûre que ça se dise. Ça se disait ? Oui ? Bon, tant mieux alors. « Mais dis moi, toi tu es plus élégant qu'à notre propre mariage ! Je vais donc bouder. » Ou pas ? Oh allez, c'était simplement pour allier un compliment à un clin d’œil. Il verrait à quoi elle faisait référence, sans doute. « Tu saurais nous dégoter quelque chose à boire ? Pas d'alcool pour moi, évidemment. Inutile de préciser pourquoi, hein. » Effectivement, c'était pour le moins inutile. De toute manière, en règle générale, elle ne buvait que rarement. De l'eau, ce serait donc très bien, "enceinte" ou pas. « D'ailleurs, le prochain, c'est toi qui le porte ! » Quoi, ça n'était pas possible ? Ah bon ? Autant pour elle, dans ce cas.

Si ce faux-ventre avait l'air inconfortable, dites vous bien qu'il l'était. Et pas qu'un peu. Déjà, c'était relativement lourd et ça ne manquait pas de rappeler à Mado que, oui, fut une époque où elle avait véritablement eu un bide de ce diamètre, quoi que bien plus lourd encore, évidemment. Et puis, ça avait tendance à gratter quelques peu, aussi. Autant dire qu'elle rêvait déjà du moment d'extase que serait celui où elle arracherait ce truc. En tous cas, que personne ne vienne prétendre qu'elle ne faisait pas d'efforts, car elle prouvait justement qu'elle était prête à laisser de coté le confort qu'aurait pu être celui de sa tenue pour donner un coté plus réaliste à la situation. C'était probablement ça qui, inévitablement, rendait le tout plutôt perturbant. Non pas que l'idée d'attendre un enfant de Fitz soit particulièrement dérangeante - le bébé serait pas mal, en plus, hein - mais déjà, elle n'avait pas tellement envie qu'on lui rappelle qu'elle avait un gosse - parce que, forcément, ça faisait un tout petit peu écho à ça - et en plus, le fait qu'ils soient comme par hasard associés l'un à l'autre, mais qu'en plus ils aient trouvé le moyen d'incruster Everleigh dans leurs affaires, très franchement, c'était un tout petit peu agaçant. Bah oui quand même quoi. Notez qu'en plus, c'était elle qui avait le rôle de la pauvre cocue, la malheureuse femme enceinte, probablement trop occupée à réfléchir au prénom de son gosse pour penser que son mari pourrait être allé voir ailleurs. Bah voyons. Il disait que les hormones de Mado lui jouaient des tours, et ça n'était pas improbable, oui. « Contre ça, je ne peux pas grand chose. Et je suppose que ça dépend de ce qu'on entend par "beau" alors » glissa-t-elle, taquine. Il était vrai que c'était un terme très subjectif, mais bon, autant dire les choses comme elles sont, Fitz était globalement toujours plaisant à regarder, hein. Bon. Mais voilà qu'en parlant de boissons, il laissa entendre que ... que ... non, il n'osait quand même pas ! « Mais pour qui me prends-tu ?! A t'entendre, on jurerait que j'ai abusé de toi pour me faire faire un gosse. C'est ignoble d'insinuer une telle chose. » Bah oui quand même, quoi. Elle voulait bien croire qu'elle n'était pas quelqu'un qu'on voudrait mettre dans son lit, mais de là à en arriver à de tels stratagèmes ! Bon dieu, ce serait horrible de concevoir un enfant comme ça. Vraiment horrible. « Ah oui, et pourquoi donc ? Tu n'as pas de ventre, peut être ? » Oui, elle se faisait plus bête qu'elle l'était. Parce que ça l'amusait sans doute. Souriant pour remercier la bonté de son mari, qui lui apporta donc à boire, elle laissa son regard balayer le jardin à la question de celui-ci. « Oh tu sais, je ne les porte pas tellement dans mon cœur, tous ces gens. Ils me mettent mal à l'aise. Tu as vu l'âge de ta future belle-sœur ? Ton frère les aime très jeunes, visiblement. Ils se congratulent les uns les autres alors je n'ai même pas essayé de m'imposer à eux.» Et en réalité, il est vrai que Mado se voyait mal squatter de leur coté. Disons que ça n'était pas les candidats qu'elle appréciait le plus, sans pour autant avoir un problème avec eux, hein, évidemment. « Mais si tu veux aller saluer ta famille, vas-y, je t'attends ici. Surtout que j'ai cru voir la mère de la gamine te reluquer. Heureusement que je ne suis pas jalouse ! » Hahaha. Un vrai rôle de composition, hein.

Je crois que l’inconfort doit se lire sur les traits de mon visage. Je suis nerveuse et angoissée à cause de cette soirée avec une drôle de thématique. Je suis bien au courant que tout cela est faux, je ne suis pas idiote. Mais je n’ai jamais été à l’aise avec toute notion d’engagement, alors un mariage, ce n’est clairement pas dans mes plans d’avenir. De plus, les choses sont suffisamment difficiles entre Cameron et moi, ce n’était pas nécessaire de nous imposer tout cela. Mais la production est sadique, elle l’a toujours été. Et je suis capable de jouer la comédie aussi, mais je sens que mon caractère et mes états d’âme ne seront peut-être pas joués ce soir. On verra. Je suis devant Everleigh et Myles à leur demander si c’est mal de prendre la fuite. Ils semblent bien dans leur rôle ces deux-là. « Ne t'inquiète pas ma chérie, tout va bien se passer. » Je soupire. J’aurais peut-être du le garder pour moi. Elle me sert dans ses bras en me disant que je suis sublime et je la laisse faire, la serrant même un peu à mon tour. « Merci... » C’est vraiment trop étrange comme situation. « Je confirme…Telle mère, telle fille. » Je lève les yeux au ciel, parce que sa phrase est clichée, mais bon, je vais prendre le compliment pendant qu’il passe. Puisqu’à mes yeux, je n’arrive pas à la cheville pour ce qui est de la beauté d’Everleigh. En plus Myles en ajoute une couche avec ses histoires de pratique et qu’il est hors de question que je prenne mes jambes à mon cou. Je le fixe un instant. C’est qu’il est vraiment beau ce soir lui aussi. Oui, ça me fait un peu oublier ce qu’il vient de dire. Bon ce n’est pas un crime de trouver son beau-père séduisant, non ? C’est vrai que je vais me marier et que je n’ai de yeux que pour mon futur mari. « Si tu tiens tout ça à coeur, je ne peux définitivement pas te décevoir... » Oui, se serait franchement horrible. Je joue nerveusement avec mes mains, ayant une soudaine envie de me ronger les ongles. Mais ça ne serait pas un beau geste à faire pour une mariée. Puis je sens des bras entourer ma taille et je ne me pose même de question à qui ils peuvent appartenir. Et autant que je suis nerveuse, autant je suis contente de l’avoir à mes côtés à présent. Il nous salue, tout en ne manquant pas d’embrasser mon cou et de me complimenter. « Mais le marié n’est pas supposé voir sa chérie avant le mariage... Tu gâches tous les plans... » Oui, je suis une mariée chieuse. Je ne veux pas trop différer de ma vraie personnalité vous voyez. Je colle tout de même un peu plus mon dos contre son corps, tournant la tête vers lui rapidement, simplement pour lui voler un rapide baiser. Puis j’ouvre grand les yeux lorsqu’il reprend la parole. « Tu as annoncé la bonne nouvelle à ta mère ? » Il est tombé sur la tête, ça y est. Parfois, je me demande s’il fait exprès pour causer des malaises. Je regarde Everleigh, pour le coup, on dirait que je ne sais pas quoi répondre. « Hm... Surprise ! » Je force un nouveau sourire. « Je suis enceinte... ! Tu vas être grand-mère ! » Ce qu’il ne faut pas dire comme conneries dans cette émission. Et puis, grâce à Cameron maintenant je ne peux pas boire de l’alcool de la soirée. Ça aurait pu m’aider à me détendre.

« Je n’en reviens pas que ce jour est en train d’arriver… » Oui bon, c'est qu'il est flippant là quand il s'y met. C'est qu'il est trop, enthousiaste, ça ne lui ressemble pas. Ouais moi non j'reviens pas que ce jour est entrain d'arriver, ce jour où l'homme de mes rêves, celui qui a fait battre mon coeur, est entrain de se transformer en bisounours accro aux mariages, non mais oh, si c'est ça je demande le divorce moi. Quoi c'est pas possible ? Oui bon c'est vrai que je l'aime comme une folle mais bon. Harlow ne tarde pas à faire son entée. Elle est très belle. Je le lui dis, la complimentant à ce sujet, elle a du mal avec son physique, mais franchement, elle ne devrait pas. Je la sers dans mes bras et elle en fait de même elle aussi. « Je confirme…Telle mère, telle fille. » C'est vrai qu'on se ressemble tellement physiquement. « Quant à prendre la fuite, il en est hors de question. Je compte bien t’accompagner jusqu’à cet autel. Je ne me suis pas entrainé durant des heures pour rien » C'est tellement dur de l'imaginer pourtant ça me fait sourire. « Oh oui, tu l'aurais vu il a marché toute la nuit, en insistant pour que je marche à ses côtés pour être parfait aujourd'hui... » Et rien n'est parvenu à l'arrêter pas même la vue de mon corps parfait en tenue d'Eve. Non franchement, il est pas croyable mon époux. D'ailleurs je l'aime tellement que je glisse ma main dans celle de mon mari. Comment ça, j'abuse un peu ? Oh ça va, je ne me suis pas jetée sur lui pour l'embrasser, quoi qu'il aurait sans doute préféré ça à un geste trop tendre, pas son truc tout ça. D'ailleurs en parlant de tendresse, Cameron débarque. Non mais personne ne lui a dit qu'il n'était pas supposé voir la mariée avant le mariage ? Il est bête ou quoi ? « Ma chérie, belle maman, beau papa ! » Je lève les yeux au ciel, non mais je vous jure. Ca va, il n'a pas l'impression de se prendre un peu trop au sérieux là ? « Everleigh, contente toi de m'appeler Everleigh d'accord ? » Oui c'est suffisant. Il est collé contre Harlow et c'est toujours étrange de les voir comme ça, mais bon, j'fais comme si de rien était après tout, c'est leur mariage bidon. « Mais le marié n’est pas supposé voir sa chérie avant le mariage... Tu gâches tous les plans... » Oh bah oui, d'ailleurs j'suis prête à le chasser mais bon, il ouvre à nouveau la bouche. « Tu as annoncé la bonne nouvelle à ta mère ? » Pardon ? Non mais quoi ? Une bonne nouvelle. Je suis censée m'inquiéter là non ? Oui, je dois voir rouge. Clairement. « Hm... Surprise ! Je suis enceinte... ! Tu vas être grand-mère ! » Je me cramponne instantanément à Myles. Mon dieu, j'ai envie de vomir. Grand mère ? Harlow est enceinte. Je dois être toute blanche là non ? Enceinte de Cameron en plus. J'ai chaud mon dieu, j'vais me sentir mal. « C'est... Hum. Super. Oui, c'est super... Félicitation ! » Il faudrait peut être que j'arrête d'être crispée pour être plus vrai non ? Bon et bien c'est maintenant que j'aurais bien besoin de l'aide de mon mari. Après tout lui, c'est pas vraiment sa fille hein. Moi si... L'horreur en somme. Lorsque je détourne le regard pour m'empêcher de tomber dans les pommes je croise le regard de Fitz, mon prétendu amant. C'est drôle, enfin non c'est pas drôle mais ça fait légèrement écho à notre conversation, c'est marrant. Bref, je lui souris, j'arrive pas à savoir si c'est du passé ou toujours d'actualité cette rumeur. En plus Mado, sa femme est enceinte. Ouais, bah j'crois que c'est du passé et que c'est super lointain, j'aime mon mari de toute façon.