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 Has the moon lost her memory ? She is smiling alone ~ 23/05 | 00h30

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Sully

Sully
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MessageSujet: Re: Has the moon lost her memory ? She is smiling alone ~ 23/05 | 00h30   Has the moon lost her memory ? She is smiling alone ~ 23/05 | 00h30 - Page 2 EmptyVen 24 Mai 2013 - 21:06

Si Sully avait eu moins de volonté, ou qu'il était tombé sur cette jeune femme quelques années plus tôt, il est certain que les choses se seraient passées différemment. Tout d'abord, il n'aurait pas pris la peine de s'inquiéter de son état, s'en serait même un peu fichu, et n'aurait très probablement pas demandé sa permission pour la rejoindre sur ce banc, ou en tout cas pas tenu compte de son absence de réponse. Aussi, il n'aurait pas nécessairement apprécié ses formulations évasives, le fait qu'elle ne réponde globalement pas à ses questions, le fait aussi qu'elle ne lui donne rien pour lui permettre de la cerner, de comprendre d'où pouvait bien venir le problème. Globalement, il n'aurait pas fait preuve du même genre de curiosité, et s'en serait très probablement servi à mauvais escient, en la bombardant de questions d'une indélicatesse certaine et en la brusquant pour obtenir d'elle plus que quelques mots par prise de parole. Mais Sully était un autre homme aujourd'hui. Plus mature. Plus compréhensif. Plus patient, surtout. Alors si elle aurait eu toutes les raisons du monde de ne pas faire confiance au Sully qu'il avait été plus jeune, elle n'avait véritablement pas à se méfier de ce Sully-ci, qui ne lui voulait véritablement aucun mal. Qu'importe qu'elle parle peu et qu'elle lui donne peu de matière pour tâcher de faire vivre cette conversation, il n'avait pas l'intention de lui en tenir rigueur ou de se désintéresser de son cas. Bien au contraire. Car Sully se prenait sans doute progressivement d'une douce fascination pour cet être fragile et probablement torturé. Loin d'être le je-m'en-foutiste qu'il avait été par le passé, il ne pouvait décemment pas faire comme si cette rencontre ne le touchait pas. C'était le cas. Alors même s'il ne savait toujours pas si ressembler à l'une des personnes de l'entourage de cette jeune femme aurait été grave, ou qu'aucune des autres questions qu'il avait pu lui poser n'avait reçu de réelle réponse, il tâchait de s'en accommoder et de se dire que le plus important était encore qu'elle soit rassurée, comme il l'espérait qu'elle avait pu l'être au moment où elle avait pu apercevoir son visage. Peut être que Sully était d'une extrême maladresse, qu'il s'y prenait mal et qu'il l'embêtait plus qu'autre chose, mais savoir que cette jeune femme n'allait pas bien le perturbait beaucoup trop pour qu'il fasse comme si ça ne l'affectait pas. Empathique, il aimerait la soulager, de n'importe quelle façon. Mais peu coopérative comme était sa camarade, il ne comptait pas tellement sur elle pour lui dire comment faire pour agir au mieux. Percevant que son état ne s'arrangeait pas, il se questionna alors et finit par la questionner également. Était-ce lui qui, à rester ici et à tenter de lui faire la conversation, lui faisait plus de mal que de bien ? Il préférait penser que non, se dire qu'il agissait convenablement, selon ses principes, mais tant qu'il n'obtiendrait pas de réelle réponse de sa part, sa culpabilité naissante ne risquait pas de disparaitre. Hélas, nulle réponse ne lui parvint. Alors sans doute devait-il s’accommoder de ce niveau silence et espérer, malgré tout, que ça n'était pas la fin de cette conversation, car cela lui laisserait un goût d'inachevé qui risquerait de le pousser à la rechercher, dès le lever du jour, pour tâcher de réitérer l'échange. Point de réponse non plus lorsqu'il chercha à savoir de quoi ou de qui elle pouvait bien avoir peur, si elle pouvait avoir peur de lui, notamment. De ça non plus, il n'en saurait rien. Il lui restait pourtant l'espoir qu'elle rebondisse sur sa dernière réplique, et c'est avec un certain soulagement qu'il accueillit les quatre mots qu'elle lui adressa enfin. Ce n'était que quatre mots, seulement quatre, et pas le moins du monde informatifs, mais c'était toujours ça, et clairement, il s'en satisfaisait. C'était un peu comme si chaque mot qu'elle prononçait faisait oublier tous ceux qu'elle n'avait pas laissé entendre. En tous les cas, il la sentait désabusée. Comme si elle était convaincue que tout le monde était pareil, que chaque personne qu'elle rencontrait était comme celles qu'elle avait pu connaitre et qui - c'est ce qu'il en déduisait inévitablement - avait du lui faire du mal. Pourtant Sully était persuadé qu'elle était ici en sécurité, qu'elle l'était comme nulle part ailleurs. Auprès de lui, elle l'était aussi. Il ne prétendait pas mériter sa confiance, comme il ne la lui demanderait probablement jamais, mais il était certain qu'elle n'avait rien à craindre de sa présence, qu'elle ne lui serait jamais néfaste. « Je n'ai pas l'habitude de dire quelque chose pour ensuite faire ou laisser faire le contraire » qu'il souffla alors, comprenant malgré tout la méfiance qui pouvait être la sienne, car lui même avait eu tendance à généraliser, par le passé, à voir la culpabilité d'un être en chacun de ceux qu'il avait pu croiser par la suite. « Il ne t'arrivera rien. » S'il devinait assez facilement qu'on lui avait nui par le passé, qu'on lui avait nui à l'extérieur, il ne pouvait pas la laisser penser que ce serait pareil ici. Parce qu'il était là maintenant, qu'en s'approchant il s'était rendu responsable de son bien-être et qu'il prenait ça à cœur, vraiment. « Il ne t'arrivera rien parce que j'y veillerai » répéta-t-il alors, d'une voix qui se voulait probablement rassurante. Ce n'était pas une promesse, c'était un fait. Par là, il essayait de lui faire comprendre qu'il se sentait comme concerné désormais, qu'en sachant qu'une jeune femme aussi fragile et peut être légèrement paranoïaque occupait le même environnement que le sien, il ne pourrait que s'assurer de sa sécurité autant qu'il le pourrait. Si tout le monde avait pu la berner, elle allait comprendre qu'il n'était pas tout le monde.
Opaline

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MessageSujet: Re: Has the moon lost her memory ? She is smiling alone ~ 23/05 | 00h30   Has the moon lost her memory ? She is smiling alone ~ 23/05 | 00h30 - Page 2 EmptySam 25 Mai 2013 - 18:35

Je me demande pourquoi ils disent tous le même mensonge. Toujours le même. Comme si j'allais y croire. Ils savent tous que je suis naïve, je suis sûre. Naïve et manipulable. Il y a un temps où j'y croyais, à ces belles paroles. C'est vrai, j'y croyais, je m'y accrochais. J'étais stupide. Je n'y crois pas. Je ne le crois pas, lui. Il ment, comme tous les autres. Et je lui fais savoir, ça. C'est ce qu'ils disent tous. Tous. "Je ne vais pas te faire de mal, Opaline." "Oh, allez, Opaline, tu sais bien que je ne vais rien te faire." "Je n'ai pas été trop brutal, là, Opaline, t'abuses !" Mon cul, ouais, que personne ne va me faire de mal. Je ne veux pas le croire. Je ne veux pas que ses paroles s'infiltrent dans mon esprit, s'y fassent une place. C'est hors de questions. Je sais qu'il ne dit pas la vérité, que c'est des conneries. Rien que des conneries. Il dit ça maintenant, il le déclare comme si c'était évident, normal, mais je sais bien qu'à la première occasion qu'il aura, il ne tardera pas à laisser tomber tout ce qu'il a pu dire dans le passé. Je sais comment ça marche. C'est juste des paroles, ça ne veut rien dire. Il n'empêchera rien du tout. Personne ne veut se mettre dans les ennuis à cause d'une autre personne que l'on connaît à peine. C'est stupide. Pourquoi il voudrait empêcher quoi que ce soit. Il ne me connaît pas, il ne sait rien de moi, de ce que je vis. C'est n'importe quoi. Juste des conneries. Je ne veux plus l'écouter. Je ne veux plus écouter ce qu'il me dit ou quelle bêtise il va me raconter ensuite. Il va faire quoi ? M'emmener au pays des bisounours ? Faire venir une bonne fée pour me donner une meilleure vie ? Il ne peut rien faire. Absolument rien. Ici, ailleurs, n'importe où. Il n'est personne, lui. Personne pour moi. Et ce n'est pas lui qui pourra empêcher quoi que ce soit. Il ne sait rien de moi, il imagine sans doute n'importe quoi. Il ment, c'est tout. Et c'est le deuxième à me mentir depuis que je suis dans ce jeu. Ça me perturbe. Ça ne devrait pas, les gens me mentent, c'est comme ça. Tout le temps. On me ment, on me manipule. J'ai l'habitude, maintenant. Alors ce n'est pas étonnant qu'il fasse pareil, lui aussi, ce n'est pas étonnant du tout. Il ferait mieux d'agir différemment, au lieu de raconter des conneries, des mensonges faciles. Il ferait mieux d'agir comme tous les autres, ça serait plus simple pour tout le monde. Et il perdrait moins de temps. C'est inutile de perdre du temps comme ça, totalement. C'est peut-être ça qu'il aime bien, lui. Me faire croire des mensonges pour ensuite en rigoler. Je ne sais pas. De toute façon, je ne le crois pas. Je ne le croirai pas, jamais. Je me répète ses mots, ils passent en boucle dans ma tête. Je le déteste, lui. Oui, je le déteste, parce qu'il veut me faire croire n'importe quoi. Je secoue la tête, comme pour éloigner toutes ces pensées qui ne demandent qu'à le croire. Je ne suis pas stupide, il ne peut rien faire, rien du tout, il n'empêchera rien, c'est un mensonge. Mensonge, mensonge, mensonge. Je me mords fort la lèvre, pour m'empêcher de pleurer, mais je sais que des larmes coulent déjà sur mes joues. C'est pas bien, ça, je le sais, ça va juste l'agacer. Et ça va bientôt prouver qu'il me ment. Il suffit parfois que je pleure pour déclencher beaucoup de trucs chez les autres. J'essaye d'étouffer mes sanglots en retenant ma respiration. Je souffle, j'expire lourdement. J'ose déplacer mes bras, tout doucement, pour essuyer mes joues avec mes mains. « Arrête. S'il te plaît, s'il te plaît, arrête. » je murmure. Au moins, je lui demande gentiment. Oui, qu'il arrête de me dire des mensonges. Il n'a qu'à agir directement, ça sera tout aussi bien. Je m'y attends, d'ailleurs. C'est souvent quand on me dit qu'on ne va me faire du mal qu'on m'en fait. Si on ajoute en plus le fait que je pleure et que je lui demande d'arrêter, c'est probable que ça l'agace encore plus, que ça le dérange encore plus. Alors, oui, je m'y attends. Je suis presque en train d'espérer qu'il va faire l'inverse de ce qu'il dit rapidement. Comme ça, je n'aurais plus à attendre, à me demander quand ça arrivera. Ça sera plus simple pour tout le monde, encore une fois, ça évitera de perdre plus de temps. Je laisse mon regard se balader en sa direction, sans pour autant oser s'y attarder. Je ne suis pas certaine d'avoir envie de voir ce qu'il pourrait faire. Mais je pense aussi que je préfère voir. Alors je ne sais pas. De toute façon, avec l'obscurité, je peux juste distinguer ses gestes. Je suppose que c'est déjà pas mal.
Sully

Sully
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MessageSujet: Re: Has the moon lost her memory ? She is smiling alone ~ 23/05 | 00h30   Has the moon lost her memory ? She is smiling alone ~ 23/05 | 00h30 - Page 2 EmptyDim 26 Mai 2013 - 2:14

Il n'avait absolument pas la prétention de penser qu'il pouvait apaiser ou faciliter l'existence de qui que ce soit. Non, pas du tout. Parce qu'il avait bien conscience de n'être que Sully, un type ni tellement intéressant ni tellement adroit, et probablement très peu disposé à aider qui que ce soit. S'il avait déjà tant de mal à calmer les angoisses de son père, il pourrait difficilement calmer celles d'une inconnue, d'une jeune femme qu'il n'avait rencontré que quelques instants plus tôt, et qui ne voulait assurément pas de l'aide d'un type qui devait déjà profondément lui taper sur le système. Pour autant, il était bien trop empathique à la détresse des autres et bien trop concerné par leurs ennuis pour ne pas se risquer à leur faire savoir qu'il serait là, malgré tout, pour leur faciliter la vie. Car bien qu'il se doute présentement que la dernière chose que voulait cette jeune femme était qu'il se la joue ange-gardien, Sully ne pouvait pas faire comme si tout ça ne l'avait pas troublé, touché, même un peu bouleversé. Il était le genre de types à vouloir le bien de tous, peut être pour racheter ses erreurs passées, peut être parce qu'il avait refusé de devenir amer et d'en vouloir à la terre entière les fois où il avait pu se sentir rejeté. Il voulait aider cette jeune femme. Il ne prétendait pas en être capable, mais il le voulait sincèrement. Parce qu'il ne pourrait pas ne pas repenser à cette entrevue, à cette demoiselle qui lui paraissait si fragile, si fébrile, et dont il ne connaissait pourtant rien. Son nom lui était toujours inconnu. Et bien qu'il ait pu l'apercevoir en s'approchant, il n'était même pas parvenu à la dévisager entièrement, à précisément se faire une idée de son apparence. Pour lui, elle restait un mystère à part entière, car le peu de choses qu'elle lui avait adressé avait laissé penser qu'elle en gardait énormément pour elle, qu'elle se livrait difficilement, sans doute parce qu'elle ne faisait confiance à personne, ou à trop peu de monde, et que Sully ne pouvait naturellement pas espérer qu'elle lui fasse confiance après seulement quelques minutes d'une discussion pas nécessairement très instructive, mais assez symbolique à ses yeux. En tous les cas, la dernière chose que voulait Sully, c'était braquer sa camarade. Le dialogue n'était déjà pas évident, et il marchait inévitablement sur des œufs chaque fois qu'il se risquait à prendre la parole. Il se doutait bien qu'elle restait évasive parce qu'elle préférerait qu'il renonce à lui faire la conversation et qu'il la laisse enfin tranquille, mais il ne pouvait décidément pas s'y résoudre. Pas dans l'immédiat, en tout cas. Bien sûr, il prendrait congé s'il sentait un réel agacement chez sa camarade, mais pour le moment il la sentait plus fragile qu'autre chose, et ça lui donnait d'autant plus envie de rester près d'elle, pour s'assurer que tout irait bien dans les prochaines minutes. Mais voilà qu'en laissant entendre qu'il veillerait à ce qu'il ne lui arrive rien, Sully commit possiblement la maladresse de trop. Car bientôt, les paroles qui lui parvinrent laissèrent clairement penser qu'il l'avait bouleversée. En voulant lui assurer de son soutien, il avait très probablement dit quelque chose d'inapproprié, quelque chose qu'elle n'avait pas supporté d'entendre. Peut être avait-elle déjà entendu ce discours. Peut être ne voulait-elle plus l'entendre. Il était en tout cas profondément désolé d'avoir pu la troubler à ce point. Il avait senti comme une profonde émotion dans la voix de cette jeune femme, et l'idée d'avoir pu la faire pleurer lui était tout bonnement insupportable. Alors il prit un instant pour réfléchir à quoi dire, ou quoi faire, pour tâcher de rattraper sa bourde. Il le fallait. Parce qu'il ne voulait pas qu'elle s'imagine qu'il disait vouloir l'aider sans en penser un mot. Plus elle se renfermait sur elle-même, et plus il avait envie de la soulager. « Je suis désolé » qu'il souffla alors, pour commencer, et parce qu'il était véritablement pris d'une intense culpabilité. Faire pleurer une femme, c'était probablement la pire chose qu'il pouvait être amené à faire. « J'aimerais savoir quoi dire pour que tu te sentes mieux, mais tu peux constater que j'ai tendance à m'y prendre comme un manche depuis tout à l'heure. » Dans un autre contexte, c'aurait pu l'amuser, mais là c'était plus désolant qu'autre chose. Parce qu'il aurait aimé être plus adroit et ne pas en arriver à la bouleverser à ce point. « C'est sans doute présomptueux de ma part de vouloir t'aider alors que tu dois espérer que je te fiche la paix depuis le moment où je me suis approché, mais je ne peux pas me résoudre à minimiser l'empathie et l'intérêt que je ressens pour toi. » Il n'attendait pas d'elle qu'elle commente, car il se doutait qu'elle ne le ferait pas. Du moment qu'elle entendait, qu'elle comprenait, il n'avait pas besoin qu'elle réponde. C'était peut être encore la meilleure façon de communiquer avec cette jeune femme. En s’accommodant du fait qu'elle parle si peu. « Je m'appelle Sully. Les conventions sociales auraient voulu que je commence par ça, mais j'ai tendance à penser que cet échange n'avait rien de très conventionnel. » Quant à elle, si elle souhaitait se présenter, elle le pouvait aussi. Mais il ne l'y forcerait pas, préférant lui laisser toute la liberté d'en décider. « Je sais que je peux être très chiant dans mon genre, borné surtout, et que je suis probablement la dernière personne dont tu pourrais avoir envie de t'entourer dans cette aventure. Mais je veux simplement que tu te souviennes qu'un dénommé Sully t'a trouvé profondément touchante ce soir, et qu'il t'offrira de son temps avec plaisir si tu avais besoin de parler ... ou de ne pas parler d'ailleurs. » Car il serait à sa disposition, si elle en avait besoin, et si elle en oubliait la mauvaise impression qu'il avait du lui faire, hm. « Je ne peux sans doute pas comprendre ta détresse, mais je peux t'offrir mon soutien. » Peut être estimerait-elle qu'il était la pire compagnie qu'elle pouvait trouver au sein de ce jeu. Oui, peut être. Mais peut être comprendrait-elle plutôt qu'il resterait marqué par cette rencontre et qu'en cela il ferait tout son possible pour la faire mentir, pour lui prouver qu'il n'était pas qu'un imposteur de plus.

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